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Evolution de la température en montagne


gbl
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La circulation atmosphérique disperse bien sûr le surcroît, mais pas entièrement ou pas très loin puisque les Tn ou les Tx urbaines (selon la situation synoptique) sont couramment supérieures de 1-4°C (parfois jusqu'à 7-10 °C en nuit peu venteuse) par rapport aux Tn ou Tx rurales d'un rayon de 10-100 km alentour (ce qui tient au rayonnement IR sortant des matériaux sombres type asphalte, mais aussi probablement au flux énergétique dont parle Laat et Maurellis). Ce qui serait intéressant, c'est de modéliser la dissipation de cette énergie industrielle/urbaine/démographique, puis de comparer aux grilles du réchauffement significatif.

GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS, VOL. 31, L12211, doi:10.1029/2004GL019852, 2004

Impacts of anthropogenic heat on regional climate patterns

Alexander Block, Klaus Keuler, Eberhard Schaller

Abstract - Four different simulations of a winter period in Central Europe are carried out to investigate the principle effect of anthropogenic heat release from the highly industrialized and populated Ruhrarea region (Germany) on regional climate conditions. The results reveal a permanent warming due to anthropogenic heat emissions over affected areas ranging from 0.15 K over land area with an additional 2 W m−2 anthropogenic heat flux up to 0.5 K over the Ruhrarea with additional 20 W m−2 anthropogenic heat flux. The temperature effects induced by anthropogenic heat not only depend on the amount of added heat but also on orographical factors. No significant variations are found for precipitation.

oui ces chiffres me semblent plus vraisemblables, étant donné ce qu'on constate pour les stations purement urbaines.

Lorsqu'on cite 1000 W/m2 ( à vérifier) de chaleur dissipée dans des très grandes villes, en hiver, cela donnerait si toute la chaleur restait là, une température de l'ordre de 100°C au sol.

Si on admet une augmentation de température de 5°C par rapport à la campagne avoisinante, cela ferait 95% de la chaleur qui "fuit" à l'extérieur de la ville principalement sous forme de convection, donc en grande partie vers le haut s'il n'y a pas de vent et en direction oblique ascendante (en mélange turbulent) dans le sens du vent s'il y en a.

C'est un sujet en tous les cas très intéressant et encore en friche apparemment.

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oui ces chiffres me semblent plus vraisemblables, étant donné ce qu'on constate pour les stations purement urbaines.

Lorsqu'on cite 1000 W/m2 ( à vérifier) de chaleur dissipée dans des très grandes villes, en hiver, cela donnerait si toute la chaleur restait là, une température de l'ordre de 100°C au sol.

Oui, il faudrait vérifier ce chiffre : s'il s'agit d'une valeur moyenne de surface pour toute une ville, cela paraît très élevé, même avec l'éclairage et le chauffage en hiver.
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Oui, il faudrait vérifier ce chiffre : s'il s'agit d'une valeur moyenne de surface pour toute une ville, cela paraît très élevé, même avec l'éclairage et le chauffage en hiver.

oui c'est un chiffre à peine croyable.

Voir ci-dessous un extrait d'une note (p.5) concernant ce qui se passe au centre de Tokyo:

A study done by researchers at Tokyo University (Ichinose

et al., 1996), assuming all the energy consumption in Tokyo to be discharged as heat,

suggested that the anthropogenic heat flux in central Tokyo exceeds 400 watts/m2 in the

daytime and maximum of 1,590 watts/m2 in winter.

ce ne sont pas des chiffres moyens mais plutôt des maxi.

je n'ai pas réussi à charger l'étude d'Ichinose.

Cette note pose cependant le problème que risquent nombres de mégalopoles, non pas suite au réchauffement global (encore qu'elles aient aussi à le subir) mais à cause d'un effet urbain devenant véritablement monstrueux.

Si on prend une ville comme Paris avec 20000 h/km2, une estimation grossière du flux anthropogénique donne 120 W/m2 (en prenant 6000 W/habitant de conso moyenne annuelle)

Avec certainement des maxis bien plus élevés.

Mais 120 W/m2 de plus cela devrait faire +20°C si toute la chaleur restait là.

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