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évolution à 850 hPa


Cotissois 31
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Dans le prolongement du sujet sur le forum "sites web" où Météofun rapportait les nombreuses données proposées par la NOAA, voici quelques cartes de l'évolution à 850 hPa sur ces 9 dernières années (la moyenne climatologique étant par défaut de 1968 à 1996).

de 1997 à 2001 :

anomalie de température :

gwtemp1.png

anomalie de flux :

gwvent1.png

de 2002 à octobre 2006 :

anomalie de température :

gwtemp2.png

anomalie de flux :

gwvent2.png

Pour la température, l'interprétation est assez simple : ça se réchauffe ! L'observation à 850 hPa permet de se dégager des effets directs des pôles de chaleur urbains. Et ça se réchauffe rapidement puisque les 4 dernières années montrent la domination d'anomalies positives qui étaient pas si nombreuses de 1997 à 2001. Toujours la même question : évolution naturelle ou GES ?

Pour les flux, c'est plus délicat à interpréter puisque les cycles atmosphériques évoluent rapidement. Notons tout de même la grosse anomalie zonale autour de l'Antarctique qui disparaît sur les 4 dernières années. Au profit j'ai envie de dire d'anomalies méridiennes. La circulation générale étant d'Ouest en Est, ça va avec un ralentissement du flux d'ouest. A débattre plus précisément je suppose.

Au niveau du proche-Atlantique, on passe d'une anomalie assez zonale à une anomalie moins franche mais plein sud. Les cartes sur la période estivale (voir sujet "archives NOAA" de Météofun, forum "sites web") le montrent de façon plus détaillée, avec au final une grosse anomalie chaude à 850 hPa qui remonte de l'Afrique du Nord.

Voilà, j'avais envie de faire part de ces observations qui traduisent plutôt bien le temps que l'on observe ces dernières années, d'une autre façon qu'avec les températures ou pressions au sol.

Notons que ces données sont sans doute obtenues à partir de réanalyses, lesquels lissent les extrêmes favorisant la cohérence des données dans le temps. Donc pouvant sous-estimer certaines anomalies.

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Déjà, merci à Cotissois d'avoir lancé le sujet, c'est vrai que c'est intéressant.

Concernant le problème que tu as mis en évidence, Charles, j'ai d'abord cherché à reprendre les anomalies avec les réanalyses, et là on voit que malgré une certaine concordance, il y a quelques différences dans entre les deux cartes supposées similaires. L'exemple de l'Europe est assez saisissant. Doit-on douter de la réelle précision des réanalyses ? Peut-il y avoir un lien avec le fait que les modèles météo ont des difficultés à modéliser les températures de surface même en analyse ?

Juste une question, à quoi correspondent les abréviations « L-OTI » sur ta carte ?

Ensuite, si on compare la carte à 850 hPa avec la carte des températures au sol pour l'année, on note que la corrélation globales n'est pas idiote. Il y a quand même des différences que tu soulignes, on peut éventuellement tenter une explication. Les principaux écart viennent des régions polaires (peut-être du à la variation de la durée de l'enneigement, ce qui a une influence plus importante au sol qu'en altitude) et des mers qui ont tendance à annihiler toute modification avec rôle modérateur de la température des océans qui augmente moins vite (est-ce bien le cas d'ailleurs ?) ?

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il faudrait déjà regarder la réanalyse à 1000 mb du NCEP. default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Voilà ce que cela donne :

9082293832381141of2.png

On retrouve un réchauffement plus net en Arctique. Mais l'Afrique, l'Amérique du sud, l'Antarctique et les océans ne collent pas très bien avec Nasa/Giss (sauf que les échelles d'anomalies sont quand même très imprécises, bien sûr).

En fait, comment les T tropo sont-elles censées se comporter par rapport aux T surf selon les différentes latitudes? J'avais lu que les modèles prévoient en général un deltaT au moins égal, et généralement supérieur pour la tropo, et cela surtout dans la zone de convergence. Mais peut-être n'est-ce pas le cas après tout ?

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Désolé pour le lien : il remarche maintenant. default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

J'ai regardé sur la carte à 1000 hPa que tu as donnée et celle à 925 hPa. La réponse dépend des régions. Il ne faut pas tenir compte des régions situées trop haut car la correction pour une mesure qui n'existe pas, c'est pas terrible ...

Sinon, on remarque que sur les océan, même à 925 hPa, ça a plutôt tendance à réagir comme en surface.

Pour les région polaires, à 1000hPa, c'est plutôt comme en surface, mais à 925, c'est plutôt comme en altitude. Dans ce cas, l'explication des inversions thermique tient plutôt bien la route.

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Voilà ce que cela donne :

9082293832381141of2.png

Il y a un peu plus de corrélation quoique ce n'est pas génial non plus.

Tiens au fait l'anomalie de température à 850 hPa sur l'Antarctique et le Groenland, comment fait-on?

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Les données de la NASA sont seulement sur la période octobre-novembre. default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Avec la carte de météor on voit l'analogie entre anomalies de T850 et T1000 sur les terres. Sur les mers les anomalies de T850 ont peu d'influence et ça peut se comprendre, comme remarque Météofun.

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Les données de la NASA sont seulement sur la période octobre-novembre. default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Avec la carte de météor on voit l'analogie entre anomalies de T850 et T1000 sur les terres. Sur les mers les anomalies de T850 ont peu d'influence et ça peut se comprendre, comme remarque Météofun.

Non, ce sont aussi des données annuelles pour Nasa Giss (mais sur nov-oct plutôt que jan-dec)Si je comprends bien, les réanalyses NCEP/NCAR sont un effort pour obtenir des bases homogénéisées de qualité depuis 1948, et cela plutôt dans une finalité météo que climato à l'origine. Quelle est la fiabilité de ces données ? En quoi est-ce comparable et concordant avec d'autres réanalyses, comme ERA40 par exemple ? Peut-être nos amis plus versés en météo ont-ils l'habitude de travailler avec ces données et connaissent mieux leurs avantages et leurs inconvénients ?
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Mea culpa pour la période. default_w00t.gif

On peut sans doute beaucoup discuter les réanalyses sur les températures au sol car elles manquent évidemment beaucoup de précision. C'est pour çà que j'ai fait l'étude à 850 hPa où là normalement la précision ne porte pas trop à conséquence.

Je ne sais pas si la NOAA présente les réanalyses ERA40 ou d'autres.

On peut faire des graphiques en données opérationnelles mais je n'arrive pas default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Notons une réanalyse bien plus précise sur les terres : air temperature udel dans le menu des variables

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Pour les région polaires, à 1000hPa, c'est plutôt comme en surface, mais à 925, c'est plutôt comme en altitude. Dans ce cas, l'explication des inversions thermique tient plutôt bien la route.

Surtout en Arctique, non ? Car en Antarctique, on a un réchauffement significatif à 1000 hPa comme à 850 hPa qui ne colle pas très bien avec des Tsurf stables ou un peu plus fraîches, sauf en Péninsule bien sûr. Mais il est vrai que les mesures en Antarctique sont réputées pauvres et difficiles.
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