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Une énigme


charles.muller
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tu devrais plutôt prendre un peu antérieur à 1916 disons vers 1900 et donc prendre la période 1900-1950 en gros.

Là tu trouveras plutôt la même chose que moi à savoir pas loin de +0.9W/m2 sur cette période.

Concernant les volcans j'ai utilisé un lissage polynomial pour les prendre en compte.

Voir plus haut.

Mais ceci dit l'énigme n'est pas tant dans la première période mais dans la deuxième qui devrait être bien plus chaude surtout suite à la baisse des aérosols.

La seule chose que je verrais pour l'expliquer est le fait que l'augmentation est trop rapide pour que le système climatique puisse la prendre en compte.

C'est une explication facile je le reconnais, mais pour le moment, à moins de tout remettre en question, je n'en ai pas d'autre.

Ce qui est un peu effrayant (voir réponse de G. Schmidt sur RC), c'est finalement que le poste aérosols n'est connu ni quantitativement (émission) ni qualitativement (estimation des effets directs et indirects). Sans parler des aérosols naturels, dont je suppose qu'on les tient pour constant... alors qu'ils ne le sont sans doute pas tout à fait.

A la limite, ce n'est pas le plus grave pour les projections puisqu'ils ne s'accumulent pas. Mais pour les reconstructions, c'est un peu la variable d'ajustement du reste. S'il n'y avait qu'une inconnue, cela serait pas trop grave. Mais comme le soleil n'est pas non plus estimé avec bcp de certitude avant 1980...

Un autre moyen de résoudre l'énigme : la sensibilité climatique au soleil est plus importante que la sensibilité climatique au GES, donc un forçage moindre provoque une réaction presque similaire. Mais évidemment, cela obligerait à refaire les calculs en paléo et probablement à diminuer la sensibilité 2xCO2. Remarque, je parie qu'on va la diminuer dans les années à venir est qu'elle finira dans une fourchette 1-2°C, plus proche du premier terme que du second default_laugh.png

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Ce qui est un peu effrayant (voir réponse de G. Schmidt sur RC), c'est finalement que le poste aérosols n'est connu ni quantitativement (émission) ni qualitativement (estimation des effets directs et indirects). Sans parler des aérosols naturels, dont je suppose qu'on les tient pour constant... alors qu'ils ne le sont sans doute pas tout à fait.

oui j'ai vu.

et je dois dire que sa réponse, à ma question, est assez préoccuppante en effet.

Avouer qu'on ne connait pas l'évolution des aérosols anthropiques depuis 1990, tout de même, c'est un peu fort de café. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Il n'a pas daigné répondre à ma tentative d'explication sur les +2W/m2 depuis 1976.

Sans doute n'a t'il pas de temps à consacrer à tous ces petits détails. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Au Tibet en tout cas, les évolutions de nébulosité et d'insolation expliqueraient au moins une partie du réchauffement 1961-2003. Quand on me dit sur RC que le budget de surface ne signifie rien par rapport au budget TOA, c'est peut-être une méthode américaine. Parce que les chercheurs chinois ne semblent pas gênés pour faire le calcul et le traduire en variation de température... default_w00t.gif

GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS, VOL. 33, L22704, doi:10.1029/2006GL027946, 2006

Change of cloud amount and the climate warming on the Tibetan Plateau

Anmin Duan

Guoxiong Wu

Abstract - Based on the 6-hourly weather observations at 71 stations across the central and eastern Tibetan Plateau (TP) during 1961–2003, the change of cloud amount and its possible connection with recent climate warming on TP were investigated. The low-level cloud amount exhibits a significant increasing trend during the nighttimes, leading to the enhanced atmospheric counterradiation, weakened effective terrestrial radiation, and the subsequently strong nocturnal surface warming. On the other hand, both the total and low-level cloud amounts during daytime display decreasing trends, resulting in more absorbing of direct solar radiation at the surface and the associated surface warming. Since the increase in nocturnal low-level cloud is more than the decrease of daytime low and total cloud amounts, such changes in cloud amount contribute to at least partly of the increased surface air temperature and its diminished diurnal range on TP.

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