Jean-Michel10

Bonjour Florent Pour le premier point, je te rejoins. Pour le second, je suis (perso) plus sceptique. C'est effectivement un des nombreux scénarios possibles mais nous sommes hors sujet. Merci de ta réponse. /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif

Bonjour Un tout petit hors sujet pour commenter les grandes déceptions que l'on peut ressentir à chaque approche de langues froides. Ce message aurait pu être dans le forum "Prévisions saisonnières" mais il concerne davantage le grand froid des prochains jours qui nous nargue et les posts déçus qui en découlent. Pour ma part, ayant beaucoup de mal à croire à ces différentes prévisions saisonnières quand elles tiennent compte de périodes aussi courtes avec des précisions défiant toutes concurrences (chacun est libre d'avoir son opinion), je ne m'étais pas du tout préparé psychologiquement à un hiver très froid. Donc, ma déception est inexistante mais mes interventions sont hésitantes car elles collent rarement à ce que certains aimeraient entendre dire. Un vrai décalage… Revenons-en à la période considérée. Pour que cette énorme masse d'air froid puisse descendre, il faut en contre partie une bonne remontée d'air chaud et c'est en quelque sorte au-dessus de nos têtes qu'aura lieu cette dernière. C'est une situation qui semble de plus en plus précise et stable et qui situe cette grosse vague de froid à quelques mille à deux mille Km de nous. Cela peut paraître peu mais ces situations se sont déjà produites par le passé sans que l'Europe de l'Ouest ne soit concernée. Par manque de temps, je laisse le soin à d'autres de rechercher dans les archives. Les conditions anticycloniques semblent se rétablir à nouveau à partir de mercredi et protègeraient une bonne moitié Sud de la France. Quelques débordements dépressionnaires sont entrevus plus ou moins décidés à lécher le Nord de la France. Mais on constate déjà qu'à cette échéance, la prévisibilité devient hasardeuse et que les quelques petites gouttes froides échappées sèment la zizanie dans les hautes pressions en créant des ondulations difficiles à localiser. En revanche, RIEN pour l'heure ne laisse entrevoir un quelconque rapprochement de cette langue froide. On ne peut que suggérer des scénarios qui, soit dit en passant, peuvent déboucher sur du froid mais également de la douceur. Tout est permis. Pour le moment, et après la faiblesse du milieu de semaine, les températures reprendraient quelques petits degrés, mais ce n'est pas encore ce qu'on pourrait appeler grande douceur. Bon dimanche.

Merci Kéké Bonsoir Dahu L'échéance est un peu lointaine concernant les précipitations. Au vu des modèles, cela correspondrait à l'arrivée d'un talweg par l'Atlantique. Un front entrerait par l'Ouest difficilement. Le flux de Sud Est à l'avant pourrait engendrer des entrées maritimes du côté du Languedoc Roussillon. Pour le 05, cela me paraît un peu prématuré et hasardeux de prévoir le passage de cette perturbation sur le 05. Mais bon! On n'a pas accès aux modèles de météo France. A suivre…

Bonsoir L'Asie orientale nous a tout pris! Ils ont tiré la "couverture froide" sur eux. Même le Canada paraît découvert. En attendant, on a une situation globalement bien figée, avec des masses d'air sur l'hémisphère Nord qui ont l'air de se satisfaire de leur localisation. Bref! Pour chez nous, comme dit Anecdote, un répit après les bonnes choses que nous avons connues ces derniers temps. Mais à vous lire, quelle mélancolie! /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> C'est peut-être que certains ont oublié ce que pouvaient être que des périodes calmes. Beaucoup de stabilité donc. Les hautes pressions sur le Nord Est de la Russie, qui pointent leur nez de temps à autre au Nord Est des pays scandinaves, et les hautes pressions atlantiques retranchées comme il se doit sur l'Atlantique Sud entretiennent un vaste et actif système dépressionnaire autour de l'Islande. Ce dernier sur son flanc Sud Est remonte les hauts géopotentiels qui viennent ainsi se fixer sur une bonne partie de l'Europe de l'Ouest. Masses d'air mises à part et centres d'action parlant, c'est une configuration déjà vue à plusieurs reprises, comme par exemple cette fin d'été où les restes de cyclones faisaient mine de foncer sur nous et finalement terminaient leur course beaucoup plus haut après avoir remonter les masses d'air chaud en altitude sur nos contrées. Après la petite ondulation du week-end, et donc pour la période considérée, il semblerait que la situation se stabilise à nouveau. La petite ondulation, quasiment sur l'Océan, n'apporterait rien de bien transcendant. Personnellement, je ne vois pas comment tout cela pourrait évoluer vers le froid dans les huit prochains jours. Mais la météo est parfois surprenante, c'est ce qui fait son charme d'ailleurs. Coriolis a raison, guettons le moment crucial qui chamboulera cette stabilité. Bonne nuit.

Bonjour Bien que redoutée, cette situation, reconnaissons-le, était relativement bien vue par les modèles à long terme. Sur l'hémisphère Nord, on se dirige dans les prochains jours vers une circulation des masses d'air que l'on pourrait qualifier de stable, sans véritables remous, avec une circulation dépressionnaire calée au Nord et une ceinture anticyclonique aux latitudes moyennes. Les seules ondulations remarquables concernent ces hautes pressions de surface sur le Nord Est de la Russie (non loin du Pôle) et notre jonction AA et AR de l'Atlantique à l'Europe Centrale. Sinon, la ligne frontale est assez bien répartie entre les deux masses d'air. La seule véritable ondulation (ou déviation) se fait à notre niveau, et manque de chances, renvoie le flux perturbé plus au Nord. Avec le déficit hydrique que l'on connaît sur certaines régions, on n'avait pas besoin de ça. Mais bon! Le vortex polaire se trouve ainsi uniformément réparti et personnellement, je vois mal comment nos engrenages de centres d'action peuvent aller chercher le grand froid polaire à une échéance raisonnable. Il va falloir guetter l'instant où les réelles ondulations reprendront du service, où l'air chaud tentera à nouveau ses intrusions plus musclées vers le Nord, où finalement, les remous conséquents reviendront d'actualité. Dans une situation aussi "stérile" que celle que nous connaissons, nous ne pouvons qu'imaginer et envisager une quantité indéfinissable de scénarios. Tout est possible, du grand froid à la grande douceur. En attendant, l'anticyclone russe (ou centre européen en fin de semaine) me paraît logiquement bien fixé sur le continent. Et le flux engendré par les systèmes dépressionnaires pourrait faire remonter les hauts géopotentiels vers le nord mais … un peu trop loin vers l'Est. Concernant l'Europe de l'Ouest, ENS et EFS voit une configuration globale quasiment identique, la seule différence étant que le flux perturbé passerait plus au Nord selon ENS. Les modèles déterministes tendent vers un rapprochement du flux perturbé en fin de période concernée. Fraîcheur sur l'Est et petite douceur à l'ouest en début de semaine, la relative douceur ayant tendance à gagner du terrain en fin de semaine, pour le moment. A suivre… PS: Entièrement d'accord avec ce qu'a dit Stalbuck.

Bonsoir Mises à part les grandes tendances thermiques, et sans donner dans le catastrophisme, je crains très fortement le printemps et l'été prochains dans certaines régions. Les fortes pluies réparatrices n'ont toujours pas eu lieu et nous avançons dans le calendrier. Pour ce qui concerne la semaine à venir, on ne peut guère être précis quant à la position des centres d'action. Tout ce que l'on peut dire c'est que le flux deviendrait majoritairement plus doux et grosso modo océanique. Les hautes pressions scandinaves s'affaissent et glissent lentement vers l'Europe Centrale en fusionnant plus ou moins avec les hautes pressions atlantiques. Nous aurions donc une grande ceinture anticyclonique du Sud de l'Atlantique jusqu'au centre de la Russie en passant, et c'est là que des divergences apparaissent, par la France et la Suisse ou bien par le bassin méditerranéen. Du coup, il se dégage deux scénarios principaux qui sont tout de même bien différents l'un de l'autre, il faut le signaler. Pour le premier, GEM, NOGAPS, UKMO et ECMWF,(en moindre mesure) privilégient un flux perturbé océanique notamment sur le Nord de la France en repoussant les hautes pressions sur la Méditerranée. L'autre scénario vu par GFS, JMA, GME, c'est le maintien des conditions anticycloniques sur l'Europe de l'ouest avec de temps à autre quelques débordements nuageux près des côtes de la Manche et de la mer du Nord. Difficile dans ce cas d'être précis. On peut tout simplement avancer que les températures seraient de saison voire un peu au-dessus, et que les bonnes pluies ne seraient toujours pas au rendez-vous. Pour la suite, il paraît très difficile d'avancer quoi que ce soit sachant que chacun des scénarios précités peut avoir des suites totalement différentes. A suivre… Bonne nuit.

Bonjour Un petit tour des modèles aujourd'hui avant de passer ce week-end de fin d'année en famille. J'en profite d'ailleurs pour vous souhaiter à toutes et à tous de joyeuses fêtes. Comme disait Loon auparavant, il semblerait que la configuration générale change de "look". Trois centres d'action principaux, un anticyclone sur la Russie, qui hélas a tendance à repousser les réserves froides très au Nord sur ces régions et à les faire descendre sur l'Est de la Russie, une acticité dépressionnaire assez développée des côtes Est du Labrador au Groenland se prolongeant sur l'Europe de l'Ouest en forme de gros talweg, et un anticyclone sur les Açores qui tend à s'engouffrer de temps à autre dans ce talweg en provoquant (pour certains scénarios) l'isolation d'une grosse goutte froide sur l'Europe Centrale. Et là, comme disait Hailstone, l'endroit de cette liaison AA - AR est encore incertain, tantôt sur la France, tantôt plus au Nord. La période à venir ne serait donc pas placée sous le signe du grand froid, mais pas non plus sous le signe de la grande douceur. Tout ceci, nous le devons (à mon sens) à une mauvaise inclinaison des centres d'action qui nous gratifierait d'un flux difficilement qualifiable. Flux zonal ou flux méridien? Pour faire plus simple, on va dire flux ondulant… Mais on sent également qu'un rien peut modifier considérablement ce flux, ceci étant dû au fait que nous nous trouvons grosso modo à l'intersection des centres d'action. La prévisibilité est donc à nouveau médiocre à partir de 3 à 4 jours d'échéance. De part la position des centres d'action et de la localisation des masses d'air froid, à mon avis, on peut avancer qu'il n'y aura pas de vague de froid conséquente à une échéance raisonnable de 6 à 7 jours. Pour le moment, il faudra davantage compter sur les petites poches froides que nous apporteront les centres dépressionnaires quand ils passeront sur l'Europe Centrale. Elles pourraient nous apporter d'éventuelles surprises en plaine, en fonction bien sûr de l'emplacement des hautes pressions. A suivre… A bientôt /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Bonsoir Rapidement un petit tour d'horizon. Je ne détaillerai pas trop cette offensive hivernale, mais ferai plutôt un tour d'horizon afin de voir comment tout cela pourrait évoluer par la suite. C'est toujours relativement difficile ce soir d'entrevoir le déroulement des événements avec précision. Dès demain (24/12), sous l'impulsion du talweg atlantique, la bulle chaude entamera sa lente montée vers la Mer de Norvège, ce qui aura pour effet de brasser un peu l'air au sol et de réduire ainsi les phénomènes de basses couches. Le 25, l'anticyclone poursuit sa montée et commence à décrocher quelques masses d'air froid en les dirigeant vers le Sud. Le 26 (ça y est, je ne suis plus hors sujet /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ), il fusionne avec les hautes pressions du Nord de la Russie et isole une dépression sur le Nord des pays scandinaves. Cette dernière prendra une direction Nord - Sud. Dans le même temps, les prémices du refroidissement commencent à se faire sentir à nos frontières du Nord Est. De mardi à jeudi, le froid progresserait et s'intensifierait sur une bonne partie de la France, un froid un peu moins marqué a priori à l'Ouest. Mais bon! Avec les données que nous avons ce soir, on ne peut guère donner dans la précision. Côté précipitations, rien de bien folichon pour le moment, même si, comme pour le froid, il serait prudent d'attendre encore un peu. A l'heure actuelle, les régions du Sud seraient plus exposées. A suivre… Mais, pour expliquer la suite, revenons en arrière. Mardi 27, un nouveau phénomène est à prendre en compte, c'est l'anticyclone au centre de l'Atlantique qui tend à reprendre de la vigueur. Eh oui! A lui seul, il risque de mettre à mal nos centres d'action et vu leur instabilité du 24 au 26, j'ai du mal à imaginer un blocage durable. Cet anticyclone devrait alimenter et réactiver les dépressions nordiques, et là encore, je crains que les modèles en voient à nouveau de toutes les couleurs. Entre l'air doux océanique et l'air froid qui pourrait soit résister soit se décaler vers l'Est, cela promet. Nous allons plus ou moins nous retrouver au carrefour de plusieurs centres d'action. Décidément, on va avoir du mal à ouvrir le post de la semaine suivante… Joyeux Noël à toutes et à tous. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Bonsoir Je ne reviendrai pas sur les points qu'a développés oozap73, mais davantage sur les scénarios dispersés de ces derniers jours, et ce n'est d'ailleurs pas terminé. On peut toutefois noter une légère amélioration, notamment à partir du 29 décembre où, finalement, après toutes ces vagues, les modèles en arrivent presque à une situation similaire. En attente de confirmation tout de même. Même si par moment les différents scénarios pouvaient et peuvent encore irriter la plupart d'entre nous, il est très intéressant de voir avec quelles difficultés les modèles gèrent le passage pour le moins très délicat correspondant aux dates des 24 et 25 décembre. Il n'y a plus guère de doutes. Ces dates sont un réel problème pour l'ensemble des modèles, et ce pour diverses raisons. C'est qu'ils ont à gérer un talweg sur l'Atlantique, une activité dépressionnaire sur l'Europe Centrale avec extension possible jusqu'en Méditerranée, et entre les deux, cette bulle chaude qui remonte vers le Nord en étant presque malmenée. Vous imaginez déjà les conséquences d'une simple hésitation entre un talweg et un cut off low (goutte froide) en temps ordinaire, alors quand on a dans une surface assez réduite cette hésitation (entre goutte froide et talweg), combinée à un système dépressionnaire sur l'Europe Centrale qui a un peu la bougeotte et entre les deux une bulle chaude qui évolue tant bien que mal, et de surcroît entre 2 instabilités, il n'est pas étonnant qu'on en arrive à ce genre de désordre. Et c'est là qu'on voit une certaine limite dans les modèles numériques, même si NOGAPS a choisi le bon scénario cette fois-ci, il n'est pas certain qu'il en fasse de même à la prochaine difficulté, ou du moins, personne ne peut l'affirmer. Non oozap, ce n'est pas méchant ce que je dis. En résumé, un bon coup de froid est maintenant quasiment acquis pour la semaine prochaine, certainement plus marqué à l'Est qu'à l'Ouest pour le moment, mais il faudra attendre encore un peu avant de la nommer vague de froid à mon sens. Mais bon! Là, on rentre dans un autre débat auquel je ne tiens pas à participer. J'ai pris mes repères dans /index.php?showtopic=7407&hl='>ce post. Pour les précipitations, il est quasiment impossible d'en déterminer les lieux et les quantités à cette échéance. Il va falloir patienter encore un peu, probablement jusqu'à Noël. Et puis, un détail qu'il ne sera pas inutile de rappeler. Le run de GFS n'est pas choisi. C'est un modèle déterministe et il est seul. Il prend en compte les données d'un instant "t". En revanche, on peut le comparer au modèle ensembliste ENS de GFS qui lui, comporte plusieurs scénarios avec des données d'origine légèrement modifiées. Donc, on ne dit pas GFS a choisi le scénario le plus froid, mais, le scénario de GFS correspond au plus froid des scénarios de ENS. Bonne nuit /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> PS Aïe /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> j'ai mis mon message pendant une sortie de GFS, pas d'bol: /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Bonsoir Pourquoi s'étonner des soubresauts des modèles? Pourquoi croire aussi sûrement à une vague de froid à 6 jours de l'échéance? Pourquoi donner de l'importance à quelques runs moins froids que les précédents? Pourquoi, pourquoi, pourquoi??? Personnellement, j'ai du mal à raisonner comme certains le font. Hier soir, j'avais mis un message qui fut très vite enfoui dans les fins fonds du sujet. Il mettait en garde contre une éventuelle déception. Mais, impossible de se faire écouter, chose que je comprends très bien d'ailleurs sur un forum aussi fréquenté que celui-ci et dans une période aussi excitante. Et puis, en plus, mon message allait contre ce qui se disait en majorité à ce moment là. On incrimine souvent très vite les modèles sans chercher à savoir pourquoi ils diffèrent. J'ai toujours pensé que leur instabilité était le signe d'un doute et non pas d'une incompétence particulière. Ces derniers temps, le doute concernait le devenir de cette petite goutte chaude. Je suis convaincu qu'une VAGUE DE FROID (comme celle que la plupart d'entre nous aimeraient avoir, ne nous voilons pas la face) est extrêmement difficile à prévoir à longue échéance. Rappelons-nous que la plupart d'entre elles dans le passé n'étaient vues qu'à 2 ou 3 jours à l'avance et nous ont souvent surpris. Je ne reviendrais pas sur les conditions nécessaires à leur naissance, d'autres l'ont très bien fait dans les posts précédents. Mais, d'une manière générale, une des principales conditions est qu'une pulsion d'air chaud en altitude ait lieu en direction de l'Islande (environ) et ce grâce à une bonne dépression ou un profond talweg se trouvant à l'Ouest. Il lui faut également au Nord un espace pour se fixer, s'isoler. Et puis, plein d'autres petits détails qui font que ces prévisions deviennent très périlleuses. On devrait se méfier de ces gouttes chaudes comme des gouttes froides! Il n'y avait qu'à observer le comportement des centres d'action autour de cette remontée chaude, une petite anarchie qui a donné, et qui donne encore, de gros soucis aux modèles. Voir tous les scénarios de ECMWF pour s'en convaincre. Autant, il faut éviter de crier victoire pour l'arrivée du grand froid à 6 jours d'échéance, autant il faut éviter de penser que tout est fini. Certes, la vague de froid paraît sérieusement compromise, et ce n'est pas d'aujourd'hui, mais pour le froid, attendons encore un peu. Je pense que dans un ou deux jours, on devrait commencer à y voir plus clair. Ben oui, ça paraîtra ridicule à quelques uns, mais la patiente est parfois très utile et ici très conseillée. Perso, le gros problème actuel, c'est cette poussée anticyclonique qui revient sur l'Atlantique et qui repousse le talweg vers le Nord. Du même coup, cet anticyclone redonne de la vigueur aux systèmes dépressionnaires nordiques qui balaient le peu de hautes pressions qui commençaient à s'y installer. Voilà ce qu'on peut dire sur ces soubresauts. S'il y a d'autres idées, faîtes-en part. En attendant, c'est ça que je trouve passionnant dans la météo, c'est qu'elle fera rarement ce que j'ai envie, et que même les modèles en général se trouvent parfois désarmés face à ses subtilités. @ +

Jack, et que penses-tu du début que j'avais essayé d'analyser. Tu peux en dire quelques mots? Voici le message. Sérieusement, je pense que Torrent est tout à fait raisonnable dans son discours.

Bonsoir à tous Je ne ferai pas de longues phrases car la situation est très confuse, il faut bien l'avouer. Et si on peut parler de date butoir, je pense que ce 24 décembre en serait une. C'est à cette date que tout s'engrène et déjà, le 25, des divergences apparaissent entre les différentes sorties de modèles. Je crains que l'on ne puisse pas crier victoire tant que la goutte chaude ne sera pas isolée là-haut (si elle l'est). Le fait que ces hauts géopotentiels remontent vers le Nord rend très instable l'évolution des centres d'action qui l'entourent. Trop de paramètres rentrent en ligne de compte. Comme je le disais, dès le 25, on note des différences. Selon les modèles, le talweg atlantique est plus ou moins profond, les dépressions nordiques n'occupent pas exactement les mêmes places, la dépression scandinave a des formes différentes et des situations géographiques qui changent également… Et on en arrive au 26, date à laquelle il n'est guère possible de trouver 2 modèles qui se ressemblent réellement. Même si on entrevoit quelque chose d'intéressant, les vagues de froid ont toujours été très difficiles à prévoir. Alors, à J + 6, il ne faut pas s'étonner de l'incertitude. Je le répète, les centres d'action "flottent" autour de cette bulle chaude, ces mêmes centres d'action qui vont plus ou moins la modeler. Pour le moment, il serait bon d'être prudent et patient. Aura-t-on une vague de froid ou un coup de froid? (Intensité et durée) Souvent, même trop souvent, les modèles "instables" sont critiqués. (Instables = différences entre des runs qui se suivent). Mais, ce sont quand même ceux-là qui donnent de précieux renseignements quant à un éventuel retournement de situation ou bien une modification pouvant apporter quelques déceptions. Personnellement, je regarde la plupart, et je ferais certainement erreur si je ne prenais pas en compte dans mes analyses les différences émises par les "instables". Personne n'a la science infuse, les modèles non plus. JMA a changé, ben oui! Mais pourquoi? Dépressions nordiques trop resserrées et talweg moins puissant. Il n'en faut pas plus. Demain, il verra peut-être autrement. Comme quoi, la petite instabilité des centres d'action peut changer beaucoup. A suivre… Francou43 ==> talweg plus profond sur l'Atlantique et dépression en Méditerranée. Vas voir dans ces archives. /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif

Non, rien d'étonnant. C'est une situation très instable qui montre qu'un petit changement peut apporter beaucoup de modification même à moyen terme. Alors, pour les adeptes des +300h, vous comprendrez qu'il est complètement farfelu d'attacher de l'importance à ces échéances.

Ah, le run par run! Une succession de joie et de déception. Et pourtant, les différences ne sont pas énormes jusqu'à l'amorce de la montée des hautes pressions. En revanche, les conséquences sont bien visibles. Je ne reviendrai pas sur mes deux analyses précédentes (voir très très loin ci-dessus), mais force est de constater que pour ce run, il manquait ce fameux coup de pied, à savoir celui de la dépression atlantique dont le centre dépressionnaire est trop vite remonté et la dépression près des côtes de Norvège pas assez retirée vers l'Est. Attendez les sorties des autres modèles afin de voir si, comme le soulignent Dj Ravageur 37 et Vincounet, l'anticyclone se détache de ces racines. Cela pourrait effectivement aider….

Tout à fait, mais je crains que la comparaison soit difficile quand on connait le lissage des prévisions à long terme de Météo France.

Bonjour Lutin Tu sais, les prévisions de précipitations à J + 7 sont peu (voire pas du tout) fiables. D'autant plus qu'à cette échelle, qui plus est sans perturbation réellement organisée, il vaut mieux attendre encore et regarder les cartes à seulement J + 3. A ce moment là, tu pourras superposer à la carte des précipitations les autres cartes (500hPa, 850 hPa, cartes des fronts, des températures……) pour avoir une idée plus précise de la nature des précipitations.

Bonjour Merci Lunatic pour cette description, c'est globalement ce à quoi je pensais. On note, c'est vrai, la possibilité d'une remontée des géopotentiels vers le Nord, et ce à plusieurs reprises. Mais elles me paraissent fragiles de part la position des principaux centres d'action, anticyclone méditerranéen trop présent, dépression sur l'Europe Orientale - Scandinavie peu active et donc une poche d'air froid qui tarde à se constituer vers l'Est de la scandinavie. Ce matin, les modèles qui entrevoient un début de poussée anticyclonique vers le Nord aux alentours du 24 sont ceux qui voient une activité dépressionnaire assez basse en latitude sur l'Atlantique. Si cela devait se produire, on aurait effectivement un Helsinki-Paris peu dynamique et modérément froid après Noël, tout simplement parce que la poche d'air froid à l'Est de la Scandinavie sera loin d'être constituée. Globalement, et à mon avis, même si certains modèles à certaines sorties donnent l'espoir d'une configuration idéale, il ne faut pas s'y tromper, les grands froids ne sont pas réellement d'actualité. On pourra tout de même apprécier les futurs ondulations qui pourraient apporter un peu de froid, et pourquoi pas de l'humidité si les dépressions de l'Europe Centrale daignent se rapprocher. Encore une fois, l'Est de la France serait aux premières loges. Bon dimanche.

Bonsoir Sur ce coup, j'ai du mal à te suivre Florent /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Quand tu dis que tout est là, tu penses à quoi? Personnellement, pour la venue des grands froids, je trouve très peu d'indices favorables à leur venue. L'air froid polaire est très étiré et va du Nord du Canada à l'Est du continent russe. Les grands froids sont d'ailleurs à l'œuvre en ces lieux et descendent même très bas sur l'Est de la Russie. En revanche, au Nord de l'Europe, on pourrait presque parler d'absence. Même si les éléments se plaçaient correctement, il faudrait un certain temps au grand froid pour venir nous rendre visite, et tels que les modèles nous apparaissent à l'heure actuelle, je vois mal leurs effets directs sur la France avant la fin de l'année. Pour les jours à venir, le gradient thermique relativement peu marqué entre le Nord et le Sud (pays scandinaves - Europe de l'Ouest) empêche à première vue de réels conflits entre les masses d'air. Ces conflits ont lieu par contre sur les régions froides que j'ai citées tout à l'heure. Par chez nous, on a l'impression que quelque chose se prépare, mais finalement, on a un peu affaire à un vaste marais barométrique. Grosso modo, on obtient un anticyclone méditerranéen aux racines solides, et des dépressions nordiques un peu souffreteuses qui peinent à remonter les hauts géopotentiels vers le nord. Il n'y a qu'à regarder les situations à 850 hPa avant les grands froids de 1985-86-87 pour se rendre compte que celle des prochains jours n'a pour le moment pas grand-chose à voir. Je précise tout de même pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté que je parle de grands froids, ou encore de vagues de froid digne de ce nom, et non pas d'un coup de froid dues aux inversions comme nous pourrions en vivre la semaine prochaine, ou encore du passage d'un centre dépressionnaire à même la France qui pourraient apporter des surprises. Mais, pour l'instant, rien de tel. Maintenant, c'est ma version, elle n'a rien de contractuelle. J'essaie uniquement de chercher le "pourquoi du comment".

Bonjour "Véritables températures hivernales…." C'est une expression à mon sens assez exagérée. Peut-être est-elle judicieusement choisie afin de donner un sens à ce qui a été dit lors de ses précédentes émissions annonçant un hiver rigoureux? Qui sait? Toujours est-il que de toutes façons, en utilisant un vocabulaire qui colle mieux à la situation, je pense que ces propos ne sont pas tout à fait à côté de la plaque. En effet, il ne faudra pas négliger les phénomènes d'inversion dans de nombreuses régions. De l'air doux en altitude, un apport d'air relativement froid en basses couches ce week-end, un vent faible par la suite et un ciel souvent dégagé et le tour est joué. Tout cela pourrait engendrer des nuits assez froides et des températures diurnes pouvant restées très fraîches là où les nuages bas auront décidé de rester. Situation à suivre… A savoir que dans ce cas, les estimations de températures ne seront pas simples à faire. Bonne journée.

Bonjour Un petit mot avant d'aller au boulot. Quelle déception on peut ressentir sur ce forum! /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Et pourtant, on ne baigne pas dans la grande douceur actuellement. On n'a déjà vu pire en terme de douceur à cette époque de l'année. Et n'oublions pas que le coup de froid passager de ce week-end devrait apporter quelques surprises (averses de neige) sur pas mal de contrées. Concernant le revirement des modèles d'hier matin, il aurait été intéressant de savoir ce qui s'est réellement passé. Voici ce que j'ai pu observer au fil des sorties de modèles. Ça peut être une explication, je ne sais pas… Il y a un petit centre d'action qui n'a pas été évoqué et qui, à mon sens, a eu de l'importance dans le dérapage (si on peut appeler ça comme ça) des prévisions des modèles. Je n'ai pas le temps de faire des recherches des runs lorsque les modèles s'entendaient pour voir une remontée des hauts géopotentiels vers le Nord. Il serait intéressant de les retrouver. Je me souviens d'une petite dépression à 2 ou 3000 Km à l'Ouest du Portugal aux environs du 40ème parallèle (un peu la même que celle qu'entrevoit GFS 00z pour le mardi 20/12). La plupart des modèles la faisaient lentement remonter vers le Nord en attirant vers elle les bas géopotentiels, et former ainsi quelques temps plus tard un profond talweg allant du Groenland jusqu'aux environs du 45ème parallèle. Cette configuration rendait alors plus facile la remontée de l'air doux en altitude et cela se traduisait par une remontée de l'anticyclone vers le Nord. Dans la nuit voire le lendemain, ce minimum dépressionnaire resta finalement isolé et tendait même à redescendre en disparaissant. La pompe fut alors désamorcée. Ajouté à cela la forme de l'anticyclone très Ouest - Est et les systèmes dépressionnaires n'ont qu'à circuler normalement sans être obligés de le bousculer. Et pour la suite? Comme l'on déjà dit quelques uns, la formation d'un anticyclone de surface sur la mer de Barents à partir de mardi est un nouvel élément. Seulement, (à mon avis) il ne nous apportera pas beaucoup d'espoirs tant que l'anticyclone qui nous rendra visite aura une identité plus méditerranéenne qu'autre chose… Les dépressions se contenteraient a priori de passer entre les deux. Flux d'Ouest à Sud Ouest à tendance anticyclonique, telle serait notre destinée jusqu'à la Noël. Bien évidemment, tout peut changer, mais si changement il y a, il devrait prendre son temps. Tout ceci n'engage que moi…… @ +

Pour les températures, j'ai oublié de préciser diurnes. Excuse-moi........

Bonsoir Les prévisions de MF par la voix de TF1 respectent assez bien ce qu'entrevoient les modèles ensemblistes à savoir ENS et EFS (on n'en parlait plus de ce dernier...) que j'ai consultés. Flux de Nord Ouest plus ou moins mou entretenant une certaine fraîcheur. L'interprétation "run par run" est très risquée comme le souligne Marco_p et avec une situation aussi indécise qu'en ce moment, les joies et les déceptions n'ont pas fini de se succéder…. Difficile pour le moment d'affirmer quoi que ce soit mais force est de constater que l'évolution GENERALE n'a guère changé. L'anticyclone atlantique est parti pour se centrer sur le 50ème parallèle au large des Îles britanniques faisant remonter très haut le flux zonal (flux d'Ouest perturbé). Les dépressions devraient le contourner par le nord et l'Est, et rejoindre la petite goutte froide méditerranéenne en formant un long talweg des pays scandinaves à la Méditerranée orientale. Toujours pas d'activité dépressionnaire marquée à l'Est du Canada, celle qui permettrait de remonter les hauts géopotentiels vers le Groenland. Pour le moment, sur le Groenland, on a affaire à un anticyclone de surface, qui se comporte un peu comme une bulle de savon, la moindre petite dépression la fait éclater. La jonction paraît pour l'instant peu probable. Pour cette semaine, perturbations très avares en précipitations et des températures de saison voire un peu fraîches à l'Est. Les petites surprises de seconde partie de semaine (voir ma dernière intervention) s'amenuisent et seraient réservées au relief. A suivre… Concernant les flux, attention à la lecture des lignes isobariques. C'est un détail qui peut avoir son importance, surtout dans la configuration de fin de semaine. Le flux s'écoule en spirale du sommet de l'anticyclone vers le centre de la dépression. Donc un léger décalage s'impose. Nord Sud devient légèrement Nord Ouest Sud Est (anticyclone à l'Ouest et dépression à l'Est).

Tu n'as pas tord Edd. Tout se tient dans la définition que l'on donne au mot froid. En ce qui me concerne, j'exclus (perso) la vague de froid digne des hivers rigoureux. En revanche, nous serions quelque peu en dessous des normales saisonnières en milieu de semaine avec peut-être de petites surprises. Voilà!

Bonjour Tout d'abord, merci à ceux qui ont eu le courage de rétablir une certaine objectivité concernant les modèles. C'est effectivement très démotivant et rabat-joie que de lire régulièrement que Nogaps est un Dieu et que GFS est une m…. Or, le problème n'est pas là. Il faut tout simplement faire comprendre aux intervenants que s'essayer aux prévisions implique une lecture de l'ENSEMBLE des modèles… Revenons au sujet. Au risque de me mettre à dos tous les férus de grands froids, je crois qu'il va falloir s'enlever de l'esprit que l'offensive hivernale est proche et revenir les pieds sur terre. Les grandes tendances émises par les modèles à long terme vont même à l'inverse de ce que beaucoup de gens espèrent. On n'y peut pas grand-chose! Si début décembre laissait entrevoir une situation propice à l'installation du froid, pour l'heure et de run en run, ça part en fumée. L'anticyclone russe a disparu et on revient finalement à un système un peu plus classique avec un anticyclone atlantique qui régulerait pour les jours à venir les grandes tendances thermiques. A mon avis, il ne faut pas compter sur l'anticyclone de surface groenlandais qui apparaît aussi vite qu'il disparaît. L'anticyclone atlantique est donc trop haut en latitude pour permettre au flux d'Ouest de sévir, mais pas assez haut pour aller chercher l'air froid, voilà ce qui nous attendrait a priori. Même Nogaps s'est aligné sur ses collègues récemment et a revu à la baisse ses prévisions concernant la parenthèse froide du milieu de semaine. Toutefois, selon la majorité des modèles, on peut espérer quelques PETITES surprises de mercredi à vendredi sur l'Est de la France, mais l'origine du flux n'est pas polaire et l'anticyclone est trop proche. Alors, qu'est-ce qui empêche l'anticyclone de monter plus haut? Les Etats-Unis ont froid et les hautes pressions règnent majoritairement sur l'Océan. Les systèmes dépressionnaires présents du Labrador au Pôle tournent au ralenti et se contentent de contourner ses hautes pressions par le Nord. L'anticyclone russe n'est plus là pour les bloquer et pourront librement redescendre sur l'Europe Centrale. Tout ça sans provoquer de remontée des hauts géopotentiels à des latitudes plus hautes. Logiquement et pour les mêmes raisons (c'est ce qu'entrevoient les modèles à long terme), les hautes pressions atlantiques continueraient de descendre lentement laissant augurer d'un flux de Nord Ouest à Ouest relativement mou (pour le moment). A suivre les sorties de modèles de ce jour qui approchent.

Au vu de la configuration générale actuelle, on peut constater qu'au Nord, le terrain est favorable à l'établissement d'une configuration pouvant apporter une situation hivernale. Mais si cela devait se produire, n'en doutons pas, l'intensité de cette dernière dépendra des réglages fins. Terrain favorable au Nord? En effet, les hautes pressions de surface présentes entre la Mer de Barents et le Nord de la Russie combinées à une possible remontée d'air chaud en altitude favoriserait énormément la constitution d'un anticyclone, pouvant par la suite canaliser un flux plus ou moins hivernal. Mais voilà! Les modèles patinent concernant cette remontée chaude. Et je serai tenté de dire, vilaine dépression canadienne qui vient jouer les trouble-fête dans le déroulement des festivités à venir. Tout se jouerait a priori dans la synchronisation entre elle et l'anticyclone Sud Atlantique. On le voit au fil des runs dans lesquels on note quasiment autant de scénarios que de tentatives de remontées d'air chaud. On a le sentiment que les modèles cherchent cette fenêtre qui permettra de lancer le mécanisme. Ce dernier pourrait aussi ne pas avoir lieu, il faut le préciser... La question pour le moment est de savoir, est-ce que cette fenêtre va se présenter? Et quand? Car entre nous, plus elle se fera tard, plus l'éventuelle coulée froide se ferait vers l'Est, avec un anticyclone un peu trop proche de nous et les conséquences qu'on devine... Bref! On n'est pas plus avancés. A mon avis, les dates des 8 et 9 décembre paraissent décisives. Il n'y a qu'à regarder les diagrammes des températures à 850 hPa. C'est à ces dates que toutes les courbes explosent, et ce, pour bon nombre de villes Ouest européennes. C'est pas ce qu'on appelle une période de mauvaise prévisibilité? Scrutons toutes les sorties de modèles suivantes et armons-nous de patience.