nicolass Posté(e) 9 juillet 2020 Megève (1106 m)/Saint-Gervais (808 m) en semaine - Samoëns (716 m) les WE Partager Posté(e) 9 juillet 2020 Salut tout le monde Court reportage photo sur mon ascension du Mont Blanc lundi et mardi dernier, 6 et 7 juillet. Je suis monté par la voie normale, j'ai bien conscience qu'il existe des tonnes de reportages identiques. "Grâce" au contexte particulier, cette ascension a été un peu spéciale : on était très loin des bouchons sur l'itinéraire, au contraire même ! 80 personnes au refuge du Goûter sur 120 places, une vingtaine de cordées au départ pour le sommet. Aucun alpiniste non européen, bref, un Mont Blanc atypique pour sa voie normale. Le temps frais et maussade de début juin permet de conserver d'excellentes conditions en haute montagne au-delà de 3500 m, les glaciers sont encore bien bouchés et la glace n'apparaît que très peu. JOUR 1 : NID D'AIGLE > REFUGE DU GOUTER De 2372 à 3835 m pour ce premier jour, départ matinal obligatoire pour passer le couloir avant que le soleil ne sorte (11h en cette période). Premier train (7H20), début de montée à 8h30, couloir à 11h, refuge du Goûter à 13h30, tout s'est bien passé ! Un soleil puissant, pas mal de cumulus vers 2000-2500m. L'Aiguille de Bionnassay (4052 m) depuis le Refuge du Goûter (3835 m) L'Aiguille et le Refuge du Goûter au premier plan (3863 & 3835 m), la trace de montée vers le Dôme du Goûter au second plan (4304 m) JOUR 2 : SOMMET ET REDESCENTE AU NID D'AIGLE Réveil à 01h40, petit-déjeuner à 2h00, départ à 02h40. Autour de -2/-3 °C à 3835 m à 3h du mat' sans vent. Bonnes sensations pour atteindre l'abri Vallot (4362 m) en 1h30 tout pile sans pause. Vent soudainement très marqué entre l'abri et la Grande Bosse (4513 m), rafales à 70/80 km/h, on était régulièrement couchés sur le piolet. Sacré ambiance avec les -8/-9 °C et les premières lueurs de jour à l'est ! La Petite Bosse (4550 m) au premier rayon de soleil ! Au sommet (4810 m) avec l'ombre portée du géant Depuis le col du Dôme (4258 m) au retour, Vallot au premier plan Autour de -11/-13 °C au sommet avec un vent plus calme, puis une loooongue descente jusqu'au Nid d'Aigle. 50 minutes pour faire Tête Rousse > Nid d'Aigle, TMB de 12H25, une sacrée descente, dont les 300 derniers mètres de dénivelée au pas de course ! Désolé pour la qualité des photos, c'est un vieux smartphone ! 5 5 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
editas Posté(e) 24 octobre 2020 Parigny les Vaux 250m d'alt Partager Posté(e) 24 octobre 2020 Bonjour Nicolass. J'apprécie ces images au plus point. 👍 Cela fait bien longtemps, c'était en 1993, mais je suis allé aussi, sur le sommet des Alpes. Un souvenir immense ! À la hauteur du Mont, si je puis dire. Ce n'est pas la prouesse technique, qui fait de cette course une expérience extraordinaire, mais la prouesse physique et sans doute, un certain dépassement de soi. J'ai eu d'autres fois, le plaisir de fouler des sommets alpins, sûrement moins accessibles, mais celui-ci est resté dans ma mémoire, comme le plus difficile à vaincre, du fait de l'altitude et du renoncement permanent à y faire un pas de plus. Nous étions quatre ce jour là, à gravir ses pentes, il y eu à chaque instant, l'un d'entre nous et chacun à notre tour, qui éprouva le besoin d'abandonner. Et sans le soutien des trois autres, nous serions jamais allé au sommet. Une grande bavante... Ce jour là, nous n'étions pas monté pas la voie normale. Nous avions effectué une traversée. Partant depuis le Refuge des Cosmiques, nous sommes passé par le Mt Blanc du Tacul, le Mt Maudit, avant d'atteindre le sommet vers 9h00. La descente commença par l'Arête des Bosses et le Refuge Vallot, avant de bifurquer sur le Grand Plateau, pour finir par l'impressionnant (à cette époque) Glacier des Bossons. Je te le redis, ces images me parlent. J'adore en particulier celle de l'ombre gigantesque... Il y a bien longtemps... ce n'était pas si simple de réaliser des photos. Impossible de porter en bandoulière le reflex qui immortalisait l'événement. Et sortir l'appareil du sac à dos, ne pouvais se faire que lors des rares pauses que nous nous étions accordées. Avec je me rappelle, de mémorables onglées, quand notamment le vent soufflait à 40km/h, au lever du jour, au Col de la Brenva. Encore bravo, pour le partage de ton aventure. Merci à toi. Amicalement. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant