florent76 Posté(e) 3 février 2004 Partager Posté(e) 3 février 2004 Les cycles hivernaux en Europe : éléments historiques, probabilités et étude du cas de l'hiver 2006-2007. D’après l’observation du climat européen depuis 1000 ans, tout laisse présager que l'hiver 2006-2007 fera partie des 10, voire même des 5 hivers les plus rudes du XXIe siècle en Europe de l’ouest. Cependant, il faut insister sur le fait que 2006-2007 n'est que la date d'apparition la plus probable (mais loin d’être certaine) d'un hiver rude qui aura lieu, c'est certain par contre à 99,9 % entre décembre 2005 au plus tôt et février 2009 au plus tard. Il ne s’agit pas de prévision mais de probabilités basées sur l’observation séculaire du climat européen. Si il fallait établir une probabilité d'apparition de cet hiver de premier ordre, cela pourrait donner : 2003-2004 : 0 % 2004-2005 : 0 % 2005-2006 : 20 % 2006-2007 : 60 % 2007-2008 : 15 % 2008-2009 : 5 % 2009-2010 : 0 % déc. 2005-fev. 2009 : 100 % déc. 2005-fev. 2008 : 95 % déc. 2006-fév. 2007 : 60 % Certains vont prétendre que c'est du bricolage car on ne peut pas arrêter une date précise et que les hivers rudes ne tombent pas tous les x années : ils expliquent ainsi que les cycles n'existent pas. Ils ont en partie raison, mais en partie seulement. On peut effectivement penser qu'aucun cycle ne peut exister en partant des constations suivantes : 1) Les cycles solaires qui envoie des flux d'énergie dans chaque longueurs d'ondes ne sont pas uniformes, ni parfaitement réguliers : la longueur des cycles d'activité solaire est de 11,4 ans en moyenne, et si il se sont toujours tenus entre 9 et 11 ans au siècle dernier mais ils ont varié en réalité entre 7 et 17 ans depuis 1604. 2) Les flux d'énergie moindre ou plus important sont répercutés dans l'atmosphère terrestre qui les distribue avec une certaine inertie et selon des routes complexes car soumise (pour ne prendre que les principaux paramètres) au rythme des saisons, à la rotation de la Terre et à la distribution des champs de pression qui en découle à un moment donné et en définitive aux lois de la thermodynamique (échanges, convections...). Tous ces facteurs font qu'on ne peut théoriquement prévoir le temps qu'à une semaine tout au plus. Cependant tous ceux qui ont suivis de près les événements météorologiques en 2003 ne peuvent nier que des blocages ou agglutinations anticycloniques se sont mis en place en Europe et se sont constamment régénérés toute l’année en dépit de toute logique apparente. En effet, la norme est que l’Europe de l’ouest soit sous l’influence d’un puissant flux d’ouest, doux, car soutenu en basse couche par le courant océanique du Gulf Stream. Les autres flux ne se manifestent que brièvement par le jeu des mouvements des masses d’air et des zones de pression hautes et basses qui se décalent souvent rapidement. Appréhender la situation météorologique à une semaine ne suffit plus pour expliquer ce phénomène, tout le monde l’a compris et il est fondamental pour la recherche de comprendre pourquoi des systèmes de pression reliés à des types de temps particuliers se mettent en place au long cours ? On peut observer que ces anomalies dans la dynamique du climat européen se mettent en place au moins pour une part d’entre elles, (en particulier les épisodes les plus longs et les plus intenses) selon une périodicité bien régulière au point que l’on puisse parler de "cycles". Pourquoi et comment des cycles climatiques se détachent-ils du chaos apparent du climat ? Pourquoi la régularité de ces cycles mis en évidence n'est alors pas absolue ? Considérons que le flux d'énergie émis par le soleil est inférieur à la moyenne pendant 3 années : un hiver rude devrait survenir l'hiver le plus proche du minima d'activité solaire. En théorie seulement, car comme nous l'avons évoqué dans le précédent chapitre, l'atmosphère est une machine dynamique et très complexe. L'hiver rude sera donc en fait fortement favorisé durant cette période de 3 ans par un mécanisme encore obscur qui n'est qu'indirectement lié aux cycles solaires et qu'il importe de pouvoir comprendre rapidement. Mais favorisé ne veut pas dire inévitable : pour que cet hiver rude existe vraiment, il va falloir que la distribution des pressions durant cette période soit en mesure de permettre le déferlement de l'air froid qui s'accumule alors en plus grande quantité qu'à l'accoutumé aux pôles. En l'Europe, le système météorologique qui doit se mettre en place est constitué d'un solide blocage au centre de l'océan Atlantique et d'une dépression sur l'Oural… une fois la "machine à froid" lancée, une autre dépression prend également généralement naissance dans le Golfe de Gênes accentuant encore le déferlement du froid vers l'ouest et la France en particulier. C'est la géographie des terres émergées et des reliefs qui fait que les vagues de froid suivent à peu de chose près toujours le même chemin et mettent en jeu les mêmes systèmes météorologiques : un ordre apparaît dans l'apparent chaos. La mise en place de cette "machine à froid" est naturellement favorisée par l'existence de réserves importantes de froid au pôle qui déferle non plus seulement par sa route naturelle sur l'Amérique du Nord, mais aussi à l'est du Groenland que l'air froid plus lourd est obligé de contourner et qui renforce le blocage anticyclonique sur l'Atlantique. Pour peu que l'on ait une dépression en Oural et une réserve de froid encore suffisante pour déferler également sur la mer de Barents, la Russie avant de prendre la route de l'Europe de l'Ouest : une vague de froid est née. Cette prise en tenaille de l'Europe de l'ouest pour donner naissance à des vagues de froid est un processus singulièrement plus complexe et donc plus rare que la simple coulée d'air froid qui est courante sur l'Amérique du Nord. De ce fait, cette "machine à froid" ne parvient pas forcément à se mettre en place l'année du minima d'activité solaire d'où ces cycles qui ne tombent pas juste... Mais les conditions sont tellement favorables à sa genèse tous les 23 ans, que depuis des siècles, elle n'a jamais manqué de faire parler d'elle avec au plus un an et demi d'avance ou de retard. Des contemporains d’aujourd’hui aux chroniqueurs Moyen Age : les références à ces hivers immanquables car relativement rares en Europe, ne manquent pas. L'activité solaire restant faible encore les années qui suivent et par conséquent les réserves de froid importantes en hiver au pôle, la "machine à froid" parvient souvent même à renaître les hivers suivant, d'où les séries d'hivers rudes : 1940-1942, 1985-1986-1987 par exemple. Voici les hivers rudes cycliques apparus depuis 1600 : 1616-1641-1663-1684-1709-1731-1755-1776-1799-1823-1845-1871-1891-1917-1940-1963-1985. et les dates théoriques prévues arrondies (occurrence de 23 ans) : 1616-1639-1662-1685-1708-1731-1754-1777-1800-1823-1846-1869-1892-1915-1938-1961-1984-2007-2030. Enfin, il faut ajouter que cette "machine à froid" même si elle n'est réellement favorisée à plein que tous les 23 ans (et parfois en demi cycle tous les 11 ans d'où 1695, 1766, 1789, 1880, 1929 ou encore 1997), peut se mettre en place n'importe quelle année. Tout reste toujours possible, l'atmosphère terrestre est suffisamment complexe pour nous réserver des surprises. Les réserves de froid au pôle sont en effet toujours suffisantes pour provoquer une belle vague de froid en hiver et l'atmosphère se met parfois en état, hors de tout coup de pouce du soleil de la faire naître de façon inattendue. En fait, précisons que la plupart ne durent guère et il est très peu probable de rencontrer une vague de froid de plus de 15 jours dans notre hiver 2004 ou même encore en 2005. Toutefois, il faut signaler qu'exceptionnellement certaines s'installent si bien qu'elle s'éternisent en dehors de toute logique comme en 1956. Ce genre d'hiver, qui semble être uniquement une "création" issue de la dynamique complexe de notre atmosphère est pour le coup réellement imprévisible et exceptionnel en ce sens, bien qu'il se manifeste évidemment par les mêmes "routages" naturels que ces homologues. Dans les périodes de cycles solaire à maxima faibles comme ceux qui ont prévalu durant le petit âge glaciaire, les vagues de froid se mettent en place presque un hiver sur trois en dehors de ceux survenant tous les 23 ans. Landscheidt qui a longuement étudié les cycles solaire afin d'en prévoir à l'avance l'intensité voit un cycle solaire très affaibli autour de 2030 qui promet de correspondre peut-être à l'hiver le plus glacial du XXIe siècle, mais qui serait en plus dès lors entouré d'hivers plus souvent très froids entre 2020 et 2050. http://mitosyfraudes.8k.com/Calen/Landscheidt-1.html Dans ce contexte, ce que l'on appelle le cycle des grands hivers en Europe doit donc être compris comme une série d'hiver avec une occurrence périodique d'origine solaire favorable à la mise en place de vagues de froid intenses et durables. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 3 février 2004 Auteur Partager Posté(e) 3 février 2004 Les cycles hivernaux en Europe : éléments historiques, probabilités et étude du cas de l'hiver 2006-2007. D’après l’observation du climat européen depuis 1000 ans, tout laisse présager que l'hiver 2006-2007 fera partie des 10, voire même des 5 hivers les plus rudes du XXIe siècle en Europe de l’ouest. Cependant, il faut insister sur le fait que 2006-2007 n'est que la date d'apparition la plus probable (mais loin d’être certaine) d'un hiver rude qui aura lieu, c'est certain par contre à 99,9 % entre décembre 2005 au plus tôt et février 2009 au plus tard. Il ne s’agit pas de prévision mais de probabilités basées sur l’observation séculaire du climat européen. Si il fallait établir une probabilité d'apparition de cet hiver de premier ordre, cela pourrait donner : 2003-2004 : 0 % 2004-2005 : 0 % 2005-2006 : 20 % 2006-2007 : 60 % 2007-2008 : 15 % 2008-2009 : 5 % 2009-2010 : 0 % déc. 2005-fev. 2009 : 100 % déc. 2005-fev. 2008 : 95 % déc. 2006-fév. 2007 : 60 % Certains vont prétendre que c'est du bricolage car on ne peut pas arrêter une date précise et que les hivers rudes ne tombent pas tous les x années : ils expliquent ainsi que les cycles n'existent pas. Ils ont en partie raison, mais en partie seulement. On peut effectivement penser qu'aucun cycle ne peut exister en partant des constations suivantes : 1) Les cycles solaires qui envoie des flux d'énergie dans chaque longueurs d'ondes ne sont pas uniformes, ni parfaitement réguliers : la longueur des cycles d'activité solaire est de 11,4 ans en moyenne, et si il se sont toujours tenus entre 9 et 11 ans au siècle dernier mais ils ont varié en réalité entre 7 et 17 ans depuis 1604. 2) Les flux d'énergie moindre ou plus important sont répercutés dans l'atmosphère terrestre qui les distribue avec une certaine inertie et selon des routes complexes car soumise (pour ne prendre que les principaux paramètres) au rythme des saisons, à la rotation de la Terre et à la distribution des champs de pression qui en découle à un moment donné et en définitive aux lois de la thermodynamique (échanges, convections...). Tous ces facteurs font qu'on ne peut théoriquement prévoir le temps qu'à une semaine tout au plus. Cependant tous ceux qui ont suivis de près les événements météorologiques en 2003 ne peuvent nier que des blocages ou agglutinations anticycloniques se sont mis en place en Europe et se sont constamment régénérés toute l’année en dépit de toute logique apparente. En effet, la norme est que l’Europe de l’ouest soit sous l’influence d’un puissant flux d’ouest, doux, car soutenu en basse couche par le courant océanique du Gulf Stream. Les autres flux ne se manifestent que brièvement par le jeu des mouvements des masses d’air et des zones de pression hautes et basses qui se décalent souvent rapidement. Appréhender la situation météorologique à une semaine ne suffit plus pour expliquer ce phénomène, tout le monde l’a compris et il est fondamental pour la recherche de comprendre pourquoi des systèmes de pression reliés à des types de temps particuliers se mettent en place au long cours ? On peut observer que ces anomalies dans la dynamique du climat européen se mettent en place au moins pour une part d’entre elles, (en particulier les épisodes les plus longs et les plus intenses) selon une périodicité bien régulière au point que l’on puisse parler de "cycles". Pourquoi et comment des cycles climatiques se détachent-ils du chaos apparent du climat ? Pourquoi la régularité de ces cycles mis en évidence n'est alors pas absolue ? Considérons que le flux d'énergie émis par le soleil est inférieur à la moyenne pendant 3 années : un hiver rude devrait survenir l'hiver le plus proche du minima d'activité solaire. En théorie seulement, car comme nous l'avons évoqué dans le précédent chapitre, l'atmosphère est une machine dynamique et très complexe. L'hiver rude sera donc en fait fortement favorisé durant cette période de 3 ans par un mécanisme encore obscur qui n'est qu'indirectement lié aux cycles solaires et qu'il importe de pouvoir comprendre rapidement. Mais favorisé ne veut pas dire inévitable : pour que cet hiver rude existe vraiment, il va falloir que la distribution des pressions durant cette période soit en mesure de permettre le déferlement de l'air froid qui s'accumule alors en plus grande quantité qu'à l'accoutumé aux pôles. En l'Europe, le système météorologique qui doit se mettre en place est constitué d'un solide blocage au centre de l'océan Atlantique et d'une dépression sur l'Oural… une fois la "machine à froid" lancée, une autre dépression prend également généralement naissance dans le Golfe de Gênes accentuant encore le déferlement du froid vers l'ouest et la France en particulier. C'est la géographie des terres émergées et des reliefs qui fait que les vagues de froid suivent à peu de chose près toujours le même chemin et mettent en jeu les mêmes systèmes météorologiques : un ordre apparaît dans l'apparent chaos. La mise en place de cette "machine à froid" est naturellement favorisée par l'existence de réserves importantes de froid au pôle qui déferle non plus seulement par sa route naturelle sur l'Amérique du Nord, mais aussi à l'est du Groenland que l'air froid plus lourd est obligé de contourner et qui renforce le blocage anticyclonique sur l'Atlantique. Pour peu que l'on ait une dépression en Oural et une réserve de froid encore suffisante pour déferler également sur la mer de Barents, la Russie avant de prendre la route de l'Europe de l'Ouest : une vague de froid est née. Cette prise en tenaille de l'Europe de l'ouest pour donner naissance à des vagues de froid est un processus singulièrement plus complexe et donc plus rare que la simple coulée d'air froid qui est courante sur l'Amérique du Nord. De ce fait, cette "machine à froid" ne parvient pas forcément à se mettre en place l'année du minima d'activité solaire d'où ces cycles qui ne tombent pas juste... Mais les conditions sont tellement favorables à sa genèse tous les 23 ans, que depuis des siècles, elle n'a jamais manqué de faire parler d'elle avec au plus un an et demi d'avance ou de retard. Des contemporains d’aujourd’hui aux chroniqueurs Moyen Age : les références à ces hivers immanquables car relativement rares en Europe, ne manquent pas. L'activité solaire restant faible encore les années qui suivent et par conséquent les réserves de froid importantes en hiver au pôle, la "machine à froid" parvient souvent même à renaître les hivers suivant, d'où les séries d'hivers rudes : 1940-1942, 1985-1986-1987 par exemple. Voici les hivers rudes cycliques apparus depuis 1600 : 1616-1641-1663-1684-1709-1731-1755-1776-1799-1823-1845-1871-1891-1917-1940-1963-1985. et les dates théoriques prévues arrondies (occurrence de 23 ans) : 1616-1639-1662-1685-1708-1731-1754-1777-1800-1823-1846-1869-1892-1915-1938-1961-1984-2007-2030. Enfin, il faut ajouter que cette "machine à froid" même si elle n'est réellement favorisée à plein que tous les 23 ans (et parfois en demi cycle tous les 11 ans d'où 1695, 1766, 1789, 1880, 1929 ou encore 1997), peut se mettre en place n'importe quelle année. Tout reste toujours possible, l'atmosphère terrestre est suffisamment complexe pour nous réserver des surprises. Les réserves de froid au pôle sont en effet toujours suffisantes pour provoquer une belle vague de froid en hiver et l'atmosphère se met parfois en état, hors de tout coup de pouce du soleil de la faire naître de façon inattendue. En fait, précisons que la plupart ne durent guère et il est très peu probable de rencontrer une vague de froid de plus de 15 jours dans notre hiver 2004 ou même encore en 2005. Toutefois, il faut signaler qu'exceptionnellement certaines s'installent si bien qu'elle s'éternisent en dehors de toute logique comme en 1956. Ce genre d'hiver, qui semble être uniquement une "création" issue de la dynamique complexe de notre atmosphère est pour le coup réellement imprévisible et exceptionnel en ce sens, bien qu'il se manifeste évidemment par les mêmes "routages" naturels que ces homologues. Dans les périodes de cycles solaire à maxima faibles comme ceux qui ont prévalu durant le petit âge glaciaire, les vagues de froid se mettent en place presque un hiver sur trois en dehors de ceux survenant tous les 23 ans. Landscheidt qui a longuement étudié les cycles solaire afin d'en prévoir à l'avance l'intensité voit un cycle solaire très affaibli autour de 2030 qui promet de correspondre peut-être à l'hiver le plus glacial du XXIe siècle, mais qui serait en plus dès lors entouré d'hivers plus souvent très froids entre 2020 et 2050. http://mitosyfraudes.8k.com/Calen/Landscheidt-1.html Dans ce contexte, ce que l'on appelle le cycle des grands hivers en Europe doit donc être compris comme une série d'hiver avec une occurrence périodique d'origine solaire favorable à la mise en place de vagues de froid intenses et durables. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jt75 Posté(e) 3 février 2004 Paris 75105, LagardeFreinet-Var, Pontarlier-Doubs, Fresse/Moselle-Vosges Partager Posté(e) 3 février 2004 Quelque soient les cycles, et les périodicités de tel ou tel évènement physique, il y quelque chose qui n'a jamais fait partie d'un cycle, et donc qui est nouveau: c'est le fait qu'on est 6 milliards d'humains sur terre et qu'on n'a jamais déversé autant de gaz 'artificiels' dans l'atmosphére, et loin s'en faut depuis des dizaines d'années. Donc tout est modifié Voir le post intitulé 'impressionnant' d'aujourd'hui Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jt75 Posté(e) 3 février 2004 Paris 75105, LagardeFreinet-Var, Pontarlier-Doubs, Fresse/Moselle-Vosges Partager Posté(e) 3 février 2004 Quelque soient les cycles, et les périodicités de tel ou tel évènement physique, il y quelque chose qui n'a jamais fait partie d'un cycle, et donc qui est nouveau: c'est le fait qu'on est 6 milliards d'humains sur terre et qu'on n'a jamais déversé autant de gaz 'artificiels' dans l'atmosphére, et loin s'en faut depuis des dizaines d'années. Donc tout est modifié Voir le post intitulé 'impressionnant' d'aujourd'hui Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 3 février 2004 Auteur Partager Posté(e) 3 février 2004 Des conditions d'un genre nouveau sûrement : chaque seconde qui passe est inédite... Mais au point que tu décris, je n'y crois pas une seconde : pas dans l'immédiat en tout cas avec une température moyenne terrestre augmentée de 0,6°... quand on aura pris 2 ou 3°, ce sera peut-être envisageable, si tant est que cela survienne. Je reste modeste et j'attends de voir : il est vrai qu'aucune autre espèce n'a jamais modifié à ce point la surface de la Terre et je ne le nie pas une seconde. La seconde qui suit, je me demande quand même pourquoi les Etats-Unis connaissent une pareille vague de froid puisse que la Terre se réchauffe ?? Florent Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 3 février 2004 Auteur Partager Posté(e) 3 février 2004 Des conditions d'un genre nouveau sûrement : chaque seconde qui passe est inédite... Mais au point que tu décris, je n'y crois pas une seconde : pas dans l'immédiat en tout cas avec une température moyenne terrestre augmentée de 0,6°... quand on aura pris 2 ou 3°, ce sera peut-être envisageable, si tant est que cela survienne. Je reste modeste et j'attends de voir : il est vrai qu'aucune autre espèce n'a jamais modifié à ce point la surface de la Terre et je ne le nie pas une seconde. La seconde qui suit, je me demande quand même pourquoi les Etats-Unis connaissent une pareille vague de froid puisse que la Terre se réchauffe ?? Florent Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 3 février 2004 Partager Posté(e) 3 février 2004 mais parce que l europe connait de la douceur,c est pour ca!il faut bien equilibré sinon la terre explose! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 3 février 2004 Partager Posté(e) 3 février 2004 mais parce que l europe connait de la douceur,c est pour ca!il faut bien equilibré sinon la terre explose! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 3 février 2004 Auteur Partager Posté(e) 3 février 2004 Ce n'est pas obligatoire, car quand les réserves de froid sont très importantes au pôle nord, elle sont parfois suffisantes pour couler à la fois sur l'Amérique du Nord et l'Europe ! Ce n'est pas le cas cette année et le froid va en effet au chemin le plus court. Le géographie des zones de pressions autour de l'Europe n'est pas favorable non plus. Cette vague de froid américaine semble si intense et pousser si loin au sud que des masses d'air chaud risquent en effet de pousser vers l'Europe par contrecoup. Je terminerai avec une note pleine d'espoir pour qui aime le froid : cet hiver américain est de très bonne augure pour l'hiver européen annoncé dans 3 ans et me rassure personnellement : le froid peut encore sévir... Le blizzard de la semaine dernière était si on veux, une sympatique répétition générale, car il s'agira plutôt de flux d'est naturellement. Personne ici ne pourra feindre la surprise : ce n'est pas parce que nous venons de subir une vingtaine d'hiver doux, à part quelques frimas bien sûr que les hivers historiques sont bannis en Europe. Des dizaines de fois, les contemporains auraient pu faire les constatations que nous faisons au Moyen-Age, à la Renaissance ou dans une moindre mesure au XVIIIe siècle. En 1708, les chroniqueurs se plaignaient d'un hiver trop doux qui voyait pousser des fleurs en janvier, de parasites épargnés par le gel dans les terres : on connait la suite... le "grand hyver 1709". C'est le simple croisement du contexte naturel avec une activité solaire très forte + des effets urbains et probablement même pan-régionaux en Europe qui explique tous ces mois supérieurs aux normales saisonnières. En janvier dernier, pendant que la station de Paris-Le Bourget enregistrait des températures inférieures à -5°, Paris Montsouris a vu ses seuls jours de gel qui n'ont même pas atteint -0,5°. Cela suffit amplement à expliquer un gain de 1,5° sur l'ensemble du territoire français et est inquiétant en soi car cela modifie considérablement tous les micro-climats locaux. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 3 février 2004 Auteur Partager Posté(e) 3 février 2004 Ce n'est pas obligatoire, car quand les réserves de froid sont très importantes au pôle nord, elle sont parfois suffisantes pour couler à la fois sur l'Amérique du Nord et l'Europe ! Ce n'est pas le cas cette année et le froid va en effet au chemin le plus court. Le géographie des zones de pressions autour de l'Europe n'est pas favorable non plus. Cette vague de froid américaine semble si intense et pousser si loin au sud que des masses d'air chaud risquent en effet de pousser vers l'Europe par contrecoup. Je terminerai avec une note pleine d'espoir pour qui aime le froid : cet hiver américain est de très bonne augure pour l'hiver européen annoncé dans 3 ans et me rassure personnellement : le froid peut encore sévir... Le blizzard de la semaine dernière était si on veux, une sympatique répétition générale, car il s'agira plutôt de flux d'est naturellement. Personne ici ne pourra feindre la surprise : ce n'est pas parce que nous venons de subir une vingtaine d'hiver doux, à part quelques frimas bien sûr que les hivers historiques sont bannis en Europe. Des dizaines de fois, les contemporains auraient pu faire les constatations que nous faisons au Moyen-Age, à la Renaissance ou dans une moindre mesure au XVIIIe siècle. En 1708, les chroniqueurs se plaignaient d'un hiver trop doux qui voyait pousser des fleurs en janvier, de parasites épargnés par le gel dans les terres : on connait la suite... le "grand hyver 1709". C'est le simple croisement du contexte naturel avec une activité solaire très forte + des effets urbains et probablement même pan-régionaux en Europe qui explique tous ces mois supérieurs aux normales saisonnières. En janvier dernier, pendant que la station de Paris-Le Bourget enregistrait des températures inférieures à -5°, Paris Montsouris a vu ses seuls jours de gel qui n'ont même pas atteint -0,5°. Cela suffit amplement à expliquer un gain de 1,5° sur l'ensemble du territoire français et est inquiétant en soi car cela modifie considérablement tous les micro-climats locaux. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 3 février 2004 Partager Posté(e) 3 février 2004 /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> si c'est pas du bricolage, c'est quoi ça? c'est à peu près 23 ans mais pas tout à fait et faut parfois rajouter ou enlever quelques années. l'hiver 84-85 est reconnu froid Dommage le mois le plus froid du siècle qui est février 56 ne rentre pas dans ce shéma. Alors on dit que en dehors de ces cycles, les vagues de froid peuvent aussi arriver comme décembre 96-janvier97, ou décembre 2001 C'est pour cette raison que cela me fait bien sourire. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 3 février 2004 Partager Posté(e) 3 février 2004 /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> si c'est pas du bricolage, c'est quoi ça? c'est à peu près 23 ans mais pas tout à fait et faut parfois rajouter ou enlever quelques années. l'hiver 84-85 est reconnu froid Dommage le mois le plus froid du siècle qui est février 56 ne rentre pas dans ce shéma. Alors on dit que en dehors de ces cycles, les vagues de froid peuvent aussi arriver comme décembre 96-janvier97, ou décembre 2001 C'est pour cette raison que cela me fait bien sourire. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 3 février 2004 Auteur Partager Posté(e) 3 février 2004 Tout est expliqué : je ne rajoute pas d'années et ma période théorique est de 23 ans tout du long. L'atmosphère terrestre n'obéit pas au doigt et à l'oeil à la raison d'un cycle quel qu'il soit. Tu es bien placé pour le savoir lorsque tu réalises des analyses et des prévisions à une autre échelle et que tu annonces une vague de froid pour J+3 quand elle ne survient que deux jours après : mais elle survient : il ne s'agit que de "réglages fins" pour reprendre tes termes. Alors certes toutes les vagues de froid ne correspondent pas à des phénomènes cycliques, du moins pas en l'état de mes connaissances et de tout ce que j'ai pu lire, mais une précision de +/- 1 an sur une période de 23 ans théorique et cela depuis des siècles, ce n'est pas une coincidence ou du hasard ! Tu peux bien sourire. Rendez-vous en à l'hiver 2007 à +/- 1 an. Les vagues de froid de 1997 ou même de 2001 feront pâle figure à côté de ce qui nous attend et qui arrivera, personne ne pourra nier que cet hiver sort de la norme depuis 1985 : il sera d'autant plus marquant que nous n'auront réellement rien vécu de comparable depuis plus de 20 ans, ce qui constuera une permière grande expérience pour nombre de passionnés d'Infoclimat. Il reste bien entendu que c'est la Terre qui décidera en dernier ressort, il faut toujours rester modeste face aux éléments, mais je prends le "pari". Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 3 février 2004 Auteur Partager Posté(e) 3 février 2004 Tout est expliqué : je ne rajoute pas d'années et ma période théorique est de 23 ans tout du long. L'atmosphère terrestre n'obéit pas au doigt et à l'oeil à la raison d'un cycle quel qu'il soit. Tu es bien placé pour le savoir lorsque tu réalises des analyses et des prévisions à une autre échelle et que tu annonces une vague de froid pour J+3 quand elle ne survient que deux jours après : mais elle survient : il ne s'agit que de "réglages fins" pour reprendre tes termes. Alors certes toutes les vagues de froid ne correspondent pas à des phénomènes cycliques, du moins pas en l'état de mes connaissances et de tout ce que j'ai pu lire, mais une précision de +/- 1 an sur une période de 23 ans théorique et cela depuis des siècles, ce n'est pas une coincidence ou du hasard ! Tu peux bien sourire. Rendez-vous en à l'hiver 2007 à +/- 1 an. Les vagues de froid de 1997 ou même de 2001 feront pâle figure à côté de ce qui nous attend et qui arrivera, personne ne pourra nier que cet hiver sort de la norme depuis 1985 : il sera d'autant plus marquant que nous n'auront réellement rien vécu de comparable depuis plus de 20 ans, ce qui constuera une permière grande expérience pour nombre de passionnés d'Infoclimat. Il reste bien entendu que c'est la Terre qui décidera en dernier ressort, il faut toujours rester modeste face aux éléments, mais je prends le "pari". Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 3 février 2004 Partager Posté(e) 3 février 2004 Oui Eric mais l'hiver 55/56 n'est pas reconnu froid car jan avait était tres doux. Car la on parle pas de mois, mais d'hiver en general et 62/63 et un gros hiver car ca a duré 3 mois! C'est ca la difference ! Attendons 2007 et on sera fixé . C'est pas si loin apres tout Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 3 février 2004 Partager Posté(e) 3 février 2004 Oui Eric mais l'hiver 55/56 n'est pas reconnu froid car jan avait était tres doux. Car la on parle pas de mois, mais d'hiver en general et 62/63 et un gros hiver car ca a duré 3 mois! C'est ca la difference ! Attendons 2007 et on sera fixé . C'est pas si loin apres tout Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 3 février 2004 Partager Posté(e) 3 février 2004 Tu plaisantes ced ou tu fais un détournement d'infos? On n'a que l'année 62-63 qui comprend 3 à mois froid entre fin novembre 62 et début mars 63. Cite moi un hiver qui a comporté 3 mois rigoureux? C'est un faux argument de ta part! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 3 février 2004 Partager Posté(e) 3 février 2004 Tu plaisantes ced ou tu fais un détournement d'infos? On n'a que l'année 62-63 qui comprend 3 à mois froid entre fin novembre 62 et début mars 63. Cite moi un hiver qui a comporté 3 mois rigoureux? C'est un faux argument de ta part! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 3 février 2004 Partager Posté(e) 3 février 2004 Eric quand tu auras fini de chercher la petite bete et de contrarié tout le monde tu nous le marque sur un nouveau sujet ... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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florent76 Posté(e) 3 février 2004 Auteur Partager Posté(e) 3 février 2004 Prenons des chiffres... Les modalités sont différentes pour chacun des hivers et on n'a pas forcément 3 mois de froid... si on en a pour un mois et demi, c'est déjà énorme en France. Il n'empêche qu'à Paris Montsouris et malgré l'effet d'îlot urbain : année..... temp moy de l'hiver... rang au XXe s... Remarque 1917............ -1,3............................ 5................. cycle 23 ans 1940............ -0,9............................ 6................. cycle 23 ans 1963............ -2,7............................ 1................. cycle 23 ans 1985............. 0,4........................... 15................ cycle 23 ans (rang 1 depuis 1963) 1941............ -0,6............................ 8................. série cycle 1940 1942............ -1,8............................ 2................. série cycle 1940 1929............ -1,5............................ 4................. demi cycle 11 ans 1909............ -0,5............................ 9................. - 1934............ -0,7............................ 7................. - 1947............ -1,7............................ 3................. - 1956............ -0,4........................... 10................ - Tous les hivers correspondant aux circulations climatiques hivernales cycliques que ce soit directement ou non, se placent dans les premiers rangs dans la rigueur des hivers par rapport aux normales de leur époque. Seuls quatres autres hivers se hissent au dessus de la 10e place à l'échelle du siècle. On peut citer l'hiver continuellement froid de 1909, les rigueurs de décembre 1933, la 3e place du rude hiver 1947 en pleine période de rationnement au sortir de la guerre et bien sûr février 1956. Les 7 hivers correspondant à des processus cycliques recensés ici sont parmi les plus froids, mais cela n'empêche pas, je le répète, d'autres vagues de froid de survenir en dehors de ces période privilégiées pour peu que les conditions atmosphériques s'y prêtent : c'est plus rare puisse que seul 4 cas sont comptés. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 3 février 2004 Auteur Partager Posté(e) 3 février 2004 Prenons des chiffres... Les modalités sont différentes pour chacun des hivers et on n'a pas forcément 3 mois de froid... si on en a pour un mois et demi, c'est déjà énorme en France. Il n'empêche qu'à Paris Montsouris et malgré l'effet d'îlot urbain : année..... temp moy de l'hiver... rang au XXe s... Remarque 1917............ -1,3............................ 5................. cycle 23 ans 1940............ -0,9............................ 6................. cycle 23 ans 1963............ -2,7............................ 1................. cycle 23 ans 1985............. 0,4........................... 15................ cycle 23 ans (rang 1 depuis 1963) 1941............ -0,6............................ 8................. série cycle 1940 1942............ -1,8............................ 2................. série cycle 1940 1929............ -1,5............................ 4................. demi cycle 11 ans 1909............ -0,5............................ 9................. - 1934............ -0,7............................ 7................. - 1947............ -1,7............................ 3................. - 1956............ -0,4........................... 10................ - Tous les hivers correspondant aux circulations climatiques hivernales cycliques que ce soit directement ou non, se placent dans les premiers rangs dans la rigueur des hivers par rapport aux normales de leur époque. Seuls quatres autres hivers se hissent au dessus de la 10e place à l'échelle du siècle. On peut citer l'hiver continuellement froid de 1909, les rigueurs de décembre 1933, la 3e place du rude hiver 1947 en pleine période de rationnement au sortir de la guerre et bien sûr février 1956. Les 7 hivers correspondant à des processus cycliques recensés ici sont parmi les plus froids, mais cela n'empêche pas, je le répète, d'autres vagues de froid de survenir en dehors de ces période privilégiées pour peu que les conditions atmosphériques s'y prêtent : c'est plus rare puisse que seul 4 cas sont comptés. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 3 février 2004 Partager Posté(e) 3 février 2004 lecteur assidue sur ce forum, je voudrais dire a eric27 qu'il arrete de contester, de pinailler,voire de raler,et qu'il se consacre a la prevision. merci! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 3 février 2004 Partager Posté(e) 3 février 2004 lecteur assidue sur ce forum, je voudrais dire a eric27 qu'il arrete de contester, de pinailler,voire de raler,et qu'il se consacre a la prevision. merci! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paulo Posté(e) 3 février 2004 Les Sables d'Olonne Partager Posté(e) 3 février 2004 Peut-être qu'Eric conteste souvent, mais depuis plus d'1 an que je lis ses contributions, c'est à juste titre car souvent il y a en effet matière à réagir à certains propos, et je partage souvent ses analyses et contradictions. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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