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Réchauffement en Alaska


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Watts/m2 ou encore une diminution de 0,37%. La température terrestre s'est abaissée de 0,6°.

Oui, si 0,37% ont une influence de 0,6 degré, alors c'est bien ce que je dis, 1% en moins n'est absolument pas suffisant pour faire qu'un taux de 2000 ppm n'aboutisse à augmentation de 6 degrés seulement à l'époque et qu'ajourd'hui avec 1% de plus on arriverait à une augmentation de 6 degrés avec 700 ppm , ou plus de 12 degrés avec plus.
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Oui, si 0,37% ont une influence de 0,6 degré, alors c'est bien ce que je dis, 1% en moins n'est absolument pas suffisant pour faire qu'un taux de 2000 ppm n'aboutisse à augmentation de 6 degrés seulement à l'époque et qu'ajourd'hui avec 1% de plus on arriverait à une augmentation de 6 degrés avec 700 ppm , ou plus de 12 degrés avec plus.

En même temps, le soleil ne peut pas avoir été 10% de moins actif il y a 1 milliard d'année que maintenant ou alors la Terre aurait dû être congelée à l'époque avec 18° de moins. Ce n'était pourtant pas le cas : est-ce à dire que l'effet de serre était le double de celui que l'on a aujourd'hui faisant gagner à la Terre non pas 18° (de -3° à 15°) comme aujourd'hui, mais au moins 35° (de -21° à 15°) ?? Si c'est le cas, je n'ose pas imaginer la quantité de CO2 que renfermait alors l'atmosphère à cette époque !

Pourtant, ce graphe semble montrer que c'est bien ce qu'il s'est passé dans l'Histoire de la Terre, gardant toujours une température compatible avec la vie sur notre planète. Ainsi, il semble que l'on avait environ 4000 ppm de CO2 il y a 1 milliard d'année, d'où surement cet effet de serre plus fort.

CO2ttTpsNathansmall.jpg

Les variations qui durent depuis quelques centaines de millions d'années (voir les 3 diagrammes du haut dans la figure ci-dessous) s'inscrivent dans des " tendances générales " :

(1) le CO2 baisse ; il a été divisé par 100 000 depuis l'origine de la Terre (4ème diagramme de la figure ci-dessous). Ce diagramme (en échelle log) montre une décroisssance quasi linéaire de la concentration du CO2 avec le temps : le taux de CO2 est divisé par 10 à 100 tous les milliards d'années.

Cette diminution est due à l'accroissement lent et progressif de la quantité des calcaires terrestres.

(2) Pendant la même époque, l'énergie rayonnée par le soleil a augmenté de 50 % .

Pour en savoir plus sur le soleil : Étude de la variabilité solaire à long terme par Anne Vigouroux

(3) Et globalement, aux innombrables oscillations près, la hausse du soleil a été compensée par la baisse du CO2 : La température de la Terre est toujours restée entre 0 et 100°C (sauf une ou 2 fois il y a - 650 millions d'années, époque où la Terre a sans doute été une boule de glace, gelée des pôles à l'équateur).

Pourvu que ça dure !

Tcretaceactuelsmall.jpg

Tcambriencenosmall.jpg

Depuis 80 millions d'années, la tendance globale (malgré les oscillations vues précédemment) est à la baisse du CO2 (divisé par 6 en 80 000 000 ans) et à une baisse de la température de 10 à 15 °C (température moyenne de 25 à 30°C il y a 80 000 000 d'années).

Entre -280 et - 80 millions d'années, la tendance était au contraire à la hausse du CO2 (multiplié par 6) et de la température moyenne (qui est passée de 12°C à 25-30°C)

Dans l'évolution de la température de l'eau de mer à diverses profondeurs et latitudes, déduite des mesures de rapport isotopique δ18O au cours des 70 derniers millions d'années, on constate un refroidissement global particulièrement bien marqué dans les eaux profondes.

Voici de quoi clarifier les idées sur les variations temporelles du CO2 atmosphérique et de la température, et relativiser ces variations sur différentes échelles de temps.

Source :

CO2 ATMOSPHERIQUE ET TEMPERATURES : est-on dans une période de hausse ou de baisse ?

Commentaire sur la relativité du temps

Florent.

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Le Soleil au milieu de sa vie donc si continue de devenir un peu plus actif ca ne va etre pendant 1 milliard d'annees comme il a 4.55 milliard d'annees et qu'il va devenir une geant rouge et donc refroidir en gonfflant.

Williams

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J'ai une question, j'ai entendu qu'au niveau de la vapeur d'eau, contrairement au CO2, la saturation était déja complète, et qu'une augmenation de la quantité de vapeur d'eau n'y changerait donc plus rien. Quelqu'un pourrait il infirmer ou affirmer cela?

Ca ressemble à un effet de saturation mais je n'ai rien là dessus....Ca m'interesse beaucoup cependant default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
Non il n'y a certainement pas saturation de l'absorption IR par la vapeur d'eau.La mesure de la "6.3 microns brigthness temperature" permet de déterminer la concentration en vapeur d'eau sur la planète.

S'il y avait saturation il n'y aurait aucune différentiation et donc aucune mesure possibles.

Voir le site de la NASA pour de plus amples infos à ce sujet.

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Comment arrivez vous Alain Coustou à une augmentation globale d'au moins 12 degrés en moins de 50 ans, quand on sait qu'au crétacé avec un taux de CO2 de 2000 ppm (soit 5.5 fois le taux actuel), et avec une activité solaire à peine 1% inférieur à l'activité actuelle, la température moyenne terrestre était de 22 degrés , soit seulement 6 degrés de plus qu'actuellement?

Je crois m'être maintes fois expliqué à ce sujet. Contrairement aux modèles du GIEC, je prends en compte la disparition programmée de la banquise boréale (qui a déjà perdu environ 1 million de km² et dont l'épaisseur a diminué de 40% en une trentaine d'années). Je tiens compte aussi de la probable diffusion rapide du CH4 actuellement piègé dans les clathrates du permafrost et des bordures continentales de l'Arctique. Et + 12°C ne constituera qu'un accroissement minimum, si rien n'est fait à temps pour prévenir le désastre...Mon modèle d'évolution climatique est par ailleurs plus complexe qu'un simple modèle de bilan radiatif global, car il tient également compte des caractéristiques particulières aux grandes régions de notre planête, des interactions avec l'océan, des fluctuations de la "constante solaire", etc.

Tout celà est bien précisé dans mon livre "Terre, fin de partie ?" disponible en téléchargement depuis 3 semaines.

http://www.eons.fr//main.php?sid=b46e3803f...ogue&idlivre=38

Alain Coustou

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Vous ne repondez pas à ma question. Comment des conditions qui étaient bien pires à l'époque avec un taux de CO2 très supérieur, et avec aucune couverture de glace sur le globe, il n'y a pas eu d'emballement et stabilisation des températures 6 degrés supérieures à ce qu'elles sont aujourd'hui. Pourquoi y aurait il emballement aujourdh'ui avec des conditions bien meilleures qu'à cette époque. Quand je dis emballement, je parle bien des 12 degrés minimums dont vous parlez. Si on arrivait à +6 degrés, ca pourrait déja etre catastrophique, mais par rapport aux chiffres que vous donnez, ca ne colle pas.

Avec un taux de 2000 ppm, sans aucun glaciers, ni banquises, ni couverture neigeuse, les températures sont restées pendant des dizaines de millions d'années autour de 22 degrés. Pourtant, on aurait tendance à croire qu'avec des chiffres pareils et toutes les rétroactions qui auraient tendance à entrainer encore plus de réchauffement, la machine devrait s'emballer et ca n'est pas le cas. Il y a forcément quelque part un niveau de saturation ou un phénomène de régulation qui fait qu'on ne dépasse pas un certain seuil, qui n'entre pas dans votre modèle de prévision, auquel cas contraire, on aurait déja du avoir ce genre d'emballement au crétacé.

Par contre ce qui est inquiétant, c'est qu'on a bien +6 degrés avec un taux de CO2 de 2000 ppm. Et la question est de savoir à partir de quand on a atteint ces +6 degrés, car ils ont peu etre étés atteints avec 700 ppm, 1500 ou bien 2000.

On sait que la température est restée stable avec une moyenne de 22 degrés avec 2000 ppm, mais on ne sait pas à partir de quel taux de CO2 elle s'est stabilisée.

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toutes les prévisions saisonnières , prévoient pour les antilles des températures et des précipitations supérieures à la moyenne sur le trimestre à venir , il est de fait que durant toute la période écoulée les t mer se sont toujours montrées avec un éxcédent important , celui ci n'est pas prévu se résorber dans les prochains mois , quels peuvent en étre les causes ? est ce du à la position trop septentrionnalle de la zic , avant qu'elle ne reprenne sa place initialle ? , ne doit on pas étre inquiet de la saison cyclonique dans l'atlantique , méme l'atlantique nord , voir sur la site antilles , avril qui à fait sauter les records sous les tropiques , pour la suite en métropole rien de précis ne se dégage , ni par mf , ni ailleurs .Il y a plusieurs mois les prévisions cycloniques de w gray envisageaient une saison active , la suite semble lui donner raison si le facteur t mer se prolonge . Cette anomalie de la mer n'est pas comparable à celle de la méme période en 2003 , quels en seront les conséquences? à propos comment doit on interpréter le mot déviation mensuelle?et accessoirement lol?

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Par contre ce qui est inquiétant, c'est qu'on a bien +6 degrés avec un taux de CO2 de 2000 ppm. Et la question est de savoir à partir de quand on a atteint ces +6 degrés, car ils ont peu etre étés atteints avec 700 ppm, 1500 ou bien 2000.

On sait que la température est restée stable avec une moyenne de 22 degrés avec 2000 ppm, mais on ne sait pas à partir de quel taux de CO2 elle s'est stabilisée.

Sait-on ,approximativement, en combien de temps les 2000 ppm ont été atteints et quelle était la teneur initiale?
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Sait-on ,approximativement, en combien de temps les 2000 ppm ont été atteints et quelle était la teneur initiale?

A mon avis c'est beaucoup trop loin pour avoir des valeurs précises sur des dates aussi courtes. Ca se chiffre en millions d'années, et je ne pense pas qu'on ait quoi que ce soit de très précis la dessus, à mon avis.
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dont l'épaisseur a diminué de 40% en une trentaine d'années

J'ai fait des petites recherches à ce sujet. Si vous intégrez dans votre modèle 40%, c'est une donnée inexacte.

L'épaisseur a diminuée par endroit de 40%( mais par endroits seulement), mais de manière générale, la baisse est estimée à 10%. Ca fait une sacrée différence.

Voici le lien du document sur l'expédition de Jean Louis Etienne (qui a justement fait partie de l'étude montrant à démontrer la diminution de la banquise), avec commentaire audio de ce dernier sur le site. Il dit dans ce commentaire audio, que la baisse est de 40% à certains endroits, mais sur l'ensemble la baisse est de 10%, les 40% ne serait d'ailleurs pas explicables avec le réchauffement actuel selon lui.

Voici le lien de l'article:

expédition de Jean Louis Etienne

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dont l'épaisseur a diminué de 40% en une trentaine d'années

J'ai fait des petites recherches à ce sujet. Si vous intégrez dans votre modèle 40%, c'est une donnée inexacte.

L'épaisseur a diminuée par endroit de 40%( mais par endroits seulement), mais de manière générale, la baisse est estimée à 10%. Ca fait une sacrée différence.

Voici le lien du document sur l'expédition de Jean Louis Etienne (qui a justement fait partie de l'étude montrant à démontrer la diminution de la banquise), avec commentaire audio de ce dernier sur le site. Il dit dans ce commentaire audio, que la baisse est de 40% à certains endroits, mais sur l'ensemble la baisse est de 10%, les 40% ne serait d'ailleurs pas explicables avec le réchauffement actuel selon lui.

En ce qui concerne la réduction de 40% d'épaisseur de la banquise, mes sources sont doubles:1) Andrew ROTHROCK, glaciologue à l'université de Washington a comparé les très nombreuses mesures d'épaisseur effectuées par les sous-marins nucléaires US en mission sous la banquise à divers travaux récents. ("Was sea ice quite thin in the 1990's Yes" 28-10-2003.)

2) Le GIEC qui cite les mêmes chiffres sans les mettre en doute, mais sans en tirer de conclusion. (Bilan 2001 des changements climatiques: les éléments scientifiques, 2001, page 29)

Si le docteur Jean Louis Etienne, à qui tu fais mettre en doute cette réduction de 40%, avait raison (j'en doute fort, mais ce n'est pas la question) et que cette réduction d'épaisseur varie de 10 à 40 %, celà signifierait qu'il resterait un noyau de banquise au centre de l'Océan Arctique pendant quelques années ou dizaines d'années de plus. Mais comme le réchauffement des eaux des mers périphériques (celles sous lesquelles se situent les gisements géants de clathrates de l'Arctique) commence déjà à être une réalité, celà ne remettrait malheureusement pas en cause le mécanisme des enchaînements que je décris. Tout au plus gagnerions nous quelques années de sursis, et ce n'est pas sûr...

Je rappelle que le glaciologue canadien Louis Fortier, au retour en septembre 2004 de l'expédition estivale du brise-glace Amundsen en mer de Beaufort, a annoncé avoir "mesuré des températures de l'eau en surface de 8°C", soit 7 °C de plus que "la normale". Il estime que le passage Nord-Ouest à travers l'Arctique pourraît être dégagé de glaces en été "dès 2030, voire 2015"...

Enfin, je suis allé lire l'interview de Jean-Louis Etienne (dont tu donnes le lien, merci) et je n'y ai vu nulle part de véritable remise en question des 40% de réduction de l'épaisseur de la banquise. Celà eut d'ailleurs été présomptueux pour une expédition de dérive qui n'a concerné qu'une infime portion de l'Arctique, contrairements aux relevés d'épaisseur sur lesquels se base l'estimation de 40%.

En fait la remise en cause est due non pas à J-L Etienne mais au glaciologue français Jean-Claude Gascard qui ne se base sur AUCUN sondage ou témoignage mais seulement sur une intuition personnelle, ce qui me semble fort peu scientifique comme démarche...

En ce qui concerne ma prévision d'un risque d'accroissement de température au moins égal à + 12°C à l'horizon 2050, je tiens compte de ce que la tendance au réchauffement est considérablement plus rapide (surtout dans l'arctique) que tout ce que nous avons connu sur Terre dans le passé.

La crise du Permien-Trias (qui avait connu semble t'il une hausse proche de 10°C entrainant la pire des extinctions de masse) avait duré à peu près 1 million d'années: près d'1 million d'années de très lente accumulation du CO2 imputable à la formation des trapps de sibérie et 40 à 80 000 ans de diffusion du méthane des clathrates, lui-même rapidement transformé par oxydation en CO2.

Il y a tout lieu de penser que l'évolution actuelle sera bien plus rapide. Par conséquent, le méthane issu des clathrates risque fort de s'accumuler sans avoir le temps de s'oxyder comme lors de la crise du Permien-Trias 252 millions d'années avant notre êre. Nous aurions donc simultanément addition des effets de serre du CO2 (modérés) et du méthane (bien plus dangereux).

Et étant donné le PRG du méthane (23 à l'échelle du siècle en tenant compte de sa transformation en CO2), les effets ne peuvent être que bien plus catastrophiques que tout ce qui a pu survenir dans les temps géologiques. D'autant plus qu'aux effets du méthane s'ajouteront ceux des gaz fluorés (systèmes de réfrigération) au PRG bien plus élevé encore et des oxydes d'azote.

Je sais que tout celà est fort peu réjouissant et donc difficile à admettre, mais les faits sont là.

Alain

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Je viens d'entendre que les gazs des bombes aérosol , prévus pour lutter contre le trou dans la couche d'ozone , contribueraient à accroître fortement la tendance au réchauffement climatique , bref comment s'en sortir? si quelqu'un en qait un peu plus sur cette info , merci de me renseigner , sinon nous entendons toutes sortes de chiffres sur le réchauffement , que'l est le rythme actuel?

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Andrew ROTHROCK, glaciologue à l'université de Washington a comparé les très nombreuses mesures d'épaisseur effectuées par les sous-marins nucléaires US en mission sous la banquise à divers travaux récents

Les sous marins US, ont fait des mesures dans la partie centrale du bassin arctique ou il y a bien une baisse de 40%. Cela dit, ce n'est qu'une partie de la banquise, et le fait de généraliser des données locales à l'ensemble de l'arctique n'est pas très scientifique.

Les sous marins us, n'ont par exemple fait aucun relevés au nord du canada et au nord du groenland, la ou justement, les glaces sont les plus épaisses, et sont moins sujettes aux variations.

En fait la remise en cause est due non pas à J-L Etienne mais au glaciologue français Jean-Claude Gascard qui ne se base sur AUCUN sondage ou témoignage mais seulement sur une intuition personnelle, ce qui me semble fort peu scientifique comme démarche...

Qu'est ce qui vous porte à croire qu'il s'agit d'une impression personnelle, basée sur rien?

Encore une fois il y a une grosse différence entre ce que l'on peut entendre dans les médias, et lire dans la presse, et ce qui est dit dans les documents scientifiques.

Il y a par exemple des variations interannuelles de parfois près d'un metre au niveau de l'épaisseur de la banquise. Quand on sait que l'épaisseur moyenne est de 3 mètres, cela veut dire que les 40% perdus à certains endroits, sont quasiement rattrapés l'année d'après en un seul coup. Cela n'empeche pas qu'il y ait bien une diminution de la superficie et de l'épaisseur de la banquise, très probablement du fait du réchauffement, mais cela veut aussi dire, qu'il ne faut pas faire dire n'importe quoi aux chiffres.

Quand vous disiez que la diminution de la supérficie estivale s'était accélérée ces trois dernières années, et quand je vous avais montré grace aux relevés de la nasa qu'il en était tout le contraire. Vous me disiez déja, que ca ne retarderais que de quelques années l'échéance, et encore étant donné que insistiez bien du coup sur l'épaisseur. Maintenant que je vous dis qu'au niveau de l'épaisseur aussi, vous en faites un peu trop, vous me dites la meme chose "ca ne retardera que de quelques années". Cela me fait une fois de plus croire que vous prenez des chiffres extrèmes pour ettayez vos hypothèses.

En ce qui concerne la banquise au pole nord, je conseille très fortement, ce document scientifique du CNRS. Prenez un article de presse, et comparez le à cet article scientifique. Vous verez un peu la différence entre ce qu'on lit dans la presse, et ce qu'en disent les scientifiques. Je vous laisse juger.

document CNRS

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Je viens d'entendre que les gazs des bombes aérosol , prévus pour lutter contre le trou dans la couche d'ozone , contribueraient à accroître fortement la tendance au réchauffement climatique ,  bref comment s'en sortir? si quelqu'un en qait un peu plus sur cette info , merci de me renseigner , sinon nous entendons toutes sortes de chiffres sur le réchauffement , que'l est le rythme actuel?

Non je ne crois pas qu'on ait de tels effets.Les gaz CFC des anciennes bombes aérosols ont non seulement le pouvoir de détruire l'ozone stratosphérique mais ,de plus, ont un pouvoir de GES extrèmement fort comparé à celui des gaz des bombes actuelles qui sont des hydrocarbures style butane.

Attention ces derniers sont toutefois fortement inflammables

.

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Concernant les obsevations des satellites :

- Cryosat mis en orbite en nov. 2004, meme si c'est un peu tot pour lui,

-EnviSat mis en orbite en fev. 2002

- et surtout ICEsat mis en orbite 27/12/2002 qui grâce à son laser, permet de mesurer l'épaisseur de la calotte glacière de l'Antarctique et du Groenland,

savez vous ce que donne leurs donnees pour l'épaisseur de la calotte glacière ?

Williams

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Non je n'ai pas de données à mon niveau. Ces satellites je suppose, ne peuvent que mesurer l'épaisseur des glaces au dessus d'un continent, et pas de la banquise au dessus de l'eau?

En tout cas c'est déja intéressant, j'aimerai aussi voir ces données.

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je tente une iterprétation qui va sans aucun doute déclencher une polémique :

Le Giec qu'est-ce que c'est ?

Le I n'a jamais voulu dire International, mais intergouvernemental. ce qui change beaucoup de choses. Il est évident que dans la situation pétrolière actuelle ( la situation physique bien sûr) avec en point de mire le peak oil, a certainement alerté plus d'un gouvernant. Or ceux-ci ont été incapables ( et n'ont pas voulu sous la pression du lobby pétrolier) de faire passer le message "économie d'énergie" dans les années 70/80. D'où une tentative, à mon sens, celle de la dramatisation d'un phénomène de vaguelette chaude, liée à El Nino par exemple, alors que celui-ci existe depuis.... un paquet de millénaires (même un gros paquet).

Les données du GIEC sont tellement polies, repolies, médiatisées quelles provoquent chez moi plus qu'un phénomène de rejet. Et de plus il y a toujours quelque scientifique à la recherche de crédits qui posera des conclusions avnt de poser les prémisses qui arrangent ces conclusions.

j'ai eu un excellent exemple dans le domaine des risques méridionaux liés à l'eau avec un prof de fac qui est parfait lorsque son labo n'a pas besoin d'argent; dans les autres cas, c'est plus douteux.....

--

lc30

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Concernant les gazs contenus à présent et leurs effets néfastes pour l'effet de serre , cette info est parue sur france info , dans la rubrique "planète environnement "

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Ces satellites je suppose, ne peuvent que mesurer l'épaisseur des glaces au dessus d'un continent, et pas de la banquise au dessus de l'eau?

Cryosat est un satellite altimétrique envoyé à 710 km pour l'observation des glaces polaires. Il est prévu pour durer 3 ans et demi. Cette mission permet de déterminer les variations d'épaisseur des glaces continentales et des glaces de mer. Il est ainsi possible de tester les prévisions de fonte des glaces dans le cadre du réchauffement climatique.

Il est équipé de deux antennes formant un interféromètre dans une direction perpendiculaire aux traces. Le signal en retour est traité comme celui d'un radar à synthèse d'ouverture (SAR), pour obtenir une meilleure résolution au sol.

Pour Icesat d'apres http://www.nasa.gov/vision/earth/lookingat...esat_light.html sa serait surtout le niveau de la glace sur la Terre du Groenland et l'Antarctique et ses consequence d'pares moi. Mais pour la banquise qui se défait lentement sur les côtes, au contact avec de l’eau plus chaude, il doit mesurer cela aussi.

Pour Envisat je ne sais pas mis a par les icebergs et la glace des continants. Voici une tres belle vu de l'Europe sous la neige le 04/03/05 : http://esamultimedia.esa.int/images/EarthO..._20050304_H.jpg

Williams

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Les sous marins us, n'ont par exemple fait aucun relevés au nord du canada et au nord du groenland, la ou justement, les glaces sont les plus épaisses, et sont moins sujettes aux variations.

En ce qui concerne la banquise au pôle nord, je conseille très fortement, ce document scientifique du CNRS. Prenez un article de presse, et comparez le à cet article scientifique. Vous verez un peu la différence entre ce qu'on lit dans la presse, et ce qu'en disent les scientifiques. Je vous laisse juger.

document CNRS

Le document du CNRS est effectivement très intéressant et constitue un point complet et remarquable sur la situation de l'Arctique.Il ne remet cependant pas en cause l'estimation de 40 % de réduction moyenne de l'épaisseur (mesurée sur une trentaine d'années, ce qui limite l'influence de la variabilité annuelle). Je cite:

"Quoiqu'il en soit, si les observations révélées par les chercheurs de l'Université de Washington sont représentatives des caractéristiques moyennes de la couverture de glace en Arctique, passer de 3 m d'épaisseur moyenne de glace à moins de 2 m en l'espace de quelques décennies est un changement très important ; et d'autant plus que cette tendance globale semble se confirmer sur la période plus récente (1993-97) et que, plus localement dans la région du pôle et au nord du Groenland, on a aussi observé une nette diminution de l'épaisseur des glaces entre 1976 et 1987. Cette diminution d'épaisseur est associée d’une part à une modification de la nature des glaces arctiques (diminution de la proportion de glace pluriannuelle) et d’autre part à une tendance à la diminution de leur étendue. La cohérence de tous ces signaux climatiques suggère une origine globale commune."

En ce qui concerne l'évolution au nord du Canada, j'ai fait état des conclusions du glaciologue canadien Fortier de retour de l'expédition océanographique de l'été 2004 (il faisait mention d'un réchauffement des eaux de surface de + 7°C et de la probabilité de voir rapidement le passage libre de glaces).

En plus, le réchauffement de l'arctique est au moins 5 fois plus rapide que le réchauffement moyen (le document du CNRS explique comme moi ce fait par un phénomène de rétroaction positive: réduction de la superficie de la banquise => baisse de l'albèdo => réchauffement => nouvelle fonte => nouvelle baisse de l'albèdo, etc. J'y ajoute l'effet "glaçon fondu", les eaux tièdes amenées par les courants étant moins refroidies à cause de la réduction de la surface gelée et du réchauffement atmosphèrique.

Que la variabilité annuelle (dont fait état le document du CNRS et que vous évoquez) empêche une évolution linéaire du phènoméne et qu'il existe des différences locales, c'est l'évidence même (et j'en tiens compte dans mes prévisions). Mais ça ne change rien à la tendance lourde, qu'il serait vain (et irresponsable) de vouloir nier.

Quand au reproche que vous me faîtes de chercher les chiffres les plus alarmistes, il est tout simplement injustifié.

C'est ainsi que j'ai préféré ne pas tenir compte d'estimations récentes de quelques chercheurs faisant état d'une réduction d'épaisseur qui atteindrait maintenant 50%, écrivant clairement dans mon livre que les estimations supérieures à 40% restent hypothétiques et que je préfére m'en tenir aux données sûres.

Autre exemple; l'importance des gisements de clathrates: Je privilégie systèmatiquement les estimations moyennes, en les affectant d'un correctif à la baisse des 5/6èmes en supposant que la richesse en méthane de ces gisements serait moins élevée que prévue (ce qui vient d'être confirmé, voici 3 jours, mais dans une proportion moindre, pour les gisements du golfe du Mexique. Par contre la richesse des gigantesques gisements détectés au nord de l'Aklaska et du Canada serait vérifiée).

Enfin, si j'ai dit que J CL Gascard se base plus sur une intuition que sur des faits, c'est bien parceque lui-même ne dit pas autre chose, n'évoquant AUCUNE donnée précise pour justifier son affirmation que la baisse moyenne d'épaisseur de la banquise ne dépasserait pas 10%.

J'ai travaillé longuement sur les données relatives au climat et à l'Arctique avant de me lancer dans la rédaction d'un ouvrage. En fait, l'essentiel de ce que j'y décris était déjà envisagé par moi voici 2 ans à partie des données alors disponibles, mais j'ai attendu d'avoir confirmation de certaines tendances d'évolution et en particulier de la réduction d'environ 1 million de Km² de la surface de la banquise pour me lancer.

Alain

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Il y a aussi ca dans l'article duCNRS:

Pourtant, il faut être prudent. Ainsi, l'analyse des données d'épaisseur de la banquise recueillies au printemps dans le bassin canadien et au pôle Nord sur la période 1977-90, indique une variabilité interannuelle très forte (de l'ordre du mètre) au regard de laquelle la tendance à long terme sur cette période se révèle non significative. Par ailleurs, on peut noter que les données des sous-marins américains utilisées pour établir les variations globales d'épaisseur de glace ne fournissent pas un échantillonage complet du bassin Arctique, excluant notamment les régions périphériques de la banquise situées au nord de l'archipel canadien et du Groenland, là où, précisément, se trouvent les glaces les plus épaisses de l'Arctique. Quant aux séries temporelles de données satellitales sur l'étendue des glaces, elles sont courtes et les signaux présentent également une grande variabilité spatiale et interannuelle. Ainsi, si l'on considère l'étendue des glaces couvrant exclusivement l'océan Glacial Arctique, on remarque une variabilité interannuelle particulièrement forte, associée de surcroît à une augmentation de leur étendue sur la période la plus récente (1990-96).

Pour moi, ca veut dire prudence, et lorsque j'entends qu'à partir de chiffres locaux mentionnants +7 degrés à une période donnée , on en déduit beaucoup trop de choses, ca me laisse perplexe.

En ce qui concerne l'évolution au nord du Canada, j'ai fait état des conclusions du glaciologue canadien Fortier de retour de l'expédition océanographique de l'été 2004 (il faisait mention d'un réchauffement des eaux de surface de + 7°C et de la probabilité de voir rapidement le passage libre de glaces).

Ce genre d'argument est ridicule, c'est le genre d'arguments utilisés par les négateurs du réchauffement, utilisant une anomalie locale dans l'espace et le temps négative pour nier le réchauffement. Dans ce cas je pourrais aussi faire croire en prenant les températures d'aout 2005 en France, que la température en France s'est élevée de 7 degrés!
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Pour moi, ca veut dire prudence, et lorsque j'entends qu'à partir de chiffres locaux mentionnants +7 degrés à une période donnée , on en déduit beaucoup trop de choses, ca me laisse perplexe.

En ce qui concerne l'évolution au nord du Canada, j'ai fait état des conclusions du glaciologue canadien Fortier de retour de l'expédition océanographique de l'été 2004 (il faisait mention d'un réchauffement des eaux de surface de + 7°C et de la probabilité de voir rapidement le passage libre de glaces).

Ce genre d'argument est ridicule, c'est le genre d'arguments utilisés par les négateurs du réchauffement, utilisant une anomalie locale dans l'espace et le temps négative pour nier le réchauffement. Dans ce cas je pourrais aussi faire croire en prenant les températures d'aout 2005 en France, que la température en France s'est élevée de 7 degrés!

8°C ça a été la température maximale atteinte en surface par l'eau en mer de Beaufort en 2004 contre 1°C en 2005. Mentionner celà n'a rien de ridicule. Si je l'ai fait, c'est simplement parceque celà concerne justement une zone proche de celle pour laquelle vous mettez en doute l'amincissement de la banquise, au nord du Canada.

Ce n'est d'ailleurs qu'un indice de la rapidité de l'évolution en zone arctique parmis des dizaines d'autres (je cite des exemples précis dans mon livre).

De plus, Louis Fortier et son équipe ne sont pas les seuls à prévoir que le passage Nord-Ouest à travers l'Antarctique pourrait se trouver dégagé de glaces à partir de l'été 2015. Les Américains Peter Schwartz et Douglass Randall font à peu près la même prévision (ils parlent de 2013). James Hansen fait également un pronostic comparable.

Alain

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Je précise juste pour ceux qui ne vérifient pas toujours les noms mentionnés, que deux des noms mentionnées n'ont rien à voir avec la glaciologie ou la climatologie.

Peter Schwartz: consultant à la CIA et ancien responsable du planning à la Royal Dutch/Shell

Douglass Randalf: de Global Business Network en Californie

Ces deux memes personnes à l'origine du rapport livré au pentagone sur le gulf stream et très mal accueilli par la grande majorité de la communauté scientifique.

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Effectivement, le rapport de Schwartz et Randall est extrémement criticable par beaucoup de ses aspects. C'est le rapport - commandité par le ministère de la défense des USA - auquel on doit la délirante prévision d'un nouvel âge glaciaire s'installant brutalement à la suite d'un début de réchauffement climatique et de l'arrét total (en réalité hautement improbable) du Gulf Stream qui s'ensuivrait.

Cette prévision est basée sur des exemples anciens mais correspondant à des conditions très sensiblement différentes des conditions actuelles. (J'en fais moi-même une très sévére critique dans "Terre, fin de partie ?", chapitre 6, sous le titre "Le scénario illusoire du Pentagone" )

Cependant, les données sur le réchauffement climatique préalable et l'évolution des glaces qu'on trouve dans leur rapport sont nettement moins farfelues, même si leur prévision de la libération des glaces du passage nord-ouest à travers l'Arctique en 2013 est considérée par certains comme un peu hative (les climatologues prévoient en général quelques années de plus pour la réalisation de cet événement).

Je pronostique pour ma part aux environs de l'été 2017 (dans une douzaine d'années, à 2 années près) la dislocation totale et la disparition estivale de la majeure partie de la banquise arctique, alors que la plupart des climatologues en prévoient maintenant la disparition estivale compléte aux alentours de 2070. (Tout celà est expliqué dans mon ouvrage). La perte d'environ un million de Km² de banquise depuis le début du siècle, son fort amincissement, sa dislocation estivale de plus en plus grande, l'accélération de la montée des températures bien plus forte dans l'Arctique que dans le reste du monde, etc., font que cette disparition est maintenant pratiquement inéluctable à moyen terme...

En ce qui concerne James Hansen, directeur de recherche à l'Institut de la Terre de l'Université de Columbia (USA) et directeur de l'Institut Goddard (dépendant de la NASA), il est un scientifique réputé, même si ses positions sont parfois controversées. Ses prévisions sont par ailleurs le fruit d'un travail d'équipe. On en trouve l'écho en français dans le n° 318 de Pour la Science (édition française du Scientific American) en avril 2004 sous le titre: "Réchauffement global: une bombe à retardement?".

Alain

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Votre acharnement à parler de votre livre et de vos prédictions (hum) me fait bien rire. Ces dernières, franchement, commencent à devenir ridicules, surtout sur la forme (vous n'êtes plus loin du film "Le jour d'après", attention votre niveau baisse ! default_blush.png )

Un très fort réchauffement vous arrangerait bien pour promouvoir votre invention de création d'énergie, pas vrai ?

Je ne suis pas dupe !

Vos propos sont odieux, M. Anecdote.Je pense seulement qu'il est de mon devoir absolu de signaler la gravité du risque majeur que pourrait très rapidement constituer la dérive climatique.

Je fais entièrement mienne la position du Pr Edouard Bard (lors du symposium organisé au collège de France les 12 et 13 octobre 2004 sur le thème "L'homme face au climat"). Bard, tout en dénonçant un catastrophisme injustifié générateur de paralysie (faisant ainsi référence au film "Le jour d'après") a fort bien résumé ce que devrait être la position du scientifique conscient de la gravité de la situation et de l'urgence des mesures à prendre: "La prévision du futur doit être simultanément alarmante et crédible afin de susciter une action permettant que la prévision ne se réalise pas".

Je n'ai pas d'autre objectif.

Si mes prévisions se réalisaient, j'en serais le premier à me sentir coupable, coupable de n'avoir pas su convaincre, coupable den'avoir pas pu suffisamment sensibiliser les décideurs et les autres scientifiques au risque décrit.

Quand à mon invention dans le domaine de l'énergie, je pense qu'elle devrait être suffisamment efficace et rentable en elle-même pour ne pas avoir besoin d'une promotion par la diffusion de l'information du risque climatique.

Si ma participation à ce forum - à laquelle je consacre par ailleurs un temps qui pourrait être utile ailleurs - devait être considérée comme indésirable, je n'insisterai pas et m'abstiendrai à l'avenir, tout en le regrettant car j'y ai dialogué avec des passionnés du climat que j'ai beaucoup apprèciés, surtout quand leurs critiques et objections se basaient sur des données ou des raisonnement et non pas sur une insinuation insultante. Personnellement, je n'aurais jamais eu l'idée de me comporter ainsi avec vous, d'autant plus que j'appréciais énormément vos contributions bien documentées aux forums de météorologie...

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