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Inondations à Bangui (Centrafrique)


florent76
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CENTRAFRIQUE - Aide des agences des Nations unies aux sinistrés à Bangui

2005-08-22 09:49:24

YAOUNDE, 21 août (XINHUANET) -- Plusieurs agences des Nations- Unies ont apporté leur aide matérielle aux 22 500 sans-abri centrafricains, victimes des inondations consécutives aux fortes pluies qui se sont abattues depuis début août sur Bangui, a-t-on appris dimanche par téléphone auprès d'une source de Bangui.

L'OMS (Organisation mondiale de la Santé) a fourni des antipaludéens pour le traitement de 1 000 cas de paludisme et des kits médicaux pour 1 000 personnes pendant trois mois pour traiter les infections et maladies diverses.

Près de 500 lampes à pétrole, 6 000 tablettes pour purifier l'eau et 10 000 jerrycans ont été donnés par le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef).

D'autres ONG et associations ont fait de nombreux dons. La Croix-Rouge et le Croissant-Rouge ont en particulier verser 21 millions de francs CFA (32 000 euros) en faveur des sinistrés à Bangui.

Les inondations ont causé l'effondrement d'au moins 3 500 maisons, tuant un nouveau-né et blessant une dizaine de personnes dans la capitale centrafricaine, selon la même source. Fin

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CAMEROUN - A Maroua, le Minatd réconforte les sinistrés

Cameroon Tribune (Yaoundé)

17 Août 2005

Publié sur le web le 17 Août 2005

Grégoire Djarmaila

Marafa Hamidou Yaya a récemment rendu visite aux victimes des récentes inondations.

Après avoir procédé le 9 août dernier à l'installation d'Ahmadou Tidjani, dans les fonctions de nouveau gouverneur de la province de l'Extrême-Nord, le ministre d'Etat, ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation a profité de sa présence à Maroua pour réconforter les populations de certains quartiers de Maroua, gravement affectées par les récentes inondations. Des catastrophes qui ont causé la mort de trois personnes, détruit des maisons et des cultures. Trois sites ont été choisis : Palar, Domayo et le cimetière municipal. Marafa Hamidou Yaya est venu apporter à ces populations et celles du Mayo-Sava également touchées par ces pluies diluviennes, le message de réconfort du gouvernement. Il a apporté une aide financière d'urgence aux familles endeuillées. Cette aide a été remise au nouveau gouverneur qui se chargera de l'acheminer aux familles concernées.

Au-delà de cette assistance financière, le ministre d'Etat qui était accompagné du directeur de la Protection civile, a promis une action plus approfondie pour venir à bout de cette situation. C'est ainsi qu'a-t-il révélé, une équipe de la Protection civile sera dans un bref délai dépêchée sur place et travaillera en collaboration avec le délégué du Minduh à Maroua et le délégué du gouvernement auprès la Commune urbaine de Maroua. Avant de quitter Maroua, le MINATD a mis à la disposition des populations de ces zones vulnérables des kits sanitaires d'urgence contenant quatre sacs spécialisés et deux kits méthodologiques de gestion des catastrophes à l'attention des autorités administratives. Ces outils de protection sont le fruit de la coopération Cameroun-UNICEF.

Pour mémoire, du 25 au 31 juillet dernier, des pluies diluviennes d'une rare intensité se sont abattues sur les villes de Maroua, Mora et Mokolo. Dans les départements du Diamaré et du Mayo-Sava, les inondations ont détruit des maisons et des cultures et emporté des vies humaines. À Maroua, le cimetière municipal a été envahi par les eaux en furie. Quelques cas de choléra sont même signalés dans la zone. À Maroua, certaines langues ont parlé d'un véritable " tsunami ".

Source : http://fr.allafrica.com/stories/200508170332.html

Florent.

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CENTRAFRIQUE - La France aide les ONG centrafricaines face aux inondations

22 août 2005 - PANAPRESS

La France a mis 25.000 euros à la disposition des Organisations non-gouvernementales centrafricaines pour faire face aux risques sanitaires dus aux eaux stagnantes, a-t-on appris lundi à Paris de source officielle.

"Il s'agit dans l'urgence de prévenir ou de circonscrire la typhoïde, les diarrhées, les parasitoses, le paludisme et les infections respiratoires", a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Mattei.

Des inondations, dues aux fortes pluies qui se sont abattues au début du mois d'août à Bangui, ont entraîné l'effondrement de plusieurs maisons, faisant de nombreux sans-abri.

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), la Croix-rouge et le Croissant- rouge se sont mobilisés pour venir en aide aux sinistrés.

Source : http://www.jeuneafrique.com/gabarits/artic...025lafrasnoita0

Florent.

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  • 4 weeks later...

CENTRAFRIQUE - Début des évacuations en canoë dans le sud du Tchad (UNHCR)

Traversée de la NYA par le personnel du HCR et les réfugiés centrafricains

BEDOUMIA, Tchad, 16 septembre 2005 (UNHCR) – Le premier groupe parmi quelque 2000 réfugiés centrafricains bloqués par les inondations dans le sud du Tchad a été évacué aujourd'hui vers un camp situé sur la terre ferme après un éprouvant voyage à pied, en canoë et par camion, a annoncé vendredi l'agence des Nations Unies pour les réfugiés

Tôt dans l'après-midi, 103 réfugiés ont pu quitter la région de Békan, dans le sud du Tchad, où ils vivaient isolés dans des conditions précaires par les pluies torrentielles et les inondations du mois dernier. Le groupe a été transporté vers le camp de l'UNHCR à Amboko.

Les réfugiés ont d'abord marché 17 km avant de pouvoir rejoindre les berges de la rivière Nya, où sept canoës de l'UNHCR pouvant transporter 6 personnes chacun les attendaient pour une traversée vers l'autre rive. Là, ils ont pris place à bord de camions pour parcourir 25 km d'une très mauvaise piste vers le camp, en passant par le village de Bédoumia.

Des réparations avaient pu être réalisées sur un pont endommagé la veille du début de l'opération.

Dans le camp d'Amboko, qui accueille déjà 23 000 réfugiés qui ont fui l'insécurité en République centrafricaine, les nouveaux arrivants ont reçu un accueil chaleureux et étaient visiblement heureux d'avoir enfin trouvé un lieu asséché et bien approvisionné. « Ils souriaient tous », a dit l'un des employés de l'UNHCR qui les a accompagnés pendant leur voyage depuis la rivière. « Alors que ce matin, ils semblaient si nerveux. »

Ces réfugiés ont vécu isolés dans la forêt près de Bekan pendant ces trois à quatre dernières semaines, mangeant des racines et des fruits sauvages pour survivre. Les communautés locales leur ont également fourni un peu de nourriture, bien qu'ils aient peu de chose à partager.

« Nous sommes fatigués de chercher de la nourriture », a dit Dekar Dan, après être descendu de l'un des camions avec ses enfants. « La vie devenait de plus en plus difficile. Nos enfants tombaient malades et nous étions à la recherche d'un camp de réfugiés. »

« Ce fut un voyage difficile », a dit sa fille Florence âgée de 13 ans, qui a dû porter ses jeunes frères et sœurs dans les bras. « Il y avait beaucoup de problèmes dans mon village où les gens étaient maltraités par des groupes armés et des voleurs de bétail. Tout ce que nous possédions a été volé et c'est pour cela que ma mère a décidé de nous emmener au Tchad. »

Utilisant des canoës et des petites motos, le personnel de l'UNHCR s'est rendu à Bekan mercredi pour enregistrer les réfugiés et leur fournir des rations alimentaires pour le voyage. Le transfert a été organisé par l'UNHCR avec ses partenaires, notamment la CNAR (Commission nationale d'accueil et de réinsertion des réfugiés), l'autorité nationale tchadienne pour les réfugiés, la FICR, la Croix-Rouge tchadienne, COOPI, African Concern et Care International.

Des employés de l'UNHCR ont dit espérer qu'après ces débuts réussis, une moyenne de 200 à 300 personnes sera transférée chaque jour vers le camp, cette opération pouvant donc être achevée en une semaine à 10 jours. Un second groupe espérait pouvoir quitter les bords de la rivière vendredi, prêt à traverser le lendemain matin.

« Les réfugiés ont déjà beaucoup souffert – ils ont craint pour leurs vies – avant de pouvoir quitter leur pays et fuir au Tchad » , a dit George Menze, responsable du Bureau de l'UNHCR à Gore, la principale ville du sud du Tchad. « Maintenant, après avoir réussi à entrer en contact avec eux, nous sommes heureux de pouvoir les mener vers un endroit sûr et en sécurité dans le camp d'Amboko. »

Les réfugiés ont quitté la République centrafricaine avec très peu d'effets personnels, seulement des couvertures ou des matelas et quelques ustensiles de cuisine.

Selon Madji Julien, un père de 5 enfants, beaucoup ont été blessés pendant les attaques sur leurs villages.

« Mon bétail a été volé et j'ai préféré rejoindre un camp de réfugiés », a dit un veuf âgé de 50 ans. « Aussi longtemps que la sécurité ne sera pas assurée dans la partie nord de la République centrafricaine, je resterai ici avec mes enfants. »

Pendant ce temps, à Békan, les réfugiés recevaient la visite d'une équipe médicale de l'ONG COOPI. Ils sont pour la plupart en mauvaise santé. Chaque groupe de réfugiés évacués fera l'objet d'un examen médical lors de son arrivée dans le camp d'Amboko.

Le camp d'Amboko atteignant le maximum de sa capacité, les nouveaux arrivants resteront dans l'école du camp jusqu'à ce que l'on puisse les déplacer vers un nouveau camp que nous sommes en train d'installer à Bédamara, à 10 km d'Amboko. Un logisticien de l'UNHCR doit arriver à Bédamara dans les prochains jours pour superviser l'installation du nouveau site.

Le camp d'Amboko va bientôt atteindre sa capacité maximum de 27 000 personnes. Plus de 45 000 réfugiés de République centrafricaine se trouvent aujourd'hui dans le sud du Tchad. Le Tchad accueille également 200 000 réfugiés du Darfour dans l'est de son territoire.

Par Ginette Le Breton à Bédoumia avec Hélène Caux à Genève

La Rédaction

Centrafrique Presse le: September 19, 2005

Source : http://www.centrafrique-presse.com/index.p...b&tid=1&pid=807

Florent.

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