rico Posté(e) 17 octobre 2004 Partager Posté(e) 17 octobre 2004 Pour le 16 octobre de chaque année... Ceci est intéressant pour déterminer l'albédo relatif et son évolution année après année. Malheureusement, ces cartes existent seulement depuis l'année 1998, et donc les années "chaudes". Il aurait été intéressant de voir depuis les années 1980... 1er constat: la banquise recule en moyenne année après année, ceci est visible lorsque l'on regarde la Nouvelle Zemble ou Svalbard, qui était au moins d'un coté entouré par les glaces en 1998, alors que la banquise est loin cette année. C'est un effet direct du réchauffement de la Terre, et le pôle par cet effet rétro-actif continuera dans les prochaines années à fondre et à se réchauffer notablement... Malheureusement, pour l'ecosystème de cette région 2eme constat: Par contre, la couverture neigeuse, on ne voit pas de retrait notable, et elle est très fluctuante suivant les années. En 2000 et 2003 la neige était en moyenne moins présente, surtout en sibérie occidentale. En 1998, 2002 et à une moindre mesure cette année 2004, la couverture neigeuse est bien avancée, en particulier en Sibérie occidentale. Il faudrait voir quels impacts cela peut avoir sur l'évolution des températures cet hiver. 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
rico Posté(e) 17 octobre 2004 Auteur Partager Posté(e) 17 octobre 2004 Si on regarde un peu plus tard dans la saison, fin novembre par exemple, on s'apercoit par contre, d'un recul de la couverture neigeuse au fil des années... surtout en europe de l'est, et cela quelque soit la couverture neigeuse de la mi-octobre... On va voir si cela en prend le meme chemin cette année. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 17 octobre 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 17 octobre 2004 La base de calcul partant de 1998 n'est pas valable pour conclure à un rechauffement ineluctable, parce que l'activité solaire a eu son dernier minimum en 1996-1997 et le prochain est prevu pour 2007-2008. Le maximum solaire a eu lieu en 2000-2001 et s'est prolongé jusque courant 2002, la baisse n'est engagée que depuis debut 2003. Logiquement la banquise et la couverture neigeuse devraient recommencer à croitre cette année et jusqu'en 2009-2010, pour le moment ca ne m'inquiète pas outre mesure surtout que nous avons eu l'activité solaire la plus forte depuis 1000 ans sur le XXe siècle. Si comme on peut l'esperer le soleil entame une periode de baisse durable l'inversion devrait se produire d'ici peu. Quant aux GES je ne pense pas que l'on puisse continuer longtemps ainsi pour une bonne et simple raison c'est que la production pétrolière n'arrive plus à suivre et que beaucoup de gisements sont en voie de depletion, voir le site de l'Aspo à ce sujet Site de l'Aspo ... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
rico Posté(e) 17 octobre 2004 Auteur Partager Posté(e) 17 octobre 2004 L'augmentation des GES ont forcément un effet sur le réchauffement de la terre, et tous les modèles le prouvent. Savoir après quelle proportion cela prend par rapport à l'activité solaire sur le réchauffement de ces 8 dernieres années, nul ne peut le dire. En tous les cas, si l'activité solaire de ces prochaines années provoque une moindre augmentation ou une baisse de la température globale très temporaire (alors que les GES augmentent constamment), a ce moment la elle serait beaucoup moindre que sans ces GES additionnels et de plus une fois le cycle terminé, l'augmentation repartira de plus belle, et le pole fondra alors encore plus rapidement. Les cycles solaires ont une durée relativement courte (22 ans en moyenne), alors que le temps de presence du C02 par exemple dans l'atmosphere est de plus de 100 ans... Meme si temporairement, on peut subir des périodes de très légères baisses de la température consecutives à l'activité solaire (et encore ceci est à voir!), sur l'échelle du siècle, la tendance est largement à la hausse du fait de l'activité de l'Homme. Et ceci personne ne peut le nier, sauf peut-être les gens proches de certains lobbies ou qui ont des intérêts économiques dans l'affaire... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
rico Posté(e) 17 octobre 2004 Auteur Partager Posté(e) 17 octobre 2004 De plus Torrent, par rapport au rapport de l'ASPO, lorsque le pic d'hubbert sera atteint, le pétrole sera suffisamment cher, il deviendra alors rentable de récupérer les pétroles lourds et schistes bitumineux pour satisfaire la demande... Or ils ont un rendement moindre et doivent subir un "traitement" lui-même gourmand en énergie. Tant qu'il n'y aura pas de volonté politique, et même si les reserves de pétrole se réduisent, les GES continueront d'augmenter dans l'atmosphere, d'autant que comme je l'ai deja dit, la durée moyenne de vie du CO2 dans l'atmosphère est de plus de 100 ans. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
LuNaTic Posté(e) 17 octobre 2004 Partager Posté(e) 17 octobre 2004 Dommage de pas avoir un recul plus important. Diverses études ont semble-t-il été faites sur l'influence de l'étendue de la couverture neigeuse en octobre dans l'hémisphère nord sur les conditions de l'hiver suivant, notamment sur l'influence de cette étendue neigeuse sur l'indice AO dans l'Atlantique nord. Je n'ai que lu les abstacts, donc ca sert à rien de faire des commentaires. Toujours est-il, ce qui est intéressant, c'est qu'en ce mois d'octobre, le front de neige s'étend vers l'Oural, comme en 2002. Evidemment c'est trop simpliste de tirer un parallèle entre l'hiver 2002-2003 et l'hiver 2004-2005. Mais bon, niveau neige l'hiver 2002-2003 ne fut pas catastrophique par ici, c'est toujours bon à prendre pour le moral . Les prévisions du METOFFICE pour la NAO de l'hiver sont basées sur la structure des anomalies de SST dans l'Atlantique nord en mai. Or il se trouve que que mai 2004 présentait le plus de ressemblances avec mai 2002 sur tous les mois de mai depuis 1981. Là aussi, c'est pas parce que la structure des SST de mai 2004 ressemble à celle de mai 2002 que ces deux hivers seront semblables, bien au contraire. Mais cela augurerait un hiver pas trop catastrophique a priori. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 17 octobre 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 17 octobre 2004 Les petroles lourds sont à mon avis peu employables et ne repondront pas à la demande mondiale, ils fournissent un rendement faible en essence et même en gazole, bien sur il y a le cracking reforming mais il revient cher, ceci explique le differences de prix des differents bruts. Si actuellement on se heurte à la fois à un problème de production mais aussi d'insuffisance des infrastructures de raffinage il est facile de deviner que ces infrastructures seront encore moins aptes à repondre à la demande s'il faut en plus cracker le petrole, sans compter le prix plus elevé de l'extraction que tu soulignais. C'est bien au debut de la fin de l'ère du petrole que nous assistons, à priori les experts de l'Aspo ont aussi integré les possibilité de production des gisements de petrole lourds ou ceux de sables bitumineux, ceux là il faudra aller les chercher au budozzer comme le charbon à ciel ouvert et non en descendant des tuyaux dans une nappe. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
stalbuck Posté(e) 17 octobre 2004 Partager Posté(e) 17 octobre 2004 Rico , tu me sembles tres affirmatif dans tes propos. Tu devrais essayer de lire directement les publications des scientifiques plutot que les rapports du Giec. Tu verras qu'il sont bien plus prudents. Les modèles du Giec ne "prouvent" rien du tout, il s'agit de scénarios basé sur un certains nombres de données( dont certaines importantes d'ailleurs ne sont pas intégrées!), ils n'ont pas vocation à prouver quoi que ce soit, ils estiment une évolution pour le futur, voila tout. Pour avoir une idée globale plus objective, je te conseil, le document élaboré par GBL. Il présente la quasi totalité des phénomènes, et se base sur de nombreux ouvrages et courant différents, à savoir les convaincus de la responsabilité de l'homme , comme d'autres qui le sont moins. C'est surement un des rares documents,que j'ai eu l'occasion de lire, qui n'a pas fait abstraction de certaines données. On ne connait absolument pas la part de l'homme dans l'augmentation des Ges. L'augmentation de l'activité solaire, entraine une augmenation des températures, et donc l'océan absorbe moins de CO2, d'ou augmentation naturelle du taux dans l'atmosphère. Cela fait qu'on ne connait absolument pas aujourd'hui quelle est la part de l'homme dans l'augmentation des GEs par rapport à d'autres phénomènes. Ensuite les Ges ne sont pas les seuls facteurs à prendre en compte. Donc un peu moins de certitudes serait le bien venu. Si le taux de CO2 était si prépondérent que ca dans l'augmentation des températures, la baisse de l'activité solaire dans les années 50 n'aurait en aucun cas du faire baisser les températures moyenne du globe, l'augmentation des températures aurait du etre moins forte, mais en aucun cas il n'y aurait du y avoir une baisse. Il serait temps que le Giec dans ces modèles, considère un peu plus l'activité solaire, et surtout qu'elle ne considère pas que les variations dans le domaine du visible, au niveau du flux solaire. Pareil pour le taux de CH4 , il baisse depuis quelque temps, suite à une baisse de supérficie de zones marécageuses, du à des secheresses. Si l'augmenation du taux de CH4 était principalement du à l'homme, pourquoi une simple baisse ponctuelle de surface de zones marécageuses suffirait à faire baisser le taux de CH4, il devrait augmenter moins fortmeent, en aucun baisser. Pour finir, pour pouvoir comparer correctement le taux de CO2 actuel, avec le taux passé mesuré dans les carottes de glaces, j'aimerais que quelqu'un puisse m'expliquer pourquoi on n'a retenu que les taux les plus bas trouvés à savoir 280 ppm, alors qu'on a trouvé des taux allant jusqu'à 550 ppm. Ensuite, le taux de CO2 est très variable suivant l'altitude et les lattitudes aussi. Or on compare le taux actuel moyen, calculé à partir de nombreuses stations reparties sur le globle, avec un taux passé qui lui a été mesuré dans les glaces du groenland et de l'antarctique , c'est à dire justement à des altitudes et à des latitudes extremes, qui fait que ces taux ne sont peut etre (je dis bien peut etre, je n'affirme pas) meme pas représentatifs du taux moyen qui regnait alors sur terre. Bref pour résumer, un peu de prudence serait le bien venu dans certains propos. Cela ne doit pas insinuer qu'il ne faut pas baisser la consommation de combustibles fossiles, au contraire, (et surtout pour économiser des ressources en voie de disparition). Cela n'empeche, que dans les faits, affirmer que l'homme est principal responsable de l'augmentation des températures, non, non et non, on ne sait pas! Peut etre que oui, d'ou le principe de précaution qui est important, mais venir dire que c'est indémniable et prouvé, alors la non! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 18 octobre 2004 Partager Posté(e) 18 octobre 2004 ou comment tirer des conclusions sur 6 malheureuses années.on a aucune base avec les années d avant.ca ne prouve strictement rien "elle recule d années en année".non plus.ca s apelle les fluctuations naturelles.a un endroit tu auras plus de neige qu a un autre selon les années.je ne vois aucune tendance la dedans Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 18 octobre 2004 Partager Posté(e) 18 octobre 2004 Les petroles lourds sont à mon avis peu employables et ne repondront pas à la demande mondiale, ils fournissent un rendement faible en essence et même en gazole, bien sur il y a le cracking reforming mais il revient cher, ceci explique le differences de prix des differents bruts. Si actuellement on se heurte à la fois à un problème de production mais aussi d'insuffisance des infrastructures de raffinage il est facile de deviner que ces infrastructures seront encore moins aptes à repondre à la demande s'il faut en plus cracker le petrole, sans compter le prix plus elevé de l'extraction que tu soulignais. C'est bien au debut de la fin de l'ère du petrole que nous assistons, à priori les experts de l'Aspo ont aussi integré les possibilité de production des gisements de petrole lourds ou ceux de sables bitumineux, ceux là il faudra aller les chercher au budozzer comme le charbon à ciel ouvert et non en descendant des tuyaux dans une nappe. /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">Il est clair que le baril à 55 $ à New-York ne signale que le début des problèmes car 96% des transports mondiaux dépendent directement du pétrole /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Si le "peak oil" est atteint dans les prochaines années, ce qui est hélas certain maintenant, ce prix sera largement dépassé et des experts annoncent un baril entre 100 et 200 $ avant 2010 ... Vous pouvez estimer les conséquences que cela aura sur l'économie mondiale /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 19 octobre 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 19 octobre 2004 Je ne suis pas certain que ce soit une si mauvaise nouvelle que cela l'imminence du peak oil, cela obligera à penser le developpement differemment, à utiliser d'autres techniques moins emettrices de GES voire pas du tout. Par ailleurs un cout de l'energie elevé contribuera à reduire les problèmes sociaux en rendant moins rentables les delocalisations competitives. Ce qui n'est pas souligné c'est l'aspect d'utulisation hors carburant du petrole, on construit des milliers de km de routes chaque année et le bitume est un sous produit du petrole, ceci dit les schistes bitumineux du Canada peuvent trouver leur place dans cette utilisation. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 19 octobre 2004 Partager Posté(e) 19 octobre 2004 oui pour la possibilité d'utilisation des schistes mais je crois à leur exploitation que comme palliatif au pétrole classqieu dans das pays en voie de developpement si les pays industrialisés ont déjà démarré leur transition obligatoire ! /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 19 octobre 2004 Partager Posté(e) 19 octobre 2004 Faut bien faire la différence entre la banquise et la couche de neige sur l'europe de l'est. La banquise est soumise directement au réchauffement climatique, ce qui n'est pas la cas pour les chutes de neige. On n'a pas besoin d'avoir des températures excessivement froides pour avoir de la neige. Bien au contraire de l'air très froid est "trop sec" pour des chutes de neige abondantes dans la plupart des cas. Un réchauffement planétaire peut entrainer une hausse des précipitations et donc une partie sous forme neigeuse. le rapport recul de la couverture neigeuse/réchauffement de la planéte n'a pas de lien dans les pays nordiques ou les pays très à l'est où les moyennes sont largement inférieures à 0 degrès celcius. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
fabinoo Posté(e) 19 octobre 2004 Partager Posté(e) 19 octobre 2004 Quelques remarques si je puis me permettre. Sur la banquise : Elle est soumise essentiellement à deux contraintes : - Une contrainte atmosphérique. - Une contrainte océanique. Son étendue va donc dépendre des la température de l'air, mais aussi de la direction du vent, etc. d'un côté. Et de la température de l'eau, des courants marins, etc. de l'autre. Si la banquise progresse, ou régresse, il faut tenir compte de l'ensemble de ces paramètres. Or, ces dernières années, on a clairement constaté une hausse très nette de la température de l'eau en été dans les régions polaires. Il est normal que la banquise soit faible en été et ait du mal à progresser au début de l'automne, indépendamment des conditions atmosphériques (je ne m'avance pas en revanche sur les causes de ce réchauffement marin). Pour cette année, elle est en tout cas globalement en avance sur l'année dernière. Pour l'étendue du manteau neigeux : C'est bien joli ces cartes qui donnent le manteau neigeux sans aucune précision. Il faudrait avoir bien d'autres paramètres, et notamment un qui est fondamental : son épaisseur. Or, en cette saison, dans des régions comme la Sibérie occidentale, il suffit du passage d'un front au bon moment pour avoir un saupoudrage sur quelques milions de km², qui fondra au premier redoux. C'est pour ça qu'on a des variations importantes d'une année sur l'autre. Une épaisseur de neige inférieure à 5 cm, même dans une région très froide, n'est absolument pas significative, et on ne peut pas parler de manteau neigeux solide en dessous de 10 cm (au moins). De plus, les effets rétroactifs du manteau neigeux (albédo, etc.) ne jouent à plein que si la végétation est totalement recouverte. Il faudrait donc faire des comparaisons avec des cartes donnant l'épaisseur de neige, comme on en trouve sur Wetterzentrale (malheureusement, je ne crois pas qu'ils donnent les archives). On voit pour cette année que presque la moitié de l'étendue existante au 18/10 a moins de 10 cm d'épaisseur, et ne correspond qu'à un ou deux épisodes neigeux. En revanche, on a une très bonne couverture sur toute la sibérie orientale et septentrionale, bien meilleure que l'année dernière (à mettre en relation avec une banquise mieux formée le long des côtes sibériennes que l'an dernier). Au Canada, je ne parierais pas sur la persistance des quelques cm tombés en plaine à la limite des USA. De grandes surfaces verront certainement leur neige fondre avant la véritable arrivée de l'hiver. Sur la neige et le froid : La couverture neigeuse se constitue lors de la saison intermédiaire dans les régions à hiver très froid : octobre en Sibérie orientale, par exemple. Ensuite, les chutes de neige sont de plus en plus faible à mesure que l'on avance dans l'hiver. Il n'y a donc effectivement pas de lien entre réchauffement et faible quantité de neige en plein hiver (au contraire), en revanche la date de formation de la couverture neigeuse risque fort d'être retardée en cas de réchauffement. Donc, fin octobre, l'épaisseur de neige et l'étendue d'un manteau neigeux significatif sont de bons indicateurs de la température qui a pu régner au début de l'automne. Ensuite, le rapport a effectivement plutôt tendance à s'inverser dans les régions les plus froides, mais reste valable d'autant plus longtemps qu'on s'en éloigne. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 19 octobre 2004 Partager Posté(e) 19 octobre 2004 Dans les années 50 il n’ y a pas eu de baisse de la température moyenne mais plutôt une stabilisation . les fluctuations sont pdt cette période inférieure à 0.1°C. Pendant cette même période l’activité solaire était normale on voit bien une petite décroissance en 1970 mais pas en 1950 ni 1960. La concentration en CO2 et en CH4 a continué cependant à monter de telle sorte que le forçage radiatif a monté de 0.02 W/m2 et par an. Il faut donc chercher ailleurs la cause de ce « refroidissement » ou plutôt de cette stabilisation. Peut-être voir du côté des aérosols volcaniques et anthropiques. Pour ces derniers on peut noter les quantités impressionnantes d’aérosols sulfatés (suite à combustion du soufre contenu dans les hydrocarbures et autres charbons )d’autre part l’influence mal connue des poussières émises par les essais nucléaires de surface. Côté CH4 on assiste actuellement à une diminution de l’augmentation annuelle et non pas à une diminution de la valeur absolue de la teneur. Les causes en sont mal connues , d’aucuns signalent une diminution des décharges , sources de fermentation,remplacées par l’incinération et donc productrices de CO2 , d’autres d’une réduction des fuites industrielles par améliorations techniques et des procédés de récupération, d’autres enfin une baisse des pertes de gaz naturel provenant des gisements russes. Concernant l’éternelle soit disant prudence que recommandent certains qui se traduit en fait par la non moins éternelle minimisation de la cause anthropique qui finit généralement par une remise en cause de l’effet de serre de certains gaz , je ne peux que répéter pour la xième fois que l’effet de serre des gaz tels que CO2,CH4,N2O,… est bien établi. Qu’il existe d’autre part un équilibre entre le CO2 émis( naturellement et d’origine anthropique) et le CO2 capté par les puits de carbone. Qu’il n’en reste pas moins que 8 Gt/an de CO2 sont émises par l’homme et que ces 8 GT n’étant pas intégralement et immédiatement captées par l’environnement le surplus s’accumule dans l’atmosphère. Il y a donc un effet de serre provoqué par l’homme quelle que soit sa valeur il est indéniable et on peut donc dire que l’activité humaine participe au réchauffement global. C’est une évidence. Ce qui l’est moins et même pas du tout c’est le chiffrage. Pour en revenir à l’influence de la couverture neigeuse et de glace il me semble qu’à partir d’un certain niveau de refroidissement elle se met à augmenter et qu’ensuite par rétroaction négative ( effet d’albédo augmentant) cette couverture intensifie le refroidissement initial jusqu’à atteindre un nouvel équilibre. Mais il faut initier ce refroidissement qui malheureusement ne pourra pas venir d’un futur minimum solaire «classique ». Ce dernier ne permettant que des refroidissements insuffisants pour lutter contre l’inertie thermique considérable acquise par les océans. Par contre un minimum style « Maunder » pourrait peut-être nous apporter ce refroidissement nécessaire. A plus Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
stalbuck Posté(e) 19 octobre 2004 Partager Posté(e) 19 octobre 2004 Dans les années 50 il n’ y a pas eu de baisse de la température moyenne mais plutôt une stabilisation . les fluctuations sont pdt cette période inférieure à 0.1°C. Pendant cette même période l’activité solaire était normale Ce n'est pas l'activité solaire meme qu'il faut regarder, mais la durée des cycles qui est importante. Plus les cycles sont courts, et plus il y a forcage, et donc augmentation des températures. Les cycles ont bien étés plus long à partir des années 50 et il y a bien eu baisse des températures 0.25 C, en aucun cas stabilisation. Il est possible qu'il y ait d'autres phénomènes que le soleil en cause, en attendant, la courbe des température suit parfaitement l'activité solaire, bien mieux que la courbe du CO2. En attendant, c'est l'expliquation la plus plausible à la baisse des températures lors des annes 50. Quand au taux de CH4 il est bien en baisse, il faut que je retrouve le document qui le mentionne, je le posterai des que je l'ai retrouvé. As tu des documents prétendant le contraire? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 19 octobre 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 19 octobre 2004 Ce qu'on peut dire sur un eventuel minimum de Munder c'est qu'à première vue nous ne savons rien sur sa genèse, Williams a obtenu et mis en pratique une methode de calcul qui je pense nous permettra de tirer quelques enseignements des cycles solaires passés et sur leur rapport avec ses deplacements autour de son barycentre, nous sommes en train d'analyser ces graphes, mais si je crois que l'on peut degager au moins une tendance (nous en sommes au tout debut de l'analyse) je ne vois rien de significatif sur ce plan là qui puisse être à l'origine du minimum de Munder, reste dans ce cas là la voie d'une cause interne au soleil lui même. Mais je ne peux en dire plus avant de plus amples echanges avec Williams, et de plus je n'ai encore fait qu'un premier examen superficiel. C'est à Williams qu'il appartiendra de dresser le tableau des conclusions quand elle seront prêtes. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
rico Posté(e) 19 octobre 2004 Auteur Partager Posté(e) 19 octobre 2004 Stallbuck, je n'ai pas trouvé les chiffres du Méthane pour les années 2000. Cependant, j'ai l'évolution du taux dans l'atmosphère des principaux gaz a effet de serre de 1750 à 1990, avec la durée de vie dans l'atmosphère: Carbon dioxide (CO2) + 28,5 % (50 à 200 ans) Methane (CH4) + 145,0 % (15 ans) Nitrous oxide (N2O) + 12,7 % (120 ans) Par contre, il est vrai que le méthane pourrait varier à la baisse très rapidement (contrairement au CO2), car il a une durée de vie relativement courte dans l'atmosphère... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 20 octobre 2004 Partager Posté(e) 20 octobre 2004 La courbe donnée par Stalbuck est troublante car il semble y avoir en effet une corrélation. Mais alors pour la comprendre c’est une autre histoire. Si l’on compare à la période de Maunder où l’absence totale de cycle a provoqué un véritable refroidissement il y a de quoi se poser des questions sur cette courbe. La seule possibilité serait une action inconnue pendant cette période sur l’albédo comme expliqué dans un autre forum. Sinon pas d’explication purement thermique en provenance du Soleil. Enfin j’enregistre cette courbe pour le moment. Concernant le CH4 il y a bien une augmentation de 150% au cours du dernier siècle. J’ai vainement cherché , sur internet , des articles parlant d’une décroissance de la teneur , je n’ai trouvé qu’un site parlant d’un arrêt de l’augmentation .Il faut moi aussi que je le retrouve. J’ai donné un certain nombre d’explications à cette stabilisation.A vérifier. Ceci dit bien que son effet soit bp plus important le CH4 me fait moins peur que le CO2. Les émissions de ce gaz ont certes augmenté mais elles me semblent d’avantage maîtrisables techniquement. Par contre le CO2 est issu directement de la combustion à fin d’énergie des hydrocarbures,il est donc fatal. Concernant la génèse du cycle de Maunder entreprise par Torrent , bon courage et félicitations pour au moins essayer. Par contre attention aux corrélations qu’on croit trouver et qui ne sont ,peut-être ,que des hasards. Le Soleil se prêtant mal aux expériences on ne peut qu’interpréter et faire des hypothèses et je suis un peu surpris , pour parler franc et sans minimiser l’effort de compréhension déployé ,que des astrophysiciens chevronnés n’aient pas fait la liaison avec les les orbites planétaires. A plus Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 22 octobre 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 22 octobre 2004 Apparemment ils l'ont fait ce lien, parce que je me demandais comment ils pouvaient prévoir une baisse de l'activité solaire pour deux decennies chose annoncée assez discretement dans divers articles, mais nulle part je n'ai lu d'explications à ce sujet ni sur la methode predictive utilisée. Or justement cela colle parfaitement avec notre piste de recherche. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 22 octobre 2004 Partager Posté(e) 22 octobre 2004 Petit conseil. Si vous trouvez quelque chose de vraiment sûr , vous pouvez tenter une communication officielle avant de trop diffuser. Vous ne recherchez pas la gloire mais après tout ... à plus Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 22 octobre 2004 Partager Posté(e) 22 octobre 2004 Est ce que l'un d'entre vous a ou connait un site avec les anomalies des temperatures annuelle de l'hemisphere nord de 1980 a 2004 ? Dans ce site http://www.ngdc.noaa.gov/paleo/pubs/mann2003b/mann2003b.html on les donne de 200 a 1980. D'apres un graphique que j'ai fais qui compare 2 courbes de 1400 a 1980 : les anomalies des temperatures annuelle de l'hemisphere nord et l'autre la Fréquence de la variation Barycentre du systeme solaire, les 2 courbes ce ressemble beaucoup. Une preuve de plus, avec des donnees, qui montre que le soleil a eu bp d'effets sur le climat ces derniere annees et surment encore. Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 22 octobre 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 22 octobre 2004 Message supprimé par son auteur ... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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