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Prévisions pour les Alpes (automne-hiver 2013-2014)
Ludow a répondu à un sujet de -Vercors- dans Prévisions à court et moyen terme
si, ça va commencer à être le printemps pour de bon... moins voire plus du tout de regel nocturne en-dessous de 1700m, iso 0°C qui s'envole... C'est aussi le retour probable des inversions et des vallées saturées en particules fines youpi ! (le grésivaudan était déjà bien encrassé hier). -
Prévisions pour les Alpes (automne-hiver 2013-2014)
Ludow a répondu à un sujet de -Vercors- dans Prévisions à court et moyen terme
ça ne déguste pas tant que ça pour deux raisons : - le rayonnement nocturne en effet qui reste important et permet d'avoir des croûtes de regel jusqu'à 3 ou 4 cm en versant sud à 1600m (je parle pour le sud belledonne) - un air qui n'est pas si chaud que ça et qui permet (lorsqu'une légère brise sèche souffle comme ces jours-ci) le phénomène de sublimation qui pompe un maximum d'énergie au manteau neigeux qui, par conséquent, se refroidit même en journée (la fonte superficielle est donc beaucoup moins rapide qu'avec un temps nuageux ou un foehn ravageur) Désolé, ce n'est pas de la prévi, je vous laisse ça et je continue à lire régulièrement ce fil ;-) -
pas seulement... même si je pense que le propos initial était d'ordre économique. Pour rappel, la nature a elle aussi besoin des conditions hivernales pour de multiples raisons. Le manque de neige à certaines altitudes (étage montagnard et subalpin) entraîne des gelées plus importantes des bourgeons mais également des racines de nombreux végétaux (habituellement protégé par le manteau neigeux). Certaines espèces animales qui s'abritent dans la neige peuvent elles aussi en souffrir. La tendance hivernale a donc de nombreuses incidences : sur l'économie touristique, sur le moral des météorologues hivernophiles et sur les êtres vivants. En géologie et géomorphologie également : les versants sud connaissent actuellement des phases de gel-dégel importants avec une érosion (gélifraction, gélifluxion) plus importante. J'ai pu observer aujourd'hui entre 1500 et 2500m des éboulement et coulées de boues nombreuses sur certains versants du sud de la chaine de Belledonne. A l'inverse, les versants nord ont gardé une très bonne quantité de neige autour de 2000m (jusqu'à 1m20, avec de très beaux gobelets d'ailleurs).
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superbes rafales entre deux Cb en ce moment même au pied de la Chartreuse (l'autre cellule est comme toujours sur Belledonne, et ça brasse sec de partout !! Ma serre en bois est parterre, les branches d'arbres s'entassent sur la route, c'est puissant... Mais la pluie n'a vraiment pas envie de faire son apparition on dirait ! Les photos bientôt si j'arrive à les mettre...
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ça y est, ça commence aussi à tonner et à pleuvoir de bonnes grosses gouttes dans les Grésivaudan. Ça chargeait pas mal depuis ce matin sur la Chartreuse mais c'est finalement sur Belledonne que ça a craqué en premier, du côté d'Allevard... c'est beau !
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Neige au sol en montagne : danger faune et flore ?
Ludow a répondu à un sujet de PeterPict dans Météo, environnement et société
c'est une affirmation intuitive ou bien...? On pourrait croire, à te lire, qu'un hiver rigoureux et long n'a pas d'impact sur la faune/flore... un peu juste, non ? -
Tornade EF-5 de Moore (Oklahoma) du 20/05/2013
Ludow a répondu à un sujet de yorik dans Catastrophes naturelles
Salut Selesta, je me souvenais de ta question et en recherchant une vidéo, je suis tombé là-dessus : on voit clairement le buisson s'effondrer à la fin, ce qui a permis au photographe de s'approcher de très près. Dommage qu'on ait pas l'intégralité de la séquence, mais dans la vidéo on l'entend dire que c'est fini et que ça va retomber. Mes termes ne sont pas forcément très juste (effondrement), mais d'autres viendront nous expliquer comment ça se passe. -
Neige au sol en montagne : danger faune et flore ?
Ludow a répondu à un sujet de PeterPict dans Météo, environnement et société
Bien sûr d'accord avec toi lolox, je soulignais juste que les conséquences ne sont pas aussi anodines et faibles que ce que les messages précédents pouvaient laisser croire. Il faut être humble aussi avec ces données, nous n'avons pas une connaissance parfaite de tous les cycles de vie et des capacités d'auto-régulation (ou de régénération) de populations (animales/végétales). Certaines espèces voient leur nombre diminuer cycliquement de manière impressionnantes (avec certaines années sans aucune reproduction avérée sur certains sites habituellement bien colonisés), mais une explosion l'année d'après, ou 2 ans après... En résumé, même si on ne peut pas dire que des hivers longs et rigoureux sont dévastateurs, on ne peut pas dire qu'il n'y a aucune conséquence importante. -
Neige au sol en montagne : danger faune et flore ?
Ludow a répondu à un sujet de PeterPict dans Météo, environnement et société
j'ai aussi oublié de parler du décalage entre floraison et cycle de vie des insectes pollinisateurs (qui sont parfois très spécifiques, voire uniques pour une seule espèce de fleur). La neige (et la météo pourrie de ce printemps) a des conséquences directe sur la faune. Par exemple, le tichodrome qui est un centre de sauvegarde de la Faune Sauvage a récupéré un nombre important de martinets noirs adultes épuisés par le peu de ressources disponibles en Isère/Savoie/Haute-Savoie (le centre se situe vers Grenoble) et le long trajet de retour de migration depuis l'autre côté de l'équateur, en Afrique. Cette situation ne se voit jamais, au pire il n'y a que des jeunes trop faibles de récupérés, pas des adultes sains. L'hiver trop long les a surpris. En même temps, ils ne mangent que des insectes attrapés en vol, alors ils l'ont cherché ! -
Neige au sol en montagne : danger faune et flore ?
Ludow a répondu à un sujet de PeterPict dans Météo, environnement et société
Pour la flore de montagne, il peut y avoir beaucoup plus de conséquences que ça, bien que sur l'aspect "nutritif", elles puissent y gagner un peu (la neige apporte au sol des quantités non négligeables d'azote, élément indispensable à la croissance des végétaux). Ce qui est dangereux pour les fleurs, c'est principalement que la période de végétation peut être considérablement raccourcie lors d'année à fort enneigement. Or la durée du cycle végétatif ne peut pas être modifié, elles ne peuvent pas rattraper le retard. Donc si la neige ou le gel revient tôt cette année (début/milieu d'automne), certaines plantes risquent de ne pas avoir assez de temps pour achever leur cycle de reproduction. La conséquence est alors très claire : une diminution radicale des espèces thérophytes qui ne se reproduisent que par graines. Les autres (géophytes, hémicryptophytes...), qui sont vivaces, repousseront probablement l'an prochain mais n'auront peut-être pas non plus pu se reproduire... Les conséquences se verront donc au printemps/été 2014. La météo capricieuse de ce printemps a un autre impact visible partout : le manque de luminosité et l'eau qui coule à flots. Il suffit d'observer certains feuillus (hêtres, charmes, frênes) et certaines fleurs au sol pour se rendre compte de la couleur jaune de leurs feuilles. Le manque d'activité photosynthétique est criant. Pour les marmottes, il faudrait observer si vous connaissez certains terriers d'hiver. Ce qui est certain, c'est qu'elle ne vont pas descendre en vallée comme les chamois pour trouver de la nourriture ! Elles ne quitteront jamais leur espace vital (une centaine de mètres autour du terrier). Il faut aussi savoir que la marmotte stocke une grande quantité de graisse pour "passer l'hiver", mais qu'elle ne consomme pas tout durant son hibernation. Elle en garde en effet pour le printemps, période où elle va dépenser son énergie sans avoir tout de suite à manger (neige, plante qui n'ont pas encore poussé...), notamment parce qu'en ce moment ont lieu les reproductions ! On entre d'ailleurs dans leur période de gestation, et si la nourriture vient à manquer, nombreuses sont les mères qui risquent de ne pas passer le printemps (ou leurs petits). Mais je parle là des populations de haute altitude (> 2000-2500m), car les autres trouveront à manger. La marmotte est aussi omnivore, donc faute de grive elle mange du merle. Ou plutôt, faute d'herbage, elle mangera des (rares) insectes, champignons, lombrics... Les êtres vivants d'altitude ont beau être très bien adaptés aux conditions rigoureuses, il n'empêche qu'ils ne peuvent survivre à tout. Chaque hiver, des dizaines de bouquetins, chamois meurent dans des avalanches ou de froid (pour les plus jeunes ou malades). -
le monde a repris l'info avec des images toujours aussi impressionnantes. Le nombre de morts est estimé à 91 personnes ! http://www.dailymotion.com/video/x102lm4_les-images-de-la-tornade-d-oklahoma-city_news#.UZtPqKJM-So
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cumulus obstacle au vent geotrophique
Ludow a répondu à un sujet de dufaur dans Questions - réponses sur la météo
Salut, la création du pileus au sommet du Cu est en effet dû à la convection (et pour moi, aussi au vent météo au-dessus du Cu). Le soulèvement d'une couche proche de la saturation va créer sa détente, son refroidissement, et donc la condensation du nuage pileus parfois loin au-dessus du sommet du Cu (les ascendances continuent au-delà). Ce document (en anglais) avance 3 hypothèses concernant la formation et la persistance d'un pileus de convection. Les auteurs se sont intéressés à la relation avec la tropopause et les variations de températures. Le Pileus formé par les courants ascendants va exercer une pression sur la tropopause et la déformer. Le vent météo n'étant jamais nul, une onde (ou vague) va se créer au niveau de la tropopause. Dans la première hypothèse (schéma page 1194), le "rebond de la vague" va évacuer l'air chaud sur les côtés et disperser le Pileus. Plus de nuage au-dessus du cumulus (je simplifie un peu beaucoup ). Dans la deuxième hypothèse, le rebond va créer une déformation concave de la couche froide, le nuage va persister sous forme de glace, etc. jusqu'à ce que les ascendances prennent fin (ou que l'enclume du Cb vienne manger tout ce petit monde). Dans la dernière hypothèse, le refroidissement du Pileus (glace) est suffisant pour permettre à celui-ci de persister malgré les rebonds chauds qui suivent. C'est l'hypothèse retenue ici par les auteurs. Concernant la question de départ, toi qui fais du parapente, tu as très certainement déjà ressenti la difficulté à rentrer dans un thermique important. C'est la même chose pour le vent météo, et c'est bien le cisaillement qui en est la cause. C'est comme si un mur se formait, et quand on y est, ça peut secouer sec ! Il faut bien imaginer la colonne d'air chaud qui monte et les débordement d'air froid qui redescend le long de la colonne d'air chaud. A mon avis, c'est plus ça qui est la cause du cisaillement que la déviation du vent météo le long de la colonne d'air. D'instinct, je dirai que ce vent aurait plutôt tendance à contourner la colonne par les côtés qu'à la remonter... pour moi, il peut être quasiment total si le cisaillement est important et si les différences de T° et d'humidité sont trop grandes. C'est la question du mélange et de la (thermo)dynamique des fluides. Si on considère l'ascendance comme un écoulement laminaire (toutes les molécules d'air ont globalement la même vitesse et la même direction), ces "parcelles d'air" vont former un barrage au flux divergent (vent synoptique). Ce barrage ne sera jamais totalement imperméable et encore moins rigide (on parle d'air !), il se déformera et les turbulences de cisaillement prouvent que les frottements provoquent des déstabilisation des flux. Mais ça reste un obstacle puissant si les ascendances sont fortes. J'suis pas sûr d'être très clair, dites-moi... Et dites-moi si ça ne vous paraît pas bon ou pas cohérent ! -
Salut Tony, tout à fait d'accord avec la première partie (la condensation n'est pas systématique). D'ailleurs, c'est plutôt la largeur du massif plus que son altitude très élevée qui conditionne l'importance du soulèvement des masses d'air (sinon, une bonne partie du vent contourne le massif par ses côtés). Les lenticulaires, eux, peuvent s'observer au-dessus (ou derrière) des massifs peu élevés. Je pense, ceci dit, que la chaleur latente (enthalpie de changement d'état : gaz [vapeur] -> liquide [nuage]) joue un rôle essentiel dans l'effet de Foehn et là, tout dépend du point de condensation. S'il y a condensation et formation d'un nuage, la courbe du gradient thermique adiabatique ne sera pas respectée (détente pseudo-adiabatique), il fera "plus chaud que prévu" au sommet (dégagement de la chaleur latente). Dès lors, et d'autant plus s'il y a précipitation, la descente (1ère compression liée à la gravité) de la masse d'air (sec) suivra une "courbe adiabatique" et un réchauffement d'autant plus important que le vent est fort (2ème compression à la force du vent descendant). Au final, la condensation au sommet et les éventuelles précipitations renforcent d'autant la différence de température par rapport à l'autre versant (et non par rapport au sommet). Es-tu d'accord avec ça ? Ce que j'ai pu observer, principalement dans les alpes, c'est que lorsque le Foehn souffle sans nuage sur les sommets, c'est souvent que ce sont les sommets précédents (sur le trajet du vent synoptique) qui ont déchargé le flux d'air de son humidité (suffisamment pour qu'il n'y ait plus condensation sur les derniers sommets). Le vent reste alors chaud et, forcément, sec.
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oui, pareil ici. Ce matin c'était juste magique à skier dans les 10 à 20 cm de poudreuse au-dessus de 2 000 m. Evidemment, avec le grand soleil, ça a vite tourné à la soupe en fin de matinée, mais bon... On est repassé bien dans des températures négatives cette nuit, ouf. Mais je confirme que c'est bien le printemps, grosse coulée ici aussi dans le couloir à chardons bleus sur les pentes expo sud-est sous l'aiguille de Mey. Une belle vague blanche et marron (le gypse dégueulasse bien la neige) qui s'est arrêtée environ 80m au-dessus des pistes de fond. Ça coulait aussi pas mal au grand marchet. A 1400 m, on était à 4°C vers 9h30.
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le soleil fait son apparition ce matin, Minahouet... J'ai vu hier que sur ton domaine, côté Champagny, ça coulait bien sur les pentes jusqu'aux sommets de la station. Quand ça chauffe, ça chauffe. Ce nuit, il a à peine regelé à 1400m