Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Météorage change ses méthode de calcul


Romain84
 Partager

Messages recommandés

Posté(e)
Saint-Saturnin-Lès-Avignon, Vaucluse

Bonsoir,

Avec près de 256.000 éclairs comptabilisés en France le jeudi 20 juin 2013 par METEORAGE, l'activité orageuse s'est montrée très intense. Il s'agit de la septième journée la plus active en termes d'activité électrique depuis 1997.

Ces 256.000 éclairs englobent l'activité électrique, éclairs intra-nuageux + impacts de foudre frappant le sol ; en effet, depuis le 28 mai dernier, METEORAGE associe ces deux types d'activité électrique (impacts de foudre touchant le sol + éclairs intra-nuageux). Jusqu'alors, seuls les impacts de foudre frappant le sol étaient comptabilisés dans les mesures. Y sont donc désormais inclus les éclairs intra-nuageux (qui ne touchent pas le sol).

Un nombre d'éclairs record !

Cette nouvelle méthode de calcul explique pourquoi le 20 juin dernier, l'activité électrique semble plus intense que d'habitude lors d'épisodes orageux similaires. D'ailleurs, depuis début juin, ce sont 430.000 éclairs (impacts de foudre et éclairs intra-nuageux) qui ont été recensés. Depuis le début de l'année, ce chiffre atteint 630.000 !

Si on regarde de près les données des années précédentes, on constate que jamais un tel niveau n'avait été atteint puisque jusqu'alors seuls les impacts de foudre frappant le sol étaient comptabilisés. Ainsi, d'après le tableau ci-dessus (deuxième en partant de la gauche) , on se rend très bien compte que l'année la plus orageuse en France est celle de 2006 où 640.000 impacts avaient frappé la terre, les années 1999 et 2004 se classant en troisième et quatrième position respectivement. Mais alors que l'été débute à peine, 2013 se hisse déjà au deuxième rang des années plus orageuses !

On constate donc que la prise en compte de l'activité électrique intra-nuageuse en plus des impacts de foudre décuple le "potentiel électrique" des orages en terme de "classement".

Eclairs et foudre : quelles différences ?

Les deux photos ci-dessus illustrent ces deux types d'éclair : un impact de foudre est un éclair qui frappe le sol (de façon plus précise, la décharge électrique part du sol et relie le nuage en une fraction de seconde indétectable à l'oeil nu). Mais un éclair peut très bien ne pas frapper le sol : on dit dans ce cas qu'il s'agit d'un "éclair intra-nuageux" car il se déclenche entre plusieurs parties du nuage d'orage en fonction de la charge électrique de celui-ci. Or les "éclairs intranuageux" sont beaucoup plus nombreux que les impacts de foudre pendant les orages. Dans tous les cas, la dilatation de l'air sous l'effet de l'intense chaleur provoquée par l'éclair produit une déflagration : le coup de tonnerre. Plus l'étincelle électrique est proche, plus le tonnerre sera violent. Dans le cas d'un coup de foudre, le bruit explosif est particulièrement violent.

Source : LCM ( Merci à "jojo13" pour le signalement, je ne regarde pas vraiment LCM... )
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Mon premier réflexe a été de saluer l'initiative qui permet de mieux rendre compte de l'activité électrique, ayant le souvenir de certains orages à l'activité essentiellement intranuageuse parfois intense et qui passaient totalement inaperçus. Mais c'est vrai, l'inconvénient pourrait être l'impossibilité de comparer si Météorage n'étudie pas un moyen de remédier à ça.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour à tous,

Effectivement l'apport de l'information est réelle mais se pose la question de la comparaison.

Cependant nous avions déjà connu un "gap techno" en 2000 quand nous sommes passés de la détection du 1° arc à celle incluant les arcs subséquents (et donc on avait multiplié par plus de 2 le nombre d'impacts en passant de l'une à l'autre techno).

A l'époque, nous avions fait en sorte de communiquer en utilisant des données comparables (ce qui explique qu'aujourd'hui encore, nous utilisons souvent les "flashs", soit la détection limitée au 1° arc, pour vous permettre de comparer avec les années antérieures).

Comme nous différencions les impacts au sol des intra, nous n'avons pas perdu cette faculté de comparer une année sur l'autre, et si en 2014 nous publions un bilan des 5 dernères années de foudroiement, par exemple, nous serons capables de fournir une donnée "compatible" avec les années antérieures.

Si mon message n'est pas trop clair (on ne devrait pas écrire le lundi matin shifty.gif ), n'hésitez pas à me solliciter.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Partager

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...