mumu4809 Posté(e) 5 septembre 2010 Partager Posté(e) 5 septembre 2010 Bonjour, sur différentes recherches je ne trouve pas les mêmes avis ! Quelqu'un pourrait il me donner une explication SVP Merci d'avance Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
stephdu74 Posté(e) 5 septembre 2010 Seynod 545 m (74,Haute-Savoie) Partager Posté(e) 5 septembre 2010 Bonjour, sur différentes recherches je ne trouve pas les mêmes avis ! Quelqu'un pourrait il me donner une explication SVP Merci d'avance Salut et bienvenue! En montagne,les nuages s'accumulent,l'effet "barrage" doit y jouer,la chaleur remonte de la plaine,tout ça combiner peut-être que c'est pour cela que les orages et les précipitations sont plus nombreuses.Les masses d'air sont déstabilisées,le taux d'humidité est plus important aussi. Il y a peut-être d'autres raisons. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
cumulus62 Posté(e) 5 septembre 2010 Wardrecques Partager Posté(e) 5 septembre 2010 en effet il y a plus d'orage en montagne qu'en plaine, comme l'a dit stephdu74, elles peuvent empêche l'air de circuler, d'ailleurs on retrouve ces effets dans le sud/sud-est de la France ou les orages peuvent rester bloquer par le relief lorsqu'un front froid arrive (épisode méditerranéen ou sévénole). les montagnes peuvent piéger de la chaleur ou du froid, j'ai déjà entendu parler de pluie au sommet des montagnes et de la neige dans les vallées par exemple, peut-être que ces conflits de masse d'air destabilisent la masse d'air. En ce qui concerne la france, les reliefs ont tendance à retenir et a bloquer un peu la chaleur en méditerranée, et de l'autre coté, il y a l'air plus frais en général, les reliefs français ont l'air sur la zone de conflit de ces masses d'airs différentes. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Météo78 Posté(e) 5 septembre 2010 Tourrette-Levens (06) 420m Partager Posté(e) 5 septembre 2010 C'est surtout par effet de forçage orographique. L'air chaud monte et, quand il y a une montgne, l'air chaud monte facilement au dessus des pentes qui sont également chauffées d'où une meilleure formation d'orages. Les montagnes enneigées telles que le Mont-Blanc sont répulsives aux orages du fait que les pentes enneigées quand il fait quand provoquent de l'air froid qui descend et donc qui destructurent les nuages convectifs Au dessus des montagnes sans neige l'air chaud monte sans problèmes, l'orage est présent sur le relief alors qu'il fait beau en plaine tandis que sur la montagne couverte de neige, le vent froid descend et les cumulus se développent moins bien et n'atteignent pas souvent le stade d'orage. Le ptit' dessin m*rdique pour illustrer /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexb Posté(e) 6 septembre 2010 Ferney-Voltaire (01210) / Grasse (06130) Partager Posté(e) 6 septembre 2010 Par contre c'est en plaines que les orages sont les plus violent non ? Par exemple une supercellule. Il y en a plus en plaine qu'en montagnes d'ailleurs en montagnes je ne sais meme pas si c'est possible. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Enzo T. Posté(e) 6 septembre 2010 Tarascon sur Ariège 480m / Andorre la Vieille 1050m Partager Posté(e) 6 septembre 2010 Par contre c'est en plaines que les orages sont les plus violent non ? Par exemple une supercellule. Il y en a plus en plaine qu'en montagnes d'ailleurs en montagnes je ne sais meme pas si c'est possible. Concrètement, il est possible qu'une supercellule se développe ou soit amener à évoluer sur un terrain montagneux, bien que cela soit franchement exceptionnel, particulièrement dans nos contrées. La topographie joue beaucoup sur la formation et l'organisation des orages. En fait, les régions montagneuses sont surtout soumises au risque de pluie diluvienne (orage stationnaire par ex), tandis qu'en plaine on trouve une plus forte proportion de dommages liés à des rafales descendantes destructrices, ou à des chutes de grêle de gros diamètre. Evidemment, rien n'est impossible, je sais d'ailleurs que le 21 août 2000, une supercellule à priori HP à traversé entièrement l'Aveyron d'ouest en est, pour s'en aller mourir en Lozère. Des grêlons de 6 à 10 cm de diamètre avaient été relevé sur une distance de près de 80km, entre Décazeville et l'Aubrac pour ceux qui connaissent. Il faut quand même noter que l'Aveyron est topographiquement très éloigné des massifs que l'ont peut rencontrer dans les Alpes, ou les Pyrénées. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 6 septembre 2010 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 6 septembre 2010 Effectivement, tout ceci est vrai. Par contre c'est en plaines que les orages sont les plus violent non ? A la fois oui et non. C'est lié à la première question : Pourquoi les orages en montagne sont plus fréquent ? Prenons un cas concret très récurent : Une situation molle de marais barométrique. Tu as une forte CAPE sur toute la france mais pas d'orages, sauf autour des reliefs. En fait dans une telle situation tu as un environnement potentiel propice aux orages, mais aucun forçage dynamique propice à leur apparition. Sauf que les reliefs disposent d'une forme de forçage supplémentaire que les plaines n'ont pas : L'ascendance orographique. C'est pas une forme de forçage très dynamique et ça ne donne jamais des orages violents, mais c'est assez efficace puisque les reliefs seront toujours présent. Donc en résumant, on peut dire que les jours d'orages supplémentaires dont les reliefs disposent sont des jours d'orages faibles. Par contre les jours où les forçages sont suffisants pour déclencher des orages puissants en plaines, seront les mêmes que les orages puissants en montagne. PS : météo78 et ses dessins, j'aime Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Enzo T. Posté(e) 6 septembre 2010 Tarascon sur Ariège 480m / Andorre la Vieille 1050m Partager Posté(e) 6 septembre 2010 Je suis d'accord avec la première partie de ton message mais pas avec ceci : Donc en résumant, on peut dire que les jours d'orages supplémentaires dont les reliefs disposent sont des jours d'orages faibles. Par contre les jours où les forçages sont suffisants pour déclencher des orages puissants en plaines, seront les mêmes que les orages puissants en montagne. Les forçages seront bien entendu les mêmes, mais l'intensité des orages non, en raison comme dit plus haut (et pas seulement) de la topographie des terrains. J'ai peut-être aussi mal interprété ta phrase, dans tous les cas on a dit le principal et largement répondu à la question de base ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 7 septembre 2010 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 7 septembre 2010 Je n'ai pas dit le contraire, comme dit je schématisais et voulais mettre l'accent sur le nombre de jour d'orage en plus, pas le facteur aggravant. Mais comme l'ascendance orographique est une forme d'ascendance supplémentaire, donc en cas de forçages dynamiques générant des orages violents (que ce soit en plaine ou en montagne), le forçage orographique se rajoute aux autres forçages. On a d'ailleurs aujourd'hui même dans les Cevennes un beau cas d'école. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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