Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

frc63

Membres
  • Compteur de contenus

    3368
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par frc63

  1. Tout pareil ! Ma plus grande crainte, c'est bien sur la grêle, il ne reste plus qu'elle pour achever le vilain tableau de ce début d'année 2015 pour les jardiniers.
  2. Salut les desséchés, Devant cet acharnement de la nature à nous imposer une pluvio digne du Sahel, j'ai sorti l'arme atomique ultime : Début aujourd'hui de conséquents Travaux de couverture sur la maison à Aigueperse. Avec ça la pluie devrait revenir, et les modestes pluies qu'a connu Noé pourraient passer pour des bruines insignifiantes A suivre
  3. Nouveau record absolu a cette date pour cette station ? Misère....
  4. +1, temps plutot frais mais ma fois somme toute agréable sur Clermont. Pour la pluie, encore et toujours rien pour l'instant, vivement que "ça" finisse par arriver ! Par contre, c'est des dizaines et des dizaines de mm qu'il faudrait maintenant pour refaire surface. A suivre....
  5. Yep, la pire année jamais vu de mon coté (à cette date), pourtant, en matière de sécheresse, je pensais avoir "tout vu" dans notre aridissime Limagne (la triplette aride autour de 1990, les env 350 mm de 1991, les env 370 mm de 1997, les 350 mm de 2003 (sur les 11 premiers mois), l'horrible printemps 2002 et ses 78 mm en 6 mois (ND-JFMA), et ses innombrables années à moins de 550 mm.... Là, on met la barre encore plus haut, maintenant qu'on loupe si souvent le "Messie" qu'était l'humide Mai ... En terme de pluvio, on cause maintenant presque Espagnol, voire Arabe, mais sans les atouts de ses terres médit. qui jouissent d'autres avantages... Reste que le premier semestre 2014 était, en moins pire, un peu du même genre, et on a fait au final une belle année pluvio 2014, pour mon plus grand plaisir, et pour la plus grande colère des estivants In "2014" I trust
  6. Salut les jardiniers, Bon, autant le dire, cette année, faire le potager ici, c'est à peu près aussi naturel qu’ouvrir une station de sport d'hiver à Dubaï, c'est techniquement possible, mais pas forcément tres malin. Avec env 15 litres d'eau par m2 tombé depuis 6 mois, soit des valeurs qui disputent à l'Alméria le titre de "pire pluvio d'Europe occidentale", faut avoir la foi et un peu de chance pour y croire encore. La foi, je l'ai, livrée de série sur le modèle jardinobotanyphile 77, la chance, dans le malheur de jardiner dans un coin pareil, j'ai aussi : autant d'eau souterraine qu'un exploitant de centrale nucléaire en rêverait, donc c'est du modèle "oasis" plus que du modèle "jardin de Touraine" que nous nous inspirons. 1er arrosage massif des grands hydrangéa (macrophila cvs, aspera, arborescence, paniculata, serrata, kirengechoma, viburnoïdes, involucrata, semanii, paniculata, sinensis, quercifolia), et de tout le potager, soit quelques petits m3 sur ce dimanche. L'effet sur des plantes robustes et bien installées est immédiat, grandement bénéfique. Les vrais pb se font jour sur les plantes récentes, mal installées, jeunes, qui ne pensait pas se retrouver dans un endroit ou "20 mm" représente "un mois" de pluie..., et non "une" pluie. Mon gigantesque Rosa " Paul's Himalayan Musk", un must en terme de puissance et de floribondité, qui couvrait des dizaines de m2, qui j'ai du déplacer cet hiver, ne présente AUCUN signe de reprise, les autres rosiers deplacés, qui semblent reprendre, sont vraiment à la peine malgré l'arrosage, alors que les vieux rosiers en place sont magnifiques. Les 2 vignes planté l'automne passé sont en souffrance malgré l'arrosage, les petits pois sont médiocre (pour les premiers semés) voire moribonds (pour les seconds semés, un seul arrosage naturel depuis leur semis) malgré l'arrosage soutenu. Les vivaces à enracinement un peu faible (Pavot d’orient, delphinium, campanules...) ont en partie brulé sous les flammes de la canicule ajouté à la sécheresse, tout comme les dahlias (pourtant arrosés), certaines pommes (!!!), même les Asters botaniques (divaricus), si robustes, sont dans le rouge et jaunisse, je ne parle pas des hémérocalles, quasi impossible à faire "vraiment" pousser ici à l'exception notable de l'espece H. citrina, qui ont déja perdu presque tout leur feuillage. Même les robustes persicaires sont dans le rouge ! Plus original, le figuier n'arrive plus à pousser, il a pourtant pas mal de figues, n'a pas souffert de l'hiver clément mais les feuilles, petites sont à l’arrêt depuis des semaines. Au contraire, la vigne (les deux vieux ceps) est magnifiques, tres poussante, m'est avis que la vigne sait exploiter la nappe phréatique, pas le figuier (vieux de plus de 30 ans). Les tomates décolent enfin, la plus mauvaise reprise jamais observée (aucun développement durant 3 semaines, 2 plants mort, soit presque 10%, ça ne m'étais jamais arrivé), les 2/3 des plants sont "corrects sans plus", les autres franchement moche, mais ça devrait aller. Les poivrons reprennent petit à petit, alors que les aubergines meurent petit à petit. Les plants de courgettes sont jaunes comme des citrons, mourant, les 3 sont dans un état identiques, j'ai jamais vu ça. Le 4ieme, acheté 3 semaine apres, pousse laborieusement mais il est vert et se développera. 99% du semis d'oignon rouge qui avait tres bien levé est mort petit à petit des mauvaises conditions... Inédit aussi. Les carottes sont correctes, le persil (second semis) est le plus beau jamais vu ici (levée en 15 jours, quasi 100% de pousse), ahurissant, alors que le premier semi est un bide total avec quelques graines levées. Les haricots, semes plus tard que jamais (merci la litanies des nuits froides de mai), dans un sol competement sec ont du etre arrosé copieusement 2 fois en 7 jour pour lever, en contradiction totale avec tous les manuels de jardinage. La levée semble se faire, reste à savoir quel pourcentage de reussite... etc... C'est le début de saison le plus difficile que j'ai jamais vu, même si les vieilles plantes bien installées sont tres belles grâce à la super pluvio du second semestre 2014. Seul point positif, l'absence TOTALE de grêle, comme l'an dernier, alors qu'il a grêlé TOUS les mois de mai de 2000 à 2013 inclus (pas forcément tres fort). A tout prendre, il vaut mieux un peu de grêle et la pluie que ce niveau de sécheresse. L'an passé, le bilan du premier semestre, un peu moins pire, n'était pas reluisant non plus (printemps raté et aride aussi), et le miracle se produisit des l'attaque du second semestre, pour un bilan au jardin et au potager qui mit 2014 au sommet sur l’échelle des résultats en mon modeste lopin de terre donc...... rien n'est perdu.... ... Mais faudrait VRAIMENT pas que ça traine maintenant !
  7. L'équivalent de la dernière demi année entière à Aulnat, que d'extrêmes fâcheux, inutiles et destructeurs, quel qu'ils soient Pas trop de mal j'espère (coulées de boue ?). Ici, en Ouest de la grande Limagne, la biosphère meure littéralement petit à petit de cette situation de secheresse ahurissante, même pour nous , un niveau de sécheresse de surface que je n'ai jamais observé à cette date de ma vie (encore assez courte, il est vrai). Les grands végétaux à enracinement tres profond et puissant vivent toujours sur la bénédiction 2014, ils ne presentent pas de signe de souffrance, mais les strates herbacées et arbustives les plus modestes sont aux abois. Coté temps, à part les kg de toiles d'araignées dans le pluvio, c'est plutôt agréable, soleil et tempé sans excès, un temps estival à savourer en terrasse.
  8. Novembre ?? Non !, il fait parti des innombrables mois de secheresse ici. La pluie, c'est en Mai est septembre, Sinon, JJO peuvent tirer leur épingle du jeu, le reste est presque toujours tres sec... 29°C aux Cezeaux, quelques mauvaises heures à passer pour nous (mais notre mobilité nous permet de nous defendre facilement), et surtout pour la végétation, immobile elle, qui doit trouver dans son génie génétique les ressources de sa survie.
  9. Beau et chaud sur Clermont, déja 27°C aux Cezeaux. C'est la journée trop chaude de la série, on croise les doigts pour ne pas exagérer (au dela de 35°C), et dés demain, ce sera un peu moins chaud. Quand à la pluie, la reverra-t-on un jour ?
  10. 1) Eryobotria japonica, petit arbre persistant d'aspect exotique mais rustique même chez moi
  11. Pour continuer sur le dossier arrosage, l'interdiction d'arroser dans le 63 est tres rare, car si la Limagne est particulièrement sèche, les reliefs autour sont particulièrement arrosés, la ressource est donc abondante, et nous faison toujours parti des departement qui resistent le plus longtemps aux restrictions. Second point, je dispose d'une cuve en métal de 8000 litre en cas de besoin, et enfin, pas loin de 800 m2 de toiture dont une partie permet de récupérer l'eau de pluie. Bref, c'est pas demain qu'un képi va m’empêcher d'arroser mon jardin et mes petites collections. Sur le dossier botanique : ces genres (Aloe, Echeveria, Yucca, Cordyline, Agave...), tres tolérants au manque d'eau, ne résistent absolument pas au climat de mon jardin (zero seconde de soleil pendant 4 mois sur l'immense majorité de la surface, because expo pourrie). C'est tout mon pb de quadrature du cercle, avec un climat thermiquement violent (-20°C/+40°C) avec d'énormes acoups, un hiver "nucléaire" de 4 mois chaque année, la secheresse en RR, la secheresse de l'air, un sol certes riche mais calcaire... Pas facile pour l'acclimatation, surtout si on essaie de ne pas trop mettre les plante sous perfusion. Les genre dont de nombreuses espèces fonctionnent bien ici : Paeonia, Iris, Phlomis, Aster, Chamerion, Gladiolus, Cyclamen,Tulipa, Alcea, Viburnum, hydrangea, Acer, Phygelius, Echinops, Anemone, Verbascum, Consolida, pas mal de messicoles en général. En ce moment, c'est l'explosion des Roses, des Phlomis (fruticosa, russeliana, tuberosa), Hesperis matronalis, geranuim vivaces sp, Clematis viticella, Pavot d'orient... Mains la secheresse commence à diminuer significativement la floribondité
  12. Les dictons, y'a a boire et à manger Temps superbe ce matin sur Clermont, extrêmement doux, que c'est agréable... Ce sera chaud cet aprem', mais sans trop d’excès semble-t-il, apres..... Profitons de cette belle journée
  13. C'est un cultivar, une selection, au feuillage dense et entre-neuds raccourcis. Ce sont de petits arbres d'ornement que les villes utilisent beaucoup. Ils appellent ça des catalpa boule.
  14. mes puits modernes ont été creusé par une entreprise pro, tout a été fait dans les règles Paradoxalement, nous avons ici, dans l'une des zones les plus sèche de France, de gros pb d'humidité (la ville ne s'appelle pas Aigueperse pour rien !), qui source de partout. Un de mes voisins a une pompe qui tourne 365 J/an 24h/24 à plusieurs m3/h pour assainir sa maison (résurgence naturelle !). dans son cas, l'eau est intégralement rendue à la nature par un puits de réinjection situé plus loin. Ce n'est pas un cas isolé, la ville est dans un marécage de marnes. A nos petites echelles de jardinier (pas d'agriculteur), la ressource est infinie, et notre pb est plus de lutter contre les exces d'eau souterraine (quel paradoxe !). Un agriculteur qui arrose des centaines d'hectares avec des débit de plusieurs dizaines de m3/h c'est un autre monde. Mon prélèvement total ne dépassera jamais 500 m3/an, intégralement rendu à la nature et sans aucune deterioration qualitative. Enfin, de toute façon mon puits de surface, 2 m de profondeur, datant de l'an 1500, non soumis à quoi que ce soit, donne déja 1m3/h en temps normal, 200l/h en temps d'hyper crise, soit plus qu'il n'en faut pour arroser, même énormément, plusieurs milliers de m2, bref, ici nous avons un gros pb de manque d'eau DU CIEL, en aucun cas de ressource en eau souterraine, qui vient de là ou la pluvio est double à quadruple de la notre, tres pres d'ici. A noter que ce vieux puits, n'a baissé que d'env 10 cm lors des pires secheresses (et ici, on sait ce que c'est !)
  15. Magnifique journée à Clermont, chaleur mais sans excès nuisibles, on adore, fallait en profiter. Maintenant, avec l'arrivée de cette seconde canicule, place au début des vrais gros pb pour tout ce qui dépend de l'eau en Limagne
  16. Ah, voila quelqu'un qui cause en dizaines de m3, plus compatible avec mon expérience du pb de l'arrosage d'un jardin familial de quelques centaines de m2... Eric est un jardinier confirmé Dans le thème, j'ai toujours adoré Pagnol, et sa façon de traiter avec talent du pb de l'eau en pays sec, avec le génie qu'on lui connais... ça me parle vraiment Et en effet, l'eau de mon puits de surface est aussi entre 8 et 10°C, pas top pour les thermophiles, d'ou les 3 cuves de 1000 litres à l'époque. Les forages modernes, plus profonds (env 10 m) produisent une eau à.... 15°C toute l'année (!!), pas si loin que ça d'une bonne température pour arroser, donc arrosage direct possible. En 2003, mon puits de surface (seulement 2 m de profondeur), qui donne normalement 1 m3/h, est descendu à env 200 litres heure, ce qui est toujours resté suffisant pour assurer l'arrosage.
  17. L'a des faux airs de Catalpa bignonides ton murier
  18. Heuu, pleuvra-t-il a nouveau un jour en Limagne ? On fini par en douter
  19. Trop fort le Thundik ! Tout juste, c'est cette petite parcelle mal exposée d'env 600 m2, les autres parcelles végétalisée représentant une surface de même ordre bien que moindre. Le regret, pour un passionné tel que moi, c'est que le "jardin" (387) n'existe plus, d'hideux bâtiments récents remplacent cette parcelle '(expropriation !) , comme la plupart des jardins de la ville qui n'en compte presque plus. Le plus joli jardin qui reste a ce jour en place est la parcelle 406, que je connais bien, et une autre un peu plus au sud, plus grande encore. Il ne reste, a de rares exceptions pres, que de petites parcelle, la nôtre étant déja loin d'etre la plus petite, c'est dire ! Ici, il n'y a plus de ceinture de jardins, et on passe directement des pavillons sur quelques petites centaines de m2 aux immenses parcelles d'agriculture intensive...Triste. Heureusement, la vraie belle nature est proche à l'ouest. Sinon, beaucoup de changements par rapport à l'époque de cette carte, même sur notre propriété dont certains bâtiments ont disparus il y a fort longtemps... Et pour revenir au sujet, il faut en effet plusieurs centaines de m3/an d'arrosage pour tirer le meilleur de cette petite parcelle de 600 m2 les fréquentes mauvaises années, ça donne une idée du "problème RR" que l'on connait !
  20. Salut les jardiniers, Heuu, j'ai du mal a me faire à vos chiffres... ici, quand j'arrosais sérieusement le potager du temps de sa splendeur (env 300 m3 cultivés au top), je passais une cuve de 1000 litre par jour pendant les (nombreuses) périodes sèches en JJOS. le systeme était archaïque, une petite pompe vide cave remplissait les cuve (3 de 1000 l chacune) avec l'eau du puits ancestral du jardin, et une autre poussait l'eau dans les asperseurs, depuis les citernes, aucun automatisme, rien d'enterré... La pompe vide cave a cassé, le manque de temps et diverses adversité (platanes géants non taillés) ont mis fin à cette période faste au jardin. Depuis 2 ans, c'est la reprise progressive, mais avec plus de pragmatisme : on dispose maintenant de puits de compet' et d'une ressource illimité à notre toute petite échelle, et ajouter 300-400 mm de pluvio sur les 600 m2 du jardin, soit env 200 m3, sera fastoche. Reste les arbres et arbustes à irriguer sur les5-600 autres m2, jamais fait à ce jour, mais ils souffrent lors des (fréquentes) mauvaises années pluvio. Soit encore doubler la mise. Et dire que l'an dernier, la meilleur année au jardin potager jamais vue ici à ma petite echelle, est aussi la seule ou je n'ai "quasiment" pas arrosé... Quleques mois apres, ça semble surréaliste.
  21. Salut, Echec total de la pluie, encore en toujours, sauf pour l'incrément statistique de "jour avec chute de pluie" . Et une seconde canicule en vue, mais cette fois-ci, env 20 jours apres l'autre, y'a plus de réserve, on est à l'os On va ou là ??? "1921 revival" ?
  22. Salut les jardiniers, Face à l'adversité, et disposant de ressources exceptionnelles (je parle de l'eau, pas de mon budget, ni de mes capacités cognitives ), je vais passer à l'action ! J'ai d'excellents puits, 2 d'entre eux arrivant à débiter 50 m3/h en continu, vu la surface de mon jardin, et malgré la sécheresse, "ça devrait pouvoir suffire". Par contre, l'irrigation était tres artisanale jusqu'ici (une pompe, un tuyau, un bac en fonte de 140 litres et un vague asperseur pas tres pratique) et elle n'est plus à la hauteur des besoins suscités par une pluviométrie digne de l'Almeria depuis pas mal de printemps, quand on rêve de verdure opulente et de généreuses récoltes. Bref, réseau enterré, ballon surpresseur, automate de régulation de pression, multiples sorties (jardin, cour, potager...) : objectif, plus jamais une année sous les 600 mm en naturel + artificiel, ce qui, je le souligne, est déja tres faible par rapport à l'immense majorité des terres de France metrop en pluvio naturelle exclusive. La Limagne est déja une des plaines les plus irriguée de France (sauf là ou la nappe phréatique tres proche s'occupe d'irriguer par capillarité et de suppléer ainsi les carences pluvio). Mon jardin, minuscule en rapport, mais subissant les mêmes problématiques, va donc opter pour les même solutions, n'en n'ayant d'autre pour ressembler à quelque chose quand 150 mm n'arrivent pas à tomber naturellement en plus de 5 mois. Les travaux vont débuter en urgence, pour une mise en service avant que tout ne soit mourant, va falloir faire vite Sinon, au potager, les petits pois, soutenus par l'arrosage, sont corrects avant la seconde canicule, je me demande bien comment ça va se passer cette fois ci Les tomates/poivrons montrent des signes nets de reprise pour 80% d'entre eux, en 3 semaines, contre quelques jours les bonnes années. Les courgettes et aubergines sont mourantes (échec de la reprise, pourtant, j'ai l'habitude de gérer ce type de pb) Les semis d'oignons sont morts des mauvaises conditions apres une bonne germination. Le reste (carottes, salades, navets, bettes, ails, persil...), bien arrosé, ça ne pousse pas tres vite, mais ça se défend. Coté fleur, ce qui est arrosé résiste, le reste faibli inexorablement (sauvé in-extremis mon hydrangéa involucrata, qui n'aime pas le sec, mais pose pb en aout d'habitude, pas en mai !!!). Nombreux arbustes présentent maintenant des signes inquiétants, les grands arbustes, ceux à enracinement puissant et profond, et les arbres sont en revanche encore magnifiques. Apres un second semestre 2014 qui fut le meilleur jamais vu en mes jardins, le premier semestre 2015 est en passe de devenir l'un des pire !
  23. Ben pour les 2000 m2, il y a pas loin de 800 m2 couverts par des bâtiments, vieux de 3 à 10 siècles, et sur le restant, Ginkgo, Tulipier, Magnolia grandiflora de 40/45 ans prennent de la place. Et je souffre d'un biais d’appréciation, je connais pas mal de passionnés comme moi (ou pire) qui ont souvent entre 5000 m2 et 4 hectares sans parler de celui qui en a plus de 100. Enfin, mes propres grand parents disposaient de quelques hectares (prés, vergers, jardins). Bref, les 2000 m2 mal exposé, encombré de bâtiments et de quelques grands arbre me font l'effet d'une petite jardinière. Le sol, à la base une riche argilocalcaire de Limagne, est gâché par 2000 ans de présence humaine et de gravats, des reste de monuments defensifs (contre la perfide Albion). donc plutôt fertile, mais on est loin des standards les plus élevés des bonnes terres de Limagne. Et le calcaire est un pb pour beaucoup de plantes. Le climat, médiocre à la base pour jardiner (trop sec, trop chaud l'été, trop froid l'hiver, gels tardif, grêle et j'en passe), aggravé par une très mauvaise exposition (aucun soleil pendant des mois l'hiver sur les 3/4 du terrain). Pour tout dire pas tres fun, mais la nature du sol (riche, bonne retention en eau) sauve les meubles. Un sol comme le tien, ce serait la catastrophe ! Tes plantes a compost (Schisostilis, et autres Tulbagias) sont presentes ici mais ne font que survivre et végéter, vu les contraintes climatiques trop fortes. Le Romneia coulterii : echec, le tibouchina : plante de serre, les grevilléa : même pas en rêve.... J'ai de beaux Gladiolus type byzantus, certains acheté d'autres issus de graine prélevée en stations subspontanée en Limagne (donc une plante adaptée), quelques espèces d'Epimediums qui réussissent tres bien, cotté arbustes, de belles ronces botaniques (bambusiforme, différentes espèces asiatiques...) de Viburnums, de syringa (prestoniae...)... Des genres bien moins exotiques que ceux que tu mentionne, mais digne d'interet, et surtout accessible aux climats "médiocres". Sur le dossier "escargot" et "Limace"... Ben... C'est quoi ces truc, j'en ai entendu parler, comme des Elf et de Troll, mais j'en ai pas croisé plus que ces deux dernieres espèces.... Bon, j'exagère, bien sur mais la vérité, c'est que j'ai des Hosta absolument énormes qui n'ont jamais le moindre trou dans leur grande feuilles, sans que je m'en occupe. Idem pour tous les semis sensibles aux gasteropodes. On a peine a croire qu'on jardine dans le même pays
  24. Oui Jérôme, je trouve le contraste pluvio/aspect de la nature particulièrement marqué ! Les mauvais début d'année sont fréquents ici, mais il faut reconnaitre que cette fois ci, la nature ne semble pas en avoir souffert plus que ça (jusqu'ici), et l'herbe, par exemple, a bien poussée cette année (alors qu'en 2002 et 2003, ce fut la Berezina !) L'exceptionnel second semestre 2014, associé à la nature du sol excellent rétenteur en eau, semble etre a l'origine de ce contraste. Espérons la pluie lundi/mardi Mai 2014 sera-t-il le mai le plus sec jamais mesuré au Aulnat ?
  25. C'est un peu l "Agence tout risque"* ce talweg, si on rate ENCORE la VRAIE pluie ce coup ci, l'anticyclone semblant s'imposer durablement apres, on va VRAIMENT commencer à etre dans une mayrde de chez mayrde en Limagne. * : si si, vous savez, "la dernière chance, au dernier moment"
×
×
  • Créer...