bernardt60 Posté(e) 15 novembre 2011 56800 Taupont Partager Posté(e) 15 novembre 2011 Voici un communiqué publié ce jour par l'IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire): Détection en France de traces d'iode 131 dans l'air imputables à des rejets radioactifs venant d'un pays étranger 15/11/2011 [*] Imprimer[*]Archiver[*]EnvoyerAprès avoir été informé de façon informelle, à travers les réseaux scientifiques dont il est membre, de la détection dans l'air d'iode 131 à l'état de traces par plusieurs pays d'Europe centrale, évènement qui a par ailleurs fait l'objet d'un communiqué de presse de l'AIEA publié le 11 novembre, l'IRSN a réalisé rapidement des analyses par spectrométrie gamma sur des prélèvements d'aérosols et d'iode sous forme gazeuse effectués en France, pour y rechercher la présence éventuelle de ce radionucléide. Les premiers résultats indiquent la présence de traces d'iode 131 particulaire dans l'air en France, à des niveaux de concentration proches des limites de détection des instruments de mesure. Si la présence d'iode 131 dans l'air est tout à fait inhabituelle à cette échelle du territoire national, les niveaux de concentration observés sont sans aucun risque pour la santé des populations. L'origine et la date des rejets radioactifs ayant causé cette pollution par l'iode 131 sont inconnues à ce jour. Une attention particulière a été portée sur l'hypothèse d'un nouveau rejet venant de la centrale de Fukushima. Plusieurs considérations permettent d'exclure cette hypothèse : - l'iode 131 rejeté en mars lors de l'accident de Fukushima a pratiquement disparu, y compris dans les réacteurs, compte tenu de sa courte période radioactive et de l'arrêt des réactions nucléaires qui produisent ce radionucléide ; - même si les concentrations mesurées en France sont environ 100 fois plus faibles que celles observées après l'accident de Fukushima, il aurait fallu un rejet important d'iode 131 au Japon pour atteindre un tel niveau, ce qui aurait conduit à des détections plus précoces et à des niveaux plus importants au Japon, comme ce fut le cas en mars 2011. L'IRSN réalise actuellement des calculs de rétro-trajectoires pour tenter de localiser la provenance des masse d'air ayant transporté l'iode 131 détecté. Compte tenu de ces premiers résultats, l'IRSN continue de mener une surveillance spécifique et active de l'iode 131 dans l'air. Télécharger la note d'information de l'IRSN « Détection en France de traces d'iode 131 dans l'air imputables à des rejets radioactifs venant d'un pays étranger » (document pdf) Vu la position depuis plusieurs semaines de l' anticyclone sur l'Europe il me semble que l'on devrait déjà avoir une petite idée de la provenance de cette radioactivité, des rejets provenant de Fukushima étant totalement exclus, dans le communiqué de presse de l'AIEA du 11 novembre il est signalé qu'en République Tchèque on a détecté aussi un niveau très faible d'iode 131 en début de mois. Certes les niveaux de concentration sont sans aucun risque pour la population mais l' organisme ou le pays à l'origine de ces rejets (accidentels ou volontaires) sont en totale infraction puisque tout rejet radioactif dans l'atmosphère doit être signalé à l'AIEA. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
F1666 Posté(e) 15 novembre 2011 StatIC à Longues/mer (70m) StatIC à Asnelles (4m) plages du Débarquement Pays du Bessin Calvados Normandie Partager Posté(e) 15 novembre 2011 Merci pour ces informations Bernard /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nonaville (16) Posté(e) 15 novembre 2011 Nonaville (16) Alt 68 m Partager Posté(e) 15 novembre 2011 Merci pour l'info Bernard. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
rvbo Posté(e) 15 novembre 2011 Brassac les Mines (sud 63) 405m sur les bords de l'Allier Partager Posté(e) 15 novembre 2011 Merci pour ces infos. Comment es-tu au courant de ceci ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 15 novembre 2011 56800 Taupont Auteur Partager Posté(e) 15 novembre 2011 Merci pour ces infos. Comment es-tu au courant de ceci ? Tout simplement en écoutant la radio, il y a plusieurs pays européens qui sont mobilisés pour rechercher l'origine et notamment le pays qui n'a pas averti l 'AIEA, il me semble que la direction des vents dominants avec notre récurrence actuelle doit aiderà trouver le pays manquant de transparence. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 15 novembre 2011 Brest Partager Posté(e) 15 novembre 2011 Oui, notons que la surveillance de ces éléments radioactifs sert avant tout à analyser ce qui se passe, et non pas à mettre la population en alerte. En 1986, c'est grâce à un tel réseau de surveillance qu'on a compris (en Scandinavie) que quelque chose de grave s'était passé en URSS. Les infimes traces mesurées avec Fukushima n'ont aucun impact sanitaire (la psychose a eu lieu parce que les gens ont cru que mesurer la radioactivité était synonyme de danger), mais leur surveillance permet de reconstituer ce qui se passe à la source et vérifier qu'il n'y a pas d'autre fuite (par exemple une centrale française). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 16 novembre 2011 56800 Taupont Auteur Partager Posté(e) 16 novembre 2011 Un petit complément d'information sur futura -sciences et la CRIIRAD : http://www.futura-sc...sterieux_34635/ http://balisescriirad.free.fr/ Pour l'instant le pays d'origine n'a toujours pas été trouvé et pas trop étonnant quand on regarde vers l'est et pour rester dans le cadre de la météo on peut se demander si cela n'a pas été détecté que grâce à la dominance des vents d'ESE depuis plusieurs semaines, et si les vents avaient été de dominance ouest j'ai bien l'impression que ce rejet de déchets serait passé inaperçu, on peut donc logiquement se demander si ce cas est vraiment isolé. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
rvbo Posté(e) 16 novembre 2011 Brassac les Mines (sud 63) 405m sur les bords de l'Allier Partager Posté(e) 16 novembre 2011 Tout simplement en écoutant la radio, il y a plusieurs pays européens qui sont mobilisés pour rechercher l'origine et notamment le pays qui n'a pas averti l 'AIEA, il me semble que la direction des vents dominants avec notre récurrence actuelle doit aiderà trouver le pays manquant de transparence. Ok, je n'en n'avais pas encore entendu parler. en complément d'info: http://www.franceinfo.fr/environnement-radioactivite/traces-d-iode-131-en-europe-cette-radiactivite-qui-se-balade-c-est-tres-bizarre-la-criirad-448005--0 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 17 novembre 2011 56800 Taupont Auteur Partager Posté(e) 17 novembre 2011 La Hongrie serait la source de ces rejets radioactifs: http://www.20minutes.fr/article/825302/hongrie-source-probable-iode-131-radioactif-detecte-europe Mais il va falloir encore des éclaircissements ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
grecale2b Posté(e) 28 novembre 2011 Partager Posté(e) 28 novembre 2011 plus de détails sur ces émissions d'iode 131 qui, au final, vu leur quantité, se révèlent dangereuses pour l'environnement et la santé...: Iode 131 : 634 milliards de becquerels rejetés par Budapest ! Par Bruno Scala, Futura-Sciences Il y a environ deux semaines, des quantités anormalement élevées d'iode 131, un élément radioactif, étaient décelées dans l'atmosphère. On sait maintenant que c'est une usine hongroise qui est responsable de ces rejets dont la quantité s'élève à 634 milliards de becquerels depuis janvier. Où en est-on de l’affaire de l’iode 131 qui a survolé l’Europe il y a quelques jours ? Dans un communiqué daté du début de la semaine, la Criirad, Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité, s’est inquiétée de l’absence de précisions au sujet de ces émissions qui se sont produites, a-t-on appris, en Hongrie. C’est en effet un institut de production radio-isotope (Izotóp Intézet) situé à Budapest qui serait responsable de l’incident, ainsi que l’Autorité à l’énergie atomique hongroise (HAEA) en a informé l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dans un communiqué daté du 17 novembre, soit une semaine après que l’affaire fut révélée. La compagnie hongroise n’a pourtant rien mentionné sur son site Internet. Selon les indications de l’HAEA, les rejets d’iode 131 auraient eu lieu entre le 8 septembre et le 16 novembre 2011. La HAEA a expliqué que l’Institut dispose d’une autorisation de rejets annuels. Il peut ainsi dégager 1.600 milliards de becquerels (GBq) par an ! À titre de comparaison, la dose maximale admissible préconisée au niveau international s’élève à 1 millisievert, ce qui correspond à peu près – en fonction des conditions de rejets – à 279 GBq annuels. Les différentes unités permettant de mesurer la radioactivité. On mesure la dose émise en becquerels, la dose reçue en grays et l'effet produit en sieverts. Les différentes unités permettant de mesurer la radioactivité. On mesure la dose émise en becquerels, la dose reçue en grays et l'effet produit en sieverts. © CEA Autrement dit, les doses d’iode 131 susceptibles d’être libérées par l’institut hongrois sont largement au-dessus de la dose maximale admissible. Elles sont donc potentiellement dangereuses pour les populations avoisinantes, contrairement à ce qui avait été annoncé initialement et bien que la période de cet élément radioactif soit courte (au bout de 8 jours environ la radioactivité de l’iode 131 est divisée par deux). L’HAEA a pu préciser les quantités d’iode qui avait été libérées : 324 GBq au cours des deux derniers mois, auxquels viennent s’ajouter 300 GBq entre janvier et mai 2011. Soit 624 GBq, ce qui est « 28.300 fois supérieur aux rejets d’iode radioactif effectués en 2009 par la centrale électronucléaire du Tricastin et 130 fois supérieur à ceux effectués par l’usine de retraitement de La Hague », indique la Criirad dans son communiqué. Devant le manque d’informations exactes provenant de Hongrie et les nombreuses incertitudes, la Criirad appelle à la vigilance du public, recommandant de ne pas consommer les végétaux et les produits laitiers d’origine locale. Enfin, elle demande que des études soient réalisées afin de déterminer si d’autres éléments radioactifs ont été rejetés et que les « dysfonctionnements graves » mis en évidence par cette affaire soient traités. c'est tout bonnement hallucinant... et le pire, c'est que ça passe presque inaperçu! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 28 novembre 2011 56800 Taupont Auteur Partager Posté(e) 28 novembre 2011 plus de détails sur ces émissions d'iode 131 qui, au final, vu leur quantité, se révèlent dangereuses pour l'environnement et la santé...: c'est tout bonnement hallucinant... et le pire, c'est que ça passe presque inaperçu! Greenpeace est en train de monter au créneau aussi, donc je pense que quand même les médias devraient en parler même si nos dirigeants politiques ne vont fanfaronner sur ce problème, on comprend bien pourquoi dans le contexte actuel! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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