avalanche

Pour le titre du sujet, je reprends très exactement les termes dans lesquels le phénomène a été décrit; j'ai bien pensé à de la coke, mais j'ai pas osé demander s'ils avaient goûté Du coup, à part l'usine, je ne vois pas trop; ce qui est étrange, c'est qu'après une journée bien arrosée, des particules arrivent à s'échapper ainsi (les stocks doivent être trempés), surtout en pleine nuit (pas d'activité industrielle) et au mieux entre deux épisodes pluvieux...

Une habitante d'Héricourt (70) vient de me signaler que tout le quartier a été recouvert d'une couche de fine poudre blanche la nuit dernière, sans confusion possible avec du sable. Le vent soufflait de Sud-Ouest, faisant remonter des passages pluvieux dans une ambiance assez douce. Est-ce que d'autres personnes ont remarqué ce phénomène? Et quelle explication lui donner (je ne vois rien d'autre que des particules entraînées par les nuages au survol d'une usine...)? Edit: Correction du département

Euh.. Il est prévu qu'il pleuve toute la nuit, et pas qu'un peu : une quinzaine de mm sur le Nord-Vosges, mais jusqu'à 30, voire 40 mm, sur le Sud du massif. L'iso 0 devrait s'écrouler vers 6TU, après le passage du front; le gros des précips sera donc déjà passé, et, certes, il neigera vers 400/500m en fin de nuit puis plus bas, mais ce sera nettement moins copieux que les pluies de la nuit. Donc hélas, je crains que le manteau neigeux n'accuse sérieusement le coup. On devrait alors quelques jolies coulées lourdes...

Ah, voici un sujet sérieux. J'aurais tendance à être d'accord avec Pinthotal, pour une fois (n'en déplaise à certains...). Concernant l'argument du bâchage des glaciers avancé par Pistolero, il y a tout de même une différence de taille avec l'été: la température! Dans le cas des névés et glaciers, le bilan énergétique est globalement positif l'été, d'autant plus que la surface est sale et présente donc un albedo plus faible. A l'inverse, l'hiver, comme le dit Pinthotal, le bilan est négatif, précisément grâce au rayonnement IR de la surface -mis en balance avec un rayonnement reçu plus faible. Un manteau fera pencher la balance dans le mauvais sens... Surtout par temps calme, froid et clair. Débat avec le collègue... En gros, ça dépend juste de la couverture nuageuse, du vent, de la température, et du degré de tassement de la neige formant le bonhomme. Pour qu'une expérience soit probante, il faudrait donc la conduire en variant un de ces paramètres à chaque fois. 'Croyez que ça intéresserait le CEN?

Tout à fait d'accord. L'enjeu est de le faire savoir et valoir, sinon, effectivement, MF n'aura rien de plus à proposer que les concurrents (et à un coût qui risque de rester supérieur). Pour refaire le lien avec le sujet initial de ce topic, je pense que plutôt que de de tirer à vue sur les sites gratuits ("prévi nulle", sous-entendu "nous c'est moins pire"), MF devrait mettre l'accent sur sa compétence propre ("nous, c'est de la qualité", sous-entendu "les autres, non"). Peut-être la nuance n'est-elle pas très claire; mais, tandis que la première approche peut apparaître comme une attaque en-dessous de la ceinture pour défendre son beefsteack, la seconde relève vraiment d'une volonté de communication positive. Enfin, je ne suis pas responsable commercial! Les dés sont jetés... mais pour combien de temps? Le CDM74 n'est pas le plus menacé, mais n'oublions pas que d'autres ont vu la hache passer pas loin de leur tête, comme le CDM des Hautes-Alpes... Et si MF ne tient pas la route sur le plan commercial - l'objectif directeur qu'elle s'est donné -, notamment en laissant filer tout le monde à la concurrence ou sur les sites gratuits, d'autres coupes claires sont à craindre. D'où l'intérêt de ne pas baisser les bras.

Si, justement: pour ne pas disparaître, les CDM locaux (pardon, CMT une fois la réforme engagée) n'ont d'autre solution que de faire jouer la carte de l'expertise, du professionnalisme et de la présence locale - ce qui rejoint un peu les arguments de YG. Sinon les gens ne verront absolument pas le problème d'aller chercher les infos ailleurs, que ce soit en français, en anglais ou en mandchou, et la direction aura beau jeu de tout relocaliser à Lyon, ou carrément Toulouse. Oui, enfin, si mes souvenirs sont bons, les averses avaient été "légèrement" sous-estimées et retardées. Comme quoi on peut prendre le bulletin MF et se faire piéger quand même....

Le bulletin départemental n'est destiné aux seuls alpinistes! Et en passant, les jeunes qui passent l'été en montagne, en dormant dans leur voiture ou sous la tente n'ont pas toujours xx euros (1.5 x de nombreuses courses) à perdre; mais là on sort du sujet. Quant au lien entre accidents et météo, il est des plus ténus; la plupart des accidents sont liés à des chutes ou des risques OBJECTIFS (sérac, chute de pierre, crevasse, etc.). Les cas où la météo entre en ligne de compte, soit la prévi est erronée (ce qui vaut aussi pour MF), soit les gens sont partis tout de même, pensant rentrer avant la dégradation. Tu connais bcp de monde qui part sans prendre la météo? Après, faute de communication, effectivement, certains peuvent penser que les sites gratuits sont tout aussi valables que MF.

Débat intéressant et sans fin. Ca revient à opposer MF-service public-payant et les sites-amateurs-gratuits. Ce qui suppose deux choses: 1/ MF est seul légitime prestataire météo, et les autres ne sont que des contrefaçons. Je ne rentrerai pas là-dedans, sinon pour rappeler qu'on a (encore) un droit à la liberté d'expression, et que je ne vois pas trop au nom de quoi on les stigmatiserait. Le problème est plutôt du côté de l'usager, qui choisit ses infos comme il l'entend. C'est comme les journaux: on peut lire gratos 20 minutes ou Metro, mais il ne faut pas venir se plaindre que l'info est complètement biaisée; on est en droit d'attendre un peu plus du Monde. Sauf que... Effectivement, tout le monde ne vérifie pas la source des infos, sans parler des étrangers pas forcément au courant de toutes ces subtilités. Là, je dirais que c'est à MF de faire des efforts de communication pour se démarquer. En passant, dans les Pyrénées et les Hautes-Alpes, les refuges ont la prévi MF par tél (dans le 05, par radio via le PGHM) en échange d'obs ou de relevés nivo. Je ne sais pas ce qu'il en est dans le 74. Que les OT - municipaux, donc liés à l'Etat et non à une boîte privée- affichent la prévi d'un site amateur, ca me pose davantage pb. Et on en arrive au deuxième point: 2/ La gratuité. Pas d'accord: MF est un service public; les gens financent donc déjà avec leurs impôts. Là-dessus, je rejoins Superdup: le bulletin télé est tout sauf précis, et ne suffit absolument pas à la sécurité des personnes et des biens, mission première de MF. Si c'est pour ensuite payer des rotations d'hélico à un prix exorbitant pour aller chercher des alpinistes, je ne vois pas où est l'économie. Voilà pour le fond; pour la forme, je trouve que YG devrait faire un peu attention avant de critiquer de supposées erreurs de prévi. Il est bien placé pour savoir que ce n'est pas une science exacte, et je garde encore le souvenir d'un bel impact de foudre à quelques centaines de mètres sur une arête rocailleuse l'an dernier, quand le CDM74 annonçait du grand beau... un alpiniste avait d'ailleurs dû être évacué de Tête Rousse. Rien à voir, mais... Affirmation gratuite, élitiste et sans fondement; c'est quoi, un vrai sportif ?! Le PGHM n'irait donc chercher que des citadins qui ont fait le tour du pâté de maison avec Médor 10 min tous les soirs en guise d'entraînement, et mettent les crampons pour la première fois de leur existence?

Je ne suis pas très versée en économie, mais il y a quand même un truc qui m'échappe: le client, lui, n'en a rien à cirer du point de rupture de son fournisseur. Donc, si le service rendu est de piètre qualité (ici, parce que l'expertise n'est plus au rendez-vous, c'est-à-dire qu'on a atteint le point de rupture), il ira voir chez le concurrent -surtout si c'est moins cher.Quant à la sécurité des personnes et des biens, ça me paraît tout de même un peu désinvolte de la mettre en jeu en testant toujours un peu plus les limites. Bref, faut-il vraiment "laisser le point de rupture s'exprimer"?

Ca se discute. Sur le plan purement stratégique, n'apporter aucune expertise, c'est tendre une perche grosse comme un tronc d'arbre à ceux - et il n'en manquera pas- qui prétendront que les centres conseil ne servent à rien et qu'on peut se contenter des centres amont (ce qui rejoint la prédiction de Superdup'). Et sur le plan moral et professionnel, les prévis ne sont pas rentrés à la météo pour bâcler le boulot ou se tourner les pouces... Même si malheureusement, ils risquent d'y être contraints et forcés.

Se rebeller, certes, l'envie n'en manquera pas aux prévisionnistes, ne serait-ce que par conscience professionnelle. Mais la nouvelle organisation risque de verrouiller la prévi, en ôtant tout droit de rectification au niveau des prévis conseils; d'où d'inévitables problèmes de cohérence entre les bulletins produits a mano et les produits automatiques, faits à partir de la prévi amont (base Sympo2)... Quant à l'avenir, poussons le raisonnement jusqu'au bout: tout le monde à Toulouse dans quelques années?

Comme vous pouvez le voir sur la liste des centres condamnés, Entzheim y figure en première ligne. Donc plus d'observation humaine, une station auto prendra le relais (en termes de continuité de série clim, on fait mieux...). Le CDM67, lui, sera proprement avalé par le CMIR, qui devrait faire office de CMT pour l'Alsace. Quant à l'automatisation du bulletin kiosque, la dégringolade de la durée d'appel dans ces cas de figure (eh oui, c'est déjà en usage lors de l'absence du prévisionniste, donc en cas de grève...) laisse songeur.

MF doit bien avoir un droit de réponse, non? Au fait, on la trouve où, cette belle lettre?

A mon avis, ce type de journal prêche des convertis. Pour que ce soit efficace, il faudrait que ce genre d'insanités soient publiées dans la presse populaire et grand public: Le Monde, 20 Minutes, etc. (si c'est le cas, je vais sérieusement commencer à l'interroger sur la liberté des médias)

Concernant ce sujet en particulier, je serais tout de même curieuse de savoir de qui la journaliste tient ses infos. Pour ceux qui n'auraient pas lu ce grandiose article (non, non, pas la peine d'aller acheter Capital), les techniciens travailleraient 32h par semaine pour un salaire mensuel de 2500 euros, PLUS une prime annuelle de 5 000 à 10 000 euros.... Evidemment, si on fait la moyenne en incluant tous les agents à temps partiel (pour la durée de travail) et les Ingénieurs des Ponts et Chaussées (pour le salaire), ca doit coller... .... En fait, c'est de la propagande déguisée, cet article... 32h, surpayé, des études dans un site bucolique, et de palpitantes explorations dans les couloirs mystérieux de l'Alma... Engagez-vous!

Est-ce qu'il n'y a pas eu une étude au CEN sur l'influence des différentes surfaces? Moi, en dehors de toute considération physique, j'ai comme l'impression que la neige tient plus longtemps sur la pelouse derrière chez moi que sur l'allée de goudron noir, même sans voiture ni rayonnement solaire direct. Tout ca pour dire qu'il faudrait établir précisément une sorte de classement des surfaces, pour pouvoir emettre des hypothèses viables.

Concernant l'Aigoual: le terme exact employé est "Météosite", et non station météo; il est donc possible qu'à terme, seule soit maintenue l'exposition météo, et la prévision, totalement supprimée (il est vrai que maintenir sur place des prévis seulement la moitié de l'année semblerait un peu incongru). Le musée tournant déjà en bonne partie avec des renforts extérieurs à l'Aigoual, on peut se demander s'il restera donc des postes sur place.

et il est tout aussi inacceptable de voir se développer des comportements menaçants ou insultants envers certains d'entre vous ou à l'égard de membres de l'encadrement, comme cela a pu se produire, ici ou là. On se demande bien qui a un comportement menaçant envers qui... Passé le premier jour - où ils ont rechigné à mettre les pieds sur la Météopole, craignant apparement d'être retenus en otages par les hors-la-loi, les dirigeants ont ensuite pu (heureusement!) se promener au milieu du personnel sans réaction aucune. Je n'en dirais pas tant de certaines forces de l'ordre. Depuis quelques jours, et en dépit des efforts tant de vos syndicats que de votre direction générale, les avancées dégagées par la négociation des 18 et 19 octobre ne sont apparemment ni écoutées ni entendues. Elles sont pourtant décisives et ont été encore enrichies lors de la réunion du 23 octobre au ministère: CMT opérant sur des territoires de 2 à 3 départements, augmentation très significative du nombre de CMT, de 40 à 55, ouverture des postes vacants en CDM aux CAP de cet automne selon les modalités proposées par les syndicats, surnombres temporaires accompagnant le resserrement du réseau territorial, etc. Là, il n'a pas tout à fait tort, mais on ne m'ôtera pas de l'idée qu'au final ils ont lâché exactement ce qu'ils avaient calculé au départ. De l'art de la négociation... Certains s'empresseront de soutenir qu'il s'agit d'une tentative de la direction de faire pression sur vous. Enfin, beaucoup d'entre vous, qui ne partagent pas, sinon l'inquiétude, du moins la forme que prend son expression, ont tout simplement été empêchés de rejoindre leur travail. Il importe qu'ils puissent faire connaître leur volonté et que leurs droits soient respectés. Diviser pour mieux régner... Qu'en conclure? On verra bien les réactions dans les AG demain... Mais honnêtement, je doute fort que l'on arrache davantage au gouvernement. Certaines avancées appréciables ont été réalisées, notamment l'ouverture des postes en CAP (du moins pour les plus critiques; ouvrir TOUS les postes n'aurait certes pas beaucoup de sens, pour se heurter à des problèmes démultipliés lors des fermetures), le volet social (une fois qu'il aura été mis par écrit), et dans une certaine mesure le nombre de CDM. Maintenant, ca va être magouilles politiques et compagnie pour figurer sur la liste des rescapés, ce qui ne tombera peut-être pas toujours sous le bon sens en termes de météo... Quelqu'un (Superdup?) sait-il où l'on en est en ce qui concerne les cdm de montagne et de bord de mer (à part "une attention particulière qui leur sera portée")?

Je me suis rattrapée aujourd'hui, lol! Pour ce qui concerne le Nord-Est, poursuite du mouvement votée, mais il commence à y avoir du flottement (je rappelle que la suspension était quasi-unaniment adoptée lundi); tout dépendra de l'issue des négociations avec le dir'cab' demain... Lesdites négociations ne devraient pas durer plus de deux heures, je ne sais pas si c'est bon ou mauvais signe...

Un nombre non négligeables de cdm sont ouverts aujourd'hui, excepté dans le Centre-Est. Cependant, les prévis de Toulouse et de région (au moins le Nord-Est) sont notifiés, et les infos donc limitées! A noter que les résultats de l'AG nationale ne sont tombés qu'assez tard hier (poursuite du mouvement; l'union syndicale est préservée, puisque le SPASMET s'est rangé à l'avis de la majorité), et beaucoup n'étaient pas au courant avant ce matin (fallait-il donc faire grève ou aller bosser?). Il est donc possible que la grève reprenne de l'ampleur demain... Préavis déposé jusqu'à mardi prochain.

Le sport en général? la pratique physique (chaleur donc sudation etc etc)? Je veux bien croire que certaines activités de pleine nature sont perturbées -l'exemple le plus flagrant étant sans doute l'alpinisme et les spectaculaires éboulements de ces dernières années, quoique le gel ait aussi son mot à dire; de là à spéculer une hausse des tempés suffisante actuellement pour modifier la pratique de sports comme le foot ou le tennis...Mais que dit exactement l'article?

Je ne suis pas une spécialiste de la question, mais il me semble tout de même que le DDT n'est pas précisément un bol d'air à inspirer... Que fais-tu des cas de cancers chez les agriculteurs, pour lesquels de fortes suspicions pesent sur les intrants chimiques du même acabit?Il y a sans doute d'autres moyens de combattre le palu, encore faudrait-il que l'industrie pharmaceutique se penche sur la question (les p'tits africains, c'est pas tres rentable; pas de souci, si le palu fait un retour en force chez nous, y'aura des recherches sur le sujet); la fuite en avant à coups de pesticides ne me semble pas être une tres bonne solution, surtout lorsque les insectes développent des capacités de résistance croissantes...

C'est bien joli, cet argument, mais RC ou pas, il faut bien se déplacer... Or le réseau de chemin de fer a été réduit de facon drastique depuis les années 30 (au temps de ma grand-mère, on pouvait aller à peu près n'importe où par le rail; vous devez tous connaître près de chez vous des cas d'anciennes voies ferrées aujourd'hui disparues), et le tarif appliqué les lignes qui restent, lui , est loin d'avoir diminué... Idem pour les bus et je ne parle même pas des commerces ambulants. Résultat, quand on habite comme moi à 15 km de la ville la plus proche, pour aller chercher son pain, ne reste plus que la voiture....Ceci dit, je suis d'accord avec Caramote; not' bon gouvernement multiplie les campagnes de sensibilisation -vous êtes tous responsables, à chacun son petit geste etc -, genre Défi pour la Terre, c'est déja un début, certes, mais est-ce qu'il ne serait pas temps de prendre des décisions politiques et de légiférer, bref de porter l'action à un niveau national? Parce que les trains, les tarifs incitatifs, les aides pour les maisons bioclimatiques et j'en passe, ce n'est pas à l'échelon du particulier que ca va se mettre en place... Sauf que... pas forcément bon pour l'économie mondiale, tout ca... même si un rapport sorti il y a peu pronostique une perte de 20% à cause du RC, c'est loin tout ca, et en attendant, profit!

Et, finalement, c'est le rêve ou le cauchemar? C'est un rêve devenu cauchemar! Il semblerait que le CH4 ait évité à notre bonne vielle planète alors toute jeune (les 2 premiers milliards d'années) de se transformer en boule de glace (gaz à effet de serre, alors que le NH3 était inexistant et qu'on n'a pas retrouvé d'indices de présence de CO2). Mais les bonnes choses ont une fin; le méthane réagit dans l'atmosphère avec les radicaux OH pour donner de la vapeur d'eau (dont la rétroaction positive ou négative fait toujours débat) mais aussi en bout de chaîne du CO2. Reste qu'on observe ces dernieres années un palier d'émissions, si quelqu'un a vu des hypotheses quant à l'explication de celui-ci... En ce qui concerne la stabilité des clathrates, les auteurs ne s'étendent pas sur le permafrost; en milieu océanique, globalement, le domaine de stabilité est défini par un champ de pression et de température précis -qui explique la possibilité de rencontrer des hydrates arctiques à une plus grande profondeur sous la surface sédimentaire. Cependant je suppose qu'il y a des ouvrages plus pointus sur le sujet, ce livre m'a plutôt fait l'effet de traiter synthétiquement le problème (sinon je n'aurais sans doute rien compris ) -les spécialistes risquent de rester sur leur fin, désolée Meteor!

Je viens de terminer un livre abordant le problème du méthane, et la source potentielle d'énergie qu'il constitue. C'est là que le bât blesse: les clathrates se trouvent essentiellement au niveau des talus continentaux sous le sol océanique, et d'après ce que j'ai pu lire sur le net, leur déstabilisation est à l'origine de véritables avalanches de sédiments provoquant de gigantesques raz-de-marée (type Storegga). Dès lors comment envisager leur extraction en vue d'une exploitation énergétique? Et si l'on s'intéresse au méthane libre que retiennent les hydrathes, de même, comment ne pas risquer de fragiliser l'édifice?