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C'est un sujet déjà abordé quelques fois, comme l'été météorologique vient de se terminer, j'y reviens.

Voilà un graphe que j'avais commis il y a 2/3 ans, il donne l'amplitude thermique saisonnière en Europe centre-occidentale, calculée à partir de la différence des T moyennes saisonnières JJA - DJF (avec décembre de l'année précédente bien sur) pour 5 ville d'Europe (Le Bourget, De Bilt, Berlin, Milan, Vienne) depuis un peu plus de 2 siècles (courbes lissées) :

amplitudeannuelleeuropehy1.png

TreizeVents avait sorti un topic sur l'océanisation des hivers, décelable sur les courbes de précipitations hivernales dans le NE du pays :

(/index.php?showtopic=24560'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=24560)

Mon graphe semble aller dans le même sens avec réduction de l'amplitude thermique (peut-être aussi impact de l'effet d'îlot urbain et/ou changement de systèmes de mesure de T donnant des T moins extrêmes qu'avant 1950).

Mais surtout on voit bien une espèce de cycle, de période assez variable mais proche de 20 ans (pas en phase du tout avec les cycles solaires) faisant alternant faibles et fortes amplitudes thermique saisonnière.

Mon graphe s'arrêtant en 1990 avec un max "continental" vers 1983 et un minimum sans doûte au début des années 90's. On peut donc supposer que le maximum suivant devait se produire vers 2003 et être suivi d'une période plus océanique, avec en moyenne des hivers doux et des étés frais (c'était mes conclusion en 2005, que j'ai rappelées un peu plus tard, là :

/index.php?s=&showtopic=26370&view=findpost&p=651190)'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...t&p=651190).

C'est bien le shéma qui se concrétise ces 2/3 dernières années.

Cela dit, avez vous déjà vu/lu des études qui mentionnent ce type de cycle pour le climat européen, avec cette période à peine inférieure à 20 ans (et qui n'est pas en phase avec le cycle solaire je le rappelle) ?

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très intéressant comme graph!

on constate aussi que la courbe de l'amplitude moyenne depuis le début de tes données est sur une pente descendante.

Oui, c'est pour cela que je mentionne l'étude de TreizeVents sur l'océanisation des hivers, ça va dans le même sens.

Mais il peut aussi y avoir un impact de l'effet d'îlot urbain croissant (ce qui peut avoir tendance à diminuer les amplitudes thermiques) et surtout des conditions de mesures qui poussent moins au record avec les abris standardisés en France seulement depuis 1950. Cf. les discussions sur les records de chaleurs (44°C de Toulouse )et de froid (-23 °C dans Paris) qui nous paraissent un peu douteux aujourd'hui avec nos conditions de mesure actuelles.

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