Invité Guest Posté(e) 8 août 2005 Partager Posté(e) 8 août 2005 L'on évoque toujours l'effet de serre en augmentation. Donc on ne parle que du CO2: il y a 50 ans 280 ppm. Aujourd'hui 280 ppm. Augmentation fulgurante certes. Qu'en est-il de l'évolution de la quantité d'oxygène dans la même période ppm ? Ces évolutions ont-elles aussi une incidence sur la densité moyenne de l'air ? Cela a-t-il aussi une incidence sur l'altitude moyenne des différents types de nuages ? Il y a bien d'autres domaines concernés, mais restons -en là pour l'instant ! Quelqu'un a-t-il des réponses ??? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 8 août 2005 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 8 août 2005 Rien de significatif je pense car les deux taux de gaz n'ont rien à voir entre eux, le CO2 est passé de 280 ppm à 370 ppm il me semble, voire peut être un peu plus. Tandis que l'oxygène c'est 230 000 ppm en masse et 210 000 ppm en volume, je pense que c'est la masse qui compte. Mais le rapport actuel est qu'il y a 6500 fois plus d'oxygène que de Co2 actuellement. De plus ce sont deux choses differentes, le Co2 est une molecule composée d'un atome de metal le carbone et de deux atomes d'oxygène tandis que la molecule d'oxygène est composée de deux atomes d'oxygène accolées, autre variante l'ozone qui est une molecule d'oxygène triatomique. La molécule de Co2 est si on peut dire stable bien qu'encore legerement oxydante, à cause du déséqulibre de valence electrons carbone et electrons oxygène, tandis que la molecule d'oxyègne est oxydante comme la molecule de chlore par exemple. Le carbone seul est evidemment reducteur, tout comme l'hydrogène, le fer, le magnesium etc ... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 8 août 2005 Partager Posté(e) 8 août 2005 Qu'en est-il de l'évolution de la quantité d'oxygène dans la même période ppm ? Ces évolutions ont-elles aussi une incidence sur la densité moyenne de l'air ? Cela a-t-il aussi une incidence sur l'altitude moyenne des différents types de nuages ? 382 ppm en 2004 (et non pas 228 ppm) en ce qui concerne le CO2 atmosphèrique d'après le laboratoire du Mauna Loa, ce n'est guère que 0,0382%. A comparer aux quelque 20% de l'oxygène (plus de 6000 fois plus). Même si le CO2 s'est accru aux dépens de l'oxygène O2, c'est actuellement absolument négligeable. Le CO2 pur est un peu plus dense que l'air (ce qui ne l'empêche pas de se mélanger parfaitement à lui) mais son très faible poucentage rend là aussi négligeable la tendance à l'accroissement de la densité moyenne de l'air. D'autant plus que deux éléments tendent à contrebalancer cette tendance : le CH4 dont la proportion (encore plus faible que celle du CO2) tend a s'accroitre et qui a une densité nettement plus faible que l'air et le réchauffement atmosphèrique lui-même (l'air devient moins dense en s'échauffant). Par contre la pression barométrique pourrait grimper si le réchauffement devait s'accompagner d'une tendance accrue à l'évaporation des eaux de surface. En effet, le point de saturation en vapeur de l'atmosphère (point de rosée) s'accroit avec la température. Si on passait d'une température de 17°C à une température de 40°C (Hé, je n'ai pas dit que ça va arriver demain !), la concentration en vapeur d'eau de l'atmosphère pourrait atteindre 60 grammes par m3, soit 4 fois plus qu'à 17°. Et la hausse de pression tendrait à entraîner elle même une nouvelle hausse de température et donc une nouvelle augmentation possible de la concentration en vapeur d'eau. Et ainsi de suite (rétroaction positive). Une dernière remarque à l'attention de Spoutnik: Non, l'accroissement de l'effet de serre ne dépend pas uniquement du CO2 ! D'autres gaz entrent plus ou moins en jeu (CH4, NOx, gaz fluorés, vapeur d'eau...) Sans compter les aérosols et l'influence sur la température terrestre des éventuelles variations de l'albédo et de la "constante" solaire. Et, dans l'avenir, des gaz d'origine non anthropiques pourraient aussi jouer un rôle : le CO2 issu du permafrost qui tend à dégeler ou le méthane en provenance des gisements de clathrates océaniques si ces derniers devaient arriver à être déstabilisés... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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