charles.muller Posté(e) 17 avril 2006 Partager Posté(e) 17 avril 2006 ce ne sont pas tout à fait les infos que j'ai. issu de realclimate 1-les chiffres sont nettement moins élevés que ce que tu cites. 2-on constate,avec les données de l'ISCCP, une augmentation de l'albedo à partir de 92 et une augmentation de la couverture nuageuse et non pas, une diminution. Je ne suis pas parvenu à trouver sur le site ISCCP le gestionnaire de courbe pour l'évolution des moyennes. (Je suis preneur si tu l'as trouvé et si tes cartes ne sont pas reprises ailleurs). Voici le graphe proposé par des responsables du site du projet (référence ci-dessous, disponible en pdf sur le site GISS) concernant l'évolution de la couverture nuageuse. La baisse 1990-2002 (période étudiée par Pinker et al.) est évidente. Rossow, W.B., and E. Duenas 2004. The International Satellite Cloud Climatology Project (ISCCP) web site: An online resource for research. Bull. Amer. Meteor. Soc. 85, 167-172, doi:10.1175/BAMS-85-2-167. *** Voici une autre carte issue d'une autre analyse (même remarque sur la baisse sensible) : EVALUATION OF CLOUD AMOUNT TRENDS ANDCONNECTIONS TO LARGE SCALE DYNAMICS Todd D. Ellis*, Graeme L. Stephens, and David W. J. ThompsonColorado State University, Fort Collins, CO Donc, il faudrait comprendre pourquoi des graphes aussi contradictoires circulent. D'où viennent les tiens ? Sinon, OK sur l'aldébo et les aérosols. Je dis simplement que ces phénomènes ne sont pas reliés directement au schéma simpliste dominant + de GES = + de hausse de T Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 17 avril 2006 Partager Posté(e) 17 avril 2006 Vu qu'il est plus dense que l'air, je voudrais bien comprendre pourquoi il reste plus d'un siècle en suspension, même à basse pression) les phénomènes de diffusion atmosphérique sont tels que le CO2 est réparti quasi uniformément dans toute la hauteur de l'atmosphère (au moins jusqu'à 60km). On trouve du CO2 à 350 ppm environ dans la stratosphère. Le CO2 est plus lourd que l'air, certes, de 50%. L'oxygène est plus lourd que l'azote de 14% et l'azote est plus lourd que la vapeur d'eau de 56%. Ce n'est pas pour cela qu'on a une stratification et heureusement. Depuis 1980, il y hausse de l'irradiance solaire totale (+0,35 W/m2) et surtout, depuis 1990, hausse de l'insolation effective (+ 3 à + 6 W/m2) à cause d'une baissede la nébulosité (-5%) et des aérosols. Tu trouveras sur mon site une synthèse précise et chiffrée des deux études récentes l'ayant montré (Wild 2005, Pinker 2005). Pour mémoire le forçage de tous les GES confondus et accumulés en un siècle est de 2,6 W/m2 en 2005. 1,5 à 2,5 fois moins que les variations radiative dues à l'insolation en deux décennies. Bien sûr, toute cette insloution ne se transforme pas en chalur (aldébo terrestre, etc.). Mais il est faux (ou au moins très discuté et très discutable) de dire que la hausse importantes 1990-2005 ne peut être expliquée que par les GES. Non tout cela n'est pas prouvé du tout. L'irradiance solaire est restée quasi-constante depuis 80 et, pour la nébulosité, les courbes de l'ISCCP citées plus haut sont en totale contradiction avec les études citées. J'ai déjà posté plusieurs remarques au sujet de l'arctique (et il serait mieux d'y répondre point à point, sinon cela donne l'impression que je poste pour rien et que tout nouveau fait contraire à l'hypothèse est évacué sans plus de considération). Pas mal de travaux relativisent l'ampleur des changements actuels, que ce soit les T, la banquise, le Groenland, le bilan glaciaire total, et. Les températures estivales étaient par exemple plus chaude dans la première partie du siècle que dans la seconde. Et les hausses hivernales ne changent pas grand chose dans cette région. La forte hausse arctique de 1920-1940, non imputable aux GES et a fortiori au seuil critique, témoigne de la variabilité importante de la zone polaire. je pense qu'il a déjà été répondu au sujet de l'Arctique dont la température actuelle est bien supérieure à la température de 1940. Mais on n'est pas obligé de croire le rapport ACIA. Au sujet du Groënland, il a été monté récemment que , dégagé de la contrainte NAO, ce dernier présentait un réchauffement important suivant le réchauffement global. Il est tout de même étrange qu'on remette en question sans cesse les mesures de température récentes, mais pas celles effectuées entre 1920 et 1940. Selon quel principe exactement? Enfin la période 1920-1940 a connu une augmentation du forçage GES de l'ordre de 0.22W/m2 et un forçage négatif volcanique très faible de -0.07 W/m2 par an seulement. Ce forçage volcanique était de -0.44W/m2 pour la période précédente. Ce ne sont certes pas les explications uniques d'un Arctique "chaud" en 1940, mais elles ne sont pas à négliger. De plus personne ne nie une fluctuation cyclique se surimposant à un réchauffement global et plus ou moins importante suivant les régions. C'est vrai pour 1940 comme pour 2006. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 17 avril 2006 Partager Posté(e) 17 avril 2006 2 remarques 1-les chiffres sont nettement moins élevés que ce que tu cites. 2-on constate,avec les données de l'ISCCP, une augmentation de l'albedo à partir de 92 et une augmentation de la couverture nuageuse et non pas, une diminution. Cette augmentation de la couverture nuageuse n'est pas en contradiction avec l'augmentation de température ni avec une augmentation de l'ES. D'un point de vue général rien n'autorise à dire que les variations d'albedo de l'atmosphère sont uniquement des phénomènes naturels. On a vu dans d'autres topics, l'influence des aérosols sulfatés. Concernant l'irradiance solaire, bien évidemment, il s'agit d'un phénomène naturel. Au cours de ces deux dernières décennies il est limité à, on en croît Wilson, 0.1% de la constante solaire, soit au sol environ 0.2W/m2. Cela est faible mais je pense que c'est quand même un peu exagéré. D'ailleurs c'est en contradiction avec les courbes d'activité solaire présentées. Activité qui décroit nettement dans les deux dernières décennies. Mais je suis d'accord bien entendu avec le caractère naturel des variations de la constante solaire. Vers 1992 si il y a eu une augmentation de l'albedo cela doit etre du surtout aux erutions volcanique suivantes : - Le 10/04/1992 dans l'est des Philippines le Mayon, - Du 15 au 21/08/1991 au Chili le volcan Hudson, - Et surtout le 07/11/1991 en Philipine, le Pinatubo qui a ejecte 20 millions de tonnes de soufre soit 25 à 35 km3 d'aérosols stratosphérique Car la cendre qui a été envoyée dans l'atmosphère tombe graduellement de la haute stratosphère stable, et aide à augmenter la création des nuages et des précipitations dans l'atmosphère inférieure. Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 17 avril 2006 Partager Posté(e) 17 avril 2006 les phénomènes de diffusion atmosphérique sont tels que le CO2 est réparti quasi uniformément dans toute la hauteur de l'atmosphère (au moins jusqu'à 60km). On trouve du CO2 à 350 ppm environ dans la stratosphère. Le CO2 est plus lourd que l'air, certes, de 50%. L'oxygène est plus lourd que l'azote de 14% et l'azote est plus lourd que la vapeur d'eau de 56%. Ce n'est pas pour cela qu'on a une stratification et heureusement. Merci mais je voudrais des références sur la manière dont la demi-vie de 100-120 ans a été évaluée. Non tout cela n'est pas prouvé du tout. L'irradiance solaire est restée quasi-constante depuis 80 et, pour la nébulosité, les courbes de l'ISCCP citées plus haut sont en totale contradiction avec les études citées. Je t'ai répondu par deux courbes référencées en accord avec l'article de Wild et j'attends toujours les références des tiennes pour comprendre la contradiction. je pense qu'il a déjà été répondu au sujet de l'Arctique dont la température actuelle est bien supérieure à la température de 1940. Mais on n'est pas obligé de croire le rapport ACIA. Au sujet du Groënland, il a été monté récemment que , dégagé de la contrainte NAO, ce dernier présentait un réchauffement important suivant le réchauffement global. Il est tout de même étrange qu'on remette en question sans cesse les mesures de température récentes, mais pas celles effectuées entre 1920 et 1940. Selon quel principe exactement? Je ne remets en question aucune mesure particulière : je cite des chercheurs qui comparent des mesures et je mentionne quand ils ne sont pas d'accord entre eux. Si tu préfères privilégier une seule source, pourquoi pas. Mais il faudra m'expliquer en quoi cette sélection est plus fertile qu'une comparaison. QUI a montré QUOI sur le Groenland ? Désolé, mais quand il y a désaccord, on cite ses sources. (Au moins le nom de l'auteur et l'année de la parution, je retrouverai). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 17 avril 2006 Partager Posté(e) 17 avril 2006 EVALUATION OF CLOUD AMOUNT TRENDS ANDCONNECTIONS TO LARGE SCALE DYNAMICS Todd D. Ellis*, Graeme L. Stephens, and David W. J. ThompsonColorado State University, Fort Collins, CO Donc, il faudrait comprendre pourquoi des graphes aussi contradictoires circulent. D'où viennent les tiens ? Sinon, OK sur l'aldébo et les aérosols. Je dis simplement que ces phénomènes ne sont pas reliés directement au schéma simpliste dominant + de GES = + de hausse de T il n'y a pas de contradiction entre tous ces graphes. le graphe que tu montres est juste et témoigne d'une évolution de la quantité de nuages globale, tandis que les graphes que j'indique, montrent une évolution dans la position verticale des nuages. Ce qui compte surtout c'est l'albédo hors atmosphère, car que veut dire quantité de nuages? Est-ce en masse, en surface couverte,...? La baisse est bien de 4% entre 87 et 2001, elle est en très légère augmentation depuis. Ceci dit la variation de l'albedo lui-même, n'est pas suffisante en soi. En effet un albedo peut augmenter alors que les nuages de basse altitude diminuent et que ceux de haute et moyenne altitude augmentent. C'est un peu ce la tendance observée actuellement: Concernant la hausse de l'albédo, brutale, en 92 c'est bien comme dit Williams. C'est principalement l'éruption du Pinatubo. j'ajouterais, même si c'est un lieu commun que de le dire, qu'on ne peut , à partir de quelques courbes et études glanées par ci par là se transformer en spécialiste de ces questions, qui comme on peut s'en rendre compte, sont d'une complexité qui dépasse de loin le simple examen d'une courbe d'albédo, de forçages, ou de variation de nébulosité. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 17 avril 2006 Partager Posté(e) 17 avril 2006 il n'y a pas de contradiction entre tous ces graphes. le graphe que tu montres est juste et témoigne d'une évolution de la quantité de nuages globale, tandis que les graphes que j'indique, montrent une évolution dans la position verticale des nuages. Concernant la hausse de l'albédo, brutale, en 92 c'est bien comme dit Williams. C'est principalement l'éruption du Pinatubo. En allant finalement sur Real Climate, j'en étais arrivé aux mêmes conclusions, à savoir que ces cartes des nuages haute et moyenne altitudes ne concernaient pas la nébulosité globale. L'article de RC critique un autre papier selon lequel il y aurait eu une forte hausse de l'aldébo au début des années 2000. Ce thème déjà ancien est effectivement controversé, ce que signale d'ailleurs Wild dans son article (remarque en p. 849 sur Wielecki 2005). Mais surtout, je ne vois pas pourquoi tu parles ici de l'aldébo alors que la question soulevée par Wild et par Pinker est l'amplitude du forçage radiatif "brut" dû à l'augmentation de l'insolation [1990-2001/2]. La question est simple : oui ou non l'insolation effective a-t-elle représenté un forçage de 3 à 6 W/m2 sur dix ans, autrement plus important que le forçage des GES ? Si tu réponds non, explique-moi. Savoir ensuite comment ce forçage est traduit thermiquement compte tenu des autres facteurs et rétro-actions climatiques (dont l'aldebo) , c'est un deuxième débat. Mais j'aimerais bien que l'on tranche déjà le premier, avec clarté et objectivité si possible. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 17 avril 2006 Partager Posté(e) 17 avril 2006 PS : sur la période considérée [1990-2002], le schéma de Real Climate montre que la baisse concerne essentiellement les nuages bas, qui sont justement ceux dont l'effet de réflexion l'emporte sur l'effet de serre, l'inverse étant vrai pour les nuages hauts. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 17 avril 2006 Partager Posté(e) 17 avril 2006 Mais surtout, je ne vois pas pourquoi tu parles ici de l'aldébo alors que la question soulevée par Wild et par Pinker est l'amplitude du forçage radiatif "brut" dû à l'augmentation de l'insolation [1990-2001/2]. La question est simple : oui ou non l'insolation effective a-t-elle représenté un forçage de 3 à 6 W/m2 sur dix ans, autrement plus important que le forçage des GES ? Si tu réponds non, explique-moi. La question est très simple, mais la réponse c'est autre chose.Si je te parle d'albédo c'est que la variation d'insolation dépend entr'autres de l'albédo de l'atmosphère puisque l'irradiance solaire hors atmosphère est quasi-constante. Si l'albédo est constant, l'insolation peut changer si l'absorption dans l'atmosphère change. Le rayonnement solaire est absorbé par l'O3 et l'O2 principalement dans le visible et les UV, par la vapeur d'eau dans l'IR proche, par les aérosols. Donc une variation de cette absorption peut changer l'insolation en l'augmentant effectivement. Néanmoins ceci se fait au détriment de l'IR lointain qui réchauffe l'atmosphère. Donc un changement d'insolation s'est peut être produit, mais il faut voir le bilan radiatif net et pas brut. Autrement dit parler de variation d'insolation a certes un intérêt mais pas forcément déterminant dans ce qui nous occupe. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 17 avril 2006 Partager Posté(e) 17 avril 2006 La question est très simple, mais la réponse c'est autre chose. Si je te parle d'albédo c'est que la variation d'insolation dépend entr'autres de l'albédo de l'atmosphère puisque l'irradiance solaire hors atmosphère est quasi-constante. Si l'albédo est constant, l'insolation peut changer si l'absorption dans l'atmosphère change. Le rayonnement solaire est absorbé par l'O3 et l'O2 principalement dans le visible et les UV, par la vapeur d'eau dans l'IR proche, par les aérosols. Donc une variation de cette absorption peut changer l'insolation en l'augmentant effectivement. Néanmoins ceci se fait au détriment de l'IR lointain qui réchauffe l'atmosphère. Donc un changement d'insolation s'est peut être produit, mais il faut voir le bilan radiatif net et pas brut. Autrement dit parler de variation d'insolation a certes un intérêt mais pas forcément déterminant dans ce qui nous occupe. - l'insolation hors atmosphère n'est pas tout à fait constante, mais en hausse (faible) sur les deux cycles récents. C'est un détail. - je ne doute pas que le bilan radiatif doit être décomposé selon les spectres, les couches de l'atmosphère et leur composition chimique, mais je rappelle que cette discussion avait pour objet initial l'assertion suivante : aucun phénomène naturel autre que les GES anthropiques n'est susceptible d'expliquer la hausse depuis 1980, et surtout 1990. Sauf s'il est démontré que l'évolution récente de la nébulosité est une conséquence directe des GES (et peut être incluse ispso facto comme leur rétro-action), ce dont je doute, cette assertion n'est pas fondée. Il existe au moins une autre hypothèse de travail, en friche mais solide, pour expliquer une partie importante des variations thermiques récentes. - nous en revenons toujours au même point. D'un côté, des affirmations simplificatrices (il est maintenant très clair que les GES humains sont les principaux responsables du réchauffement). De l'autre côté, une étude détaillée de la littérature montrant que rien n'est aussi clair. On nous dit d'abord que le réchauffement du XXe siècle est la preuve de l'effet de serre anthropique. On nous dit ensuite qu'en fait, c'est sutout le réchauffement [1975-2006] qui en est la preuve la plus évidente. On s'aperçoit enfin que même ce réchauffement récent ne porte pas nécessairement la marque exclusive ni même dominante des GES. Que dira-ton au juste en 2020 ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 17 avril 2006 Partager Posté(e) 17 avril 2006 - l'insolation hors atmosphère n'est pas tout à fait constante, mais en hausse (faible) sur les deux cycles récents. C'est un détail. - je ne doute pas que le bilan radiatif doit être décomposé selon les spectres, les couches de l'atmosphère et leur composition chimique, mais je rappelle que cette discussion avait pour objet initial l'assertion suivante : aucun phénomène naturel autre que les GES anthropiques n'est susceptible d'expliquer la hausse depuis 1980, et surtout 1990. Sauf s'il est démontré que l'évolution récente de la nébulosité est une conséquence directe des GES (et peut être incluse ispso facto comme leur rétro-action), ce dont je doute, cette assertion n'est pas fondée. Il existe au moins une autre hypothèse de travail, en friche mais solide, pour expliquer une partie importante des variations thermiques récentes. - nous en revenons toujours au même point. D'un côté, des affirmations simplificatrices (il est maintenant très clair que les GES humains sont les principaux responsables du réchauffement). De l'autre côté, une étude détaillée de la littérature montrant que rien n'est aussi clair. On nous dit d'abord que le réchauffement du XXe siècle est la preuve de l'effet de serre anthropique. On nous dit ensuite qu'en fait, c'est sutout le réchauffement [1975-2006] qui en est la preuve la plus évidente. On s'aperçoit enfin que même ce réchauffement récent ne porte pas nécessairement la marque exclusive ni même dominante des GES. Que dira-ton au juste en 2020 ? Bah certainement que les milliers de chercheurs qui s'occupent de transfert radiatif sont des crétins et n'ont pas vu que la véritable cause du réchauffement réside dans les variations de l'activité solaire. Ils n'ont certainement pas compris ce que certains clairvoyants présents sur ce site ont compris depuis longtemps à savoir que rien n'est simple alors qu'il n'y a qu'à lire la littérature scientifique pour s'en rendre compte. Plus sérieusement. Concernant la nébulosité, la courbe de l'albédo montre bien qu'elle ne peut expliquer une quelconque variation d'insolation. Donc à moins que cette dernière courbe soit fausse, la variation d'insolation n'est pas réelle. Pour moi, exit cette "cause naturelle" de réchauffement qui n'a d'ailleurs aucun fondement théorique solide. L'évolution de la constante solaire n'est pas non plus suffisante pour expliquer l'ampleur du réchauffement. Les données dont je dispose font état d'une augmentation du forçage de 0.04W/m2 sur les deux derniers cycles. C'est bien ce que j'appelle une véritable constance, car il m'étonnerait beaucoup que la précision des mesures de cette constante soit supérieure à 1/10000. Donc exit cette cause naturelle là. Autre cause naturelle: les volcans. La tendance est plutôt à un très léger forçage négatif. Je n'insisterais pas trop sur les aérosols tropo qui de toute façon sont également principalement le résultat de l'activité humaine. En toute logique, aucun élément naturel, je dis bien aucun, ne peut, en l'état actuel de nos connaissances, expliquer l'ampleur du réchauffement constaté. Et je n'ai vu aucune étude sérieuse remettre en cause cette conviction. Mais, entendons-nous bien, tout le monde n'est pas obligé de partager ce point de vue. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 17 avril 2006 Partager Posté(e) 17 avril 2006 Bah certainement que les milliers de chercheurs qui s'occupent de transfert radiatif sont des crétins et n'ont pas vu que la véritable cause du réchauffement réside dans les variations de l'activité solaire. Ils n'ont certainement pas compris ce que certains clairvoyants présents sur ce site ont compris depuis longtemps à savoir que rien n'est simple alors qu'il n'y a qu'à lire la littérature scientifique pour s'en rendre compte. Plus sérieusement. Concernant la nébulosité, la courbe de l'albédo montre bien qu'elle ne peut expliquer une quelconque variation d'insolation. Donc à moins que cette dernière courbe soit fausse, la variation d'insolation n'est pas réelle. Pour moi, exit cette "cause naturelle" de réchauffement qui n'a d'ailleurs aucun fondement théorique solide. Bah certainement que Wild et ses 10 co-auteurs, Pinker et ses 2 co-auteurs, le comité de lecture de Science ne t'avaient pas lu avant d'écrire noir sur blanc que « Sur la période ouverte par le BSRN (1992 à 2001), le déclin de la réflectance terrestre correspond à une hausse de 6 W/m2 dans la radiation solaire absorbée par le globe » (Wild p. 849) ou "Nous avons observé une augmentation globale de S entre 1983 et 2001 à un rythme de 0,16W/m2 par an, changement qui se réalise dans une baisse jusqu'à 1990, suivi d'une hausse soutenue" (Pinker p.950). Franchement Meteor, ce petit jeu consistant soit à ne pas prendre acte des objections (cf + haut sur 1940-1970 où tu ne veux pas démordre que les variations des GES n'ont rien à voir avec le refroidissement alors que c'est l'évidence même), soit à les évacuer pour des mauvaises raisons (ici où tu continues avec tes variations d'aldébo qui ne sont pas le sujet initial et qui n'ont de toute façon rien à voir avec les GES) commence à beaucoup m'ennuyer. Je te laisse donc continuer à claironner que tu as raison avec "des milliers de scientifiques" que tu ne lis pas autrement que sur Real Climate et dans leurs rapports commandés par les politiciens. Si c'est l'idée que tu te fais de la discussion et de la curiosité scientifiques, et si tu imagines avoir un avis "éclairé" de cette manière, tant pis. Cela contribue au moins à comprendre et à constater comment les croyances finissent par obscurcir la raison. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 17 avril 2006 Partager Posté(e) 17 avril 2006 Je crois que c'est s'illusionner totalement si on croit qu'il peut y avoir une réaction des gouvernements et des puissances économiques pour reagir contre les emissions de GES, on en est à des années lumière, le credo actuel c'est toujours plus de croissance, toujours plus de confort et toujours plus d'emissions par conséquent. Quant à aller expliquer aux Chinois et aux Indiens de renoncer à leur miracle économique qui date de 10 ans alors que nous avons fait la même chose depuis 100 ans il est évident qu'ils nous enverront paitre, et comme ils sont deux fois plus nombreux que les Occidentaux on peut sans coup férir miser sur un triplement des emissions de GES, surtout s'ils utilisent le charbon massivement. Donc je ne suis absolument pas optimiste sur une reduction des emissions de GES au niveau planétaire, la solution est économique et politique au niveau mondial, le problème est que là on remet en cause la Mondialisation des échanges, on remet en cause le Libéralisme Economique et ce genre de débat n'est pas prevu sur Infoclimat et il est politiquement incorrect, je suis sur que ce que j'ecris va attirer des réponses tentant de decoupler cet aspect de celui des emissions de GES, et pourtant c'est intimement lié. Donc je suis désolé de te dire qu'il ne faut absoluement pas compter sur la fameuse "reaction de notre part" que tu appelles de tes voeux. Je ne m'illusionne pas: J'ai bien écrit textuellement qu'il ne faut pas trop compter dessus.Mais même si il n'éxiste qu'une infime chance de faire réagir, je tente de m'employer en ce sens. Toute réaction pour limiter les dégats peut-être capitale. En effet, si le réchauffement approche le niveau élevé que je redoute, chaque degré "marginal" en plus ou en moins peut s'avérer extrémement important. Aussi, même si le point de non-retour est atteint, le fait de réussir à diminuer (ou à moins augmenter) les émissions de GES d'origine anthropique peut nous donner un délai supplémentaire de quelques années, voire de quelques décennies avant que soient atteintes des températures véritablement catastrophiques. Et ce délai supplémentaire serait extrémement précieux. D'une part, il permettrait l'oxydation d'une partie plus importante du CH4 (molécule à relativement courte durée de vie moyenne). D'autre part, il permettrait d'atteindre la fin de l'êre du pétrole. Enfin, il pourrait peut-être permettre l'émergence de technologies protectrices de l'environnement (style "tours aérogénératrices"), voire de technologies de contrôle du climat. Peut-être... Alain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 18 avril 2006 Partager Posté(e) 18 avril 2006 En effet, si le réchauffement approche le niveau élevé que je redoute, chaque degré "marginal" en plus ou en moins peut s'avérer extrémement important. Cher Alain, je te renouvelle au passage mes demandes (mon côté obstiné, sinon têtu ) : quels sont les niveaux de seuil envisagés par la théorie et constatés par les mesures ? Tu comprends bien qu'il y a forcément un hiatus entre la gravité des prédictions et le flou des théorisations. Si je te dis (toujours ma (dé)formation de base pour les métaphores), dans 5 à 10 ans, un virus émergent va décimer planète et si l'on ne fait rien, on sera réduit à une prophylaxie d'urgence, tu vas me demander très logiquement : quel virus ? quel réservoir, quel vecteur, quel portage virologique statique et dynamique ? quel profl génétique, quels variants, quelle vitesse de mutation en modèle aléatoire ou directionnel ? quel récepteurs de surface réels / potentiels sur les cellules humaines et quels immuno-profils réactionnels ? etc., etc. Je pense que la bio. n'est pas si différente de la climato. Quand on avance une hypothèse, on la défend sur trois ou quatre points-clé chacun fondés sur une sélection de la littérature scientifique. C'est bien cela (et juste cela) que je demande ici. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 18 avril 2006 Partager Posté(e) 18 avril 2006 Bah certainement que Wild et ses 10 co-auteurs, Pinker et ses 2 co-auteurs, le comité de lecture de Science ne t'avaient pas lu avant d'écrire noir sur blanc que « Sur la période ouverte par le BSRN (1992 à 2001), le déclin de la réflectance terrestre correspond à une hausse de 6 W/m2 dans la radiation solaire absorbée par le globe » (Wild p. 849) ou "Nous avons observé une augmentation globale de S entre 1983 et 2001 à un rythme de 0,16W/m2 par an, changement qui se réalise dans une baisse jusqu'à 1990, suivi d'une hausse soutenue" (Pinker p.950). Franchement Meteor, ce petit jeu consistant soit à ne pas prendre acte des objections (cf + haut sur 1940-1970 où tu ne veux pas démordre que les variations des GES n'ont rien à voir avec le refroidissement alors que c'est l'évidence même), soit à les évacuer pour des mauvaises raisons (ici où tu continues avec tes variations d'aldébo qui ne sont pas le sujet initial et qui n'ont de toute façon rien à voir avec les GES) commence à beaucoup m'ennuyer. Je te laisse donc continuer à claironner que tu as raison avec "des milliers de scientifiques" que tu ne lis pas autrement que sur Real Climate et dans leurs rapports commandés par les politiciens. Si c'est l'idée que tu te fais de la discussion et de la curiosité scientifiques, et si tu imagines avoir un avis "éclairé" de cette manière, tant pis. Cela contribue au moins à comprendre et à constater comment les croyances finissent par obscurcir la raison. Toi aussi tu ennuies avec tes arguments qui n'en sont pas et que tu rabâches à loisir. D'ailleurs , manifestement à cours d'arguments scientifiques sérieux, tu en viens, comme tout bon journaliste, à utiliser une rhéthorique politicienne qui n'a rien à faire dans ce forum. Je ne te suivrais évidemment pas sur ce terrain nauséabond. On devine cependant que vu ton scepticisme quelque peu maladif tu es bien enclin à croire les études ou les chiffres qui vont dans ton sens. Une certaine incompétence, tout à fait normale car c'est un domaine complexe, dans le transfert radiatif suffisent à te faire mal interpréter ces mêmes études. Tu ne vois malheureusement que par un bout de la lorgnette. Mais, ne t'en déplaises, je continuerai à citer Realclimate qui est tout de même un peu plus scientifique et crédible que "climat sceptique". concernant ceci en particulier: Franchement Meteor, ce petit jeu consistant soit à ne pas prendre acte des objections (cf + haut sur 1940-1970 où tu ne veux pas démordre que les variations des GES n'ont rien à voir avec le refroidissement alors que c'est l'évidence même), soit à les évacuer pour des mauvaises raisons (ici où tu continues avec tes variations d'aldébo qui ne sont pas le sujet initial et qui n'ont de toute façon rien à voir avec les GES) commence à beaucoup m'ennuyer. dans la période 1940-1970 la variation de température en question a été de -0.07°C d'après les données NASA (non affiliée à Realclimate). Il est tout à fait établi sans aucune contestation possible, voir les courbes de CO2 en particulier, que la concentration en GES a accusé, non pas une baisse, mais une forte inflexion de pente. les reconstructions par les forçages dont les données sont issues de la NOAA (non affiliée à Realclimate) nous donne une variation de température recalculée à partir de la variation de forçage, pendant cette même période de -0.16 °C. L'écart entre ces variations est très faible en valeur absolue (0.1°C), l'inertie thermique y étant certainement pour quelque chose. Mais c'est bien la preuve qu'avec ce qu'on connait on est capable de reconstruire avec une bonne approximation les variations de température. Bien sûr je ne m'acharne pas à convaincre les sceptiques, mais je me permets de rétablir les faits auprès de ceux qui pourraient éventuellement se laisser convaincre par leur prose pseudo-scientifique et tendancieuse. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 18 avril 2006 Partager Posté(e) 18 avril 2006 C'est de la metaphore au service de la demagogie, il faut arreter d'etre simpliste Charles, d'occulter les nuances au profit d'un discours qui s'abreuve de la deliquescence des convictions morales de notre societe. Il est tout de même assez extraordinaire que tu qualifies mes interventions de simplistes, de démagogiques et de peu nuancées alors même que je pose des questions précises afin d'aller un peu plus loin que les discours alarmistes non référencés sur des théories / mesures précises. Et, accessoirement, alors même que je suis l'un des seuls à faire systématiquement l'effort de préciser mes sources. Quant aux "convictions morales de notre société", je ne vois pas de quoi tu parles - ni en quoi la morale sociale a de toute façon quelque chose à voir avec ce qui est débattu ici. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 18 avril 2006 Partager Posté(e) 18 avril 2006 Toi aussi tu ennuies avec tes arguments qui n'en sont pas et que tu rabâches à loisir. D'ailleurs , manifestement à cours d'arguments scientifiques sérieux, tu en viens, comme tout bon journaliste, à utiliser une rhéthorique politicienne qui n'a rien à faire dans ce forum. Je ne te suivrais évidemment pas sur ce terrain nauséabond. Rhétorique politicienne ? Cela devient difficile de débattre quand on ne comprend même plus ce que son interlocuteur désigne. En matière de "rhétorique politicienne", tu trouves bcp de gens sur ces forums qui n'arrêtent pas d'expliquer ce que les décideurs devraient faire ou ne pas faire. Je suis très étonné de ton indignation sélective. On devine cependant que vu ton scepticisme quelque peu maladif tu es bien enclin à croire les études ou les chiffres qui vont dans ton sens. Une certaine incompétence, tout à fait normale car c'est un domaine complexe, dans le transfert radiatif suffisent à te faire mal interpréter ces mêmes études. Tu ne vois malheureusement que par un bout de la lorgnette. Mais, ne t'en déplaises, je continuerai à citer Realclimate qui est tout de même un peu plus scientifique et crédible que "climat sceptique". En effet, citer Real Climate (créé par G. Schmidt pour défendre Mann, puis par extension les conclusions du GIEC) d'un côté et le GIEC 2001 d'un autre côté est un bon moyen de voir par les "deux bouts de la lorgnette". Contrairement à toi, je lis RC et le GIEC, mais je ne m'en contente pas. Au fait, peux-tu me citer les ouvrages ou articles peer-reviewed sceptiques que tu as lus avant de conclure qu'ils étaient dans l'erreur ? (Pour info, j'ai mis un lien vers RC sur mon site en précisant : "alarmiste, mais scientifique". Cela indique assez clairement que j'invite mes lecteurs à se renseigner au maximum. Je ne connais pas bcp de sites alarmistes qui en font autant dans l'autre sens) Il est tout à fait établi sans aucune contestation possible, voir les courbes de CO2 en particulier, que la concentration en GES a accusé, non pas une baisse, mais une forte inflexion de pente. En effet, on a vu ce que tu appelles une "forte inflexion" sur ta dernière courbe. J'attends toujours ta réponse concernant l'effet cumulatif des GES (qui continue d'augmenter tant qu'il n'y a pas de baisse sensible). les reconstructions par les forçages dont les données sont issues de la NOAA (non affiliée à Realclimate) nous donne une variation de température recalculée à partir de la variation de forçage, pendant cette même période de -0.16 °C. L'écart entre ces variations est très faible en valeur absolue (0.1°C), l'inertie thermique y étant certainement pour quelque chose. Quels forçages précisément ? Quels travaux exacts de la NOAA ? C'est formidable de citer des chiffres, mais s'ils sont impossible à vérifier ou à comprendre en détail, cela ne sert pas à grand chose. Je rappelle que la question de départ est : comment expliquer la stagnation/baisse des températures sur 1940-1970 ? Qui peut se traduire par : quels sont les forçages relatifs (positifs ou négatifs) de cette période expliquant une stagnation/baisse ? Ma réponse est que le forçage solaire a dû jouer un rôle prépondérant à la baisse, vu l'abondance des tâches dans cette période. Mais si tu me donnes les références d'un travail NOAA, GISS ou autres montrant qe c'est faux, je suis tout prêt à y adhérer. (Je fais tellement confiance à la NOAA que je leur signale même les petites erreurs de leur site, qu'ils semblent reconnaître cf. discussion sur les satellites). Bien sûr je ne m'acharne pas à convaincre les sceptiques, mais je me permets de rétablir les faits auprès de ceux qui pourraient éventuellement se laisser convaincre par leur prose pseudo-scientifique et tendancieuse. Mais voyons, n'aie pas de crainte à ce sujet. Je suis tellement "maladif" dans mes positions, tellement peu ouvert à la discussion, tellement imprécis dans mes citations que personne de sensé ne peut "éventuellement se laisser convaincre". Je ne conçois même pas que cette idée te soit venue à l'esprit. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 18 avril 2006 Partager Posté(e) 18 avril 2006 Premiere nuance Charles je ne qualifie pas tes interventions de simplistes... mais bel et bien l'intervention à laquelle j'ai repondue. Parler de "virus emergent" sans en donner la definition et en complete contradiction avec ton expression "si l'on ne fait rien". Je te laisse le plaisir de cette recherche. Le réchauffement climatique est susceptible de modifier l'aire de répartition de certains pathogènes et/ou vecteurs, ou de favoriser le développement ou la diffusion de maladies. Et là encore, "si l'on ne fait rien" pourquoi se preoccuper d'une emergence virale ? Ma métaphore, qui s'adressait à Alain de mémoire, consistait simplement à dire : quand on tire la sonnette d'alarme, il faut être exact. Dans l'exemple d'une maladie émergente, il faut au moins préciser les diférents points que j'énumérais. Cela n'allait pas plus loin, c'était un simple exercice de comparaison pour me faire comprendre (apparemment raté, au moins pour toi:D) Sauf erreur, Alain propose un modèle différent de ceux du GIEC, qui suggère une accélération brutale et prochaine du réchauffement, avec des conséquences radicales. Pourquoi pas, mais je pose dans ce cas quelques questions. Pour mémoire, voici les deux questions qui m'étaient venues à l'esprti et pour lesquelles j'attends toujours des réponses : Ma question était bien sûr : quels sont les éléments théoriques actuels de la notion de seuil pour les GES atmosphériques en particulier (articles, livres) ? Et quelles sont les mesures exactes en rapport à ces travaux théoriques faisant état de seuils déjà franchis depuis 1975 ? Bien, mais tout cela devrait se traduire par une hausse accrue des GES (non imputable à l'Inde, à la Chine et autres pays émergents). Où est cette hausse spécifique dans les enregistrements [1995-2005] par rapport à [1985-1995] ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 18 avril 2006 Partager Posté(e) 18 avril 2006 Ma métaphore, qui s'adressait à Alain de mémoire, consistait simplement à dire : quand on tire la sonnette d'alarme, il faut être exact. Dans l'exemple d'une maladie émergente, il faut au moins préciser les diférents points que j'énumérais. Cela n'allait pas plus loin, c'était un simple exercice de comparaison pour me faire comprendre (apparemment raté, au moins pour toi:D) Sauf erreur, Alain propose un modèle différent de ceux du GIEC, qui suggère une accélération brutale et prochaine du réchauffement, avec des conséquences radicales. Pourquoi pas, mais je pose dans ce cas quelques questions. Pour mémoire, voici les deux questions qui m'étaient venues à l'esprti et pour lesquelles j'attends toujours des réponses : Ma question était bien sûr : quels sont les éléments théoriques actuels de la notion de seuil pour les GES atmosphériques en particulier (articles, livres) ? Et quelles sont les mesures exactes en rapport à ces travaux théoriques faisant état de seuils déjà franchis depuis 1975 ? Bien, mais tout cela devrait se traduire par une hausse accrue des GES (non imputable à l'Inde, à la Chine et autres pays émergents). Où est cette hausse spécifique dans les enregistrements [1995-2005] par rapport à [1985-1995] ? Pourquoi ne pas tenir compte de l'Inde , de la Chine et autres NPI ? Tu retombes dans une des erreurs des prévisionnistes du GIEC qui ne tiennent absolument pas compte de cette évolution (de type exponentiel). Quant à prévoir, leur contribution réelle dans quelques décennies, ce serait de la spéculation. On ne peut qu'envisager une progression vraisemblable (ex: 8%/an pour la Chine contre 10%/an actuellement) avec une forte marge d'indétermination. C'est d'ailleurs pour ça que mes marges sont importantes et que je ne me risque pas au delà de 2050. Les hypothéses deviennent trop hazardeuses au delà d'une certaine durée de temps... Ce dont je suis par contre totalement sûr, c'est de la réalité ou du risque des mécanismes que je décris. Quant aux mesures qui démontrent un changement de situation (premier seuil) à partir de 1975, elles sont disponibles partout ! Y compris sur les pages des forums d'InfoClimat, et tu le sais bien. Il suffit d'ouvrir les yeux et de réfléchir pour arriver à une conclusion confirmant la notion de seuil (une notion encore une fois bien connue et utilisée dans de nombreuses sciences). Alain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 18 avril 2006 Partager Posté(e) 18 avril 2006 Concernant l'évolution du CO2, voici de nouvelles courbes proposées par Hansen (2004) du GISS, références ci-dessous (papier disponible en pdf sur le site de Hansen). On constate que la seule variation sensible de la période a lieu entre 1985 et 1992 (en réchauffement récent). En revanche, on ne constate rien de particulier entre 1950 et 1970 (refroidissement), où les GES sont en hausse à peu près constante. A l'évidence, c'est du côté du soleil et des aérosols et non pas des GES qu'il faut se tourner pour comprendre 1940-1970. Hansen, J., and Mki. Sato 2004. Greenhouse gas growth rates. Proc. Natl. Acad. Sci. 101, 16109-16114, doi:10.1073/pnas.0406982101. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 18 avril 2006 Partager Posté(e) 18 avril 2006 Pourquoi ne pas tenir compte de l'Inde , de la Chine et autres NPI ? Tu retombes dans une des erreurs des prévisionnistes du GIEC qui ne tiennent absolument pas compte de cette évolution (de type exponentiel). Parce que je te parles là des procesus de seuil, d'emballement et de rétroactions positives fortes, et non pas de l'évolution industrielle "classique" telle que nous la connaissons depuis 150 ans. Par exemple, où sont les signatures GES spécifiques des processus que tu décris souvent (retrait du permafrost, des banquises, etc.). Quant aux mesures qui démontrent un changement de situation (premier seuil) à partir de 1975, elles sont disponibles partout ! Y compris sur les pages des forums d'InfoClimat, et tu le sais bien. Il suffit d'ouvrir les yeux et de réfléchir pour arriver à une conclusion confirmant la notion de seuil (une notion encore une fois bien connue et utilisée dans de nombreuses sciences). Désolé, je ne comprends toujours pas. Il existe des seuils où l'eau change d'état : cela est physiquement décrit et expérimentalement vérifié. Je demande non pas l'équivalent, ce qui est impossible bien sûr, mais quelque chose d'approchant pour le climat. Pas des généralités sur le fait que le réchauffement récent serait dû aux GES, mais des travaux montrant qu'à telle quantité de GES dans l'atmosphère, il résulte tel effet physique d'emballement attendu. Ou encore des travaux montrant qu'à tel seuil de température, on aura tel effet précis sur un phénomène naturel. Quand je lis le GIEC 2001, je vois des projections pour 2100, mais je ne trouve pas particulièrement ces notions de seuils ou d'emballement amenant des chgts très rapides, avant 2050, voire dès 2020. C'est cela que je te demande. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 18 avril 2006 Partager Posté(e) 18 avril 2006 Concernant l'évolution du CO2, voici de nouvelles courbes proposées par Hansen (2004) du GISS, références ci-dessous (papier disponible en pdf sur le site de Hansen). On constate que la seule variation sensible de la période a lieu entre 1985 et 1992 (en réchauffement récent). En revanche, on ne constate rien de particulier entre 1950 et 1970 (refroidissement), où les GES sont en hausse à peu près constante. A l'évidence, c'est du côté du soleil et des aérosols et non pas des GES qu'il faut se tourner pour comprendre 1940-1970. Hansen, J., and Mki. Sato 2004. Greenhouse gas growth rates. Proc. Natl. Acad. Sci. 101, 16109-16114, doi:10.1073/pnas.0406982101. Je n'ai pas inventé la courbe de concentration du CO2 pour les besoins de la cause.Vas voir sur le site NOAA paleoclimatology à la rubrique climate forcings. Tu y verras les données sur les forçages par Crowley comme je l'ai déjà indiqué. Sinon, concernant la période 40-70 "victime" d'un refroidissement assez faible à moins que tu contestes les données NASA, tu es bouché ou quoi? Je n'ai jamais dit que les GES en étaient responsables, j'ai simplement dit (tu peux me relire) qu'à ce moment là il y avait moins de croissance du forçage et que, conjugué au fait que les aérosols volcaniques étaient plus faibles en cette période et que sans doute l'activité solaire n'était pas énorme, la température avait cessé d'augmenter. Il ne faut donc pas me faire dire ce que je n'ai pas dit. Il faudrait que tu sois un peu plus serein et que tu prennes un peu plus de recul. C'est pas la guerre tout de même! Mais relis mes posts et en particulier le graphe des reconstructions des forçages. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 18 avril 2006 Partager Posté(e) 18 avril 2006 Je n'ai jamais dit que les GES en étaient responsables, j'ai simplement dit (tu peux me relire) qu'à ce moment là il y avait moins de croissance du forçage et que, conjugué au fait que les aérosols volcaniques étaient plus faibles en cette période et que sans doute l'activité solaire n'était pas énorme, la température avait cessé d'augmenter. Bien sûr c'est une erreur ce que j'ai écrit. Les aérosols volcaniques en quantité plus faible devraient faire monter la température. Si on regarde mieux cette période 40-70 on s'aperçoit qu'elle se décompose en deux périodes bien distinctes. La période de 40 à 60 ou l'on constate une quasi-stagnation(voire une très légère hausse) de la température due principalement et selon moi à un infléchissement très net de la courbe d'augmentation du CO2. La concentration en CO2 baisse puis stagne entre 40 et 50 (si le forçage n'augmente plus la température n'a aucune raison de monter ou très peu).Elle réaugmente ensuite à partir de 50.(données NASA/GISS) La période 60-69 où l'on constate un forçage négatif quasi-permanent du aux aérosols volcaniques, alors que le CO2 poursuit son augmentation. Le forçage global est néanmoins négatif et provoque une baisse de 0.15°C sur 10 ans. pour info ci-dessous la reconstruction du forçage volcanique de 1920 à 1998 Les deux pics de droite sont vraisemblablement le Mt St Helen (80)+El Chichon (82) et le Pinatubo (91). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 19 avril 2006 Partager Posté(e) 19 avril 2006 Je n'ai pas inventé la courbe de concentration du CO2 pour les besoins de la cause. Vas voir sur le site NOAA paleoclimatology à la rubrique climate forcings. Tu y verras les données sur les forçages par Crowley comme je l'ai déjà indiqué. Sinon, concernant la période 40-70 "victime" d'un refroidissement assez faible à moins que tu contestes les données NASA, tu es bouché ou quoi? Je n'ai jamais dit que les GES en étaient responsables, j'ai simplement dit (tu peux me relire) qu'à ce moment là il y avait moins de croissance du forçage et que, conjugué au fait que les aérosols volcaniques étaient plus faibles en cette période et que sans doute l'activité solaire n'était pas énorme, la température avait cessé d'augmenter. Non, je ne fais pas la guerre, non je ne crois pas que tu as inventé la courbe et non je ne suis pas bouché. Mais ce sujet m'intéresse de plus en plus, car je m'aperçois qu'il n'y a finalement pas grand chose dans la littérature. A l'origine, j'ai posté cette remarque sur 1940-70 comme une simple boutade. Puis, tu as publié les courbes de Crowley et j'ai creusé un peu. Je croyais trouver des explications claires et évidentes, ce n'est pas le cas. En vérifiant dans la courbe de synthèse des reconstructions par modèles (all forcings) du GIEC 2001, j'ai constaté que cette période, avec le fin XIXe, est la plus éloignée des observations pour les re constructions par modèles (les modèles prévoient d'ailleurs trop bas, mais c'est le décalage qui m'intéresse : ils peuvent par exemple prévoir trop bas en exagérant tel ou tel forçage, exagarétion nécessaire à ce que la courbe de reconstruction "colle" avec les autres périodes ; en tout cas, le fait est qu'ils sont moins précis à cette période qu'ailleurs, ce qui signe une anomalie climatique mal intégrée par ces modèles, ou au moins par cette "moyenne des modèles" publiée par le GIEC). De fait, il y a plein de petite chose qui ne collent pas. Si je prends Crowley 2000, il faut par exemple que j'arrive à comprendre pourquoi il totalise 0,00 de forçage volcanique entre 1926 et 1955, alors qu'il y a au moins 22 éruptions remarquables (cat. 4) recensées dans cette période. Il a dû prendre une période de référence plutôt que le nombre absolu d'éruption (à moins qu'il emploie une base paléo sur les dépôts de sulfates), je lui écrirai pour avoir une explication. Son travail porte de toute façon sur 1000 ans, et il a donc forcément lissé les données en conséquence. Je ne vais pas continuer la discussion sur ce point ici, car je suis en train de rassembler divers éléments sur les quatre principaux forçages concernés (GES, aérosols antropiques, aérosols volcaniques, variations solaire) et je publierai une synthèse. * Sinon, tout autre point : je ne comprenais pas bien pourquoi tu citais sans cesse l'aldébo en réponse aux travaux de Wild et Pinker (2005) sur la hausse de l'insolation 1990-2002. En lisant Real Climate, je crois avoir saisi. Sauf erreur, et tu me répondras sur ce point, je pense que tu confonds deux débats : le global brightening (Wild, Pinker, ce dont je parle ici à titre principal) et le global dimming (dont parle RC). Pour ceux qui n'ont pas suivi, l'assombrissement global (global dimming) est une expression lancée par Gilgen (1998) et reprise par Stanhill et Cohen (2001) désignant une hausse globale de la nébulosité entre 1960 et 1990, représentant selon ces auteurs un important forçage négatif. Là où il y a débat, notamment à Real Climate, c'est que l'augmentation de la nébulosité ne signifie pas obligatoirement forçage négatif : cela dépend des types de nuages qui augmentent, sachant (pour simplifier beaucoup) que les nuages hauts ont tendance à renforcer l'effet de serre alors que les nuages bas ont tendance à renforcer l'aldébo, selon le spectre réfléchi. Mais ce débat n'a pas grand chose à voir avec Wild et Pinker. La hausse de l'insolation mise en avant par ces auteurs concerne 1990-2002 et leur global brightening souligne justement que le global dimming s'est inversé nettement pendant cette période. Comme les courbes ISCCP de Real Climate publiées plus haut par tes soins le montrent, ce sont les nuages à effet aldébo dominant qui ont le plus diminué, alors que les nuages à effet de serre dominant stagnaient ou se renforçaient. Sur ce sujet précis, Real Climate se contente dire prudemment qu'il ne faut pas surinterpéter et que ces données sont encore à confirmer. Sans doute. Tant qu'elles ne sont pas infirmées par de nouveaux travaux, on est obligé de les considérer comme valables. Je confirme donc, malgré ton affirmation péremptoire que mes propos sont "pseudo-scientifiques", que les variations de la nébulosité et de l'insolation 1990-2002 sont un bon candidat pour expliquer une grande partie de la forte hausse des températures de surface de cette période. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 19 avril 2006 Partager Posté(e) 19 avril 2006 Je confirme donc, malgré ton affirmation péremptoire que mes propos sont "pseudo-scientifiques", que les variations de la nébulosité et de l'insolation 1990-2002 sont un bon candidat pour expliquer une grande partie de la forte hausse des températures de surface de cette période. Si j'ai bien compris il y aurait eu une hausse du forçage annuel de 0.16W/m2 pendant 12 ans (au moins?). Cela fait donc +1.92W/m2. On peut y ajouter le delta forçage des GES soit +0.4W/m2. Cela fait donc un delta de l'ordre de +2.3W/m2, duquel on peut retirer, à la louche, 0.3W/m2 d'aérosols. Soit un delta forçage de 2 W/m2 environ. La température entre 90 et 2002 a augmenté de 0.27°C (Hadcrug). Cela fait une sensibilité climatique de seulement 0.13°C/W.m-2. Cependant l'inertie thermique écrase sans doute les variations "rapides". Mais je ne pense pas, sauf info contraire, que l'étude chiffrant le GB (que je ne confonds pas tout à fait avec le GD) soit à considérer de façon aussi directe. Comme je le disais, et comme le disent les gens de RC, l'augmentation d'un flux d'insolation est peut-être réelle, mais il faut voir le flux net au sol. Ce flux net est la résultante de la complexité du transfert radiatif. Grosso-modo il est égal au flux solaire direct + flux solaire diffusé + flux solaire transformé à son passage dans l'atmosphère (absorption dont je parlais plus haut) en IR lointain + flux IR lointain provoqué par ES (H2O +GES). Tant que nous n'aurons pas la variation du flux net nous ne pourrons pas considérer les 0.16W/m2 efficaces à 100%. Si les 0.16W/m2 concernent bien le flux net total, il y a de très sérieuses questions à se poser, notamment sur la sensiblité climatique "rapide". Ceci dit je n'ai rien contre, par principe, le fait qu'un évènement naturel soit responsable de toute ou partie de l'augmentation récente de la température. Si c'est le cas, c'est à étudier, et je n'en ferai pas un plat. Je ne suis pas, malgré les apparences, un intégriste de l' "ES expliquant tout". Concernant les aérosols volcaniques j'ai remarqué aussi certaines incohérences entre Crowley et d'autres reconstructions. Crowley a fait sa reconstruction pour le global, mais certains forçages importants, établis entr'autres par Briffa pour l'HN, ne sont pas pris en compte. Il y a donc, en effet, matière à se poser quelques questions. en complément un élément peut-être , pour chiffrer la sensibilié climatique a des évènements rapides. C'est assez imprécis mais les variations de flux solaire suite au cycle de 11 ans, semblent provoquer, des variations cycliques de la température globale de l'ordre de 0.3 à 0.4°C /W.m-2 pour des évènements d'une durée de 5.5 ans en moyenne. Ce chiffre provient d'un examen rapide de la variation de température coupléeà l'activité solaire. Il est assez imprécis du fait du parasitage important par les volcans. Mais on se rapproche des valeurs habituelles de sensibilité au flux. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 19 avril 2006 Partager Posté(e) 19 avril 2006 Si j'ai bien compris il y aurait eu une hausse du forçage annuel de 0.16W/m2 pendant 12 ans (au moins?). Cela fait donc +1.92W/m2. On peut y ajouter le delta forçage des GES soit +0.4W/m2. Cela fait donc un delta de l'ordre de +2.3W/m2, duquel on peut retirer, à la louche, 0.3W/m2 d'aérosols. Soit un delta forçage de 2 W/m2 environ. La température entre 90 et 2002 a augmenté de 0.27°C (Hadcrug). Cela fait une sensibilité climatique de seulement 0.13°C/W.m-2. Cependant l'inertie thermique écrase sans doute les variations "rapides". Mais je ne pense pas, sauf info contraire, que l'étude chiffrant le GB (que je ne confonds pas tout à fait avec le GD) soit à considérer de façon aussi directe. Comme je le disais, et comme le disent les gens de RC, l'augmentation d'un flux d'insolation est peut-être réelle, mais il faut voir le flux net au sol. Ce flux net est la résultante de la complexité du transfert radiatif. Grosso-modo il est égal au flux solaire direct + flux solaire diffusé + flux solaire transformé à son passage dans l'atmosphère (absorption dont je parlais plus haut) en IR lointain + flux IR lointain provoqué par ES (H2O +GES). Tant que nous n'aurons pas la variation du flux net nous ne pourrons pas considérer les 0.16W/m2 efficaces à 100%. Si les 0.16W/m2 concernent bien le flux net total, il y a de très sérieuses questions à se poser, notamment sur la sensiblité climatique "rapide". Ceci dit je n'ai rien contre, par principe, le fait qu'un évènement naturel soit responsable de toute ou partie de l'augmentation récente de la température. Si c'est le cas, c'est à étudier, et je n'en ferai pas un plat. Je ne suis pas, malgré les apparences, un intégriste de l' "ES expliquant tout". Concernant les aérosols volcaniques j'ai remarqué aussi certaines incohérences entre Crowley et d'autres reconstructions. Crowley a fait sa reconstruction pour le global, mais certains forçages importants, établis entr'autres par Briffa pour l'HN, ne sont pas pris en compte. Il y a donc, en effet, matière à se poser quelques questions. Sur le forçage, 0,16 (Pinker) c'est la moyenne anuelle sur 22 ou 23 ans (je suis en déplacement, pas mes codes ni mes archives), entre 1980 et 2002 de mémoire, ce qui fait plutôt le double. Bien sûr, cela ne se traduit pas intégralement en température de surface (cf. en effet les absorptions et diffractions complexes par aérosols, bien mis en évidence par le modèle indien INDOEX). Pour Crowley, je pense que c'est surtout la reconstruction sur 1000 ans qui l'a obligé à beaucoup lisser par rapport à la période de référence qu'il a choisie. Sur 100 ou 150 ans, il doit y avoir dautres estimations plus précises de l'activité volcanique (dépôts spécifiques dans les carottages par exemple), mais je n'ai encore rien trouvé. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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