Septembre 2005 dans le monde

[gbl]

Données du DWD pour Septembre 2005:

Sur 77 stations réparties dans le monde:

66 ont eu une moyenne supérieure à la "normale "1961-90

8 une température inférieure,

3 une température égale...

[Tomar]

Les données satellitaires MSU montraient une anomalie positive nette

http://www.remss.com/msu/msu_data_monthly.html?channel=tmt

Le graphe de la NASA pour septembre vient de sortir (j'ai pris 71/2000 comme référence) :

http://data.giss.nasa.gov/cgi-bin/gistemp/...1200&nobanner=0

Nette anomalie positive là encore, tout à fait impressionnante pour les latitudes arctiques une fois de plus (cf. le graphe en dessous). A noter la seule anomalie négative de l'Arctique, à l'est du Groënland, qui explique l'anomalie négative actuelle de SST dans la zone

Données chiffrées de la NOAA dans 2 ou 3 jours.

[Invité Guest]

La NASA a aussi des données chiffrées concernant l'anomalie globale de température à la surface des terres et des océans par rapport à la moyenne 1951-1980, voir le lien ci-dessous :

anomalie globale de température à la surface des terres et océans par rapport à la moyenne 1951-1960

On constate sur ce tableau que mois de septembre 2005 est le plus chaud mois de

septembre à l'échelle de la planète depuis le début des données(juste devant 2003) confirmant une tendance à l'emballement des températures.

L'année 2005 semble bien partie pour devenir la deuxième année la plus chaude juste derrière 1998.

Les données de la NOAA qui elles ont la période de référence 1880 -2004 devrait confirmer que ce mois de septembre est bel et bien le plus chaud depuis que l'on a des mesures(Données disponibles à partir de demain d'après le lien suivant :

NCDC septembre);

[Tomar]

Ca y est, les données noaa sont sorties.

Septembre 2005 à bien été le plus chaud depuis 1880, battant septembre 1998 et 2003 :

http://www.ncdc.noaa.gov/oa/climate/resear...sep/global.html

Comme vous pouvez le voir, l'anomalie est particulièrement forte sur les terres et dans l'hémisphère nord où elle dépasse largement les années chaudes précédentes. La carte ci-dessous est particulièrement éloquente pour l'hémisphère nord :

En cumulé depuis janvier, 2005 est le plus chaud après 1998 malgré la faiblesse hivernale (très froid par endroit en Eurasie).

L'anomalie positive des 4 derniers mois (juin à septembre) est particulièrement importante.

Malheureusement, pas trace d'inversion de tendance au réchauffement malgré le minimum solaire.

Enfin, l'étendue moyenne de glace est également la plus basse jamais mesurée pour un mois de septembre, 10% plus basse que la valeur la plus faible précédente (mesurée en 2002)

[Guytuss]

merci tomar très impréssionnant

[Invité]

Pour confirmer ce que rapportent Tomar et Spitzberg on peut citer un extrait du dernier Realclimate:

The Washington Post picked up on the latest update to the 2005 temperature anomaly analysis from NASA GISS. The 2005 Jan-Sep land data (which is adjusted for urban biases) is higher than the previously warmest year (0.76°C compared to the 1998 anomaly of 0.75°C for the same months, and a 0.71°C anomaly for the whole year) , while the land-ocean temperature index (which includes sea surface temperature data) is trailing slightly behind (0.58°C compared to 0.60°C Jan-Sep, 0.56°C for the whole of 1998). The GISS team (of which I am not a part) had predicted that it was likely the 2005 would exceed the 1998 record (when there was a very large El Niño at the beginning of that year) based on the long term trends in surface temperature and the estimated continuing large imbalance in the Earth's radiation budget.

D'après GISS/NASA le janv-septembre 2005 est le plus chaud jamais enregistré sur les terres.

Le global est à peine derrière 1998 (-0.02°C.)

Rappelons que 1998 était une année à fort El Nino.

Contrairement au mois dernier où on aurait pu entrevoir un léger tassement du réchauffement cela repart de plus belle en septembre.

On peut être également très inquiet de la baisse de la banquise arctique en "extent".

Il semble d'ailleurs qu'elle a bien du mal à repartir en "area" cette fois.

[Alain Coustou]

Merci à QBL, Tomar et Meteor pour ces très récentes données. Au risque de me faire une fois de plus agonir d'injures et de sarcasmes par ceux qui refusent obstinement d'ouvrir les yeux et de prendre conscience de la réalité du danger, je ne peux que rappeler que tout cela est entièrement conforme à mes prévisions argumentées d'avant l'été concernant la tendance d'évolution climatique globale de l'hémisphère nord..

TOUS les indicateurs nous montrent que nous avons bien très probablement franchi un second seuil climatique.

Le très net déficit de l'"extent" de la banquise (l'"area" a elle même reculé de quelque 500 000 km² depuis l'an passé à la même date) et le dégel d'une grande partie de la surface du pergélisol des toundras souvent transformées en "fontaines de carbone" (CH4 surtout) sur des millions de km² devraient confirmer la poursuite du même scénario au cours des mois et des années qui suivent.

Dans quelques années, l'activité solaire recommencera à croître, ce qui contribuera à accélérer encore le processus en cours. Une réaction ferme pour limiter très fortement les émissions "anthropiques" de GES est plus que jamais urgente. Si on attend trop, les émissions "naturelles" (méthane du pergélissol et plus tard des clathrates) prendront le relai de manière massive et il sera vite trop tard pour pouvoir faire autre chose que limiter un peu l'ampleur de la catastrophe, si l'on s'en tient à la seule réduction des GES anthropiques.

[Invité Guest]

Les données relatives aux climats du passé de la terre sont là pour confirmer ce qu'indique Alain; une fois le processus enclanché, tout s'enchaîne : régressions des surfaces englacées (diminution de l'albedo), relargages de GES etc...

C'est de plus en plus inquiètant. /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

AGISSONS, VITE