gbl Posté(e) 8 novembre 2004 Partager Posté(e) 8 novembre 2004 Thème de la chronique "Climats" du "Monde" de dimanche : L'influence complexe des feux de forêts sur le réchauffement climatique Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 8 novembre 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 8 novembre 2004 Il y a une question que je me pose, est ce que l'effet thermique direct est pris en compte dans les modelisations ou est il considéré comme quantité négligeable? je m'explique, on sait qu'il y a un effet de chaleur d'ilot urbain, cette chaleur se diffuse autour des grandes villes au gré des vents, contribuant à elever legerement la temperature au niveau même d'une region. En plus des polluants divers et de l'effet de serre induit est ce que l'ensemble des ilots urbains ne feraient ils pas remonter les temperatures globalement au niveau même d'un pays qui a une forte densité, voire plus loin? En fait il faudrait considerer qu'en termes de petrole brulé à chaque seconde dans le monde on a environ selon mes calculs 80 m3/s de consommés, si on ajoute le charbon on doit sans doute dépasser un equivalent de 100 m3 qui brulent à chaque seconde. Deux questions corrollaires donc, quel est l'energie thermique totale degagée par cette combustion? effet thermique direct d'une part et ensuite quelle est la quantité de co2 et oxydes divers qui sont des gaz à effet de serre degagée par cette combustion? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 8 novembre 2004 Partager Posté(e) 8 novembre 2004 pour les feux de forêts, hélas fort nombreux dans le midi, le problème n'est pas la quantité de chaleur émise, mais ce sont les conséuences qui sont au multiples : 1) élévation de la température du sol qui va favoriser les phénomènes de convection et d'advection avec les conséquences sur le spluies qui suivent. 2) les cendres, qui peuvent former des lahars lors des gros orgaes d'automne. 3) le ruissellement qui suivra sur un sol durci - notamment dans les zones marno-calcaires ou argileuses, avec formation d'un grès- et dénudé. -- lc30 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 9 novembre 2004 Partager Posté(e) 9 novembre 2004 En fait il faudrait considerer qu'en termes de petrole brulé à chaque seconde dans le monde on a environ selon mes calculs 80 m3/s de consommés, si on ajoute le charbon on doit sans doute dépasser un equivalent de 100 m3 qui brulent à chaque seconde. lorsque tu parles de 100 m3/s tu parles de quoi?Est-ce l'équivalent en pétrole des combustions de forêts ou est-ce la consommation mondiale de pétrole + charbon? Dans ce cas c'est plutôt de l'ordre de 250 tep/s soit environ 300 m3/s. La consommation annuelle étant de l'ordre de 8 Gtep. Je n'ai pas vu le reportage en question mais je pense que pour les feux de forêt il y a, outre le CO2 émis , pas mal de particules émises montant quelquefois à de grandes hauteurs.Ces particules ,en elles-même ,et par la formation d'aérosols qu'elles favorisent pourraient avoir un effet opposé à celui du CO2. Malheureusement cet effet est de courte durée. l'albédo d'une forêt est très faible. Celui d'un sol nu ,à condition qu'il ne soit pas trop noir est plus élevé.Donc léger effet de refroidissement? La forêt par contre émet beaucoup de vapeur d'eau par évapo-transpiration. Elle peut ainsi être une source locale de précipitations. Surtout en été bien sûr. Donc forêt disparue , moins de pluies locales? à plus Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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