
M. Meteo
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Bonjour Suite aux interrogations que je viens de lire concernant l'hétérogénéité des seuils pour passer en vigilance canicule selon les départements, celle-ci peut s'expliquer par le fait que ces seuils ont deux sources: la première, ce sont les chiffres de l'INVS de surmortalité lors des canicules passées (76,83, 2003) dans 15 grandes villes qui ont été utilisés pour fixer ces seuils dans ces 15 villes, et donc 15 départements. Pour les autres départements, c'est-à-dire la plupart, on a utilisé un critère statistique, c'est-à-dire si je ne me trompe pas la température dépassée en moyenne dans 2% des journées (en stat, Q98). Mais ces seuils ne sont qu'indicatifs, c'est-à-dire une aide à la décision pour le prévisionniste régional pour décider d'une vigilance canicule. C'est lui qui décide en dernier ressort et il est peu probable que l'on décide de mettre un seul département en vigilance orange, simplement parce que les seuils dans ce département sont moins sévères que dans les départements voisins. Par ailleurs, pour l'instant, il n'y a pas de vigilance canicule jaune, on passe directement du vert à l'orange. Dernière précision, la décision de lancer le plan canicule en Provence cette semaine n'a pas été prise à l'initiative de Météo France (comme cela devrait se faire normalement) puisque aucun département n'est passé en orange pour l'instant. Patrick
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Bonjour à tous Le début du mois de juin a été plutôt excédentaire en température et ensoleillement mais pour changer de l'année dernière, ce sont les régions de l'ouest qui en ont le plus profité. -tendance en température maximale/ moyenne 71-00 du mois de juin entier: excédentaire partout. L'excédent atteint, voire dépasse 3 degrés de la Bretagne au Poitou-Charentes, il est de 2 à 3 degrés du Bassin Parisien au Sud-Ouest, et de 1 à 2 degrés sur les régions du nord, de l'est et du sud-est. L'excédent réel (c'est-à-dire relativement à une première quinzaine de juin) est encore un peu plus fort puisque la moyenne climatologique est plus basse sur la 1ère quinzaine que sur le mois entier. Les tempés mini sont également excédentaires mais dans une moindre mesure. -tendance en ensoleillement comparé à la moitié de la moyenne 71-00 du mois de juin entier: constats analogues, proche de la normale du nord au nord-est, excédent de l'ordre de 10 à 20% du Bassin Parisien au Centre-Est et à la Méditerranée, excédent de 30 à 40% de la Bretagne au Sud-Ouest. -tendance en pluie: très déficitaire dans l'ouest et le sud-ouest (certaines stations sont pratiquement à 0 mm comme Poitiers ou La Roche-sur-Yon) alors que le Nord-Est et le Sud-Est sont proches des normales. Avec le net rafraîchissement prévu en fin de semaine, ces tendances vont bien sûr évoluer. Patrick
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Bonjour Mathieu et bravo pour cette étude dont je n'ose imaginer le temps qu'elle t-a-demandé (de 1950 à 2003 , cela fait 54*365 jours à regarder, sans compter les années bissextiles). J'ai juste un peu de mal parfois à différencier certaines courbes, étant daltonien. La diminution des flux de nord, nord-est et l'augmentation du sud-ouest pourrait expliquer deux choses: -l'augmentation plus rapide de la température à l'échelle de la France (+1°C en 1 siècle d'après Météo France) qu'à l'échelle du globe (+0.6°C). -la diminution constatée de l'ensoleillement sur les régions à climat océanique (du Poitou-Charentes à la Bretagne et Normandie) depuis une vingtaine d'années alors que les régions de l'est et du sud-est sont restées stables. En effet des flux de nord à nord-est sont plus favorables à l'ensoleillement près de l'Atlantique que vers les régions de l'est. Dans les flux de sud-ouest, c'est en général la moitié nord-ouest du pays qui est pénalisée. Patrick
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Bonjour Le titre de mon message peut vous paraître infondé puisque c'est bien la première fois que l'on dépasse les 30 degrés cette année à Lille. Ce que je voulais dire, c'est que depuis 1980, chaque année, on franchit ce seuil au moins une fois. Cela peut vous paraître normal mais cela ne l'était pas vraiment dans les années 60,70. Entre 1960 et 1979, on n'a jamais atteint la barre des 30°C à Lille en 1960, 62,63,65,70,72,78,79, soit 8 années sur 20. Le pire fut l'année 65 avec un maximum de 26 degrés, qui s'est d'ailleurs produit au mois de mai! Par ailleurs, entre 1945 et 85, il était assez fréquent (tous les 4 ou 5 ans) de descendre en dessous des -15°C (en 45, 56, 63, 64, 66, 71, 79, 82, 85). Depuis 1985, cela ne s'est plus jamais produit. C'est à des petits signes comme ça que l'on voit aussi que le climat a changé. Patrick
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Quel temps!: que d'erreurs!!!
M. Meteo a répondu à un sujet de M. Meteo dans Météo, environnement et société
Bonjour à tous Pour répondre à Bohlen, je n'avais pas l'intention d'extorquer un bouquin gratos en lançant ce sujet et d'ailleurs, le livre que Guillaume Séchet m'a gentiment donné, je ne le prends pas pour moi mais je le laisse au bureau où je travaille, ce qui me permettra de vérifier les valeurs données mois après mois et de repérer les éventuelles corrections à apporter dans une réédition. Pour répondre à Anecdote, je ne travaille pas au service clim de Météo France et je ne peux donc que partager son regret mais je n'ai pas trop de moyens d'action. J'aurais bien l'idée d'un bouquin de clim qui ne serait pas une compilation de données statistiques mais une sorte de climatologie dynamique, c'est-à-dire basée sur les différents types de temps (un peu ce qu'avait fait Pedelaborde il y a 50 ans pour le climat du bassin parisien) mais je ne me vois pas me lancer seul dans cette aventure. Pour répondre aux autres, je rends hommage au travail considérable accompli par Guillaume Séchet et je me précipiterai pour en acheter un exemplaire pour ma propre bibliothèque quand il y aura une réédition que j'espère de mes voeux. A+ Patrick -
Quel temps!: que d'erreurs!!!
M. Meteo a répondu à un sujet de M. Meteo dans Météo, environnement et société
Quand on attend beaucoup d'un ouvrage, on est aussi plus exigeant, d'où ma déception au premier coup d'oeil. Cela dit, un tel livre a le mérite d'avoir été fait et c'est déjà bien en dépit des inexactitudes ou imprécisions. D'ailleurs, j'avais fait du prosélytisme pour votre livre "ma météo au jour le jour" puisque je l'avais fait acheter par le service de Météo France où je bosse et je l'avais acheté aussi à titre perso. Patrick -
Bonjour Je viens de descendre un étage pour faire un tour au centre de documentation de Météo France à Paris (2 avenue Rapp) et j'ai feuilleté très rapidement le livre de Guillaume Séchet. J'ai été désagréablement surpris de voir des erreurs grossières (qui sautent aux yeux des gens férus de clim comme moi) dans les textes sur les valeurs de température. Exemple: -10 mentionnés à Paris en janvier 82, -18 en janvier 85 alors qu'il s'agit des valeurs observés dans les stations d'Ile-de-France (à Paris, il n'a jamais fait en dessous de -15 depuis 1900 et "seulement" -13.9 en 85). Autre erreur -23 à Nevers alors qu'il a fait -25 en 85 (valeur emblématique). Meme si ces erreurs figurent dans les BHER (comme les 79 cms de Lyon en décembre 90), il est dommage que Guillaume n'ait pas pris la peine de vérifier (en venant 2 av Rapp, il aurait pu monter un étage supplémentaire et j'aurais pris un vrai plaisir à relire ses épreuves et à faire les corrections). Comme je n'ai regardé le livre que quelques secondes, j'imagine qu'il doit y avoir d'autres erreurs analogues... J'aimerais bien qu'à Météo France, il y ait également des ouvrages de ce genre qui soient faits. La littérature en matière climatologique se fait rare, le livre de Kessler (la météo de la France) commence à dater. Ca me tenterait bien de travailler la dessus mais il faut trouver le temps et tout seul, ça me fait peur. En attendant, j'attendrai une éventuelle réedition corrigée pour acquérir ce beau livre. Patrick
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Bonjour à tous En visite à Météo France, le ministre (dont notre établissement dépend) à qui l'on présentait une simulation de la future carte de vigilance intégrant le phénomène vague de chaleur (carte qui sera opérationnelle à partir du 1 juin) a dit: j'espère que l'on n'aura pas à s'en servir cet été. Je me pose la question: si je travaille cet été un dimanche où l'on annonce pour la semaine un temps très estival avec des températures pouvant atteindre 35 degrés (ou plus), devrais-je prendre un air affligé? Sera-t-il par contre politiquement correct de dire si l'on prévoit un temps perturbé pour la semaine avec des températures ne dépassant pas 20 à 25 degrés que l'été se déroule sous les meilleurs auspices/hospices? N'étant pas aussi savant que certains, je ne sais pas comment sera l'été 2004 mais à choisir, je préfère qu'il ressemble à 2003 plutôt qu'à 2002. D'ailleurs en région parisienne, l'été 2003 n'a pas connu de températures excessives en dehors de la période du 1 au 15 août. Qu'en pensez-vous? Patrick
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Bonjour à tous Vous avez vu les températures à 11 heures: 17.7 à Dunkerque qui est la ville la plus chaude, hors Méditerranée. Cette température semble corrélée avec une station à coté, Gravelines, 16,4°C. Le léger vent de sud-est (10 km/h) a t-il advecté la chaleur urbaine? Il est vrai que Dunkerque a souvent des températures élevées par flux de sud-est le printemps ou l'été, mais dans la situation actuelle, le flux général est plutot d'est ou nord-est. Si quelqu'un est sur place... Patrick
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Une petite étude sur les épisodes d'au moins trois jours consécutifs à plus de 35 degrés à Paris-Montsouris depuis l'ouverture de la station (1873): -1911: 5 jours entre le 8 et 12 août, moyenne des minis: 19,2, moyenne des maxis: 36,2, maxi absolu: 37,7 -1957: 3 jours entre le 4 et 6 juillet, moyenne des minis: 21,4, moyenne des maxis: 35,7, maxi absolu: 36 -1998: 4 jours entre le 8 et 11 août, moyenne des minis: 20,1, moyenne des maxis: 36,4, maxi absolu: 37,3 -2003: 9 jours entre le 4 et 12 août, moyenne des minis: 23,4, moyenne des maxis: 38,1, maxi absolu: 39,5 Autrement dit, 4 épisodes en 130 ans, durée de retour d'environ 30 ans. Et encore, l'épisode 2003 se distingue nettement des précédents, que ce soit par sa durée ou par le niveau des températures atteint. On peut penser qu'un épisode de canicule isolé dans un été pas trop chaud, comme ce fut le cas en 1998, a moins d'impact que s'il se produit après plusieurs semaines de temps déjà très chaud. Je referai cette étude lorsque je connaîtrai les seuils définis pour passer en vigilance canicule, seuils qui tiendront compte des températures mini et maxi et qui seront différents selon les régions. Il y a déjà dans l'esprit de certaines personnes une psychose du retour cette année d'une canicule analogue à l'année dernière, ce qui est extrêmement peu probable au vu des statistiques. A suivre Patrick
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A 15 heures, 10°C à Toulon, 11 à Toulouse et Perpignan mais 21 à Strasbourg, 20 à Dunkerque... ces renversements de situation sont habituels au printemps (formations fréquentes de gouttes froides en fond de talweg) et d'ailleurs la différence entre la région parisienne et la région toulousaine n'est que de 1,5 degré sur la moyenne trentenaire des maxis d'avril (en faveur tout de meme de Toulouse). Néanmoins, le plus beau cas d'école de ce genre de situation reste la situation des 27 et 28 avril 1993: la meme journée, le maxi a été de 10 à Carcassonne et 29 à Strasbourg. Qui dit mieux? Patrick
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La période actuelle où l'on voit que le beau temps n'a duré qu'une journée sur la pointe Bretagne (mardi) alors qu'il persiste depuis plusieurs jours en Alsace m'a donné l'idée de faire une petite étude de ces séquences sur la période 1989/2003 pour bénéficier de moyens de mesure homogènes (héliographe à fibre optique). J'ai défini une séquence de beau temps par une série de jours consécutifs où l'ensoleillement journalier dépasse environ 50% de la durée théorique du jour. Pour ne pas m'embeter avec des fichiers astronomiques (dans tous les sens du terme), je n'ai pas pris en compte la durée du jour réelle mais une approximation: 8 heures pour nov, déc et jan, 10 heures pour oct et fév, 12 pour sep et mars, 14 pour aout et avril, 16 pour mai et juillet et 18 pour juin. Ce qui veut dire que je considère qu'une journée est de beau temps si la durée d'ensoleillement dépasse 8 heures en mai ou juillet, 9 heures en juin, 4 heures de novembre à janvier... Quels sont les résultats? Pour limiter le nombre de séquences, j'ai sélectionné celles d'une durée au moins égale à 4 jours. Sans surprise, le nombre de séquences total est supérieur à Strasbourg (147) par rapport à Brest (106). Les 147 séquences à Strasbourg correspondent à 945 jours, soit 17,25% des jours sur la période 1989/2003. A Brest, les 106 séquences correspondent à 661 jours, soit 12% des journées. La séquence la plus longue à Strasbourg est de 26 jours (pendant l'été 90), à Brest de 17 jours (été 90 itou). Par saison, cela donne les résultats suivants: A STRASBOURG -hiver: 13 séq pour 71 jours, soit 5,2% -printemps: 47 séq pour 310 jours, soit 22,5% -été: 57 séq pour 385 jours, soit 27,9% -automne: 30 séq pour 179 jours, soit 13,1% A BREST -hiver: 10 séq pour 57 jours, soit 4,2% -printemps: 30 séq pour 175 jours, soit 12,7% -été: 40 séq pour 270 jours, soit 19,6% -automne: 26 séq pour 159 jours, soit 11,6% Comme on pouvait s'en douter, l'écart entre Strasbourg et Brest se fait au printemps et en été. J'aimerais compléter cette étude avec une station de la région parisienne sans prendre Paris-Montsouris qui n'est pas celle dont les données sont les plus fiables. Patrick
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Le 20 sera tiré pour la Saint-Patrick
M. Meteo a posté un sujet dans Prévisions à court et moyen terme
En d'autres termes, des températures de 20 degrés seront observées pour le mercredi 17 mars, y compris sur le nord du pays. Températures que l'on observera déjà mardi de la Bretagne au Bassin Parisien. Des pointes à 24 degrés sont envisageables localement dans le sud sur ces deux jours mais globalement les températures seront assez homogènes sur l'ensemble du pays. En tout cas, quel contraste en une semaine! Ces premières sensations printanières à cette époque de l'année semblent venir plus surement que les célèbres giboulées de mars. Patrick -
C'est vrai que l'on a le sentiment d'avoir connu un hiver à peu près normal, alors que si on regarde les températures moyennes sur la période décembre-janvier-février, l'on se situe légèrement au dessus des normales 1971-2000 (l'écart est compris entre 0 et 1 degré selon les régions). Certainement qu'un tel hiver dans les années 60 nous aurait semblé bien trop doux. Tout est une question de point de vue. Peut-etre que cet hiver sera exactement conforme aux futures normales 1991-2020? Il y a aussi d'autres éléments qui donnent ce sentiment d'hiver correct. Globalement, les périodes douces et les périodes froides s'équilibrent en durée. Par contre, l'intensité de la douceur (exemple première décade de février) a été plus marquée que l'intensité du froid. Par ailleurs, depuis début janvier, la neige a fait assez souvent des apparitions en plaine. Et puis l'on sort d'une période de trois semaines de temps froid et cela est plus frais dans nos mémoires... Patrick
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Bonjour Je me suis amusé à faire un total des précips (pluie et neige) prévues par Arpege entre ce matin 6 heures et dimanche 6 heures, soit sur 96 heures. En gros, les régions de plaine où Arpege en met le plus, c'est l'intérieur de la Normandie et du Pas-de-Calais avec plus de 10 centimètres, l'essentiel tombant entre jeudi soir et vendredi. Il en met moins à l'est (de 1 à 10 cms en général) mais à 100% sous forme de neige alors que pour Normandie et Pas-de-Calais, le rapport précip neige sur précip pluie est de l'ordre de 80 à 90%. Il met également un noyau à plus de 10 cms entre Toulouse et Carcassonne, vers le seuil de Naurouze, associé à un système glissant du golfe de Gascogne vers les Pyrénées dans la nuit de samedi à dimanche. Sur les Pyrénées memes, les cumuls dépassent parfois les 50 cms. Sur le littoral atlantique, sur les cotes méditerranéennes et l'immédiat arrière pays, c'est de la pluie à 100%. La journée la plus intéressante semble entre la nuit de jeudi à vendredi et la journée de vendredi, avec le système qui descend sur les régions de l'ouest et qui pourrait donner quelques centimètres de neige de l'intérieur de la Normandie à l'Aquitaine dans la nuit tandis qu'en journée de vendredi, des paquets instables descendant de Mer du Nord dans l'air à -40 pourraient donner les 10 cms que prévoit le modèle par endroits du Pas-de-Calais aux collines normandes. Patrick
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Semaine très hivernale
M. Meteo a répondu à un sujet de M. Meteo dans Prévisions à court et moyen terme
Eric, je ne fais pas les prévisions pour les télés de dimanche soir. Demain, c'est repos (je ne vais pas travailler tous les dimanche non plus!) Patrick -
Bonjour Plutôt que de s'interroger pour savoir si on peut parler ou pas de vague de froid, je pense que l'on peut se réjouir déjà de la situation hivernale qui nous attend la semaine prochaine. Dès demain, le changement sera sensible. Avec l'orientation du vent au nord-est lié au dynamisme de l'anticyclone nord-atlantique, l'impression de fraîcheur sera bien marquée au nord de la Loire où l'on ne dépassera sans doute pas les 5 degrés l'après-midi (je le pressentais déjà mercredi dernier où j'avais mis une moyenne de 6 degrés pour la prévi télé pour dimanche, alors que les prévisions statistiques étaient beaucoup plus élevées). Dans la soirée de dimanche, le refroidissement se poursuit en altitude, la perturbation se rabat vers le sud. Avec la baisse de l'iso 0, des précipitations neigeuses vons sans doute commencer du centre au nord-est du pays, pour se décaler ensuite vers le Massif Central. Lundi, ces précipitations se décalent vers le sud avec de la neige à très basse altitude dans le sud-ouest et jusqu'en plaine dans le centre-est. Temps plus sec au nord. Ce temps sec se généralise dans la nuit de lundi à mardi avec généralisation des gelées. Dans la nuit de mardi à mercredi, une perturbation descend du nord (situation analogue à la nuit du 28 au 29 janvier). Question: limite ouest de la neige? Si CEP la restreint au Nord-Est, Arpege met des précipitations neigeuses jusqu'en Ile-de-France. Comme cette perturbation a l'air active, il se peut que les chutes de neige aillent plus à l'ouest, comme cela avait été le cas fin janvier. Ensuite, de mercredi à samedi (de J4 à J7, je devrais changer de forum en cours de paragraphe mais ce serait absurde), la prévision d'ensemble du modèle européen maintient un beau flux de nord humide avec en moyenne du -7 à 850 hpa sur une grande partie du pays et du -38 à 500 hpa. Alors même si on n'a pas du -10 en plaine (mais on pourrait les avoir localement avec des éclaircies nocturnes sur sols enneigés), même si les maxis ne sont pas négatifs, je pense tout de même que l'on aura des sensations hivernales. Patrick
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MF prévoit douceur et temps ensoleillé.
M. Meteo a répondu à un sujet dans Prévisions à court et moyen terme
Non, Eric, les tempés diffusées sur les répondeurs départementaux le sont conformément aux directives de mon collègue à Toulouse (en gros, 6 à 10 au nord, 10 à 14 au sud) et non conformément à celles que j'indique pour les télés ce soir que j'ai revu à la baisse, voir mon message plus haut. Par ailleurs, MF travaille avec une prévision d'ensemble et sur la moyenne de l'amas central. Celui-ci peut différer sensiblement du CEP opérationnel qui lui est un modèle parmi d'autres. Patrick -
MF prévoit douceur et temps ensoleillé.
M. Meteo a répondu à un sujet dans Prévisions à court et moyen terme
Salut Eric Il y a une incertitude sur les prévisions de températures à partir de jeudi et sur l'ampleur du refroidissement. Le modèle américain est sensiblement plus froid en moyenne que le modèle européen (l'écart est de l'ordre de 4 degrés en T850) mais à l'intérieur de chaque modèle, il y a des scénarios très divergents. Comme je fournis aujourd'hui les cartes pour la semaine aux télés, j'en ai tenu compte et j'ai baissé les fourchettes de température qui m'ont été fournies par mon collègue à Toulouse (dont les directives servent de référence aux prévis régionales et départementales de MF). Vous verrez donc ce soir à la télé: --moitié nord/moitié sud mercredi 6/9 jeudi 4/7 vendredi 4/6 samedi 6/8 dimanche 7/9 sachant qu'il de moyennes des températures maximales pour la moitié nord et pour la moitié sud, les températures minimales pouvant être <0 en de nombreuses régions. Côté ciel, encore très chargé jeudi sur le flanc est (jusqu'en Corse) avec quelques chutes de neige possibles à basse altitude ou en plaine; vendredi: les averses se limiteraient à la Corse (neige à très basse altitude). Sur le reste du pays, le temps sec devrait être assez ensoleillé. Possibilité d'entrées maritimes en Médit pour le prochain WE. Patrick -
Carpentras! Soit 15 degrés de plus sur les rivages de Mer du Nord que dans le Vaucluse. Egalement 17 à Brest contre 4 à Orange, 6 à Marseille! Comme les températures vont encore grimper dans le nord-ouest d'ici une heure ou deux, des villes comme Brest ou Dunkerque risquent de rentrer aujourd'hui dans le top 5 des 5 journées les plus chaudes pour tout le mois de février. Sachant qu'on n'est que le 4, c'est hallucinant! Patrick