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Marche pour le Climat (Paris et autres)


jg56
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Messages recommandés

Dimanche 21 septembre, 2 jours avant un sommet crucial de l'ONU sur le climat, les membres d'Avaaz du monde entier prendront part à la Marche mondiale des citoyens pour le climat. Les dirigeants mondiaux ne pensent pas que suffisamment d'entre nous se sentent concernés par le changement climatique, et c'est pour cela qu'ils n'agissent pas pour sauver la planète. Mais le 21 septembre, nous avons une chance sans précédent de leur montrer le contraire, avec la plus grande mobilisation pour le climat de l'Histoire.

http://www.avaaz.org/fr/

https://peoplesclimate.org/fr/

Depuis un moment, je suis les actualités de ce mouvement sur internet.

Bien que parmi les personnes présentes à l'événement, quelques-unes seront de grandes extrémistes et d'autres des personnes lambda influençables pour qui les changements climatiques ne sont que très vulgarisés, il me semble important de montrer que nous sommes nombreux à nous inquiéter pour notre futur, que ce soit de près ou de loin.

Les politiques ont bien plus d'influence que chacun d'entre nous pris à part, alors pourquoi ne pas leur montrer que nous nous sentons réellement concernés ?

Il y a de nombreux événements organisés partout en France et dans le monde. Pour ma part, je serai à Paris, où le rendez-vous est donné à 14h, place de la république.

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Je suis étonné qu'il n'y ait apparemment eu personne de toute la communauté à y aller... Bon c'était plutôt une marche "arrêtons de polluer pour nos générations futures" et peu ciblé sur le climat, qui n'est qu'un prétexte, finalement. Mais apparemment la pub n'est pas passée par tout le monde ces derniers mois.

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Posté(e)
Beauvoir (Manche/Mt st Michel

Argumentaire qui, malgré sa désespérance, ne pousse pas à l'affolement parce qu'il n'aborde qu'indirectement, loin derrière le dégel des glaces, la question clef, celle du bouleversement des espèces: autant, contrairement à la thèse de l'auteur, un à trois siècles c'est bien assez pour reculer en bon ordre sur certains littoraux et gérer la distribution de plus en plus erratique de l'eau, autant, pour l'extinction des espèces, dont la forme pourrait être en ce qui nous concerne des mutations virales avec pandémies associées, là nous n'avons aucune parade même à coups de milliards, et ça peut arriver demain matin avec quelques mois seulement d'échéance fatale.

Or l'article n'évoque cette question qu'en deux lignes, et d'une façon générale les media pro ou anti-réchauffistes, pro ou anti alarmistes (ce qui n'est pas la même alternative) sont d'abord obnubilés, comme cet article, par la hausse du niveau des océans, dont je ne vois pas en quoi elle est un péril mortel pour l'espèce.

Que pourrait faire aux électeurs comme aux dirigeants la frousse d'une hausse du niveau des océans alors même que les derniers chiffres de la faim dans le monde montrent que jamais l'homme n'a mieux vécu sur terre que maintenant: la FAO vient d'annoncer que la part des sous-alimentés est passée de 18 à 11% en 20 ans, ce qui poursuit une tendance exceptionnellement grandiose dans l'histoire humaine; qu' on se rappelle que la France durant tout le Moyen Age la Renaissance et Louis XIV avait plutôt du 80% de sous alimentés, taux qui avait peu varié en fait dans les temps historiques, et n'a jamais été aussi faible que maintenant. Comment voulez-vous que nous ayons peur de l'avenir environnemental dans ces conditions, alors que l'utopie présentée par l'auteur de ce texte (=nous dominons la planète) est en passe, à la lecture du bilan, de réussir? Comment convaincre que ces chiffres sont un effet d'inertie des conséquences de l'énergie abondante du XIX°/XX° siècle, et pas le signe que le modèle de développement actuel est optimal?

Nous ne sommes pas prêts politiquement à ceci: une dégradation peu visible alors même qu'elle est pour partie inéluctable, mais que les bénéfices de la période de croissance continuent à faire illusion. L'enseignement de l'Histoire même pose problème à cet égard, en nous rappelant constamment-ce qui est vrai-qu'avant le XIX° siècle la majorité écrasante des terriens n'a comme programme le matin au réveil que de se coucher en vie et rassasié le soir. Cet enseignement rend finalement plein d'illusions, en sous-estimant les dimensions physiques et chimiques pour mettre l'accent sur les errements politiques et économiques; même en géographie, l'espace n'est perçu que comme prométhéen, c'est à dire que l'homme s'adapte à son milieu et n'est pas déterminé par lui; c'est peut-être vrai, encore faut-il s'entendre sur ce qu'est cette adaptation et les limites physiques qu'elle rencontre, limite que les sciences humaines n' acceptent pas facilement (complexe vis-à-vis des sciences exactes, dont les enseignants de sciences humaines savent bien au fond d'eux-mêmes qu'elles sont les seules vraiment scientifiques).

Or pour l'instant, les premiers signes de l'inversion sont encore faibles: stagnation de la croissance, parfois début de diminution par habitant pour un pays comme la France particulièrement mal placé pour le ravitaillement énergétique en dehors de l'hydraulique (hydraulien inclus) et du nucléaire (qui continue à effrayer et ne suffit pas de toute façon). L'idée dominante reste le grain de sable dans la machine "Croissance PIB", pas son obsolescence. Contre cette erreur de perspective, les scientifiques eux-mêmes ne voient pas comment parler. D'où les réticences qu'ils manifestent pour la plupart à établir des prédictions en public alors que les propos qu'ils tiennent en "off" sont...glaçants.

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Or pour l'instant, les premiers signes de l'inversion sont encore faibles: stagnation de la croissance, parfois début de diminution par habitant pour un pays comme la France particulièrement mal placé pour le ravitaillement énergétique en dehors de l'hydraulique (hydraulien inclus) et du nucléaire (qui continue à effrayer et ne suffit pas de toute façon). L'idée dominante reste le grain de sable dans la machine "Croissance PIB", pas son obsolescence. Contre cette erreur de perspective, les scientifiques eux-mêmes ne voient pas comment parler. D'où les réticences qu'ils manifestent pour la plupart à établir des prédictions en public alors que les propos qu'ils tiennent en "off" sont...glaçants.

D'où la question du gaz de schiste qu'on nous ressort du chapeau !
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Reportage intéressant mais qui me semble un peu trop optimiste pour l'instant. Les dirigeants ont pris conscience des problèmes : oui je suis d'accord, mais qu'ils puissent agir rapidement : ça, j'ai vraiment du mal à y croire.

Certes le climat est l'un des seuls problèmes sur lesquels absolument tous les États peuvent être d'accord, mais pour passer à l'action efficacement, il faudrait le faire communément. Sauf que derrière cette envie de garder une planète propre, il y a des enjeux "personnels" : chacun cherche à devenir plus puissant à chaque seconde et actuellement encore, la solution la plus intéressante pour parvenir à cet objectif reste de poursuivre le développement déjà entamé (ou le redressement économique, pour les pays en crise...) plutôt que de se risquer à se lancer vers l'écologie et le développement durable vers lesquels personne ne s'est encore tourné.

Une transition énergétique et écologique ne pourra qu'entraîner des sacrifices pour les premiers pays à s'y mettre - surtout s'il n'y en a qu'un ou deux qui s'y lancent et ne sont pas suivis : là, ils vont couler ! Par contre, s'ils sont suivis par un nombre suffisant de pays, alors ils seront à la tête d'un renouveau économique formidable et exponentiel !

Seulement, qui sait ce qu'il se passerait au début ? Personne n'ose croire à cette utopie lointaine et tout le monde voit qu'à court terme, ces efforts risqueraient de mettre le pays en péril plus que jamais. Donc, même si la prise de conscience progresse et les technologies liées aux énergies renouvelables sont de plus en plus efficaces, l'échéance du passage à l'action reculera (quasiment) encore et toujours... Peut-être jusqu'à ce qu'une catastrophe climatique d'ampleur majeure jamais vue jusqu'ici touche un ou des grands États. Et là ils se diront qu'ils n'ont plus le choix de reporter.

Ce qui m'amène à l'une des possibilités concernant ces catastrophes, que tu as soulevée Bruno 49 : c'est l'extinction des espèces, avec un énorme bouleversement écologique, qui rendrait par exemple notre alimentation inconsommable ou qui nous exposerait à des pandémies terribles qui pourraient faire des ravages très rapidement dans la société humaine.

Sur ce point je suis tout à fait d'accord avec toi, mais ça reste un scénario dont la probabilité ne peut absolument pas être estimée. À l'heure actuelle, on ne voit apparemment pas encore de telle maladie qui pourrait nous menacer donc c'est pour cela que dans un tel reportage, on nous parle seulement des problèmes climatiques qui, eux, sont effectivement visibles, et sur lesquels nous avons des faits concrets observés qui peuvent alimenter les discussions.

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