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Posté(e)
Proche de Margny-lès-Compiègne

Bonjour,

Les orages sont des phénomènes météos spectaculaires qui m'ont toujours intrigué ! Cela fait maintenant 3 ans que je fais des relevés et j'ai décidé de confronté mes différentes données. Aujourd'hui je cherche a mieux prévoir les orages locaux grâce à l'évolution de la température, de l'humidité et de pression lors de ces derniers. Dans tout les cas j'ai pu observé ceci :

- une légère baisse avant et une très forte baisse pendant (ça je comprend bien ^^) de la température

- la pression diminue fortement avant, et pendant on observe à chaque fois un phénomène bizarre, la pression suit toujours ce schéma : augmente fortement au moment où l'orage arrive, puis un pic de descente (parfois plus haut ou au même point que la forte baisse d'avant) puis un nouveau pic de remonté et encore un pic de descente avant de remonter finalement lorsque l'orage s'éloigne. Enfin pour résumé, sur la courbe apparait un espèce de M pendant l'orage, précédé d'une grande chute et suivit d'une grande remontée.

En gras j'ai mis les observations dont j'aimerais avoir quelques explications théoriques pour pouvoir mieux cerner ces phénomènes. j'ai mi en pièce jointe l'une de mes courbes, la plus caractéristique car correspond au jour où le plus violent orage s'est abattu depuis la mise en route de ma station (c'était un beau 14 juillet ^^) et une autre au hasard datant de l'année dernière.

merci d'avance ^^.

ORAGE2_djt6.jpg

ORAGE3_oqm1.jpg

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Dans le cas général pour la pression mer : la 1ère baisse est liée à l'aspiration du courant ascendant (correspond à une dépression), la 1ère hausse est due au courant de densité qui introduit un air bien plus lourd en basses couches (surpression). La seconde baisse traduit un retour vers la normale (vers la composante synoptique de la pression). Enfin, la seconde hausse marque l'arrière du thalweg (les orages se forment souvent dans les thalwegs, donc baisse de pression à l'avant et hausse à l'arrière). Ça c'est le cas général pour le passage d'une cellule orageuse.

Je ne peux donc expliquer les autres variations autrement qu'en supposant que tu aies deux cellules orageuses ou fronts de rafales qui te soient passées dessus. Dans le second cas que tu as posté, le dernier pic est négligeable si l'on se réfère à l'échelle de pression. N'oublie pas que chaque situation est unique, donc sans images radar, difficile de te répondre plus précisément.

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