Zones climatiques des modèles saisonniers

[florent76]

Beau retournement des modèles en effets... Ce n'est pas du tout de programme que j'attendais pour le week-end prochain si j'en crois les analyses saisonnières réalisées. Le froid est pourtant bien là pour le week-end du 20 mars comme prévu avec le retour d'un flux méridien, mais l'ondulation se produit beaucoup trop à l'est : du coup, on a carrément le droit au programme inverse en France qui serait située en plein dans le talweg avec une vague de douceur.

C'est un des exemples qui montre bien que les modèles saisonniers ne peuvent pas avoir 100% de réussite et quelles divergeances peuvent se produire, tout cela pour un décallage dans les centres d'actions. Ainsi, les résultats de l'analyse que je produis également pour étude personnelle pour la ville de Prague sera par contre excellente, au contraire de celle de Paris.

Attendons de voir tout de même comment évolue la situation dans les 3 prochains jours, car j'ai déjà pu observer des réglages importants de dernières minutes. Mais pour le moment, le printemps arriverait en avance et semble déjà annoncer ce mois d'avril que toutes les prévisions annoncent comme étant particulièrement chaud. Et ça commence très fort, avec ce mois de mars étonnant de contrastes...

Florent.

[Virgile]

Ainsi, les résultats de l'analyse que je produis également pour étude personnelle pour la ville de Prague sera par contre excellente, au contraire de celle de Paris.

Florent.

Bah oui tu trouveras toujours une ville du monde pour correspondre à ton étude.

[florent76]

Bah oui tu trouveras toujours une ville du monde pour correspondre à ton étude.

Ma zone d'étude est bien définie et il me semble bien avoir déjà répondu clairement à ce sujet. Peu importe... je le répète, non il n'est pas question de considérer n'importe quelle ville du monde.

L'Europe centrale correspond à la limite est de la zone climatique que j'étudie climatologiquement et qui est globalement homogène dans ses écarts aux moyennes locales, sauf en particulier dans les cas de flux méridiens avec ondulations. On peut alors avoir de fort écarts, voire une totale opposition entre Paris à l'ouest et Prague à l'est de la zone. Mais cela est bien plus rare que des tendances allant dans le même sens.

Florent.

[Invité Guest]

Bonsoir,

Je ne comprends pas que tu puisses définir dans la même zone d'étude Paris et Prague, il y a en gros 1000 km qui séparent ces deux villes.

Lors d'un flux zonal, à la rigueur il n'y a pas une grosse différence, car la latitude est à peu près la même, mais lors de flux méridien comme actuellement, on peut avoir un flux de Nord à Paris, tandis que le flux est au Sud à Prague et inversement, donc en cas de flux méridien, il est fort peu probable que le type de temps soit le même à Prague qu'à Paris.

Dans ce cas autant comparé dans l'autre sens le temps de Lille et celui de Nice.

Olivier.

[florent76]

Je ne comprends pas que tu puisses définir dans la même zone d'étude Paris et Prague, il y a en gros 1000 km qui séparent ces deux villes.

Lors d'un flux zonal, à la rigueur il n'y a pas une grosse différence, car la latitude est à peu près la même, mais lors de flux méridien comme actuellement, on peut avoir un flux de Nord à Paris, tandis que le flux est au Sud à Prague et inversement, donc en cas de flux méridien, il est fort peu probable que le type de temps soit le même à Prague qu'à Paris.

Dans ce cas autant comparé dans l'autre sens le temps de Lille et celui de Nice. 

C'est exactement ce qui est dit (???) :

La zone climatique que j'étudie climatologiquement et qui est globalement homogène dans ses écarts aux moyennes locales, sauf en particulier dans les cas de flux méridiens avec ondulations. On peut alors avoir de fort écarts, voire une totale opposition entre Paris à l'ouest et Prague à l'est de la zone. Mais cela est bien plus rare que des tendances allant dans le même sens.

J'ai étudié et longuement comparé les séries de la France à l'ouest jusqu'à l'Allemagne et la Tchéquie à l'est : elles sont clairement très corrélées et c'est logique puisque que le flux d'ouest est le flux dominant en Europe continentale du nord.Et non, on ne peut pas comparer du tout fiablement à l'inverse les climats de Lille et de Nice : le bassin méditerranéen est entièrement fermé par des reliefs et ses tendances climatiques sont beaucoup moins bien corrélées que Paris et Prague pourtant plus éloignées.

Florent.

[Invité Guest]

QUOTE

La zone climatique que j'étudie climatologiquement et qui est globalement homogène dans ses écarts aux moyennes locales, sauf en particulier dans les cas de flux méridiens avec ondulations. On peut alors avoir de fort écarts, voire une totale opposition entre Paris à l'ouest et Prague à l'est de la zone. Mais cela est bien plus rare que des tendances allant dans le même sens.

Depuis début 2003, c'est plutôt le flux zonal qui est rare surtout de Paris à Prague, les flux méridiens deviennent légion et donc les écarts entre Paris et Prague doivent s'accroître. Ce qui venut dire que tu as toutes les chances depuis 2003 d'avoir faux dans un des deux lieux ou bon bien entendu ...

Pour Nice et Lille, je suis d'accord avec toi que c'est deux climats bien différents, je connais bien celui de Lille qui a ma préférence.

Olivier.

[florent76]

Depuis début 2003, c'est plutôt le flux zonal qui est rare surtout de Paris à Prague, les flux méridiens deviennent légion et donc les écarts entre Paris et Prague doivent s'accroître. Ce qui venut dire que tu as toutes les chances depuis 2003 d'avoir faux dans un des deux lieux ou bon bien entendu...

Et bien, contrairement à ce que l'on pourrait penser, pas tant que ça : en réalité, cela est surtout arrivé cet hiver, mais en deux ou trois occasions seulement... Car de tout les descentes froides que nous avons connu cet hiver, la plupart ont bien concerné toute l'Europe continentale et ce que nous présente les modèles pour le prochain week-end serait en réalité le premier vrai cas de très forte opposition de tendance thermique par rapport à leur moyenne respectives entre Paris et Prague depuis bien longtemps.

Florent.