Flo'599 Posté(e) 4 février 2013 Beuvry et Guînes (62) Partager Posté(e) 4 février 2013 Salut! Etant donné que je suisdébutant et vu le contexte actuel sur le Nord ou j'habite, j'aimerais avoir quelques explications sur la prévisions d'averses et d'orages, ainsi que le phénomène associés (activité électrique, grele, grésil sous averses, vent...) Si vous pouviez me donner des explications sur comment essayer de prévoir ces phénomènes grace aux modèles, je vous en serait reconnaissant car en fouillant sur le net je n'ai rien trouvé qui puisse vraiment m'aider. Coordialement. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Sky Blue Posté(e) 4 février 2013 Partager Posté(e) 4 février 2013 Je te conseil ce très bon doc. http://www.keraunos.org/wrf_prevision_des_orages_guide_keraunos.pdf Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Flo'599 Posté(e) 4 février 2013 Beuvry et Guînes (62) Auteur Partager Posté(e) 4 février 2013 J'ai lu ton doc, merci beaucoup, il est très instructif sur les différents champs de prévision d'orages. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gaet34 Posté(e) 5 février 2013 Briançon (05) 1260m Partager Posté(e) 5 février 2013 Salut, Pas mal de choses intéressantes sur ce doc, mais aussi des trucs redondants. Si l'utilisation de tous les indexs est judicieuse, elle n'est pas tout le temps indispensable. Puisque tu habites dans le nord, deux types d'orages (en gros) peuvent te concerner: -Orages de masse d'air chaud, très majoritaire, entre fin avril et septembre. Le moteur de ces orages, ce qui va donner l'énergie au cumulonimbus, c'est de l'air chaud et humide en basses couches surplombé par de l'air relativement froid en altitude. le meilleur outil pour voir cela, c'est de regarder des profils verticaux, puisqu'ils permettent de déterminer beaucoup de choses très intéressantes: niveaux de condensation, CAPE, CIN, DCAPE, instabilité de l'étage moyen, SRH.. Il existe plusieurs types d'orages en saison chaude: mono-, multi- ou supercellulaire. Monocellulaire: beaucoup de CAPE mais peu de dynamisme d'altitude (regarder géopotentiel 1.5 PVU, jets). Plutôt rare en plaine, il est isolé et ne dure jamais longtemps. Multicellulaire (lignes de grain, cellules arquées, amas orageux): la convection est plus organisée car il y a du cisaillement directionel et beaucoup d'instabilité. Les orages qui balayent les régions du sud-ouest au nord-est avec 40 départements en vigi orange sont de ce genre là. Bien souvent il y a une belle convergence de basses couches et un fort dynamisme d'altitude (goutte froide ou entrée droite ou sortie gauche de courant-jet), qui sont des facteurs favorables à la convection (instabilité acrue sous goutte froide et soulèvement synoptique en entrée droite/sortie gauche de jet -rupture de la CIN-). Supercellulaire: On les remarquent parce qu'ils dévient de 25 à 30° du flux général, le plus souvent vers la droite, après un phénomène de splitting engendré par un très fort cisaillement tournant (hélicité très forte). Dans cette structure complexe, il se crée un tourbillon de méso-échelle en moyenne troposphère, avec des ascendances extrêmements fortes à la pointe sud-ouest du système et des fortes précipitations avec très forte grêle au nord-est. Le tuba ou la tornade se forment à l'arrière du tube d'ascendances. Bon là c'est le cas extrême qu'on ne rencontre que lorsque toutes les conditions sont réunies (air chaud et humide en basses couches, fort cisaillement tournant (le vent se renforce et change de direction avec l'altitude), forte instabilité, fort dynamisme d'altitude...) -Orages de masse d'air froid: en toutes saisons, préférentiellement en fin de saison froide, dans une traîne bien active. C'est dans ce cas qu'on observe du grésil, et les fameuses giboulées de mars. Il s'agit le plus souvent d'orages isolés mais parfois costauds qui se baladent dans la traîne. Ils peuvent prendre plus d'organisation en formant un comma cloud ou amas convectif en air froid, qui a pour origine une occlusion qui se réactive et s'instabilise. Concernant la polarité des éclairs, c'est généralement à la fin de la durée de vie de la cellule qu'on compte le plus d'éclairs positifs, les plus dangereux. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Flo'599 Posté(e) 5 février 2013 Beuvry et Guînes (62) Auteur Partager Posté(e) 5 février 2013 Merci pour tes réponses Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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