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Toute différence de température de surface peut générer des movement verticaux et donc des circulation de retour type brise de mer ou de lac. Ces différence de température peuvent agir même à petite échelle. Il n'est que de regarder par exemple les pilotes de planeurs qui, au printemps, exploitent les courants ascendants générée par la différence de température entre les rochers déjà déneigés chauffés par le soleil et ceux encore sous la neige.

Il n'y a pas d'archive d'Arome ou d'Arpège en ligne en open data sur le sites de MF plus anciennes que de quelques jours. Si tu cherches des archives de modèles plus longues, il faut te tourner vers, par exemple, les ré-analyses ERA5 produites par le projet européen Copernicus : https://cds.climate.copernicus.eu/cdsapp#!/dataset/reanalysis-era5-single-levels?tab=overview Elle sont également accessibles par une API

Devrait être passionnant car elle est une spécialiste du sujet à MF.

Tant mieux. Je reste à ta disposition.

La question posée est très pertinente car si ces mesures sont exactes, elles sont en opposition avec l'idée couramment admise et assénée que le changement climatique tend à créer des phénomène extrêmes de plus en plus puissants. Le rafale mesurée par un anémomètre dépend beaucoup plus de son emplacement que de l'anémomètre lui-même. Il n'y a pas de raison de penser que les anciens anémomètres tournaient plus vite que les actuels qui sont moins sujet au grippage que les anciens. Les anciens records n'ont pas toujours été mesurés avec des anémomètres classiques. J'ai par exemple le souvenir d'un vent maximal de l'ordre de 330 km/h mesuré au cours d'un cyclone à la Réunion dont on disait qu'il avait été mesuré par l'anémomètre d'un avion qui s'était mis à l'arret moteur tournant face au vent sur la piste pour éviter de se faire renverser par le vent. Il faudrait questionner les services qui ont produit ces mesures et leur demander les métadonnées de ces données : emplacement exacte du capteur, son type, ses caractéristiques, la méthode de calcul de la rafale (sur quelle durée ? avec quelle fréquence d'échantillonage des mesures ? etc...)

Il faut poser la question à l'auteur : arnaud.forster@meteo.fr

J'utilise l'API de Météo-France en Python sans difficulté. Tu peux me contacter en message privé pour en discuter.

Arnaud Forster, lauréat 2021 du prix AAM P. Brochet (suite à un article sur "météorologie urbaine et orages"), achève sa thèse au CNRM prolongeant le même sujet. Sa soutenance se déroulera le lundi 10 juin, à 14h. - Elle peut être suivie e distanciel, en se connectant au lien Webex suivant: https://meteo.webex.com/meteo-fr/j.php? MTID=m34a965fd9c275f5820cda42563cfa416

L'Association des Anciens de la Météorologie (AAM) a mis en ligne un diaporama réalisée par Mme Isabelle Donet qui fut directrice de l'observation de Météo-France : https://anciensmeteos.info/wp-content/uploads/2024/04/20240409-presentation-observation-AAM.pdf?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_source_platform=mailpoet Bonne lecture.

Infoclimat est une association de passionnés qui installent et maintiennent des stations automatiques. Il n’est pas étonnant que le l’observation en temps réel et la climatologie y soient privilégiées. Dans ces deux domaines, l’apport d’Infoclimat est considérable.

https://www.eumetsat.int/meteosat-third-generation https://fr.wikipedia.org/wiki/Météosat_troisième_génération https://www-cdn.eumetsat.int/files/2020-07/pdf_mtg_brochure_v04-fr.pdf Je n'ai pas trouvé de données MTG en open data.

Merci pour l'info. Les graphiques sont riches en données. Toutes ces données sont-elles accessibles par l'API de Meteoblue ? Ce serait pratique.

Super. Merci pour ton écoute de nos besoins.

Merci @Kendor pour ces précisions. La fourniture de l'évolution dans la journée de la hauteur de la couche limite, de la hauteur de la base des nuages, de la vitesse verticale des updrafst/downdrafts serait très pertinente pour les vélivoles et les parapentiste puisque qu'elle permettrait de calculer la distance qu'il leur est possible de parcourir dans une journée ce qui est in fine la question qu'ils de posent la veille ou le matin d'un vol.

Meso-NH est effectivement un modèle de recherche largement configurable qui permet des sorties différentes de celles proposées en open source par les modèles opérationnels de MF que sont Arome et Arpège. A ce sujet, je suis pilote de planeur et il y a un paramètre qui semble intéressant pour notre activité. Je veux parler de l’humidité du sol. Elle pilote un paramètre nommé le rapport de Bowen qui est le rapport entre les flux montants de chaleur sensible (celui fabrique les ascendances qui nous font monter) et de chaleur latente ( celle qui sera libérée plus haut dans l’atmosphère quand il y aura condensation et ne nous sert à rien car nous ne sommes pas autoriser à voler dans les nuages). Intuitivement, plus ce rapport est grand, meilleures sont les ascendances. MF calcule avec Arome un paramètre nommé SWI (Soil Water Index) mais ne le fourni pas en open data. Si ton modèle pouvait calculer cet index ce serait un plus très appréciable. Il faudrait des cartes pour la France et les pays limitrophes produites chaque soir à la résolution kilométrique et au pas de temps horaire pour 48 heures d’échéance. La communauté vélivole pourrait te faire des retours sur l’usage de ces cartes. Cordialement.