laurent_caen Posté(e) 14 octobre 2014 Partager Posté(e) 14 octobre 2014 Bonjour, Ce lien (qui a été posté par un intervenant dans un autre sujet et que je remercie au passage) permet de voir l'historique du matériel météorologique utilisé pour les différentes stations : https://donneespubliques.meteofrance.fr/?fond=contenu&id_contenu=37 On remarque pour l'ensoleillement qu'en fonction des stations, il est mesuré soit par un pyranomètre, soit un héliographe (soit les 2 ?). Par exemple, pour Caen, il semble qu'il est mesuré par pyranomètre depuis février 2008 tandis qu'à Saint-Gatien (près de Deauville), il semble toujours mesuré par héliographe. Or, si jusqu'en 2007 inclus, les valeurs d'insolation mesurées semblaient différer assez peu, depuis 2008 les valeurs d'insolation annuelles mesurées à Caen sont systématiquement très supérieures à celles mesurées à St-Gatien, de 100 à 200 heures en moyenne. Ma question est ainsi la suivante : la durée d'insolation mesurée par pyranomètre est-elle plus favorable que mesurée par héliographe ? Je crois que sur un ancien sujet, il avait été dit que les durées d'ensoleillement mesurées par pyranomètre étaient en général majorées de 5% par rapport à une mesure par héliographe, mais je n'arrive pas à retrouver le sujet correspondant. En tout cas, s'il s'avère qu'une différence existe entre les 2 types de mesure, il est clair que les moyennes climatiques calculées ne correspondent à rien puisque toutes les stations ne sont pas (ou n'ont pas été) sur un pied d'égalité en terme de mesure. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
mottoth Posté(e) 15 octobre 2014 Décines (69), Aeroport St Exupery (69) Partager Posté(e) 15 octobre 2014 Question très intéressante à laquelle je n'ai malheureusement pas de réponse. Ce sujet mériterais d'être déplacé dans la section "instrumentation" où il aura peut-être une meilleure visibilité auprès des experts. Sinon il est toujours périlleux de comparer les valeurs brutes d'insolation entre 2 stations: outre le matériel, l'exposition de la station peut jouer, et notamment des éventuelles ombres portées, qu'elles soient naturelles (relief, végétation) ou artificielles (batiments). Il vaut mieux comparer des fractions d'insolation, celles-ci devant prendre pour dénominateur les valeurs maxi vraiment mesurées (et non la durée du jour). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 15 octobre 2014 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 15 octobre 2014 Bonjour, Ce lien (qui a été posté par un intervenant dans un autre sujet et que je remercie au passage) permet de voir l'historique du matériel météorologique utilisé pour les différentes stations : https://donneespubliques.meteofrance.fr/?fond=contenu&id_contenu=37 On remarque pour l'ensoleillement qu'en fonction des stations, il est mesuré soit par un pyranomètre, soit un héliographe (soit les 2 ?). Par exemple, pour Caen, il semble qu'il est mesuré par pyranomètre depuis février 2008 tandis qu'à Saint-Gatien (près de Deauville), il semble toujours mesuré par héliographe. Or, si jusqu'en 2007 inclus, les valeurs d'insolation mesurées semblaient différer assez peu, depuis 2008 les valeurs d'insolation annuelles mesurées à Caen sont systématiquement très supérieures à celles mesurées à St-Gatien, de 100 à 200 heures en moyenne. Ma question est ainsi la suivante : la durée d'insolation mesurée par pyranomètre est-elle plus favorable que mesurée par héliographe ? Je crois que sur un ancien sujet, il avait été dit que les durées d'ensoleillement mesurées par pyranomètre étaient en général majorées de 5% par rapport à une mesure par héliographe, mais je n'arrive pas à retrouver le sujet correspondant. En tout cas, s'il s'avère qu'une différence existe entre les 2 types de mesure, il est clair que les moyennes climatiques calculées ne correspondent à rien puisque toutes les stations ne sont pas (ou n'ont pas été) sur un pied d'égalité en terme de mesure. Un héliographe mesure uniquement la durée pendant laquelle le rayonnement solaire direct est suffisant pour être comptabilisé (autrefois - et peut-être encore aujourd'hui -, il fallait que le soleil noircisse un papier). Un pyranomètre est, quant à lui, capable de déterminer (de quantifier) l'intensité lumineuse (en W/m²). Il est possible également, par cet appareil, de distinguer la part du rayonnement solaire direct de celle du rayonnement diffus (dit "atmosphérique"). Pour déterminer si il y a "ensoleillement" ou non, il suffit de fixer une valeur seuil minimale du rayonnement direct. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
crabo Posté(e) 16 octobre 2014 Partager Posté(e) 16 octobre 2014 J'ai vu sur le web que l'emploi de telle ou telle méthode peut occasionner un differenciel médian de 100h annuelle. C'est une estimation pas sûre mais ça donne une idée. J'ai vu aussi que MF ces dernières années semble opter pour le pyranometre. Par exemple pour Toulouse, visiblement ils utilisaient des héliographes, et à partir de 2010 le pyranometre. Du coup, je ne sais pas si on peut vraiment conclure quelque chose, mais sur les relevés, il semblerait que depuis 2010 (donc sur 4 années), ici, on a eu une année grise (2013) qui affiche 1975h, alors que cela semblait plus courant avant, les années grises se situant autour de 1900-1850h, une année à 2300h (habituellement pas super fréquent) et les deux autres au delà de 2100. Je sais que rien n'est à conclure sur quatre ans bien sur, mais cela semble malgré tout apporter du crédit à cette idee que le pyranometre aurait tendance à "sur-estimer" la durée d'insolation. J'ai vu aussi qu'ils avaient désormais recours à des pyrheliometres pour certaines stations. Crabo Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
mogador Posté(e) 16 octobre 2014 Partager Posté(e) 16 octobre 2014 Voici une étude du service météorologique des Pays Bas et de l'université d'Utrecht en langue anglaise. Comparaison des deux méthodes en question à partir de la page 27. http://www.knmi.nl/bibliotheek/knmipubWR/WR2006-06.pdf Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
laurent_caen Posté(e) 20 octobre 2014 Auteur Partager Posté(e) 20 octobre 2014 Voici une étude du service météorologique des Pays Bas et de l'université d'Utrecht en langue anglaise. Comparaison des deux méthodes en question à partir de la page 27. http://www.knmi.nl/bibliotheek/knmipubWR/WR2006-06.pdf Merci pour ce document, très intéressant ! Et en effet, ce sujet mériterait peut-être d'être déplacé dans la section "instrumentation" ; là-dessus, je laisse les modérateurs en être juges, d'autant que je ne sais pas moi-même comment procéder. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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