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Les cycles bisannuels estivals en Europe


florent76
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Florent

Danst tes cycles hivernaux pourquoi ne tiens-tu pas compte des autres révolutions que le cycle de 23 ans? Elles ne te paraissent pas tout aussi "cycliques" que le cycle de 23 ans?

Personnellement je pense (car je l'ai fait et étudié) que l'on arrive a une meilleur régularité en adoptant comme je l'ai dit plus haut les deux cycles de 46 ans et le cycle de 70 ans pour calque.

Quand aux similitudes avec les autres stations de l'hemisphere nord, elles sont aussi a prendre en compte. Je me suis renseigné la-dessus; si ca t'intéresse je peux developper ca demain (ou lundi si j'ai pas le temps).

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Je viens de regarder, comme tu m'y as invité, les archives pour 1959-1960 (hors cycle) sur WZ et on y voir des similitudes avec les autres années cycles.

Mes remarques: pour la "belle" année de 59, les dépressions et gouttes froides ont une provenance (lorsqu'elles plongent vers le sud) en longitude plus ouest que pour 1960.

En 59 ces intrusions froides (j'ai surtout regardé le géopotentiel) sont à peine arrivées sur l'Europe occidentale que très vite elles sont rejetées par une poussée de géopotentiel. En clair la dépression arrive et n'a pas trop le temps d'apporter son mauvais temps et de le faire persister, quelques jours après on a une dorsale qui remet en place des conditions estivales (flux de S, SO). C'est quasiment tjrs comme ca pour l'été 59. Les dépressions avec leur provenance plus ouest ont en plus le temps en plongeant vers le sud de faire remonter de l'air chaud à l'avant.

J'ai remarqué des géopotentiels apparemment plus élevés en moyenne sur un axe pays Baltes - Balkans en 59 par rapport à 60, ce qui collerait avec une situ bien estivale.

Pour l'année "pourrie" 60, l'anticyclone des Açores reste plus à l'écart avec de forts géopotentiels en plein Atlantique et les dépressions ont tendance à glisser dessus et concernent plus la France qu'en 59. Les flux d'O, NO sont plus fréquents donc avec cette config. De plus l'arrivée et le passage d'une dépression n'est cette fois pas forcément suivie d'une poussée de géopotentiel et peut laisser la place à une nouvelle dépression.

On peut dire que la différence entre une année beau temps et une année pourrie se trouve entre autre dans l'organisation des hauts géopotentiels sur l'Atlantique voire aussi plus à l'est, au niveau des tropiques.

Année pourrie: concentration de forts géopotentiels qui ne sont pas décidés à remonter facilement sur l'Europe.

Année belle: les remontées de dorsales sont plus faciles.

Cause?

Entre les 2 années j'ai pas remarqué de trop grandes différences au niveau des bas géopotentiels vers Islande Groenland Scandinavie mais on ne voit pas ce qu'il se passe derrière vers Sibérie et Alaska.

Je regarderai plus tard pour 1911

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1989 a été exceptionnelle à plus d'un titre : elle était à l'époque l'année la plus chaude en France avec 1959. Depuis, elle a été dépassée à maintes reprises... d'où le fait qu'elle paraisse moins exceptionnelle.

Mais les mois de janvier, février, mars, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre et décembre étaient excédentaires en températures, en particulier mars, mai, juillet et octobre qui ont fourni des records de chaleur absolus.

La sécheresse était sévère, notamment dans le sud. L'ensoleillement a été exceptionnel avec un mois de mai record (plus de 300 heures presque partout) et novembre record également. Seul avril était déficitaire cette année-là en ensoleillement et février proches des normales.

Mais effectivement, la douceur ou chaleur de 1989 a été moins régulière qu'en 2003.

A noter que le titre d'année la plus chaude détenu par 1989 n'aura suré qu'un an puisque 1990 a été encore plus chaude.

Puis vinrent 1994 et les années 1999 à 2003 exceptionnelles...

A+

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Bonhour a tous.. je trouve cette hypothèse cyclique et tres interessante, merci pour ce travail florent..Moi j'ai juste une remarque, lors de la canicule de cet été, beaucoup de média ont parlé de similitude avec 1976, j'ai jamais entendu parlé des autres années (1989,1990).. default_laugh.png

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Rien qu'au niveau des centres d'action 76 était différent de 2003. En 76 il y avait plutot un vrai blocage centré plus vers le NO de la France, permettant à du tps perturbé de sévir en méditerranée.

En 2003 c'était plutot une dorsale qui remontait d'Afrique.

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Enfin j'ajouterai que le boulot de Florent est tt à fait remarquable. Tout ce qu'il a trouvé n'est peut etre pas toujours juste mais c'est un travail de recherche assez fastidieux, certainement assez long et je trouve un peu déplacé les contre exemples vite déballés de certains, sans trop chercher à comprendre.

Effectivement les travaux de Florent présentés sur les forums d' Infoclimat sont remarquables. Ces travaux ont, je n'en doute pas, nécessité des heures de travail.Je veux bien que l'on dise que par le passé que certains étés chauds, secs ont été suivies d' étés "pourries". Mais ensuite ce qui me gêne beaucoup c'est le fait de donner une tendance pour l'année x ou z. Je suis désolé on ne peut pas établir de tendance pour l'année z parce qu' autrefois c'était comme cela et que cela se reproduit tous les n+1 années (voir mon post plus haut du 7/2/2004 à 20h38). Et pourquoi aujourd' hui ça ne serait pas différent ?!? De plus l'existence du "cycle", décrit par Florent, a été simplement constatée et non prouvée.

Enfin, je ne pense que les contre exemples "de certains" soit déplacés bien au contraire. Si on ne peut plus critiquer, infirmer alors on ne peut pas avancer vers la compréhension des choses .....

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Je pense que la première chose à faire pour "clarifier le débat" et d'établir clairement quels sont les critères retenus pour dire qu'une année est chaude ou froide etc....bref de poser ses hypothèses.

Tiens ton compte uniquement de la température moyenne sur l'été, sur l'année? Tiens t on compte des situations isobariques ayant prévalues ces années? Situation au niveau de la mer, en altitude?

Bref il est, à mon avis, important de définir d'abord de quoi on parle, ce que l'on veut comparer et mettre en évidence. Sans point de départ clair et bases énoncées les résultats sont discutables à l'infini et les remarques ou critiques difficiles à faire.

Je pense donc que Florent, ou tous ceux qui désirent faire part d'études similaires devraient commencer cette étude en établissant clairement les critères de choix retenus.

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Au risque d'en étonner plus d'un, je suis d'accord avec Weather.bordeaux quand il dit que "l'existence du "cycle" a été simplement constatée et non prouvée". Contrairement aux apparences, je reste modeste car je ne comprends effectivement la cause des observations que j'ai fait. J'affirme simplement que ces périodes de retours sont remarquablement stables et je me permets certes de faire quelques projections dans le futur : si cela fonctionne depuis le moyen âge, pourquoi cela s'arrêterait-il maintenant ???

D'autres part, j'ai fait la moyenne des années correspondantes aux dit "cycles des étés" : pouquoi cette moyenne correspond t-elle si bien avec les conditions relevées en 2003 ???

Pour le moment, je pense simplement que de nombreux étés sont dus à la variablilité climatique, dont la plus grande partie de ceux qui ont été cités par Frédéric Decker : 1989 ou encore 1911 (dépassés en leur temps par 1921 et 2003.

Par contre, à un intervalle régulier, des conditions printanières et estivales ne doivent rien au hasard : elles s'expriment même souvent très clairement au point de faire atteindre souvent, mais pas toujours, à ces printemps/étés des sommets en terme de chaleur et/ou de sécheresse en regard des 28 années précédentes et suivantes (et pas du siècle tout entier qui voit le climat changer). Ces effets ne sont pas obligatoires : ils découlent des conséquences de blocages anticycloniques anormalement durables et récurrents : c'est cela qui définit ces années. C'est la position fine des centres d'actions qui décide in fine de la situation météorologique réelle de ces années.

Si la zone d'agglutination anticyclonique est reliée à l'Afrique : on a sécheresse et canicule du nord de l'Europe à la méditerranée (2003). Si elle se positionne sur les iles britanniques ou au sud de la scandinavie sans lien avec la méditerranée on a une sécheresse mais avec un temps plus modéremment chaud, voire un peu frais au nord, tandis que les zones méditerranéenne connaissent des pluies abondantes (1868, 1976).

La première situation semble plus occurente dans les période d'optimum climatique, tandis que la seconde semblerait prévaloir plus dans les périodes fraiches (petit âge glaciaire, années 1970).

Florent il faudrait que tu redéfinisses clairement les conditions qui font qu'une année entre dans le cycle constaté, car là avec tout ce qui a été dit depuis la dernière fois où je suis venu, ca s'est un peu embrouillé....

Un climatologue de renom m'a appris que précipitation et températures n'étaient jamais que les effets de la position des centres d'action et des zones de pressions : ils ne doivent être interprétés qu'à ce titre, que comme des indicateurs d'une situation, mais ne permettent pas d'appréhender complétement et globalement la situation.

Je remercie Mathieu pour ses très utiles remarques : c'est dans l'étude des géopotentiels que l'on peut réellement observer je pense, en quoi ces années sont exceptionnelles. Je pense que les années qui sont dans l'intervalle entre dans ce cycle et leur conditions divergent à cause de la position variable des centres d'action qui présentent toujours le même point commun : faire barrage au flux d'ouest dominant au moins au nord de l'Europe.

Florent.

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Dans tes cycles hivernaux pourquoi ne tiens-tu pas compte des autres révolutions que le cycle de 23 ans? Elles ne te paraissent pas tout aussi "cycliques" que le cycle de 23 ans?

Personnellement je pense (car je l'ai fait et étudié) que l'on arrive a une meilleur régularité en adoptant comme je l'ai dit plus haut les deux cycles de 46 ans et le cycle de 70 ans pour calque.

Quand aux similitudes avec les autres stations de l'hemisphere nord, elles sont aussi a prendre en compte. Je me suis renseigné la-dessus; si ca t'intéresse je peux developper ca demain (ou lundi si j'ai pas le temps).

J'ai réalisé personnellement cette étude et je n'ai surement pas vu toutes les possibilités en terme de cycle : le cycle de 23 ans concernant les hivers est le plus évident : cela m'intéresse beaucoup que tu m'expliques les subtilités de ces cycles de 46 ans (23 x 2 ?) avec 70 ans pour calque ?

Florent.

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Dans un post précédent je demandais de clarifier les critères de choix des années "chaudes" ou froides.

Tu dis, Florent, je cite :"Ces effets ne sont pas obligatoires : ils découlent des conséquences de blocages anticycloniques anormalement durables et récurrents : c'est cela qui définit ces années. C'est la position fine des centres d'actions qui décide in fine de la situation météorologique réelle de ces années."

Alors, si apparemment la position des centres d'actions a été critère de choix pour l'étude (centre d'action au sol, en altitude?), comment est il possible d'avoir des cartes de relevés isobariques avant le 20 ème siècle. Si je ne m'abuse, mais peut être que je me trompe, les premieres cartes de relevés sur l'europe, mais encore trés partielles, dates plutot de la fin du 19 ème siècle, non?

Comment alors considerer tous ce qui précéde 1850??? Sauf à changer de critère....

Même au début du 20 ème siècle les stations n'étaient pas trés nombreuses et je ne parle pas des relevés en mer.....alors comment fais tu???

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Encore un mot pour te dire que si je regarde ta liste d'étés chauds dans ton premier post et que si ton critère est effectivement "la situation des centres d'actions" je m'interroge sérieusement sur la possibilité de connaitre cette "situation" avant le 20 ème siècle. Ta liste s'en trouverais... réduite

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Précipitation et températures ne sont jamais que les effets de la position des centres d'action et des zones de pressions : ils ne doivent être interprétés qu'à ce titre, que comme des indicateurs d'une situation.

Effectivement, on a pas de relevés isobariques avant la fin du 19e siècle et j'ai été obligé de travailler à partir de températures et précipitations qui peuvent laisser penser en les interprétant que des conditions météo avec blocages ont du régner.

"On fais ce que l'on peut avec ce que l'on a"

Je ne doute pas que des situations du type 1976 ont existé avant le 20e siècle, les situations type 2003 ont du être beaucoup plus rares ou simplement moins affirmées. A la Renaissance, quelques cas semblent bien indiquer leur présence, mais les données sont encore plus parcellaires et consistent surtout en des chroniques.

Florent.

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"On fais ce que l'on peut avec ce que l'on a"

Je ne te dis pas le contraire Florent mais si je reprends ta liste donnée dans ton premier post et le critère de situation isobarique il ne reste de valable que les étés de 1893 à 2003, soit 5....(un peu maigre pour des stas, non?)

Aux personnes qui ont fait remarqué que tu avais oublié dans ton étude plusieurs été chauds, comme 1911, tu as répondus que ces étés nn'étaient pas pris en compte parcequ'ils ne correspondaient pas aux critères choisis, c'est à dire une certaine situation isobarique au long de l'année. Soit, mais alors permet moi, à mon tour de te dire que rien, mais alors rien ne prouve que tous tes choix avant 1893 (et je suis gentil avec 1893) ne correspondent à ces critères de situations isobariques.

Tu dis "j'ai été obligé de travailler à partir de températures et précipitations qui peuvent laisser penser en les interprétant que des conditions météo avec blocages ont du régner", là franchement, utiliser des données, trés rares au 19 ème siècle, inexistantes ou presques avant 1850 simplement de tempé et de précip (et je ne parle pas de la façon dont les mesures étainet faites) pour en DEDUIRE en les interprétant la situation isobarique et des conditions de blocage me semble plus qu'hasardeux. On s'éloigne à grands pas de critères scientifiques...

Tous ceci pour dire que, si je ne conteste pas l'étude faite des chroniques, des récits d'avant 1850, tu ne peux dire aux contradicteurs que leurs arguments ne reposent pas sur les mêmes critères que les tiens alors que les tiens sont INVERIFIABLES avant 1893 (ce qui constitue la majorité de ta liste).

Qu'est ce qui nous dit que ces étés chauds du 19 ème, 18 ème, 17 ème , 16 ème correspondent au même genre de situation isobarique...rien

Si l'on s'en tient à ton critère il reste donc 5 étés, trop peu pour montrer quoi que ce soit (encore plus si l'on tiens compte des étés apparamment oubliés)...

J'ai bien peur qu'avec des cirtères scientifiques clairs et non sujets à interprétation, le résultat d'un telle étude serait moins évident et les "cycles" peu apparent.

Si je pouvais me permettre un conseil Florent se serait pour les prochaines études de définir tout de suite et clairement des critères non sujets à caution ce qui ne leur donnera que plus de poids.

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Si je pouvais me permettre un conseil Florent se serait pour les prochaines études de définir tout de suite et clairement des critères non sujets à caution ce qui ne leur donnera que plus de poids.

Bonne idée que je retiens immédiatement...

Les données antérieures à 1893 sur le plan isobariques et antérieures à 1775 sur le plan des températures et des précipitations peuvent donc être sujettes à caution : néammoins, elles vont dans le bon sens : à vous de juger : les observations précises et scientifiques n'ont commencé que trop récemment. Je tiens à signaler que malgré leur imprécisions, ces données ne peuvent pas permettre de confondre un mois sec avec un mois humide ou un frais et un franchement chaud...

1911 n'est pas un été oublié, il correspondrait pour moi à une situation issue de la dynamique atmosphérique qui peut générer par hasard des conditions semblables à celles observées tous les 27 ans. Simplement, les situations qui reviennent cycliquement se manifestent beaucoup plus souvent par des extremums climatiques et sont toujours présentes au rendez-vous à quelques mois près... 1911 est imprévisible, c'est là la différence principale.

Florent.

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Ces effets ne sont pas obligatoires : ils découlent des conséquences de blocages anticycloniques anormalement durables et récurrents : c'est cela qui définit ces années. C'est la position fine des centres d'actions qui décide in fine de la situation météorologique réelle de ces années.

Si la zone d'agglutination anticyclonique est reliée à l'Afrique : on a sécheresse et canicule du nord de l'Europe à la méditerranée (2003). ...

Quelques questions,

Florent c'est quoi la "position fine des centres d'actions" ?

Les agglutinations anticycloniques découlent-elles pas des AMP ?

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La position fine des centres d'action : selon la position et la forme des anticyclones et la situation géographique d'un site, celui ci va recevoir des vents de directions très différentes et dans le cas de nos étés, pas forcément ceux qui conduisent à la canicule : même en 2003, nous n'avons pas eu 3 mois de canicule ! (Tous ceux qui font des previsions ici sauraient l'expliquer mieux que moi).

Les agglutinations anticycloniques dérivent effectivement des AMP... simple question de point de vue : si vous ne voulez pas voir dans ces anticyclones immobiles (pour le coup) des masses de hautes pressions sans cesse réalimentées cela ne change rien au fait qu'en moyenne ces anticyclones sont placés de la méditerranée au nord-ouest de l'Europe et coupent court au flux d'ouest.

Florent.

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Florent, voici ce que j'avais constate pour les cycles hivernaux.

Les cycles hivernaux.

Constat : a Paris, la temperature moyenne des mois de janvier de 23 ans en 23 ans a compter de 1779 est de 2.6 degres inferieures a la moyenne (periode 1756-1995). Soit une temperature moyenne en janvier de +0.03 degres :

*1756= ?

*1779=-1

*1802=-1.4

*1825=+3.5

*1848=-1.4

*1871=-1.6

*1894=+2.5

*1917=+0.4

*1940=-2.4

*1963=-2.6

*1986=+4.3

*2009= ?

Les resultats sont tres convaincants. Neanmoins, il apparaît que ce cycle n’est point verifie pour 1825, 1894 et 1986. Soit 4 annees sur 10.

Voici maintenant les temperatures moyennes mensuelles a Paris le Bourget de 23 ans en 23 ans a compter de 1757, soit une annee apres celle de la serie precedente :

*1757=-0.3

*1780=-0.4

*1803=+0.9

*1826=-1.7

*1849=+4.9

*1872=+3.7

*1895=-0.2

*1918=+2.7

*1941=0

*1964=+0.6

*1987=-1.9

*2010= ?

La moyenne pour cette serie est de +0.75 soit 1.89 degre en-dessous de la moyenne 1757-1993. Remarque tres interressante : tous les mois de janvier doux dans la premiere serie sont suivis par un mois de janvier ayant pour temperature moyenne une valeur inferieure a +1 degre.

Si l’on se decale encore d’une annee, nous amenant a la serie incluant l’annee 2011, on trouve une temperature moyenne superieure de +0.06 degre a la normale.

Si l’on revient en arriere, en prenant la serie nous menant en 2008, la temperature moyenne de la serie est la encore superieure de +0.3 degre a la normale.

Il y a donc bien une periode froide cyclique de 23 ans qui se degage depuis 1757. Autre remarque : voici les ecarts a la normale pour les mois de janvier de 1757 a 1993 de 23 ans en 23 ans incluant :

*2017=+0.6

*2016=0

*2015=+1.1

*2014=-0.9

*2013=+1.35

*2012=+1.33

*2011=+0.06

*2010=-1.9

*2009=-2.6

*2008=+0.3

*2007=+0.6

*2006=-1.4

*2005=+1.4

*2004=+0.6

*2003=+0.1

*2002=-1.5

*2001=+0.4

*2000=-0.6

*1999=-0.5

*1998=+0.7

*1997=+0.3

*1996=-1.1

*1995=+0.8

On retiendra de cette liste les mois de janvier 2006, 2009 et 2010 qui pourraient s’averer particulierement froids.

-Cycle aboutissant en 2010 : janvier 2010 devrait etre (plus forte probabilite) 1.585 degres sous la moyenne 2000-2009 et 2.423 degres sous la moyenne 2011-2020. Ces resultats sont normaux puisque l’on a vu que les mois de janvier les plus froids se situaient un an et quatre ans avant cette date. Apres 2010, on peut s’attendre a des mois a nouveau clements.

-Cycle aboutissant en 2009 : cycle majeur puisque 2.6 degres en-dessous de la moyenne. Voyons la severite de ce mois :

1. En comparaison avec les mois de janvier de la meme decennie (XXX6-XXX5).

*1779=3eme janvier le plus rude de la periode 1776-1785

*1802=2eme janvier le plus rude de la periode 1796-1805

*1825=6eme

*1848=1er

*1871=1er

*1894=9eme

*1917=1er

*1940=1er

*1963=1er

*1986=3eme (sur seulement 9 hivers car il manque les donnees de 1991)

2. En comparaison avec les 22 mois de janvier precedents :

*1779=5eme

*1802=3eme

*1825=16eme

*1848=5eme

*1871=2eme

*1894=15eme

*1917=4eme

*1940=1er

*1963=1er

*1986=16eme

Dans deux cas (1986 et 1894), le mois de janvier le plus froid apres le dernier janvier cyclique eu lieu 1 an avant : janvier 1985 le plus froid depuis 1963 et janvier 1893 le plus froid depuis 1871.

Janvier 2010 a donc suivant ce cycle :

*20% de chance d’etre le mois le plus froid depuis 1986

*40% de chance d’etre sur le podium (derriere 1987 et 1997 ?)

*70% de chance d’etre dans les 5 janviers les plus froids depuis 1986

Si 2010 n’est pas le mois le plus froid depuis 23 ans, alors 2009 a 25% de chance de l’etre. Plus simplement, il y a 45% de chance pour que le mois de janvier le plus froid depuis 1986 se produise en 2009 ou en 2010. Soit 45% de chance que janvier 2009 ou janvier 2010 ait une temperature moyenne inferieure a –1.9 (1987).

3. En comparaison avec leur periode, c’est a dire mois de janvier le plus froid depuis

X annees et X annees apres un mois de janvier plus froid survient :

*1779=3-5 (un mois de janvier plus froid c’est produit 3 ans avant et 5 ans apres)

*1802=3-8

*1825=1-1

*1848=5-13

*1871=10-69

*1894=1-1

*1917=3-12

*1940=102-23

*1963=125-(on n’a pas encore fait mieux depuis 1963)

*1986=1-1

Cependant, j’ai extrai deux cycles de 46 ans :

*1779, 1825, 1871, 1917, 1963

*1802, 1848, 1894, 1940, 1986

Le premier cycle de 46 ans correspond a un mois cycliquement froid mais ISOLE. Ce cycle dure un hiver et demi (un hiver froid et un hiver moitie froid-moitie doux) :

*1779 : duree un an et demi [hiver 1778-79 (6 ;-1 ;7.2) et 1779-80 (6.1 ;-0.4 ;1.6)]

*1825 : duree un an et demi [hiver 1825-26 (6.4 ;-1.7 ;6.4) et 1826-27 (5.8 ;-0.2 ;-0.9)]

*1871 : duree un an et demi [hiver 1870-71 (-1.4 ;-1.6 ;5.6) et 1871-72 (-0.7 ;3.7 ;6.6)]

*1917 : duree un an et demi [hiver 1916-17 (3.7 ;0.4 ;-0.9) et 1917-18 (0.1 ;2.7 ;5)]

*1963 : duree un an et demi [hiver 1962-63 (0.9 ;-2.6 ;-1.7) et 1963-64 (0.4 ;0.6 ;5.6)]

note : cette etude tient en compte les eventuels optimums ou minimums climatique (+0.2 au debut des annees 1890 sera un mois « normal » mais +0.2 en 1917 est un mois « froid » ;il convient de resituer chaque hiver dans son contexte)

Le deuxieme cycle de 46 ans correspond a une periode de 3 hivers comprenant des mois froids sur trois ou quatre ans :

*1802 : janvier 1799 (-2.1), decembre 1799 (-1.4), janvier 1802 (-1.4), janvier 1803 (+0.9), fevrier 1803 (+0.7)

*1848 : decembre 1846 (-0.8), janvier 1848 (-1.4), janvier 1850 (-0.4)

*1894 : decembre 1890 (-3.3), janvier 1891 (-0.8), janvier 1893 (-1.3), janvier 1895 (-0.2), fevrier 1895 (~-3)

*1940 : janvier 1940 (-2.4), janvier 1941 (0), janvier 1942 (-1.1), fevrier 1942 (-1.9)

*1986 : janvier 1985 (-2.1), fevrier 1986 (-2.1), janvier 1987 (-1.9)

Ces deux cycles de 46 ans sont donc des cycles croises ; je n’ai pas bricole pour que les cycles conviennent, prennez sur wetterzentrale les temperatures moyennes a Paris et vous verrez tres nettement apparaître cette tendance notament pour le 2eme cycle qui pourrait laisser penser a du bricolage. Les hivers avant et apres ces pics furent nettement plus doux.

Hivers froids absent de ces cycles :

*1788-89

*1794-95

*1829-30

*1837-38

*1879-80

*1907-08

*1913-14

*1928-29

*1955-56

*1978-79

Ces hivers-la font tous partis de la suit 1788+7x. Mais restons prudent avant d’invoquer un cycle quelconque ! Mais remarquez que tous ces hivers rigoureux hors-cycles fonctionne egalement en binome. 7 ans separent le premier du deuxieme, le troisieme du quatrieme, le sixieme du septieme, 1955-56 de 1962-63 (d’ou un hiver 62-63 doublement rude). Recemment on peut noter 1996-97 mais qui n’a bien sur pas la meme ampleur que ces hivers tels 1955-56 ou 1928-29 et qui serai pourquoi pas le fruit du hasard. Font exception : 1879-80, 1928-29 et 1978-79.

Les hivers « hors-serie » .

J’en ai denombre 3 : 1879-80, 1928-29, 1978-79.

*1879-80 : de 1875 a 1879 une serie d’hivers rigoureux frappe St Petersbourg, a Pekin, les hivers 1875 a 1878 sont egalement tres froids par rapport aux hivers anterieurs et posterieurs, a Ottawa, l’hiver 1874-75 a ete extraordinairement froid.

*1928/29 : hiver froid partout

*1978-79 : hiver relativement froid partout

Autre remarque interressante : l’activite solaire n’agirai pas directement sur la temperature de la planete mais plutot sur la circulation atmospherique puisque la Siberie orientale presente des anomalies positives pour toutes les annees froides en Europe sauf les annees 1985-87 (normales) et 1966-69, hivers tres froids partout sauf… en Europe.

Cette etude ne tient compte que des statistiques climatiques et non des cycles solaires. J'ai aussi ecarte le rechauffement climatique: j'ai juge les hivers froids en fonction des hivers anterieurs immediats et posterieurs immediat.

2009: cycle de 46 ans: hiver froid marque mais retour rapide a des hivers doux.En revanche a partir de 2030 nous serons sous les hospices de l'autre cycle de 46 ans: refroidissement marque sur 3-4 hivers.

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Re-,

dire que lorsque j'avais posé une question il y a qque temps, jun peu sur ce sujet (sujet : cyclique ou irréversible), on y avait pas fait très bon accueil default_laugh.png , les opinions semblent avoir avoir qq peu changé depuis, et les langues en conséquence ne se délient pas qu'un peu.

Cette discussion bien étoffée commence à répondre à ma question. Merci donc. ;-)

A +

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Il y a une erreur dans mon message mais je ne sais pas comment on modifie...

Ce n'est pas:

Si 2010 n’est pas le mois le plus froid depuis 23 ans, alors 2009 a 25% de chance de l’etre. Plus simplement, il y a 45% de chance pour que le mois de janvier le plus froid depuis 1986 se produise en 2009 ou en 2010. Soit 45% de chance que janvier 2009 ou janvier 2010 ait une temperature moyenne inferieure a –1.9 (1987).

Mais:

Si 2009 n’est pas le mois le plus froid depuis 23 ans, alors 2010 a 25% de chance de l’etre. Plus simplement, il y a 45% de chance pour que le mois de janvier le plus froid depuis 1986 se produise en 2009 ou en 2010. Soit 45% de chance que janvier 2009 ou janvier 2010 ait une temperature moyenne inferieure a –1.9 (1987).

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