Cotissois 31 Posté(e) 12 janvier 2014 Brest Partager Posté(e) 12 janvier 2014 Oui bien sur je comprends mieux avec ce schéma. Donc depuis le départ, on discute dans le vide alors. Ce n'est pas le jet qui est rabattu simplement, c'est qu'il y a des forces qui accélèrent l'entraînement d'air sec à l'arrière de l'orage et participe à un flux qui plonge au sol. Et ce schéma existe même sans jet. Donc l'idée que le jet est rabattu vers le sol, ça doit exister pour les sting-jets, mais à peu près tout. Mais l'amalgamme est facile, la preuve avec la traduction française du schéma. l'organisation que prend le complexe orageux Oui c'est ce que je dis depuis plusieurs messages à Foudre : si on ne connaît pas l'organisation de l'orage, on aura du mal à évaluer le potentiel de rafales. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 12 janvier 2014 Partager Posté(e) 12 janvier 2014 Oui bien sur je comprends mieux avec ce schéma. Donc depuis le départ, on discute dans le vide alors. Ce n'est pas le jet qui est rabattu simplement, c'est qu'il y a des forces qui accélèrent l'entraînement d'air sec à l'arrière de l'orage et participe à un flux qui plonge au sol. Et ce schéma existe même sans jet. Donc l'idée que le jet est rabattu vers le sol, ça doit exister pour les sting-jets, mais à peu près tout. D'une certaine façon on peut vulgariser en disant que le jet est rabattu si on fait référence aux phénomènes qui jouent sur la flottabilité dans cette machine ( évaporation etc.. le flux d'air subit une réel poussée vers le bas suivant le principe de flottabilité ). C'est une façon vulgarisée d'expliquer les choses ( cf. le schéma que j'avais posté au tout début ). Après ça n'explique pas tout c'est sur. Oui c'est ce que je dis depuis plusieurs messages à Foudre : si on ne connaît pas l'organisation de l'orage, on aura du mal à évaluer le potentiel de rafales . Oui, on est d'accord j'en parlais aussi à un moment : ... orages avec un degrés d'organisation conséquent... Mais ça n'avait pas l'air d'apaiser son questionnement Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Foudredu31 Posté(e) 12 janvier 2014 Auteur Partager Posté(e) 12 janvier 2014 Ce schéma n'est quand meme pas faut . Ca voudrait dire que par exemple,si j'ai un jet qui souffle à 120 km/h à 3000 mètres (700 hPa), et qu'il est rabattu au sol par les courants déscendant, ce jet qui soufflé à 120 km/h à 3000 mètres n'existe plus à cette altitude là , vu qu'il a été rabattu complètement au sol par les mouvements subsidents du courant déscendant du CB... ! C'est quand meme très étonnant.... On passe de 120 km/h avant l'orage à 3000 mètres à presque plus de vent (enfin il y a toujourd du vent mais moins fort) pendant l'orage puis cet jet (si il est encore présent) se remet à souffler à 120 km/h (il remonte) après que le cumulonimbus soit passé!! Moi en tout cas ça m'étonne... Merci pour vos réponses , donc ce que je dis juste au-dessus est juste? Cotissois, tu dis " Ce n'est pas le jet qui est rabattu simplement, c'est qu'il y a des forces qui accélère l'entrainement d'air sec à l'arrière de l'orage et participe à un flux qui plonge au sol", quand tu dis "force" tu veux dire quoi par la? Que l'entrainement d'air plus sec et froid des niveux plus élevés par les courants déscendants font que les précipitations vont s'évaporaient à cause de cet air sec et froid qui est advecté par ces mouvements subsidents, du coup, l'évaporation des précipitations vont faire que l'air va se refroidir et donc devenir plus froid donc plus "lourd" et subir un poussée d'archimède négative. C'est cette poussée négative d'archimède qui va le rabattre au sol? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 12 janvier 2014 Brest Partager Posté(e) 12 janvier 2014 Je ne sais pas comment le dire simplement, mais tu as une vision faite de cause à conséquences, alors qu'en météo on raisonne souvent en circulation d'air telle un moteur, avec un environnement qui contient de l'énergie à utiliser pour faire fonctionner le moteur. Tu peux sans doute analyser des pertes de flottabilité "inattendues" dans un orage mal organisé. Mais dès que l'orage s'organise, ce n'est plus un chemin de cause à conséquence, c'est tout qui fonctionne en même temps. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bob_Picard Posté(e) 23 janvier 2014 Partager Posté(e) 23 janvier 2014 Plusieurs études statistiques et mathématiques ont été faites à ce sujet dans le but de modéliser au mieux ces rafales descendantes, comme celles de Fawbush et Miller en 1954, de Pino en 1989, de McCann en 1994 et j'en passe... Dans celles-ci, tu peux retrouver des formules simplistes pour estimer l'intensité des rafales, comme par exemple : V = 7+3,06T-0.0073*(T^2)-0,000284*(T^3) avec T la différence entre la température au sol et la température qu'aurait une particule comprimée pseudo-adiabatiquement depuis le point 0°C sur la courbe Thêta'w de l'émagramme jusqu'au sol. Il y a également des formules qui prennent en compte la vitesse des vents à différents étages, et qui correspondraient d'ailleurs plus aux questions posées; je ne les ai pas là, mais un coup de Google devrait suffire si tu y tiens vraiment. Après, tu as, en toute logique V = RACINE(2*DCAPE) en m/s, qui devrait également te donner une estimation. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bob_Picard Posté(e) 23 janvier 2014 Partager Posté(e) 23 janvier 2014 Tout cela n'est que pure statistique, ça ne marche pas à tous les coups et pour toute configuration synoptique, et puis, pour changer, ça a été fait aux USA ... /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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