Christophe30 Posté(e) 1 janvier 2011 Saint-Quentin-la-Poterie (30) Partager Posté(e) 1 janvier 2011 Salut les amis, en tenant compte -et seulement si je ne dis pas de bêtises, dans ce cas arrêtez moi rapidement- que l'équation hydrostatique montre que la masse volumique, tout comme la pression (P) reste constante dans un fluide au repos, peut-on en tirer les mêmes conclusion sur la température de ce même fluide ? Autant pour les gaz c'est pas trop difficilement compréhensible - via l'équation des gaz parfaits - mais mon niveau d'amateur ne me permet pas de comprendre s'il en est de même pour l'hydrostatique. Aussi et par curiosité, quand on dit que WRF est non-hydrostatique, ça veut dire qu'il repose "seulement" sur la mécanique des fluides et de la thermodynamique ? Quelqu'un est capable de m'expliquer grosso-modo comment s'opèrent les calculs et ce qu'est l'accélaration verticale de l'atmosphère (si ce n'est qu'elle repose sur l'équa. de la méca. des fluides et thermodynamique) ? Indulgence svp, assez difficile comme sujet pour un amateur. Merci. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fress Posté(e) 1 janvier 2011 Partager Posté(e) 1 janvier 2011 Clic ! Tu devrais trouver ton bonheur dans la partie initié/expert pour tes questions sur l'hydrostatique. En revanche je ne suis absolument pas en mesure de t'éclairer sur WRF ... Désolé et bon courage car je suis vaguement passé sur l'hydrostatique et y a de quoi t'occuper. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Christophe30 Posté(e) 2 janvier 2011 Saint-Quentin-la-Poterie (30) Auteur Partager Posté(e) 2 janvier 2011 Intéressant cette documentation MF ! Merci Fress, je vais pouvoir approfondir un peu /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
calou34 Posté(e) 2 janvier 2011 Montpellier Partager Posté(e) 2 janvier 2011 Si tu cherches une constante entre P, ρ et T en équilibre hydrostatique, il faut supposer en plus que ton atmosphère au repos est barotrope, c a d que les composantes horizontales de ton vecteur gradient sont nulles. Ainsi, tes lignes isobares (pression) isopycnes (densité) et isothermes (T) seront parallèles. Mais l’atmosphère est barocline, et il faut la formule de Laplace pour mettre en relation les variations verticales de la pression et de la température (mais je ne sais pas si je réponds bien à ta 1ère question). Sinon, l’approximation hydrostatique est une bonne hypothèse, pratique en cout de calcul pour les modèles tels que GFS ou le CEP, elle introduit un rapport d’aspect entre l’échelle horizontale et l’échelle verticale qui permet de négliger les accélérations verticales plus petites devant l’échelle horizontale du mouvement (hauteur de la troposphère 10 km, distance horizontale prise en compte dans le modèle largement supérieure), ce qui ne veut pas dire que les déplacements verticaux soient nuls (d’autres méthodes sont utilisées pour le calculer). Donc l’approximation hydrostatique n’est plus valide pour des échelles météo plus fines, pour les modèles à aires limitées comme WRF NMM, les accélérations verticales doivent être explicitement prises en compte. On parle de modèles non hydrostatiques. Indulgence pour moi aussi si ce n'est pas clair, nous sommes le 2 janvier /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 3 janvier 2011 Brest Partager Posté(e) 3 janvier 2011 Donc l'approximation hydrostatique n'est plus valide pour des échelles météo plus fines, pour les modèles à aires limitées comme WRF NMM, les accélérations verticales doivent être explicitement prises en compte. On parle de modèles non hydrostatiques. Oui, et ça permet aux modèles comme WRF de créer des nuages convectifs de façon explicite en fonction de tous les paramètres, notamment l'accélération verticale. Alors qu'un modèle comme GFS doit se contenter de paramétrisations qui génère une convection à partir d'un nombre réduit de paramètres (autres que l'accélération verticale) Le désavantage du non-hydrostatique, c'est que ça créé une convection qui interagit totalement avec le reste, échangeant les données mais aussi les erreurs. Et par effet papillon, ça fait des dégâts avec des systèmes nuageux/précipitants parfois complètement faux. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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