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Disparition de la mousson africaine


gbl
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A Stalbuck: merci pour le lien vers l'article en espagnol. je me débrouille dans cette langue et je pense que je pourrais en tirer qulques informations.

A Torrent: merci pour les données sur la "constante" solaire. Je remarque cependant que les écarts entre les maxima extrèmes sont inférieurs à 0,1%. En effectuant un rapide calcul "à la louche", ça pourrait effectivement faire plus de la moitié des écarts enregistrés jusqu'à présent dans la tendance climatique.

En ce qui concerne le CO2, j'ai - sur un autre forum - eu la même réaction que toi en employant aussi l'image de la poule et de l'oeuf au sujet de séries longues de températures et de densité en CO2 sur la Terre pendant le quaternaire. L'influence des paramètres de Milankovitch était très nette et semblait constituer l'explication la plus vraisemblable.

Si je n'ai pas la même analyse pour l'évolution actuelle, c'est surtout à cause de sa rapidité et du role joué par de nouveaux GES.

Cependant je suis de ceux qui considérent avec précaution le rôle du seul CO2. Je pense que ce gaz a un effet plus faible qu'on ne le dit à cause du phénoméne de saturation des effets (l'effet de serre ne double pas quand sa concentration double) et que les autres GES auront une part bien plus importante dans les prochaines décennies: gaz fluorés, très redoutables (déja 8% environ de l'effet de serre "renforcé"), le méthane (actuellement 18% environ, considérablement plus si les gisements d'hydrates de méthane sont déstabilisés), le protoxyde et les oxydes d'azote (10% environ, sans compter qu'ils sont des précurseurs de l'ozone troposphèrique). Puis si la température augmente, le point de rosée augmentera bien plus vite encore, d'où accroissement probable de la masse de vapeur d'eau, GES très efficace. Des phènoménes "physiques" interviendront aussi: réduction de l'albédo avec le recul des banquises et la disparition des glaciers, perte d'efficacité des "puits" de carbone, etc...

En tout cas je comprends la logique de votre raisonnement, même si je le trouve trop exclusif. Et je souhaite de tout coeur que vous ayez raison contre moi et contre ceux de plus en plus nombreux depuis quelques semaines qui se rapprochent de mes prévisions, la plupart du temps sans les connaître.

En effet, si c'est moi qui devais avoir raison et si les mesures drastiques que je préconise dans mon prochain livre (à ce propos, mon éditeur m'a envoyé un mail cet après-midi pour me promettre la parution fin mars) n'étaient pas rapidement prises, nous pourrions nous diriger vers une catastrophe universelle.

Alain Coustou

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Et je souhaite de tout coeur que vous ayez raison contre moi et contre ceux de plus en plus nombreux depuis quelques semaines qui se rapprochent de mes prévisions, la plupart du temps sans les connaître.

Il faut espérer que vous ayez tort, car je ne suis pas du tout convaincu que des mesures suffisantes soient prises, ni que la prise de conscience soit suffisante, au cas ou vous auriez raison. On parle beaucoup du réchauffement, les gens semblent concernés par le problème, mais dans la pratique personne ne fait grand chose, ni au niveau des gouvernements, ni les particuliers dans la vie de tous les jours (du moins une grande majorité).
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Bien d'accord.

A ce propos reconnaissez qu'il ne doit pas être courant de voir un chercheur espérer s'être trompé...

Ceci dit je continue à craindre d'avoir raison et je crie pour tenter de faire prendre conscience du danger.

Si on revenait au "topic" du forum: la "disparition" de la mousson africaine ?

J'ai vécu 20 ans en Afrique centrale (au Cameroun surtout, où j'ai fondé et dirigé une grande école et présidé le Centre Universitaire de Douala). J'y ai toujours des correspondant et je leur ai demandé leur sentiment à ce sujet.

Unanimement, ils ont noté une nette raréfaction des pluies depuis quelques années. Ainsi il peut rester des jours sans précipitation en pleine grande saison des pluies et les fleuves et rivières tendent à se transformer en oueds. Les grands barrages hydroélectriques sont vides et l'approvisionnement en eau des grandes cités que sont Douala (2,5 millions d'habitants) et Yaoundé (1 million) est de plus en plus problématique. Les cultures souffrent nettement de la sécheresse.

L'impression que je retire de tout celà est que l'évolution climatique de l'Afrique est très variable en fonction de la latitude. J'ignore si le désert tend réellement à reverdir, mais l'Afrique équatoriale tend à s'assécher. Peut-être le saccage des forèts tropicales y est-il pour quelque chose. Ou peut-être est-ce à relier avec l'évolution climatique générale... default_unsure.png

Alain Coustou

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Je crois que finalement nous sommes plus en accord qu'en desaccord, reste que seule l'experience validera qui a eu la meilleure analyse, il est vrai que la mienne est plus optimiste, mais je ne me fais pas plus d'illusions que toi en ce qui concerne la prise de conscience des gouvernements, encore moins des milieux economiques et de la politique de l'autruche des peuples dans leur immense majorité.

J'en suis à souhaiter cet épuisement programmé des ressources fossiles le plus tot possible pour que l'homme n'ait plus les moyens de nuire à sa planète et à lui même et qu'il apprenne à se contenter de ce qu'elle peut fournir dans le cycle de la biosphère et sans mettre ses equilibres en danger.

Ne nous y trompons pas, cela entrainera une baisse formidable de notre niveau de vie, un retour en arriere de notre consommation, est ce un mal? je ne le crois pas du tout, au contraire, peut etre aussi en finirons nous avec les ideologies productivistes et ce faux "progrès".

Il faudra toutefois sauvegarder un minimum, faire face aux besoins energetiques, même si nous les reduisions de moitie il faut arreter avec les solutions eolien/solaire cela ne suffira jamais au dela de 10% de la consommation actuelle et ce sont des sources d'energies non permanentes, quant à l'eolien je ne serais pas heureux du tout de voir la colline en face chez moi recouverte de ces pylones à ailettes.

Il faut donc trouver des solutions, le photovoltaïque en est une mais marche surtout bien quand il y a le plus grand nombre d'heures de jour donc surtout l'été quand on a moins besoin d'energie ...de plus il faut stocker...

Hors nucleaire qui sera au moins dans une part importante longtemps incontournable il y a la geothermie de haute energie, tres peu developpée en trés peu encouragée encore or pourtant le potentiel est infini à l'echelle humaine, on ne refroidira pas le manteau Terrestre en allant y puiser sa chaleur pour alimenter des centrales electriques.

Voir experience de Soultz en Alsace ...

http://www.soultz.com/geie/

http://www.cler.org/protected/clerinfos/Ci...geothermie'

http://idf.mei-fr.org/dossiers/geothermie_...hes_seches.html

Ainsi que d'autres liens sur cette experience moteurs de recherche: "soutlz geothermie" il existe d'autres sites qui en parlent.

Le problème est qu'il est tard, bien tard et que ceci aurait deja du être experimenté il y a 20 ou 30 ans pour arriver à un projet d'exploitation de masse à l'heure actuelle ou dans 10 ans.

Or à ce que je sais la grande crise energetique aura lieu avant, sans que les solutions de remplacement meme partielles soient deja prêtes à prendre la relève.

Je suis parfaitement conscient que sans la limitation naturelle des energies fossiles nous serions certains de courir à la catastrophe, aussi c'est peut être cette penurie qui sauvera la Terre et l'humanité.

Il reste à esperer et je veux le croire, apparemment les données vont dans ce sens, que la quantité de fossiles carbonés et autres est insuffisante pour menacer l'existence même de la vie sur Terre, et aussi que les grands cycles naturels s'imposent encore aux degradations artificielles causées par l'homme.

La planète est malade, blessée, elle mettra du temps à s'en relever, mais l'espoir n'est pas perdu, plus tot la grande crise sera là, mieux ce sera, voila mon point de vue.

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