BZH_92 Posté(e) 8 mars 2004 Partager Posté(e) 8 mars 2004 euh sinon Florent "Dans ton article BHZ92, je ne vois que de multiples faits mis bouts à bouts" --> si tu as bien consulté ce lien Internet, tu as pu te rendre compte qu'il y a avait dans l'article de nombreuses références bibliographiques qui devraient t'apparaitre + cohérentes et argumentées si tu te donnes la peine d'en faire le tour . Les travaux d'observation des historiens (même depuis l'An 1000) me semblent peu à même d'extrapoler une quelconque évolution du climat dans l'avenir ; en tous cas moins que les travaux de climatologues étudiant de tels phénomènes depuis de nb années Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
stalbuck Posté(e) 8 mars 2004 Partager Posté(e) 8 mars 2004 Jnoel, a mis un liens sur un site internet aujourd'hui lien. Je ne connais pas la fiabilité des propos. Il y a juste certaines phrases qui m'intriguent, concernant les mesures des quantités de Co2, dans la glace qui visiblement est tres tendancieuse. Quelqu'un pourrait-il affirmer ou infirmer ces propos concernant les mesures de Co2 dans la glace, à savoir que les chercheurs ont retenu des valeurs de 250 ppm, alors qu'ils y trouvaient aussi des valeurs de 550 ppm pour le 19 eme siècle. Si par hazard les données servant de base sont déja modelées à souhait, c'est mal parti pour la suite.(je tiens à préciser que je ne sais pas si ces propos sont véridiques ou non, je voudrais savoir si quelqu'un en sait plus sur ces mesures de CO2 dans la glace) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
LuNaTic Posté(e) 8 mars 2004 Partager Posté(e) 8 mars 2004 Une autre intérprétation possible des glaciations, à prendre avec retenue mais offre une autre point de vue, certainement déjà connu par certains: Il existe en effet encore deux autres mouvements que l'on n'est pas encore parvenu à cerner convenablement et pour lesquels d'ailleurs aucune précision convenable ne peut être donnée. Il s'agit: 1- d'abord de la variation de l'inclinaison même de l'axe de la Terre (actuellement de 23°27') qui pourrait varier de 22°36' à 24° 30' [tout en continuant à subir la précession normale s'échelonnant elle sur 26.000 ans] et ce sur une période de 41.000 ans 2- ensuite de la forme même de l'orbite autour du Soleil qui passerait de l'excentricité maximum actuelle déjà très faible de 0,01674 à celle de zéro absolu lui conférant une orbite circulaire parfaite et cela approximativement tous les 100.000 ans. Ces deux variations, combinées à celle de la précession que nous connaissons bien, s'additionneraient tous les 125.000 ans pour atténuer le phénomène saisonnier au point de faire baisser drastiquement la quantité de calories reçues sur l'hémisphère nord qui recèle les 4/5ème des terres émergées. ...Je passe sur la prise de position de l'auteur sur les problèmes de CO2... Nous venons de voir lors de l'explication de la précession de l'axe de la Terre que le point vernal met 26.000 ans pour faire le tour de l'écliptique. Cela vaut dire entre autres que tous les 13.000 ans l'aphélie et le périhélie ont lieu avec six mois de décallage. Bien que la différence de distance entre les deux ne soit que de 5 millions de km sur une distance moyenne de 149,5 millions de km, cela représente un changement, minime peut-être, de 0,2% dans le montant des radiations que nous recevons du Soleil et son influence cumulée d'année en année sur 13.000 ans est finalement importante dans les deux hémisphères : 1- au point de vue fonte ou accumulation des glaces entre les pôles et les 65° de latitude 2- au point de vue climat entre les 65° de latitude et les tropiques. C'est ainsi que lors du périhélie qui a lieu pour l'instant le 2 janvier, l'ensoleillement de l'hiver austral pour une latitude équivalente dans l'hémisphère nord est légèrement supérieur à celui que nous recevons six mois après dans l'hémisphère nord, tandis que le 1er juillet, pour une latitude correspondante, l'hémisphère sud reçoit un tout petit peu plus de chaleur que nous en avons reçu six mois auparavant dans l'hémisphère nord. Ce sera l'inverse dans 13.000 ans. Lien (avec une interprétation sur une civilisation mégalithique considérée comme géniale en astronomie...) http://users.skynet.be/sky35213/astro5d.htm#DELUGE Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Aldo29 Posté(e) 8 mars 2004 Auteur Partager Posté(e) 8 mars 2004 http://www.alertes-meteo.com/vague_de_chal...leur/stream.htm Bon allez j'en remet une petite louche ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Un tel ralentissement a déjà eu lieu dans le passé et cela risque de se reproduire dans l'avenir. Il faut donc prendre cette hypothèse au sérieux ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
LuNaTic Posté(e) 8 mars 2004 Partager Posté(e) 8 mars 2004 Cela tend à être confirmé par les simulations de l'équipe, qui montrent que sans les Rocheuses, ou sans ces vents provenant des Rocheuses, les températures en Europe seraient inférieures de 27°C ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 8 mars 2004 Partager Posté(e) 8 mars 2004 si tu as bien consulté ce lien Internet, tu as pu te rendre compte qu'il y a avait dans l'article de nombreuses références bibliographiques qui devraient t'apparaitre + cohérentes et argumentées si tu te donnes la peine d'en faire le tour. Oui, je suis bien sûr qu'il y a d'excellents chercheurs parmi les sources, c'est bien dommage qu'elle soient citées dans cet article qui inclue des recherches qui sont aussi passablement orientée vers un but qui n'a rien à voir avec de la recherche fondamentale. Les travaux d'observation des historiens (même depuis l'An 1000) me semblent peu à même d'extrapoler une quelconque évolution du climat dans l'avenir ; en tous cas moins que les travaux de climatologues étudiant de tels phénomènes depuis de nb années. Oui, mais ils en disent long quand des chercheurs suisses de ma connaissance reprennent tous ces testes traduits en classant les extraits par lieu et par date : les références issues des chroniques se comptent par milliers. Ce n'est pas moi le premier qui ait mis en évidence l'imposture de Mann et all, à lire : Corrections to the Mann et al (1998) Proxy Data Base and Northern Hemisphere Average Temperature Series par Stephen McIntyre and Ross McKitrick avec lettres adressées à Mann pour qu'il s'explique sur sa méthodologie d'étude. Abstract: The data set of proxies of past climate used in Mann, Bradley and Hughes (1998, “MBH98” hereafter) for the estimation of temperatures from 1400 to 1980 contains collation errors, unjustifiable truncation or extrapolation of source data, obsolete data, geographical location errors, incorrect calculation of principal components and other quality control defects. We detail these errors and defects. We then apply MBH98 methodology to the construction of a Northern Hemisphere average temperature index for the 1400-1980 period, using corrected and updated source data. The major finding is that the values in the early 15th century exceed any values in the 20th century. The particular “hockey stick” shape derived in the MBH98 proxy construction – a temperature index that decreases slightly between the early 15th century and early 20th century and then increases dramatically up to 1980 -- is primarily an artefact of poor data handling, obsolete data and incorrect calculation of principal components. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
BZH_92 Posté(e) 8 mars 2004 Partager Posté(e) 8 mars 2004 Florent, tu expliques que les variations climatiques observées en Europe ou ailleurs sont largement dépendantes de l'activité solaire. Soit, qu'il existe des cycles de périodicité faible pours les hivers rigoureux ( 23 ans voire 11 ans je crois), je peux le concevoir et l'observation semblent le démontrer Comment expliquer que globalement le 19eme siècle ait été + froid que le suivant indépendemment de tt effet humain éventuel ?? Globalement, l'activité solaire était elle + faible tt au long de cette période de + long terme? Ce que je veux dire c'est qu'un hiver froid durant la fin du 20eme siècle est comparativement moyen au siècle précédent. Ainsi, l'hiver 85 particulièrement marqué ds nos mémoires n'apparait que peu rigoureux par rapport aux hivers du 19eme siècle et même du début 20eme Ne pense-tu pas que d'autres facteurs que le soleil interviennent ?? C prouvé pour l'activité volcanique. Nies-tu que les variations des courants heliomarins soient fortement impliquées ??? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 8 mars 2004 Partager Posté(e) 8 mars 2004 Les variations des courants heliomarins sont fortement impliqués oui, mais pour expliquer la différence entre les températures du XIX et du XXe siècle, je ne pense pas, pas en premier en tout cas. Comme tu le dis, le XIXe siècle a été plus froid précisément parce que l'activité solaire a été plus faible que durant le XXe siècle. Les cycles les plus forts du XXe siècle ont eu lieu des années 30 aux années 50 et dans les années 90 : à chaque fois, on a bien noté un accroissement des températures. Il ont dépassé tout ce que l'on a connu au XIXe siècle. Maintenant qu'il y ait un réchauffement due à l'activité humaine, cela reste à démontrer et je ne nie pas que ce soit possible, je dis juste que nous manquons encore d'éléments pour le prouver indiscutablement. Tant que ce n'est pas fait et que l'on lit tout et son contraire, alors ce n'est que polémiques, hypothèses et spéculations pour moi. L'effet de l'activité solaire sur le climat est lui seul indiscutable à ce jour, seul le mode d'action est mal cerné. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
BZH_92 Posté(e) 8 mars 2004 Partager Posté(e) 8 mars 2004 Bon, on n'est pas en désaccord total .... En tous cas, merci pour tes réponses argumentées et sans aggressivité /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> A+ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 8 mars 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 8 mars 2004 BZH92 il n'y a pas qu'un seul cycle de 11 ans, ou plutot un cycle de 22 à 23 ans composé de deux demi cycles de 11 ans à 11,5 ans mais aussi un cycle de 90 ans et un autre de 200 ans, valeurs approximatives bien entendu, les sinusoides de ces cycles peuvent s'additionner ou se retrancher. Voir le site suivant, il y a un graphique trés explicite à ce sujet. http://system.solaire.free.fr/soleil-effet...t-sur-terre.htm Ceci sans préjuger de l'action du volcanisme terrestre et des courants marins, mais je considere que ceux ci sont le resultat d'autres dynamiques. Ceci sans prejuger non plus de l'effet de serre, mais là je diverge quant à l'analyse partant du Co2 et du Methane, car la vapeur d'eau et la couverture nuageuse sont trés difficilement modélisables, or la vapeur d'eau a un enorme effet de serre, bien plus important que celui du Co2 et du methane, quant à la vapeur d'eau condensée à savoir les nuages elle joue dans l'autre sens, à savoir en diminuant l'irradiation solaire au sol et en par sa couleur blanche au sommet en renvoyant une partie importante de la lumière vers l'espace, donc la chaleur aussi. La circulation thermohaline par ses variations entrainerait de brutaux deséquilibres de la repartition de la chaleur sur le globe, il convient donc egalement d'y porter la plus grande attention. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
stalbuck Posté(e) 8 mars 2004 Partager Posté(e) 8 mars 2004 Pour ce qui est des cycles de 90 et 200 ans, je trouve personnellement que l'importance par rapport aux cycles de 11 ans en terme d'amplitude est énorme peut etre trop d'ailleurs. Si on regarde les courbes de ces cycles, la températures auraient du baisser fortement entre 1860 et 1910, et on aurait du avoir un petit age glacier , ce qui n'a pas été le cas il me semble. Or dans l'hémisphère nord elles ont augmenté entre 1880 et 1900. Y-a-t-il quelque chose qui m'échappe ou bien la cohérence de ces cycles de 90 et 200 ans n'est pas très bonne? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
BZH_92 Posté(e) 8 mars 2004 Partager Posté(e) 8 mars 2004 Merci pour le lien Torrent Par contre, si j'en crois les prevs de t° des auteurs du graphe ci-dessous: EVOLUTION DE LA TEMPERATURE SUIVANT LES CYCLES SOLAIRES D'APRES DAMONS ET JIRIKOWIC, 1992 ---> le pic "prévu" froid de l'hiver 2007 semble n'être que de bien peu d'ampleur, non ?? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dahu Posté(e) 8 mars 2004 Gap (Hautes-Alpes, alt 788 m) Partager Posté(e) 8 mars 2004 J'ai assisté récemment à une conférence de MF sur le réchauffement, et je voudrais apporter 2 éléments : - la banquise qui fond est constituée d'eau de mer, donc salée, je ne vois pas bien en quoi cela perturberait la circulation des courants (hormis s'il s'agit d'eau douce de glaciers) - j'ai vu récemment aussi sur ce forum un rapport de scientifiques américains, tenu secret par le gouvernement des USA, qui annonce toute sortes de cataclysmes dus au réchauffement et au Gulf Stream moribond, dont une Europe "glaciale" , et cela commencerait dans 10 ans... Il faut donc rester très prudent et prendre tout cela avec des pincettes ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
stalbuck Posté(e) 8 mars 2004 Partager Posté(e) 8 mars 2004 - j'ai vu récemment aussi sur ce forum un rapport de scientifiques américains, tenu secret par le gouvernement des USA, qui annonce toute sortes de cataclysmes dus au réchauffement et au Gulf Stream moribond, dont une Europe "glaciale" , et cela commencerait dans 10 ans... . C'est justement un des sujets de départ de ces discussions, quand à la crédibilité de ce document. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
BZH_92 Posté(e) 8 mars 2004 Partager Posté(e) 8 mars 2004 - la banquise qui fond est constituée d'eau de mer, donc salée, je ne vois pas bien en quoi cela perturberait la circulation des courants (hormis s'il s'agit d'eau douce de glaciers) /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> la banquise salée --> là ce serait nouveau : non, non elle est bien constituée d'eau douce; ça je peux te l'assurer ta 2eme reflexion est abordée ds d'autres posts Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 8 mars 2004 Partager Posté(e) 8 mars 2004 BZH tes contributions sont très intéressantes, mais dire que la banquise c'est de l'eau douce, çà craint un peu (ne serait-ce que du point de vue de la logique de sa formation). Grands icebergs provenant de la fonte des glaciers et banquise d'eau salée n'ont rien à voir. Sinon, tu prends un récipient avec de l'au salée et tu l'exposes aux grands froids. Autour de -10 degrés (ça dépend de la concentration de sel) ça va commencer à geler, et si tu récupères cette banquise et la boit ultérieurement, tu lui trouveras comme un goût salé... ;-) Stalbuck, merci pour les remarques sur les auteurs, je partage pleinement ce soin à accorder aux sources. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 8 mars 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 8 mars 2004 Pour ce qui est des cycles de 90 et 200 ans, je trouve personnellement que l'importance par rapport aux cycles de 11 ans en terme d'amplitude est énorme peut etre trop d'ailleurs. Si on regarde les courbes de ces cycles, la températures auraient du baisser fortement entre 1860 et 1910, et on aurait du avoir un petit age glacier , ce qui n'a pas été le cas il me semble. Or dans l'hémisphère nord elles ont augmenté entre 1880 et 1900. Y-a-t-il quelque chose qui m'échappe ou bien la cohérence de ces cycles de 90 et 200 ans n'est pas très bonne? Non, je pense que les courbes ne sont pas à la bonne echelle en effet, mais c'est surtout une question de representation, on aurait pu montrer des amplitudes plus grandes du demi cycle de 11 ans selon les variations des deux autres cycles, mais cela aurait ete moins parlant. Mais bon je ne suis pas astrophysicien pour dire quelle representation serait proportionnelle à la réalité de ces cycles. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 8 mars 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 8 mars 2004 Merci pour le lien Torrent Par contre, si j'en crois les prevs de t° des auteurs du graphe ci-dessous: EVOLUTION DE LA TEMPERATURE SUIVANT LES CYCLES SOLAIRES D'APRES DAMONS ET JIRIKOWIC, 1992 ---> le pic "prévu" froid de l'hiver 2007 semble n'être que de bien peu d'ampleur, non ?? Ce lien n'est qu'une partie de la realité, il indique mecaniquement une croissance de la temperature jusqu'en 2038 puis ensuite une phase descendante, cependant j'ai eu des echos dont j'aimerais trouver des liens sur une phase d'une vingtaine d'années donc deux cycles de Schwabe qui serait fortement baissiere à partir de 2007. Ceci emane d'astrophysiciens qui ont prevu donc une baisse plus importante de l'activité solaire durant deux decennies. Pourquoi? comment? j'aimerais en savoir plus, pour la question des cycles de 11 ans ils vont par deux pour la simple raison que chaque 11 ans a lieu une inversion du champ magnetique du soleil, il faut donc deux cycles pour qu'il reprenne son orientation initiale soit de 22 à 23 ans... En fait on constate une phase ou apparaissent les taches solaires, c'est lorsque le champ magnetique est minimum lors de la phase d'inversion que le nombre de taches solaires est le plus grand, à mesure que le champ magnerique se retablit aux pôles du soleil les taches solaires decroissent, le processus atteint son minimum 5,5 ans plus tard, la derniere inversion ayant eu lieu en fevrier 2001 le minimum d'activité aura lieu fin 2006, en theorie du moins car cette durée de 11 ans peut varier de 9 à 14 ans. Au bout d'un cycle le champ magnetique est à l'opposé de ce qu'il etait 11 ans plus tot, il peut être en phase avec celui de la Terre ou en opposition, je suppose que c'est lorsqu'il est en phase et que la repulsion des champs est la plus forte que le flux de particules venant du soleil est le plus freiné, en plus evidemment du fait que même en periode d'opposition les emissions du soleil etant moindre en rayons X, ultraviolets et dans une moindre mesure en infrarouges. On est donc amené à supposer que c'est lorsque le parralelisme des poles N/N de la Terre et du soleil et S/S que se produisent les hivers les plus froids, ce qui expliquerait ce fameux cycle de 23 ans. La phase N/S et S/N etant intermediaire les flux electromagnetiques se trouvant canalisés par l'opposition de phase magnetique cela conduirait à un flux convergent vers la Terre au lieu d'un flux dévié dans le cas précédent. Autre chose on a constaté aussi qu'il y a une avance du cycle suivant sur le cycle en cours, autrement dit les taches apparaissent pour amorcer le cycle suivant alors que le cycle en cours n'a pas encore fini sa baisse et que l'inversion n'a pas encore eu lieu. Cela laisse penser que c'est de l'interieur du soleil que partent les cycles et que la chromosphere siege du champ magnetique est passive et a un temps de latence par rapport à des processus endogènes au soleil. Une chose a ete remarquée par Williams, la durée de l'orbite de Jupiter etant de 11 ans, on peut se demander si des variations du barycentre du soleil causées par des modifications orbitales des planetes geantes ne seraient pas à l'origine de ces cycles. La gravité des planètes geantes pourrait etre une des explications des cycles solaires et leur position sur leurs orbites pourrait être une de clés, en additionnant ou en retranchant leurs forces gravitationnelles et en en tirant la résultante on pourrait tenter de verifier s'il y a correlation avec nos changements climatiques. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lds Posté(e) 9 mars 2004 Partager Posté(e) 9 mars 2004 "L'effet de l'activité solaire sur le climat est lui seul indiscutable à ce jour, seul le mode d'action est mal cerné." ...mal cerné est un euphémisme s'il s'agit des fameux cycles "climatiques" de 11 ou 22 ou autres dont aucune preuve sérieuse n'a été donnée mais que beaucoup considère ici comme un fait acquis voir même indiscutable. Ce qui n'empêche pas de lire parfois de beaux jugements péremptoires sur certaines études... aucune explication d'ensemble, que des hypothèses et des spéculations : si ce sont des chercheurs, qu'ils poursuivent leurs recherches au lieu de passer plus de temps avec les journalistes que devant leurs équations. Une recherche est toujours perfectible et il me semble qu'en la matière il reste beaucoup à faire On peut bien sur donner son avis, être critique, c'est même nécessaire, mais alors ne pas oublier d'appliquer ces mêmes critiques à nos propres études... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 9 mars 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 9 mars 2004 "L'effet de l'activité solaire sur le climat est lui seul indiscutable à ce jour, seul le mode d'action est mal cerné." ...mal cerné est un euphémisme s'il s'agit des fameux cycles "climatiques" de 11 ou 22 ou autres dont aucune preuve sérieuse n'a été donnée mais que beaucoup considère ici comme un fait acquis voir même indiscutable. Ce qui n'empêche pas de lire parfois de beaux jugements péremptoires sur certaines études... aucune explication d'ensemble, que des hypothèses et des spéculations : si ce sont des chercheurs, qu'ils poursuivent leurs recherches au lieu de passer plus de temps avec les journalistes que devant leurs équations. Une recherche est toujours perfectible et il me semble qu'en la matière il reste beaucoup à faire On peut bien sur donner son avis, être critique, c'est même nécessaire, mais alors ne pas oublier d'appliquer ces mêmes critiques à nos propres études... LDS Il ne sert à rien de nier les évidences, les hivers les plus froids sont tous dans ce cycle là et correspondent parfaitement dans les phases des minima solaires. 1956 - 1963 - 1974 - 1985 - 1997 à des degrés divers ont éte les hivers les plus rigoureux de leur decennie, même si 1974 et 1995 ne sont pas tres marquants car situés dans une période plus chaude. Quant à l'ecart il est habituellement de 11 ans mais parfois les cycles peuvent être plus courts ou plus longs, celui entre les hivers 1956 et 1963 a ete particulierement court son etiage se situant en 1965. Le dernier que nous connaissons actuellement le cycle 23 a joué des prolongations d'un an et son maximum a perduré jusqu'à fin 2002. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
stalbuck Posté(e) 9 mars 2004 Partager Posté(e) 9 mars 2004 Y-a-t il un site ou on peut suivre l'évolution actuelle de l'activité solaire tous les mois par exemple? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lds Posté(e) 9 mars 2004 Partager Posté(e) 9 mars 2004 "LDS Il ne sert à rien de nier les évidences" Ben voyons, une évidence.... "1956 - 1963 - 1974 - 1985 - 1997 à des degrés divers ont éte les hivers les plus rigoureux de leur decennie, même si 1974 et 1995 ne sont pas tres marquants car situés dans une période plus chaude." Donc quand un hiver soit disant rigoureux ne l'est pas c'est pas parceque le fameux cycle ne marche pas mais c'est parcequ'on est dans une période chaude. C'est trés pratique mais encore faudrait il le prouver... "Quant à l'ecart il est habituellement de 11 ans mais parfois les cycles peuvent être plus courts ou plus longs, celui entre les hivers 1956 et 1963 a ete particulierement court son etiage se situant en 1965." Une des facultés les plus formidables des cycles climatiques, ils s'allongent ou se racourcissent au besoin. C'est formidable, cela permet de les traficoter, de les adapter à la réalité. je remarque d'ailleurs que pour florent la durée du cycle évoquée était plutot de 23 ans , non? Mais je ne doute pas que tu trouves des sous cycles et des sous sous cycles pour reussir à coller aux données. Bref, que des cycles dans l'activité solaire existent, d'accord mais, apparemment, ils sont "nombreux" et les a t on tous identifiés? Quand aux répercussions sur le climat et par contrecoup aux fameux cycles des hivers froids ou des étés chauds, l'EVIDENCE n'a jamais été prouvée. Beaucoup de traficotages en tous genre mais pas de preuves sérieuses ou alors je demande à voir. Je comprends qu'il soit tentant de faire une liaison : cycles solaire-régime atmosphèrique mais la réalité de ce dernier n'est sans doute pas aussi simple qu'on veut le faire croire.. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 9 mars 2004 Partager Posté(e) 9 mars 2004 Dans ce site ftp://ftp.ngdc.noaa.gov/STP/SOLAR_DATA/SU...NUMBERS/MONTHLY tu as le nbre de tache solaire tout les mois et mis a jour. Ids tu dis que "Bref, que des cycles dans l'activité solaire existent, d'accord mais, apparemment, ils sont "nombreux" et les a t on tous identifiés? Quand aux répercussions sur le climat et par contrecoup aux fameux cycles des hivers froids ou des étés chauds, l'EVIDENCE n'a jamais été prouvée." pourtant il est bien logique que cela a des effets comme la radiation solaire et la variation de la nébulosite terrestre dû au rayon cosmique varie tout les 2 au meme momment. Lors du minimum de l'activitee solaire : - on recoit moins d'energie - plus d'energie solaire est renvoye vers l'espace par les nuages plus nombreux - la stratosphere ce refroidie ce qui nous fait parvenir le froid par le vortex polaire l'hiver Les 3 cumuler on l'effet de baisse la temperature surtout l'hiver et peut etre monte les temp l'ete. Et inverse lors du maximum Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
BZH_92 Posté(e) 9 mars 2004 Partager Posté(e) 9 mars 2004 BZH tes contributions sont très intéressantes, mais dire que la banquise c'est de l'eau douce, çà craint un peu (ne serait-ce que du point de vue de la logique de sa formation). Grands icebergs provenant de la fonte des glaciers et banquise d'eau salée n'ont rien à voir. Je reviens juste sur la remarque de Typhoon. OK, la Banquise contient un peu de sel mais nettement moins que l'eau particulièrement saline qui l'environne (rapport de 1 pour 10 à peu près). Et encore, pour les couches non superficielles, les moins à même de fondre les premières en cas de réchauffement.En cas de fonte de la banquise, il me semble que l'effet dilutif serait ne serait pas seulement anecdotique, non ?? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lds Posté(e) 9 mars 2004 Partager Posté(e) 9 mars 2004 pourtant il est bien logique que cela a des effets comme la radiation solaire et la variation de la nébulosite terrestre dû au rayon cosmique varie tout les 2 au meme momment. L'effet des rayons cosmiques sur la nébulosité terrestre a t-elle été prouvée, si oui en quelles proportions? Y a t il des articles traitant du sujet? Lors du minimum de l'activitee solaire : - on recoit moins d'energie Cela parait logique mais a t-on quantifié cette différence, que représente t-elle à l'echelle de la terre, connait t-on l'impact que cela a sur la température moyenne à l'echelle du globe? Si la T moyenne terrestre baisse à cause de cela, n'y a t-il pas forcément un temps de réponse de l'atmosphère à ce forcage? Toujours dans l'hypothèse d'un impact sur une T moyenne plus faible, quels seraient les conséquences à une échelle plus restreinte (l'europe ou les usa), les conséquences seraient elles les mêmes partout à savoir refroidissement (dans ce cas a t-on constaté des cycles "froids" en afrique, en asie, aux usa?) . Peut on chiffrer la baisse moyenne de la T que l'on aurait par exemple en europe, serait ce significatif? Si la T moyenne au cours de la période est plus basse et que cela est significatif, en quoi, si le phénomène est globale, cela impliquerait plus de vagues de froid en europe. A prioris les périodes froides ou douces que nous connaissons ne sont qu'une réponse de l'atmosphère au différentiel pole-équateur pour "réequilibrer" la situation. Si la T moyenne baisse partout de la même facon alors ce différentiel ne varie pas et il n'y a aucune raison pour que les "redistributions" soient plus fortes ou plus nombreuses. etc.. - plus d'energie solaire est renvoye vers l'espace par les nuages plus nombreux Oui si effectivement la nébulosité est plus abondante (est-ce prouvé) - la stratosphere ce refroidie ce qui nous fait parvenir le froid par le vortex polaire l'hiver Alors la peux tu éclairer ma lanterne s'il te plait? Tu sembles parler d'un transfert thermique entre stratosphère et troposphère. Si je ne nie pas qu'il y a bien intrusion de particules stratosphèriques dans la troposphère cela se fait il en des termes si important pour qu'un transfert thermique significatif existe? Qu'est ce que ce vortex polaire qui semble t il permet de nous transmettre la froid? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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