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Analyse prévisionnelle d'AVRIL 2005


florent76
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Les prévisions fines sont elles beaucoup plus hasardeuse et expérimentales comme cela est décrit dans le dernier de mes liens.

Dans ce cas pourquoi les publies-tu et pourquoi les défends-tu avec autant d'acharnement?

A moins que j'ai mal lu ,je note que tu n'envisages pas,même à titre expérimental, de publier ces prévisions fines pour les 6 mois à venir.Par contre tu les publie quelques jours avant l'échéance.

Comprenne qui pourra.

Je pense que lorsqu'on fait un modèle de prévision ,qu'on l'exploite, et qu'on en publie les résultats ,il faut prévoir un outil de validation qui reçoive un certain consensus.Les gens qui te critiquent ne sont pas forcément moins malins que toi et pourraient te donner quelque conseil (je ne parle pas pour moi qui en suis bien incapable mais pour d'autres) en participant à la validation.

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Dans ce cas pourquoi les publies-tu et pourquoi les défends-tu avec autant d'acharnement?

A moins que j'ai mal lu ,je note que tu n'envisages pas,même à titre expérimental, de publier ces prévisions fines pour les 6 mois à venir.Par contre tu les publie quelques jours avant l'échéance.

Comprenne qui pourra.

Je pense que lorsqu'on fait un modèle de prévision ,qu'on l'exploite, et qu'on en publie les résultats ,il faut prévoir un outil de validation qui reçoive un certain consensus.Les gens qui te critiquent ne sont pas forcément moins malins que toi et pourraient te donner quelque conseil (je ne parle pas pour moi qui en suis bien incapable mais pour d'autres) en participant à la validation.

Je publie des prévisions fines précisément pour l'intérêt que cela peut représenter si je soumets le maximum d'éléments à la sagacité de nombreuses personnes aux expériences très différences et aux compétences précisément plus grandes que les miennes souvent en matière de météorologie dynamique. J'essaie de montrer que l'on enregistre parfois quelques bonnes tendances et cela est très difficile tant le scepticisme règne d'où un certain acharnement. A tel point que je suis obligé de bien montrer là où ça marche puisqu'on trouve toujours des raisons pour dire que c'était attendu ou que c'était le hasard ou encore que j'ai utilisé d'autres sources. Quand ça ne marche pas, il n'y a pas à y revenir. Je le reconnais volontiers. Mais je souhaiterais à l'inverse que soit reconnus les bons résultats d'autant plus qu'ils sont justifiés par des chiffres incontestables.

Il peut être envisageable de publier sur des périodes plus longues des scénarios détaillés étant entendu que les erreurs peuvent être de l'ordre de 30 à 50% même si on en a seulement 25% au niveau mensuel.

J'ai essayé de les publier toujours avant l'échéance, au plus tard en début de mois, mais non pas sans avoir auparavant lâché quelques détails sur la première partie du mois dans ce cas, précisément parce que les modèles numériques risquaient de me devancer et de rendre douteuse le fait que ces prévisions émanent uniquement de mes propres calculs. Je pense avoir toujours mis en ligne des prévisions concernant au plus court une échéance à 15 jours, soit au delà de ce que les modèles numériques savent faire.

J'ai eu beaucoup de travail depuis le mois de février ce qui explique que je n'ai pu délivrer souvent mes prévisions que par petits bouts. Je compte publier celle du mois de mai dès la semaine prochaine afin d'éviter cette fois toute contestation possible et qui sont injustifiées au regard des échéances.

Pourquoi suis-je réticent à publier le détail sur 6 mois ? Parce que cela demande de choisir un scénario à partir notamment de valeurs moyennes mensuelles prévues. Le modèle les a bien prévues jusque là avec 75% de réussite, mais je n'ai aucun élément me permettant de savoir jusqu'à quand le modèle peut fonctionner sur ces assises actuelles. Or selon une étude sur des périodes plus longues que j'ai pu réaliser, la durée de fonctionnement du modèle sans modification de ces données d'entrée est toujours limitée. J'ai pris un certain risque en publiant en décembre dernier les valeurs mensuelles jusqu'en juin : le risque deviens immense si on doit considérer des scénarios à petite échelles plus faillibles sur des périodes mensuelles qui deviendraient de plus incertaines.

Pour résumer, avant de publier des chiffres, même si ils existent, je tiens tout de même à m'assurer que la tendance est globalement toujours dans les rails et pas complétement en train de dériver. Je suis donc doublement plus prudent dans le cas des prévisions à échelle fines qui nécessitent un long travail d'analyse et de compilation de données soumises à une bien moindre fiabilité.

Ce que je pourrais faire par contre, c'est prendre pour l'expérience une série de données fines qui peuvent sembler comme étant les plus fiables même jusqu'à la fin de l'année et les publier sur le forum. Mais avec toutes les précautions d'usage : la chaleur à venir après le 15 avril prochain semblait très assurée selon mon modèle : au résultat on aura affaire à une opposition de phase si ce mauvais temps se poursuit : on ne peut pas faire pire.

Pour finir, j'aurais moi aussi une petite question : à quel outil de validation consensuel penses-tu (autre que de publier suffisamment à l'avance les prévisions saisonnière) ?? J'avais d'ailleurs pris conseil en novembre dernier auprès des personnes du forum afin de calculer les erreurs de mon modèle selon une méthode scientifique et y compris auprès de celles qui peuvent me soumettre des critiques. C'est dire encore une fois tout l'intérêt que je manifeste pour leurs avis.

Florent.

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Pour finir, j'aurais moi aussi une petite question : à quel outil de validation consensuel penses-tu (autre que de publier suffisamment à l'avance les prévisions saisonnière) ?? J'avais d'ailleurs pris conseil en novembre dernier auprès des personnes du forum afin de calculer les erreurs de mon modèle selon une méthode scientifique et y compris auprès de celles qui peuvent me soumettre des critiques. C'est dire encore une fois tout l'intérêt que je manifeste pour leurs avis.

L'outil est assez simple mais il nécessite que tu publies à l'avance tes prévisions sinon on ne peut valider.Tu n'as pas besoin de les faire aussi précises,mais tu peux préciser la tendance par quinzaine ,par dizaine ou par période significative pour chaque mois.

Le tout rassemblé dans un tableau avec les marges d'erreurs dont il avait été discuté dans ce forum.

Si ce tableau recueille un consensus général ,tu peux ensuite l'utliser.

Il faut bien sûr y adjoindre un système de cotation.

Si par exemple tu prévois pour une période une température qui ,avec les marges d'erreurs ,est dans les clous de ce qui est constaté ,le résultat est 100%.

Si l'erreur est malgré les marges supérieure à 0.5°C en valeur absolue ,le résultat est 75% ,et ainsi de suite.

Je pense ,c'est un conseil ,qu'il est impératif que tu penses à cet outil ,avant de continuer à publier.(ce n'est qu'un conseil je le répète)

Je pense aussi que rien n'est figé et que ce que tu cherches avant tout c'est à faire de la prév saisonnière (lourde tâche!) et qu'il ne faut pas que tu te braques sur une cause unique des variations saisonnières (tu sais laquelle).

Même si le soleil est la cause de tout ,personne ne peut en douter puisque c'est notre unique source de chaleur ,les cycles secondaires, comme tu les appelles,ne présentent peut-être pas un signal si brouillé que cela ,mais sont peut-être aussi des révélateurs.

Il est clair aussi que cela complique énormément le travail.

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Ce tableau se fait déjà très bien à l'échelle mensuelle et est présenté : chaque fois que l'écart à la normale est inférieur à l'erreur de prévision, on a tout simplement erreur, sauf si l'erreur de prévision est inférieure à 0,5°.

Etant donné que je ne travaille qu'à partir des données thermique et solaire, pour incomplet que soit cet outil prévisionnel, il permet tout de même de voir que l'on reconstitue avec ces deux seuls paramètres si on sait reconnaitre les éléments discriminant les variations de températures sur la période 2003 à 2005 (principe de l'isolement des paramètres afin d'en mesurer l'impact). C'était déjà un point que je voulais démontrer car si ce fait n'existait pas, j'arrêterai tout de suite la prévision saisonnière. Ce ne serait pas possible d'en faire car je ne posséderai aucun élément sur lequel m'appuyer et permettant de comprendre ici déjà au 3/4 sur la période ce qui semble au premier abord chaotique. Mais on est ici dans la reconstitution. Cela marchait tellement bien que j'ai pris le pari qu'on pouvait faire de la prévision : c'est comme cela que je me suis lancé...

Je n'ai pas cherché spécialement à coller à la période : au départ j'ai pris ma théorie de base selon laquelle le soleil agissait durant des périodes revenant en cycles de la même façon sur l'atmosphère. J'ai identifié les périodes par les données solaires et je suis allé voir ce qu'il se passait au niveau thermique directement aux périodes sélectionnées ce qui met à la trappe des décennies entières de données entre 1675 et 1980. J'ai identifié une évolution thermique mensuelle déterminée et correspondant à la période cyclique. C'est là, que en rapprochant à la fin la période 2003-05 pour voir dans quelle mesure elle appartient à cette sorte de normale cyclique, j'ai relevé cet écart moyen de 0,8° entre les deux courbes qui sont très corrélées.

J'ai voulu aller toujours plus loin. Pour l'échelle fine, cela devient plus compliqué car je ne peux voir que des tendances à la hausse ou à la baisse sans précisément toujours savoir si la fluctuation sera forte ou minime. Généralement, ce sont les changement de temps qui sont bien vu, donc des chiffres relatifs, mais pas des chiffres absolus.

Par exemple en mars, mon modèle permettait bien de comprendre que l'on passait du régime froid au chaud après le 15 mars, mais pas que c'était de records de froid à des records de chaleurs. En février, le début des descentes froides est souvent bien vu, mais le nombre de jours de froid que cela peut entrainer derrière reste beaucoup plus flou en attendant un nouveau signal clair...

Je ne sais donc pas très bien comment procéder vis-vis d'un système fin qui prévoit parfois davantage des changement de temps qu'un niveau de températures sur une longue période permettant de tirer une moyenne sur 10 ou 15 jours.

Peut-être est ce le soleil qui impulse ces changements à des périodes bien définies semble t-il, mais ensuite la manière dont l'atmosphère va réagir fortement ou faiblement à ce signal semble être réglée par des cycles secondaires peut-être ou d'autres paramètres qui se situent dans la période présente. Etant donné que je ne travaille qu'avec des éléments d'un lointain passé, cela peut sembler logique qu'en 2005, il puisse il y avoir des élements un peu différents qui font que si l'atmosphère a répondu présente pour une descente froide autour du 8 avril, elle offre un autre visage que l'entrainement d'une poussée chaude à partir du 15 avril.

Quels sont selon toi ces autres paramètres qui pourraient agir ? Dans l'éventualité où je devrai les intégrer, la difficulté supplémentaire est qu'il doivent être mesurable (comme le sont des données thermique, des nombres de tâches solaires ou des flux solaires). En d'autres terme, vers quelle source de données brutes me conseillerai-tu de me tourner ??

Florent.

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Invité Guest

On croirait assister à un procès en lisant ce forum! Je ne prends pas souvent la parole, car je ne connais pas forcément grand chose à la météo, mais n'empeche que comme tout le monde, j'arrive à observer le temps au jour le jour.

Je pense qu'il est important de tempérer la situation. Ya un moment, ou il faut etre un peu plus cool.

Je tiens à rester neutre, mais ce que je vois, c'est d'un coté quelqu'un qui essaye de faire des prévisions saisonnière sur des études qui lui sont chères et intéressantes, et de l'autre pleins de personnes relativement critiques (rien de négatifs car nous sommes tous critiques). Alors il est sans doute vrai et je pense que c'est ce que ces personnes critiques essaye de dire à Florent, c'est que la présentation de ces informations manque de clareté et d'objectivité. Et toujours de l'autre coté, ce que je trouve honorable, c'est de voir que Florent est toujours la a discuter et à essayer de se justifier alors qu'il aurait pu se taire depuis longtps.

C'est donc dommage de voir tout ca sur un forum de passionné météo ou on apprend tous des choses passionantes en écoutant les autres. N'oubliez pas que pas mal de visiteurs vous lisent, nous lisent. Ainsi, en tant que personne neutre, plutot que polémiquer 10 ans sur les prévisions de Florent, et ne rien faire évoluer, pourquoi ne pas faire preuve de bonne volonté et trouver un terrain d'entente.

A vos prévisions!

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Quels sont selon toi ces autres paramètres qui pourraient agir ? Dans l'éventualité où je devrai les intégrer, la difficulté supplémentaire est qu'il doivent être mesurable (comme le sont des données thermique, des nombres de tâches solaires ou des flux solaires). En d'autres terme, vers quelle source de données brutes me conseillerai-tu de me tourner ??

Difficile de te répondre ,moi qui ne suis pas spécialiste.Je pense qu'il faudrait peut-être appliquer la même méthode que celle que tu as appliqué concernant la corrélation avec l'activité solaire pour essayer d'établir des corrélations de nième ordre.

Si on considère ,El Nino ,(l'exemple est sans doute idiot) il est clair que c'est un phénomène qui lui aussi est lié au soleil,puisque c'est un phénomène thermique.

La fréquence El Nino n'est pas hyper-régulière mais il n'empêche que c'est un phénomène thermique très puissant qui peut avoir des conséquences sur le plan planétaire.

Essayer d'établir une corrélation avec le climat de la région qui t'intéresse ne doit pas être trop complexe.Ainsi que de voir si cet élément est un élément perturbateur de ton modèle ou non.

Je pense que sur le site de la NOAA on a les données brutes concernant les périodes et intensités d'El Nino.

Mais encore une fois l'exemple est sans doute idiot.

D'autres que moi auront certainement beaucoup plus d'idées sur des éléments ou des données brutes permettant d'affiner mais ilest clair aussi qu'on aura du mal à trouver des données telles que TSI et spotnum.

D'une manière générale je pense que les évènements qui se déroulent dans les zones très chaudes de la planète équatoriales et inter-tropicales ont une telle puissance qu'ils doivent être surveillés de près pour le climat global.

Par exemple le nb de cyclones et de typhons ainsi que leurs intensités qui ne sont pas identiques tous les ans et qui constituent une des soupapes des zones sus-citées.

Concernant ce que dit lambrosx ce n'est pas un procès même si cela en donne l'impression quelquefois.Florent sait très bien qu'il s'est lancé dans une tâche très complexe sur le plan technique et également très controversée.

Ce n'est pas toujours facile de rester détaché et calme quand on est passionné .

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Invité Guest

Peux-t-on se satisfaire du seul soleil pour tout expliquer ? La prise en compte des différents cycles est-elle la solution ? j'en doute.

La chaudière "terre" est très complexe. Le grand tapis roulant qui circule sur les 3 grands océans véhicule des quantités de chaleur colossales dont le Gulf stream n'est qu'un effet, or une particule d'eau de cet énorme mouvement met environ 1000 ans pour en faire le tour, passant par des états de température et de salinité très différents. Il semble selon les scientifiques autorisés qu'entre la cause et l'effet dans la dynamique des glaces antarctiques que le délai soit du même ordre. L'étude des échanges thermiques et de CO2 entre l'océan et l'atmosphère en est aux balbutiements et nécessite des moyens techniques considérables.

Il y a des effets de balanciers de dimensions considérables. A propos d'el nino, c'est à la fin du 19è siècle que Walker constata que lorsque la pression atmosphérique était élevée sur la côte péruvuenne, elle était basse aux Indes et vice versa

Ceci pour dire que les effets directs ne sont peut-être que des artéfacts et que les effets réels se manifestent beaucoup plus indirectement qu'on ne l'imagine, d'où des réponses parfois innattendues.

Autant il est probable qu'au niveau de la saison entière on peut imaginer que les prévisions saisonnières puissent être appréhendées, autant vouloir d'entrée affiner au niveau même de la décade me semble complètement utopique en l'état actuel, même si de temps en temps çà semble marcher. Sans parler des évolutions astronomiques et de la théorie de Milancovic, validée par les scientifiques dans les années 1980 ....

Certains auteurs vont même jusqu'à prédire le retour de froids intenses d'ici 15 à 20 ans

cf :

http://www.obs-nice.fr/vigouroux/theseAV/resume.html

http://www.cidehom.com/science_at_nasa.php?_a_id=168

et puis des "urluberlus" qui prennent tout le monde à contre-pied :

http://www.institutmolinari.org/editos/20040505.htm

à moins qu'ils n'aient pas complètement tort.

Où est la vérité ?

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Merci pour ces très bons liens razvag... le soleil n'explique certainement pas tout à lui seul, mais je pense de plus en plus que les 3/4 des variations climatiques en dépendent. En l'étudiant, on fait donc le plus gros du travail...

Je suis en train d'essayer de comprendre ce qui cloche dans mon modèle pour ce mois d'avril. Il apparait que ce mois (au vu des modèles cette fois) devrait finalement se situer tout juste dans les normes de saison, voire même en dessous : l'écart sera alors énorme entre ma prévision et la réalité.

C'est une énorme erreur, mais pour ce mal, on a au moins un bien : cela me donne un signal clair pour tenter de comprendre la période qui s'ouvre à partir de maintenant.

Voici un post datant de début février dernier : le problème qui se pose aujourd'hui y était clairement posé. Mais je n'ai pas poursuivi dans cette voie que j'ai jugé à l'époque négligeable... et pourtant !

florent76 Ecrit le : jeudi 03 février 2005, 00:34

Ta prévision sera plus sure au début de l'été? Qu'est ce qui peut se passer au printemps ou au début de l'été qui infirme ta prévision, ou la confirme?

Il y aurait un rapport entre le déroulement du printemps qui va arriver et le prochain hiver? Merci d'éclairer mes lanternes.

Je préfère bien baliser le chemin qui me conduit à tel ou tel scénario effectivement. J'ai des mois test si on peut dire. Ainsi pour le mois d'août 2004, comme je l'ai expliqué ailleurs, j'avais une hypothèse le prévoyant à 80% frais et à 20% chaud : c'est la deuxième qu'il fallait choisir et ce n'était pas dû au hasard, mais je n'ai compris pourquoi que cet automne. Le mois d'avril prochain sera aussi un mois test : je le prévois très chaud, mais officieusement j'ai une hypothèse minoritaire qui le voit au contraire assez pourri et frais : si la réalité devait rejoindre ma seconde hypothèse, cela ouvrirait la voie à un autre type de scénario pour la fin de l'année. D'ores et déjà, même le mois de février pourrait être un test si il divergeait complétement de mes prévisions, ce qui est toujours possible : si je fais des recherches, c'est que je connais encore très peu de choses sur les cycles climatiques et que vous profitez ici de la primeur de mes résultats avant même que j'ai terminé de les valider bien souvent.

/index.php?&act=ST&f=9&t=7442'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?&act=ST&f=9&t=7442J'ai commencé à faire diverses analyses et il me semble de plus en plus possible que l'on sorte petit à petit du cycle climato-solaire relié à 2003 pour entrer dans un cycle relié au prochain grand hiver que j'annonce pour la saison 2005-06.

Cet hiver ne me semble pour l'heure pas du tout remis en cause avec des grands froids débutant dès le début du mois de décembre 2005.

Par rapport à l'erreur d'avril, c'est le printemps qui devrait se trouver le plus bouleversé. Ensuite de juillet à la fin de l'année, je n'ai pas encore trouvé d'éléments montrant une évolution différente. Je conserve la même base pour l'heure : été plutôt frais et automne relativement agréable avant l'arrivée du froid. Les effets de cette erreurs resteraient donc pour ce que j'en ai recalculé, relativement limités dans le temps et modifieraient sans doute un peu à beaucoup les scénarios initials pour avril (cela va de soi !), mai et juin.

Concernant ce mois d'avril complétement chamboulé, je pense au vu des premiers éléments que j'ai trouvé qu'il faut faire table rase de toute vraie chaleur (4°C et plus au dessus de normes) un peu durable carrément jusqu'au 5-8 mai environ. Auparavant les tous derniers jours du mois d'avril me sembleraient pouvoir être bien frais dans la continuité ou en plus de la période précédente. Déjà ce ne devrait pas être folichon jusque là en températures avec plus de fraicheur à partir du 20 avril ce qui est déjà vu par les modèles numériques et que mes derniers calculs confirment indépendemment ce qui est déjà encourageant. Attention toutefois, cette analyse est encore très fragile et pas validée.

Je vais poursuivre mes recherches pour essayer de confirmer tout cela et de trouver des éléments déterminants.

Florent.

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Invité Guest

Bravo Florent.

Tu vas déclancher encore l'hire de tes détracteurs.

Tu confirmes ainsi que ce ne peut pas être blanc ou noir mais qu'il y a telle ou telle probabilité d'occurence.

L'erreur est partie intégrante de toute mesure et de toute évaluation. Je pense qu'à force de chercher tu vas bien finir par réduire ce qu'on appelle l' "erreur" en statistique et que la majorité des "spectateurs" refuse obstinément de prendre en compte.

C'est peut-être l'évaluation de la probabilité précisément qui cloche pour l'instant.

Comme je l'ai précisé plus haut, tu n'es pas le seul à avoir décelé au moins deux sénarios. De ce fait, les mauvaises langues vont encore dire que tu retombes toujours sur tes pieds : on parie ?

Peut être serait-il bon de donner d'entrée les différents sénarios possibles et leur taux de probabilité. Cela couperait l'herbe sous le pied de ceux qui ne pensent qu'à tirer l'échelle sur laquelle tu grimpes.

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Invité Guest

Bonjour Florent,

Dans ton poste de début février, tu dis "Le mois d'avril prochain sera aussi un mois test : je le prévois très chaud, mais officieusement j'ai une hypothèse minoritaire qui le voit au contraire assez pourri et frais : si la réalité devait rejoindre ma seconde hypothèse, cela ouvrirait la voie à un autre type de scénario pour la fin de l'anné". Mais aujourd'hui, tu indiques que l'impact ne concernera que le printemps prochain. Comment en arrives-tu à cette conclusion ?

Merci

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Bonjour Florent,

Dans ton poste de début février, tu dis "Le mois d'avril prochain sera aussi un mois test : je le prévois très chaud, mais officieusement j'ai une hypothèse minoritaire qui le voit au contraire assez pourri et frais : si la réalité devait rejoindre ma seconde hypothèse, cela ouvrirait la voie à un autre type de scénario pour la fin de l'année". Mais aujourd'hui, tu indiques que l'impact ne concernera que le printemps prochain. Comment en arrives-tu à cette conclusion ?

Merci

En fait cette hypothèse que j'avais évoqué était même très minoritaire puisque représentée dans moins de 20% des cas. Mon expertise avait donc jugé bon de l'écarter, sauf que Dame Nature n'en a pas décidé ainsi... Il faudrait une véritable canicule en dernière décade d'avril pour valider la prévision initiale et je n'y crois plus (espérons que c'est à raison cette fois !)

Concrétement, je suis en train de reprendre en urgence cette hypothèse pour voir ce qu'elle prévoyait pour les mois à venir, ce que je n'avais pas approfondi d'ailleurs tant la probabilité me semblait faible. Il ressort pour l'heure des modifications jusqu'à juillet 2005, ensuite une évolution assez comparable aux tendances qui incluaient un mois d'avril très chaud.

Grossièrement, par rapport à la prévision initiale datant de l'automne dernier, cela entrainerait beaucoup moins de chaleur pour avril, un petit peu plus pour le mois de mai, un peu moins pour juin, ensuite peu de changements.

Je n'ai pas fini mes recherches et calculs et je pourrais encore revenir là dessus, mais je tenais à vous confier mes toutes premières analyses.

Florent.

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Invité Guest

Je suppose que tu as également plusieurs scénarii pour l'hiver 2005-2006. Qu'en est-il exactement (avec leur taux de proba selon ton modèle) ?

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Le scénario donnant un hiver froid en 2005-06 a une probabilité très forte de se réaliser selon mon modèle de l'ordre de 90% de chance.

Cela laisse peu de place à d'autres scénarii qui envisagent en cas d'erreur un hiver légerement plus froid que 2004-05 et un hiver glacial simplement reporté à l'année suivante, soit pour 2006-07. Cet hiver est incontournable en fait selon le modèle : à 8 ou à 20 mois, il est toujours là.

Le déroulement de l'hiver 2005-06 en hypothèse de base reste encore très incertain : on gros on a préférentiellement du grand froid sur décembre + février, mais on a un scénario avec froid sur décembre + janvier. Dans tous les cas, décembre 2005 est glacial.

Voilà ce que je puis dire au jour d'aujourd'hui...

Florent.

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florent, tu l'avais prévu sec ce mois d'avril et il est relativement arrosé aussi non?

Même si la Tmoyenne est proche de tes prévis en fin de mois, tu te seras un peu fourvoyé sur le caractère sec ?

Tu ne penses pas possible de découpler les prévis de T et de précipitations? default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Cela m'étonnerai fort que la température moyenne soit proche de mes prévis en fin de mois, enfin sait-on jamais... Il va falloir un sacré coup de chaud en tout cas, mais c'est vrai que ce serait plus simple pour comprendre ce qui nous attends dans les mois qui viennent. En effet, cela éviterait de recourir aux scénarios alternatifs qui sont par définition toujours moins fiables.

Je découple bien les précipitations des températures dans mes prévisions. Je ne fait pas de calculs sur les précipitations actuellement. Je procède pour celle-ci complétement empiriquement de la même manière que pour les prévisions à échelle fine afin de comprendre ce qu'elles peuvent être pour les périodes retenues par l'étude des cycles solaires.

Avril chaud comme il était prévu allait toujours de pair avec la sécheresse. Le fait qu'Avril 2005 soit humide n'est qu'un élément de plus tendant à faire penser qu'il ne sera pas chaud, même si nous ne sommes pas encore en situation d'excédents de précipitations en général au nord de la France.

Florent.

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Il m'est très difficile de répondre encore, il y a encore trop peu de recul... Le modèle prédictif dérive complétement que depuis une semaine. Ce pourra très bien être une anomalie passagère sans conséquences sur les périodes postérieures comme un véritable changement de cycle, les effets cycliques du soleil n'étant pas à durées constantes, et se jouant sur plusieurs cycles croisés.

D'autres part, je pense ne pas encore tout savoir sur ces mécanismes solaires ce qui m'empêche jusque là de généraliser le calcul à toute période. Quelques découvertes importantes faites à l'automne dernier m'ont fait progresser dans ce sens aussurant une stabilité au modèle sur plus de mois et avec moins d'erreurs, mais cela ne règle pas tout comme ce mois d'avril le montre. Il reste non seulement des choses à découvrir par rapport à l'activité solaire, mais il faut probablement ajouter à ce stade de l'analyse d'autres paramètres terrestres cette fois et agissant sur le climat à long terme.

Ces effets terrestres sont déjà un peu intégrés par le fait que je considère les données thermiques en entrées et qu'elles sont déjà le résultat final de données solaires qui ont subit le filtre de la mécanique climatique terrestre. Simplement, je postule pour l'heure que la Terre réagirait toujours de la même manière à une impulsion solaire dont on ne sait donc pas tout. Sur cette simple base, les résultats sont parfois étonnement bons. Mais ce postulat simplificateur n'est surement pas suffisant si on veut aller plus loin que la simple démonstration que la soleil impacte fortement le climat terrestre dans sa variabilité et faire de la prévision. Autant de sources d'erreurs possibles donc...

Florent.

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Invité Guest

L'hiver tardif qu'il y a eu est tout a fait normal, il etait deja prévu cet hiver 2004-2005 comme rude depuis 2001 en liaison avec l'activité solaire proche du minimum et meme plus faible que prevu et il a bien ete plus froid que la normal donc une situation bien vu depuis bien longtemps. Pour l'hiver suivant, rien d'inchanger, ca pourrait etre l'hiver le plus froid depuis 30 ans.

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L'hiver tardif qu'il y a eu est tout a fait normal, il etait deja prévu cet hiver 2004-2005 comme rude depuis 2001 en liaison avec l'activité solaire proche du minimum et meme plus faible que prevu et il a bien ete plus froid que la normal donc une situation bien vu depuis bien longtemps. Pour l'hiver suivant, rien d'inchanger, ca pourrait etre l'hiver le plus froid depuis 30 ans.

Thomas, il est clair que cet hiver était bien prévu depuis longtemps comme devant confirmer une tendance allant à des hivers plus froids.

Cependant, je doute fort qu'était prévu depuis 2001 spécifiquement le fait qu'il serait tardif ! J'aimerais que tu me montres où cela avait été aussi précisément annoncé ??

D'autres part, le minimum solaire n'a pas de rapport je pense avec le fait que nous devions connaitre un hiver rude puisqu'il s'en déclare indifferemment en Europe depuis des siècles à tout âge du cycle solaire comme cela a été démontré de maintes fois sur ce forum. Cela se joue sur des cycles à durée beaucoup plus longues et n'a rien à voir avec l'âge du cycle solaire contemporain. Il est simplement possible qu'une moindre activité solaire abaisse le niveau thermique global de la Terre et renforce un phénomène qui doit toucher seulement l'Europe je le rappelle.

Florent.

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je suis désolé mais quand je lis ce genre de commentaires sur il était prévu cet hiver tardif, cela me rappelle les personnes nous annnoncant un été pourri l'an dernier et cela ne s'est pas produit...

Alors encore je préfère lire ces phrases avec des précautions d'usage comme ce que florent emploie!

default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Merci de le rappeler GD... J'annonce parfois des prévisions avec un ton paraissant afficher une belle certitude, mais il ne faut jamais oublier que j'adosse à l'ensemble de mon discours, comme en faisant toujours parties intégrantes dans mon esprit, toutes les précautions d'usages nécessaires (souvent rappelées au bas de mes analyses). C'et la moindre des prudences étant donné la complication du sujet, le peu de connaissances encore accumulées et la démarche toute expérimentale que je mène depuis plusieurs années.

Florent.

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Bravo Florent.

Tu vas déclancher encore l'hire de tes détracteurs.

Tu confirmes ainsi que ce ne peut pas être blanc ou noir mais qu'il y a telle ou telle probabilité d'occurence.

L'erreur est partie intégrante de toute mesure et de toute évaluation. Je pense qu'à force de chercher tu vas bien finir par réduire ce qu'on appelle l' "erreur" en statistique et que la majorité des "spectateurs" refuse obstinément de prendre en compte.

C'est peut-être l'évaluation de la probabilité précisément qui cloche pour l'instant.

Comme je l'ai précisé plus haut, tu n'es pas le seul à avoir décelé au moins deux sénarios. De ce fait, les mauvaises langues vont encore dire que tu retombes toujours sur tes pieds : on parie ?

Peut être serait-il bon de donner d'entrée les différents sénarios possibles et leur taux de probabilité. Cela couperait l'herbe sous le pied de ceux qui ne pensent qu'à tirer l'échelle sur laquelle tu grimpes.

Je n'avais pas vu ton post Razvag.

Merci beaucoup de soulever ce problème épineux...

L'erreur ainsi que tu l'as parfaitement compris fait partie intégrante de mon travail de prévision. Il ne peut pas ne pas y en avoir. Tout le but du travail est de chercher à la réduire le plus proche possible de zéro.

Si cette donnée de départ n'est pas intégrée par le lecteur lamda, ce n'est même pas que nos points de vue seraient inconciliables, c'est que nous ne pouvons pas nous comprendre car ne parlant pas la même langue, concrétement que nous n'utilisons pas les mêmes outils d'analyses.

La prévision saisonnière s'effectue véritablement en trois étapes :

1) modélisation et calcul -> plusieurs scénarii bruts (partie machine)

2) analyse des résultats -> choix d'un scénario (dialogue homme-machine)

3) présentation du scénario choisi -> prévision finale publiée (partie humaine).

Autant d'étapes et donc de sources d'erreurs possibles. Si le calcul a bien retracé une situation, il faut encore bien retenir et choisir ce qui est le plus pertinant et ensuite savoir le présenter avec des mots qui ne donneront pas lieu à polémique au moindre écart.

Je pourrais ainsi présenter une présentation des scénarii bruts en éliminant la seconde étape comme tu le proposes.

Pourquoi ai-je pensé que ce n'était pas la meilleure solution ?

Je pense (à tort peut-être) qu'il faut encore mieux prendre le risque de se tromper complétement une fois que de présenter chaque mois des scénarios proposant tout et son contraire. Cela risquerait de laisser penser à l'utilisateur lamda que la prévisibilité est nulle alors qu'avec le travail d'analyse incontournable de la seconde étape, on arrive à des résultats certes pas parfaits, mais satisfaisants.

La question mérite toutefois réflexion et je te remercie de me l'avoir soumise. Peut-être avec une présentation adéquate cela pourrait être envisageable, mais cela reste à définir.

Florent.

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Invité Guest

C'est Stephane fievet en cher et en os quand il a sorti ces premieres previsions saisonnières en début d'année 2000 avait dit que le retour des hivers rigoureux se faisait à partir de l'hiver 2004-2005. Puis soudainement pendant l'été 2003 il changea d'avis et il pensait que l'hiver 2004-2005 serait trop tot pour qu'il soit froid et il a donc eu tort, il aurait du rester sur sa premiere décision ce jour la. Et oui je suis le site alertes-meteo depuis sa creation en 1999.

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C'est Stephane fievet en cher et en os quand il a sorti ces premieres previsions saisonnières en début d'année 2000 avait dit que le retour des hivers rigoureux se faisait à partir de l'hiver 2004-2005. Puis soudainement pendant l'été 2003 il changea d'avis et il pensait que l'hiver 2004-2005 serait trop tot pour qu'il soit froid et il a donc eu tort, il aurait du rester sur sa premiere décision ce jour la. Et oui je suis le site alertes-meteo depuis sa creation en 1999.

Je ne dit pas le contraire et je suis moi aussi le site depuis longtemps. Je parle bien d'avoir non seulement compris que l'hiver 2004-05 serait relativement froid, mais en plus qu'il serait tardif...

Sur cette analyse déjà plus fine, car au mois et non pas à la saison, j'avais pu arriver à la conclusion que février serait le mois le plus froid de l'hiver et que les températures ne redécolleraient vraiment qu'en seconde partie de mars que l'automne dernier.

Après, il fallait être vraiment très fort pour savoir que ce froid tardif irait jusqu'aux records de froids et cela m'a cette fois totalement échappé.

Florent.

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florent a raison , ce mois est loin d'ètre en excédent pluviomètrique , sur le 56 , en effet pour l'instant au 16 inclus , il reste déficitaire de près de 50% , on verra bien la suite .Pour les prévisions saisonnières force est de constater que sur avril , eh bien florent n'est pas le seul à ètre dans l'erreur , FD, confirmait lui aussi un mois d'avril chaud , les modèles accessibles sont de toutes façons aléatoires et malheureusement soit en anglais , soit en allemand , à moins que certains connaissent des sites en français ,merci d'avance. default_cool.png

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