question

[Nicolas 17/69]

Suite à tout ce qui s'est dit à propos des orages de demain, je voudrais vous poser une question.

Pouvez-vous m'expliquer, de façon simple, le processus qui fait qu'un fort contraste thermique peut aboutir soit à une transition "en douceur" soit à de violents orages. Ce qui fait qu'en prévision, on peut ainsi passer de l'un à l'autre et vice versa.

Il y a bien eu des explications très intéressantes entre autres par Cumul Capillatus Incus mais je n'ai pas pu tout suivre.

Peut-il y avoir d'autres raisons pouvant induire le même processus, que celles de la situation de demain ?

Merci d'avance.

[Gombervaux]

Un orage est un phénomène convectif.

Un des éléments qui pilote la convection est la flottabilité.

Tu vas , sur ce site, dans lexique et flottabilité, tu trouves que la flottabilité est proportionnelle à une différence de températures.

Plus ces températures sont eloignées (fort contraste) plus la flottabilité sera grande (au sens près), donc la particule va bouger.

Une particule qui bouge beaucoup peu engendrer un orage.

Regarde aussi le quizz d'aujourd'hui.

[Gombervaux]

Peut-il y avoir d'autres raisons pouvant induire le même processus, que celles de la situation de demain ?

Tout n'a pas été décrit, et loin s'en faut sur la situation de demain.Si des orages éclatent aux endroits prévus, c'est que les éléments, à cet endroit ont été suffisants. S'il y en a ailleurs, c'est que des éléments ont été mal situés, ou mal évalués. De même s'il n'y en a pas alors qu'ils étaient prévus...

En particulier, pour qu'il y ait de l'orage, faut qu'il y ait du tourbillon...

Faut qu'il y ait de l'instabilité (CAPE).

Faut aussi des déclencheurs pour dépasser la CIN.

Et une alimentation en air sec en moyenne atmosphère pour faire descendre les particules (voir quizz) afin d'alimenter le courant de densité qui va auto-alimenter le système convectif.