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Documentaire sur la BBC


Heyoka
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Dimanche 21 Janvier à 20h UTC (21heure française) - donc demain soir

La chaine BBC One diffusera un grand documentaire qui exposera les derniers résultats du projet de calcul distribué ClimatePrediction

Pour ceux qui n'ont pas la chaine BBC, tout est sur le site :

http://www.bbc.co.uk/sn/climateexperiment/

Les vidéos sur le site seront mises en ligne, lundi 22 Janvier

J'ais pas encore eu le temps de voire grand chose sur le site, mais les résultats des recherches ont l'air vraiment très bien expliqués avec plein de cartes, de graphiques,...

La plupart des prévisions sont axées sur la Grande Bretagne :

Ils prévoient pour l'Angleterre une augmentation de 4° des températures moyennes, des températures de 40° en été deviendront fréquentes, et les hivers seront plus chaud.

En été les précipitations seront moins importantes.

En Hiver il y aura moins de neige, plus de pluie surtout dans l'Ouest et le Nord de la Grande Bretagne.

Les tempêtes seront plus fréquentes

Si les protections contre les grandes marées et les tempêtes ne sont pas renforcées sur la Tamise, le centre de Londres pourrait être innondé.

Dans les villes les égouts ne pourraient plus faire face à l'augmentation de la survenance d'épisodes pluvieux intenses. Les inondations dans les plaines inondables seront plus fréquentes

La nature sera affectée, les saumons et les Lagopèdes alpins feront partis des espèces en danger d'extinction

Dans le monde.

La Nouvelle zélande bénéficiera de la plus faible augmentation des températures moyennes.

Alors que l'Alaska aura la plus forte augmentation des températures

2020_full.gif

2050_full.gif

2070_full.gif

Pour ceux qui voudraient participer à un projet de calcul partagé, notament Seasonnal Attribution et Climate Prediction, tout est expliqué ici :

http://www.boinc-af.org/

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Dimanche 21 Janvier à 20h UTC (21heure française) - donc demain soir

La chaine BBC One diffusera un grand documentaire qui exposera les derniers résultats du projet de calcul distribué ClimatePrediction

Pour ceux qui n'ont pas la chaine BBC, tout est sur le site :

http://www.bbc.co.uk/sn/climateexperiment/

Les vidéos sur le site seront mises en ligne, lundi 22 Janvier

J'ais pas encore eu le temps de voire grand chose sur le site, mais les résultats des recherches ont l'air vraiment très bien expliqués avec plein de cartes, de graphiques,...

La plupart des prévisions sont axées sur la Grande Bretagne :

Ils prévoient pour l'Angleterre des températures moyennes supérieures de 4° à celles d'aujourd'hui, des températures de 40° en été deviendront fréquentes, et les hivers seront plus chaud.

En été les précipitations seront moins importantes.

En Hiver il y aura moins de neige, plus de pluie surtout dans l'Ouest et le Nord de la Grande Bretagne.

Les tempêtes seront plus fréquentes

Si les protections contre les grandes marées et les tempêtes ne sont pas renforcées sur la Tamise, le centre de Londres pourrait être innondé.

Dans les villes les égouts ne pourraient plus faire face à l'augmentation de la survenance d'épisodes pluvieux intenses. Les inondations dans les plaines inondables seront plus fréquentes

La nature sera affectée, les saumons et les Lagopèdes alpins feront partis des espèces en danger d'extinction

Dans le monde.

La Nouvelle zélande bénéficiera de la plus faible augmentation des températures moyennes.

Alors que l'Alaska aura la plus forte augmentation des températures

Petite remarque :

Si l'Angleterre devait avoir des températures supérieures de 4°C à celles d'aujourd'hui (déjà en hausse), que dire de la France : Si on en juge par les cartes, la température monterait en France de 4 à 6 °C d'ici 2050 et même de 6 à 8°C dans le midi méditeranéen et les Alpes vers 1970.

Et celà sans tenir compte de l'éventualité de la déstabilisation des clathrates, déstabilisation dont j'envisage les premières manifestations vers 2025-2030...

Alain

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Petite remarque :

Si l'Angleterre devait avoir des températures supérieures de 4°C à celles d'aujourd'hui (déjà en hausse), que dire de la France : Si on en juge par les cartes, la température monterait en France de 4 à 6 °C d'ici 2050 et même de 6 à 8°C dans le midi méditeranéen et les Alpes vers 1970.

Et celà sans tenir compte de l'éventualité de la déstabilisation des clathrates, déstabilisation dont j'envisage les premières manifestations vers 2025-2030...

Alain

Après avoir vu ce graphique :

http://www.bbc.co.uk/sn/climateexperiment/...heresults.shtml

Je pense que c'est plûtot +4° par rapport à la moyenne 1960-2005.

Je me suis laissé trompé par cette phrase :

The experiment predicts a 4°C rise in temperature for the UK by 2080.

Il y a aussi la grosse tache rouge en Amazonie.

Dejà que les températures moyennes sont de +26° si on rajoute +10° à +12°, ça ferait du 36 à 38° de moyenne.

ça serait invivable

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Ce qui n'est pas clair dans cette expérience anglaise, c'est le rythme choisi pour les forçages et leur durée. Je n'ai pas trouvé d'information précise. J'ai vu en revanche qu'ils intégraient différents scénarios solaires et volcaniques.

Ci-dessous, extrait de la BBC, le graphique compare le modèle anglais et les scénarios GIEC IPCC. Or, le scénario A1FI est aujourd'hui considéré comme irréaliste et l'on s'aperçoit qu'il correspond à la valeur médiane des projections anglaises. On est plutôt à 1,7-3°C pour l'équivalent des scénarios B1-A2, donc dans le bas (voire en dehors) de la fourchette anglaise. Mais je ne sais pas si ce graphique compare seulement les projections des T ou aussi, implicitement, les concentrations de GES correspondants.

Evidemment, on peut faire tourner un modèle avec 2000 ppm de CO2 et 4000 ppb de CH4 dans l'atmosphère, il conclura sûrement à un futur climat proche du Jurassique...

speculationgraphs21ya.jpg

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Ce qui n'est pas clair dans cette expérience anglaise, c'est le rythme choisi pour les forçages et leur durée. Je n'ai pas trouvé d'information précise. J'ai vu en revanche qu'ils intégraient différents scénarios solaires et volcaniques.

Il y a peut être plus d'information sur le site de Climate

http://www.climateprediction.net/index.php

ou sur le forum : http://www.climateprediction.net/board/index.php

Le projet BBC Climate Change est dirigé par les même personne que ClimatePrediction (Université d'Oxford) mais je je crois bien qu'ils ont lancé ce sous projet juste pour faire une émission télé sur la BBC.

Pour les résultats plus rigoureux il faudra attendre les publications scientifiques du projet ClimatePrediction

Un article dans le Sunday Times du 21 janvier 2007:

http://www.timesonline.co.uk/article/0,,2092-2557656,00.html

http://www.climateprediction.net/science/pubs/martlet.pdf

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(...)

Il y a peut être plus d'information sur le site de Climate

http://www.climateprediction.net/index.php

ou sur le forum : http://www.climateprediction.net/board/index.php

(...)

Merci. En effet, on trouve des infos sur cette page :

http://www.climateprediction.net/science/f...g_scenarios.php

On voit qu'ils ont envisagé pas mal de cas possibles.

Pour le coup, je suis épaté de leur prévision 2080. Cela signifie que le scénario stockage-baisse du CO2 atmosph. 2050 + aérosols anthropiques abondants + baisse du forçage solaire + volcanisme fort arrive malgré tout à un réchauffement minimum de presque 2 °C en Angleterre entre 2000 et 2080 (je n'ai pas trouvé de courbe globale avec la fourchette, juste des cartes). Dans ces conditions, pas très étonnant que 4°C soit la valeur médiane. Mais je me demande bien quelle est la sensibilité climatique moyenne aux GES de leur modèle à l'arrivée.

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On voit qu'ils ont envisagé pas mal de cas possibles.

Effectivement. Rien que dans la page "forcing scenarios", on voit- 4 scenarios de CO2

- 3 scenarios solaires

- 10 scenarios de volcanisme

- 1 seul scénario d'ozone soit disant "bien contraint" avec le trou qui se bouche en 2025 prévu par le Hadley Centre. Manque de chance, aux dernieres news il y a qq semaine, le trou ne se bouchera qu'en 2060... peut-être, d'après les modèles.

- Sans parler des incertitudes sur le méthane qui augmente ou pas, personne ne sait. Des scénarios sur les aérosols qui dépendent de l'usage du charbon ou de la déforestation (pour fabriquer le biodiesel?), dont le forçage peut-être positif... comme négatif et dont le paramétrage est hautement artistique au point que ça a planté la simulation il y a 3 mois. Il faut prendre aussi en compte la manière de réagir la cryosphère dont l'albédo d'ici 2100 peut varier d'un rapport de 1 à 10 selon le modèle.

Bref, le nombre de combinaisons possibles est de 4x3x10x.... alors qu'il y a 1 et 1 seule réalité, autant dire que c'est totalement mensonger d'annoncer une valeur ou une fourchette. Ca a autant d'utilité que de dire demain, il va faire soleil ou pluie... ou nuageux.

Et puis j'aime bien la phrase du modélisateur en chef: "nous faisons de multiples simulations sur des petites variations en entrée pour réduire l'incertitude". Comme si une simulation sur ordinateur peut pallier à une compréhension défaillante des phénomènes physiques et un manque de données d'observation. Et puis les gens de la NOAA doivent apprécier d'entendre que ClimatePrediction fait des centaines de simulations alors que les autres "ne font que quelques simulations tout au plus s'ils ont de la chance" avec leurs super-calculateurs.

On croirait entendre un vendeur de Télé-Achat. Ce serait à mourir de rire si ce n'était pas aussi pathétique vu le nombre de gens à qui on fait gober cette farce. [Modéré, merci de rester correct!]

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  • 1 month later...

Quand le climat profite aux vignes anglaises

De notre envoyé spécial dans le Kent, JEAN-FRANÇOIS ARNAUD.

Publié le 24 février 2007Actualisé le 24 février 2007 : 22h35

20070224.FIG000000719_27046_1.jpg

Le terroir entre Tenterden et Ashford dans le Kent rappelle celui entre Reims et Épernay : des coteaux, un sous-sol crayeux, et surtout des températures qui ne sont plus désormais qu'un degré au-dessous de celles de la Champagne.

Caulkin/AP.

Le réchauffement de la planète a des conséquences inattendues. Apparition de nouvelles routes maritimes, faillites de villages en Laponie... Sans oublier l'émergence de mousseux britanniques qui jouent sur le nationalisme pour se poser en alternative aux champagnes français.

EN CETTE FIN février, le temps est étonnamment doux à Tenterden (Kent), à une heure de route au sud de Londres : 13 degrés ! Après trois jours d'averses, cette région que l'on appelle le potager de l'Angleterre est verte et luisante comme au mois de mai. « Il y a seulement une semaine, il neigeait, avec une température de -2 °C », note Frazer Thompson, le PDG de Chapel Down, premier producteur de vin en Grande-Bretagne. Une façon de souligner que la météo réserve tous les ans de nouvelles surprises.

Frazer est convaincu que le réchauffement de la planète dont tout le monde parle est une excellente chose pour lui et pour sa région. Depuis qu'il a observé que le climat du Kent - un degré plus froid que celui du vignoble champenois - était excellent pour produire des vins pétillants, il a décidé de faire de sa marque l'alternative anglaise à Lanson et Veuve Clicquot.

Cet ancien cadre de chez Heineken, spécialiste du marketing, a prévu d'accroître ses vignobles de 300 hectares en cinq ans pour atteindre 400 hectares. La greffe est d'autant plus facile que le terroir entre Tenterden et Ashford rappelle singulièrement celui que l'on trouve entre Reims et Épernay : une succession de coteaux, certains exposés au sud, une météo douce et humide et un sous-sol crayeux. « Quand nous repérons un terrain bien exposé, nous nous efforçons de convaincre son propriétaire d'y planter de la vigne et de nous vendre son raisin. » C'est d'autant plus facile que, hormis quelques maraîchers spécialisés dans les fruits rouges, l'agriculture est sinistrée dans la région. Les chaînes de supermarchés comme Tesco se fournissent à l'étranger en fruits et légumes.

Ainsi, peu à peu, la vigne anglaise importée par un colonel à la retraite dans les années 1960, est passée du statut de curiosité horticole à une véritable activité économique. « À l'origine nous ne faisions pousser que des variétés venues d'Allemagne ; aujourd'hui, nous développons les cépages français : chardonnay, sauvignon, pinot. » L'entreprise délaisse ses vins blancs à l'allemande pour les « traditional bottle fermented sparkling wines » (vins pétillants fermentés traditionnellement en bouteille).

Le consommateur veut de la proximité

Et Frazer Thompson, qui se flatte d'être très francophile, sait qu'il peut jouer sur le sentiment antifrançais qui sommeille dans chaque Anglais. « Think British, drink British », peut-on lire sur ses catalogues. « Nous n'avons pas les moyens de faire de la publicité, mais il y a beaucoup d'articles sur nous dans la presse anglaise, à chaque nouvelle campagne antifrançaise », s'amuse Frazer Thompson. Il note aussi que les consommateurs anglais veulent revenir à une production locale, synonyme de qualité et de traçabilité, et que désormais l'Angleterre est un pays où le vin détrône la bière.

Pour l'heure, cette concurrence locale est une piqûre de moustique pour le vin français. Le marché britannique du vin, l'un des trois premiers de la planète, engloutit 1,6 milliard de bouteilles chaque année. Le champagne français représente 400 millions de bouteilles ; le mousseux local, seulement 500 000 bouteilles. Mais déjà, la réputation des vins de la « perfide Albion » commence à se répandre. Tout le monde se souvient ici qu'en 2003, année de canicule, la vendange a été exceptionnelle et que, lors des concours oenologiques, les vins dégustés à l'aveugle supplantent leurs concurrents français. Mieux encore, on murmure dans le Kent que plusieurs grandes marques de champagne, présentes en Californie, cherchent à s'installer ici. « Contrairement aux vignobles français, les rendements sont très faibles », souligne Paul Tracy, directeur du site Internet Fine Wines World. De plus, la production de champagne est une activité coûteuse en capitaux. « Nous stockons nos bouteilles pendant cinq ans avant de les vendre, signale Frazer Thompson. Aussi pour avoir de la trésorerie nous faisons du vin rouge, que nous vendons plus vite. » Faute avouée... Le vin rouge anglais, même avec une jolie bouteille et une élégante étiquette déroute l'amateur de bordeaux. De couleur claire, très léger en bouche, il lui manque encore les journées d'ensoleillement que le réchauffement global lui offrira dans plusieurs décennies seulement. Qu'importe, il s'agit de séduire un consommateur aux attentes nouvelles, qui va préférer acheter du vin bio plutôt que du vin bon.

Source : http://www.lefigaro.fr/eco/20070224.FIG000..._anglaises.html

Florent.

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