Records de précipitations - Mars 2018

[TreizeVents]

Bonjour,

 

Dans le sillage des records de basses pressions, Mars 2018 est en train de faire tomber une nouvelle série de records : celles du nombre de jours avec précipitations. Je m'appuie sur les données de MF ; on rappellera juste à ce titre qu'un jour de pluie se caractérise par un cumul >= 1 mm relevé entre 6h et 6h TU (soit 7h du matin à 7h le lendemain en heure d'hiver, 8h en heure d'été).

 

Donc pour donner quelques chiffres :

 

- Brive la Gaillarde en est à 22 jours de précipitations, je ne connais pas exactement l'ancien record mais il était de moins de 20 jours.

- Bergerac en est à 24 jours de précipitations, idemn je n'ai pas le chiffre de l'ancien record mais il était de moins de 22 jours.

- Dax en est à 21 jours de précipitations, cela égale le record de 1975, mais il devrait pleuvoir demain..

- Mont de Marsan est à 21 jours, pour un record de 22 jours en 1958. Avec les précipitations prévues demain, le record devrait être égalé.

- Lorient peut aussi égaler son record : on est à 23 jours pour un record à 25, mais il reste aujourd'hui et demain.

- Idem pour Agen, qui en est à 17 jours, mais il reste aujourd'hui et demain pour égaler les 19 jours de 2001.

 

Blague pour Toulouse : le record de 18 jours en 1958 n'a rien à craindre : on n'en est qu'à 10 jours .. faute d'avoir fait 9 jours avec des RR mais sans atteindre le seuil du millimètre.

[bill43]

Pas de record en terme de journées  (seulement 13 jours de précipitations) sur la récente station IC de Bauzon (07) avec 1 seul jour de pluie (1mm) du 17 au 29.03.18.

Mais tout de même de beaux scores provisoires : 460 mm sur le mois et déjà  893.4 mm sur l'année 2018 !  Rappel: 1399mm pour la "petite" année 2017.

 

Une étude très récente:

PRÉCIPITATIONS
La variabilité des précipitations, c’est-à-dire l’alternance des périodes sèches et humides, risque d’augmenter sur les deux tiers des terres émergées au fur et à mesure du réchauffement climatique (augmentation de 4 à 5% de la variabilité par degré supplémentaire). C’est la conclusion à laquelle parviennent des chercheurs du NCAR (National Center for Atmospheric Research, USA). Cette plus grande variabilité s’exprimera à la fois aux échelles quotidiennes, d’un jour à l’autre, aux échelles annuelles, d’une année à l’autre, voire même aux échelles décennales, d’une décennie à l’autre. Les épisodes successifs, secs et humides, affectant une zone donnée devraient se produire avec des intensités plus fortes : l’humide sera plus humide et le sec plus sec ("When it's dry, it will be drier. When it's wet, it will be wetter — in the same place"). Cette étude, basée sur des simulations de plusieurs modèles climatiques complexes et à haute résolution spatiale, a été publiée par A.G. Pendergrass et collaborateurs dans la revue Nature Scientific Reports de janvier 2017.

https://www2.ucar.edu/atmosnews/just-published/130921/drier-and-wetter-future-precipitation-variability?utm_source=AtmosNews&utm_campaign=b43c6fefd9-AtmosNews&utm_medium=email&utm_term=0_80502e816e-b43c6fefd9-53313793

Modifié 30 mars 2018 par bill07