djoss Posté(e) 22 octobre 2010 Lausanne (Sallaz) 600m / Vionnaz 400m / Crans Montana 1475m (Valais) Partager Posté(e) 22 octobre 2010 Bonjour, J'ai une question bête à poser. Ce matin (22 oct) en partant de chez moi à 5h30 à Lausanne j'ai pu constater que pour la première fois de la saison toutes les voitures dans mon quartier étaient recouvertes d'une couche de givre. Je me suis dit, voilà la preuve qu'il fait aux alentours de 0°C. Or je découvre surpris en allant sur le site des 2 stations météo amateures de Lausanne que la tempé minimale aurait été de +3°C. Et ce même à la station de Chailly qui se trouve tout près de chez moi à altitude égale. Du coup je pose la question: le givre peut-il se former à +3°C ou se forme-t-il obligatoirement à 0°C? Le toit des voitures a-t-il un microclimat? Ce microclimat pourrait-il donner lieu à des différence de 3°C avec l'air ambiant? Je sais que les 2 stations amateures de Lausanne sont situées sur les toits d'immeubles de 10 étages. La différence pourrait donc aussi s'expliquer par le fait qu'au petiti matin il fait plus doux sur ces immeubles (vent) qu'au sol. Merci pour vos réponses djoss Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arkus Posté(e) 22 octobre 2010 Toulouse Partager Posté(e) 22 octobre 2010 Du coup je pose la question: le givre peut-il se former à +3°C ou se forme-t-il obligatoirement à 0°C? Le toit des voitures a-t-il un microclimat? Ce microclimat pourrait-il donner lieu à des différence de 3°C avec l'air ambiant? Au sens strict, l'eau ne peut geler (dans des conditions de pression et températures standards) qu'à 0°. Tu as trouvé l'explication dans les deux questions suivantes :Lors d'une nuit clair et sans vent, le bilan radiatif du sol (et des toits des voitures par exemple) fait que leurs surface se refroidit sensiblement plus que l'air ambiant. Dans ce cas, on peut facilement avoir une différence de 3° entre ces surfaces et la température relevée à 2m, et à fortiori sur un immeuble (mais par contre la température à la surface du toit de l'immeuble, s'il est bien isolé, sera également influencée par cet effet). J'imagine que dans des conditions extrêmes (vent vraiment nul, air assez sec et limpide), on peut avoir des différences jusqu'à 5° ... Sinon, petite précision lexicale, le phénomène que tu évoques est la gelée blanche (équivalent de la rosée), qui se dépose par solidification de la vapeur d'eau en cristaux de glace. Le givre, lui se forme dans le brouillard par dépôt de gouttelettes d'eau surfondue, et ne forme pas de cristaux. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
mm91 Posté(e) 29 octobre 2010 Gif sur Yvette (plateau, alt. 163 m). NO Essonne. 30 Km SO de Paris. Partager Posté(e) 29 octobre 2010 Très bonne explication d'Arkus, bien entendu. Je rajouterai: Les staions météo (amateur ou officielles) prennent le maximum de précautions pour donner la température de l'air et non la température des objets (thermomètre par exemple) Ce qui explique donc les différences de températures constatées. Quand tu vois de la gelée blanche sur un pare-brise, c'est bien la température du pare-brise qui est inférieure à 0°C, même si l'air est à +3 ou +5 °C. J'imagine que dans des conditions extrêmes (vent vraiment nul, air assez sec et limpide), on peut avoir des différences jusqu'à 5° ... il ne faut pas non plus que l'air soit trop sec sinon il n'y a pas de gelée blanche possible ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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