gbl Posté(e) 25 mars 2006 Partager Posté(e) 25 mars 2006 Dans "Le Monde" de samedi (p.7) L'élévation du niveau des océans pourrait être plus importante et plus rapide que prévu Par ailleurs , préparant une conférence, j'ai consulté de très nombreux sites américains sur le réchauffement ; j'ai eu la surprise de constater que tous les sites, même des administrations et de l'armée s'inquiètent du réchauffement et critiquent sans le dire la position de Bush et des pétroliers . Il y a donc de l'espoir ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
HauteTarentaise73 Posté(e) 25 mars 2006 La Rosière Montvalezan(1850m d'altitude ), St Bonnet Le Château(870m) et Fréjus(0m) Partager Posté(e) 25 mars 2006 Moi je ne suis pas inquiet du tout car bien sur le réchauffement est en train de se emttre en place mais sa sera pas nous qui en souffiront car sa sera beaucoup trop loin sur l'échelle planétaire de l'homme a comparé a l'échelle des changement climatiques comme le réchauffement de la planéte car les chiffres sont trés bas encore 1° en 40 ans ( c'est ce que j'avais entendu il me semble dans un livre de géographie ) voila j'espére que mon message te rassurera /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
M. Gagnard Posté(e) 28 mars 2006 Violay, Loire, 830 m alt. Partager Posté(e) 28 mars 2006 voila j'espére que mon message te rassurera Alors gbl, rassuré ? pas tout à fait ? Le livre a pourtant parlé... MG Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Andy Posté(e) 6 mai 2006 Partager Posté(e) 6 mai 2006 Bonsoir à tous! Il ya quelques semaines, j'ai vu sur un télé satellitaire arabe un documentaire étrange et inquiétant sur le climat futur de la terre: Il disent que quelques experts israéliens, puis ensuite des allemands si me rappelle bien, et enfin et surtout certains experts australiens (qui peu à peu ont fait des contacts un peu partout dans le monde pour vérifier les données climatiques et météorologiques) ont remarqué que l'énergie solaire a diminué beaucoup dans les décennies passées par rapport à celles plus vieilles. Donc il semble que le fait qu'on réduit maintenant certains émissions de gaz a fait un déclenchement d'un phénomène dans le sens contraire!. Au lieu de résoudre le problème de l'effet de serre, on va maintenant le doubler! Comme ça, le rechauffement de la planète va etre plus rapide que prévu dès maintenant! Donc les problèmes au niveau climatique, il disent, vont augmenter beaucoup. D'ici 2030 on aurait de "catastrophes climatiques" (qu'on connait déjà sur les glaciers du Pole Nord qui fondent et La hausse des eaux des mers et migration des bandes climatiques vers le nord dans l'hémisphre nord)!. Or, le problème au niveau politique est comment on peut dire aux gens tout ça! après avoir dépensé beaucoup un peu partout, il n'y a pas seulement un échec, mais dédoublement du problème qu'il fallait résoudre! Selon vous, c'est vrai ça? Certains gaz étaient utiles pour la terre parce qu'ils atténuaient l'effet de serre ils disaient ces experts? et les autres gaz dangeureux ils sont restés! et maintenant on a le problème du rechauffement dédoublé parce qu'on a éliminé les gaz "utiles"! ou ils exagèrent trop ou ils disent une chose faute? Quand meme, ces experts avaient noté -22% en Israel, et quelques pays ils ont eu jusqu'à -30% d'énergie solaire dans les périodes de comparaison. Merci à qui va calmer ses rumeurs (et inquiétudes!)......ou au contraire donnera des explications claires sur ces phénomènes d'équilibre avec lez gaz... Parce que moi d'habitude, je m'intéressse aux études des climats actuels et pas les changements climatiques "plus ou moins catastrophiques" prévus pour le futur....Excusez donc mon ignorance dans ce domaine.....et merci d'avance. Bonsoir à tous! à la prochaine. André Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 7 mai 2006 Partager Posté(e) 7 mai 2006 Selon vous, c'est vrai ça? Certains gaz étaient utiles pour la terre parce qu'ils atténuaient l'effet de serre ils disaient ces experts? et les autres gaz dangeureux ils sont restés! et maintenant on a le problème du rechauffement dédoublé parce qu'on a éliminé les gaz "utiles"! ou ils exagèrent trop ou ils disent une chose faute? Quand meme, ces experts avaient noté -22% en Israel, et quelques pays ils ont eu jusqu'à -30% d'énergie solaire dans les périodes de comparaison. Merci à qui va calmer ses rumeurs (et inquiétudes!)......ou au contraire donnera des explications claires sur ces phénomènes d'équilibre avec lez gaz... Parce que moi d'habitude, je m'intéressse aux études des climats actuels et pas les changements climatiques "plus ou moins catastrophiques" prévus pour le futur....Excusez donc mon ignorance dans ce domaine.....et merci d'avance. Peut-être que le docu. faisait allusion à la réduction de certains aérosols industriels qui avaient un effet polluant (d'où leur diminution par diverses mesures), mais aussi un effet aldébo (c'est-à-dire refroidissant). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 7 mai 2006 Partager Posté(e) 7 mai 2006 Dans "Le Monde" de samedi (p.7) Quelle est la recherche commentée par Le Monde ? (J'en profite pour rappeler ma demande formulée dans un autre post : savez-vous où l'on peut se procurer les données globales (mensualisées / annualisées) de niveau de la mer, pour les satellites (Topex-Jason-Poséidon) + les marégraphes ?) Sinon, pour lancer le débat, je signale l'étude suivante de Church et al. (2004). Comme on peut le lire dans l'abstract, ces auteurs ne détectent pas d'accélération de la hausse du niveau des mers entre 1950 et 2000. Si la hausse du niveau des mers est due avant tout aux effets du réchauffement (l'expansion thermique et la fonte des glaces terrestres), pourquoi ne trouve-t-on pas de tendance nette à l'accélération sur cette période ? Est-ce (encore) un problème de mesure ? Et depuis le début de la mesure satellitaire (1979-2005 ou 1990-2005), trouve-t-on une accélération à mesure que la Terre se réchauffe ? Church, J. A., N. J. White, R. Coleman, K. Lambeck, and J. X. Mitrovica (2004), Estimates of the regional distribution of sea level rise over the 1950–2000 period, J. Climate 17: 2609–2625. Abtsract : TOPEX/Poseidon satellite altimeter data are used to estimate global empirical orthogonal functions that are then combined with historical tide gauge data to estimate monthly distributions of large-scale sea level variability and change over the period 1950–2000. The reconstruction is an attempt to narrow the current broad range of sea level rise estimates, to identify any pattern of regional sea level rise, and to determine any variation in the rate of sea level rise over the 51-yr period. The computed rate of global-averaged sea level rise from the reconstructed monthly time series is 1.8 ± 0.3 mm yr−1. With the decadal variability in the computed global mean sea level, it is not possible to detect a significant increase in the rate of sea level rise over the period 1950–2000. A regional pattern of sea level rise is identified. The maximum sea level rise is in the eastern off-equatorial Pacific and there is a minimum along the equator, in the western Pacific, and in the eastern Indian Ocean. A greater rate of sea level rise on the eastern North American coast compared with the United Kingdom and the Scandinavian peninsula is also found. The major sources of uncertainty are the inadequate historical distribution of tide gauges, particularly in the Southern Hemisphere, inadequate information on tide gauge signals from processes such as postglacial rebound and tectonic activity, and the short satellite altimeter record available to estimate global sea level covariance functions. The results demonstrate that tide gauge records will continue to complement satellite altimeter records for observing and understanding sea level change. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patricia Régnier Posté(e) 7 mai 2006 Partager Posté(e) 7 mai 2006 Quelle est la recherche commentée par Le Monde ? (J'en profite pour rappeler ma demande formulée dans un autre post : savez-vous où l'on peut se procurer les données globales (mensualisées / annualisées) de niveau de la mer, pour les satellites (Topex-Jason-Poséidon) + les marégraphes ?) page des liens recherchésBon courage ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
pouicpouet Posté(e) 7 mai 2006 Deauville 14 (8 km) Plaisir 78 (en haut) Partager Posté(e) 7 mai 2006 Ah sympa ce site Ps: pour le niveau de la Mer d'Arral on fait comment Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 7 mai 2006 Partager Posté(e) 7 mai 2006 Merci pour ces liens. J'en signale un autre que j'ai trouvé ce matin, et qui est un peu plus facile d'emploi : http://sealevel.colorado.edu/results.html Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 7 mai 2006 Partager Posté(e) 7 mai 2006 Dans cet autre travail (lien en bas) de Young-Hyang Park (MHN, France) aux îles Kerguelen, et donc plus concentré sur l'Hémisphère Sud, la conclusion du chercheur ne me semble pas non plus très conforme à ce que j'entends un peu partout (voir phrase en gras) : Sea level trends: southern ocean versus global ocean To situate the observed sea level variability at Kerguelen within the global context, T/P sea level trends of the world's oceans are shown in figure 2a. Two curves in figure 2b represent the overall sea level variations averaged within the Southern Ocean south of 40°S and global ocean, respectively. The most remarkable feature is a large regional difference in sea level trend. The North Pacific and equatorial Pacific exhibit the most spectacular E-W seesaw pattern, with strong positive trends in the western side and strong negative trends in the eastern side. The Atlantic Ocean shows the most homogeneous field and is associated with weak positive trends in general, while in the Indian Ocean negative trends are dominant, except for positive trends in the Indonesian throughflow region and west of Australia. The Southern Ocean south of 40°S shows noticeable positive trends in most places, with one notable exception in the Pacific Antarctic Basin, where there is a broad region of strong negative trends. The Southern Ocean as a whole experienced a sharp rise in sea level during the 1997-1998 ENSO period (see figure 2b), showing a very similar pattern to that at Kerguelen (cf. figure 1). A similar sea level rise is also observed for the global ocean, although the amplitude there is only half that of the Southern Ocean. Over the 1993-2000 period, the mean sea level trend of the Southern Ocean is estimated at 2.34 ± 0.34 mm/yr, compared to 1.21 ± 0.15 mm/yr for the global ocean. The latter value is close to the lower bound of the IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) global trend range over the last century (1-2 mm/yr) and is also not significantly different from the estimate of Cazenave et al. [1998] over the period 1993-mid 1997 (1.3 ± 0.15 mm/yr). Globally, no dramatic sea level rising trend resembling the exponential concentration of CO2 in the atmosphere is observed during the past century. Lien : http://sealevel.jpl.nasa.gov/science/invest-park.html Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 7 mai 2006 Partager Posté(e) 7 mai 2006 Désolé, mais comme je profite de cette discussion pour défricher le sujet, les infos arrivent de manière non synthétique. Voici une nouvelle étude plus récente de Church et al. (2006), dont la conclusion est contraire à celle du même Church (2004) : il y aurait bien accélération entre 1870 et 2004. En moyenne, les mers ont grimpé de 1,7 ±0,3 mm/an sur cette période. Et l'accélération serait de 0,013 ±0,006 mm/an. (Je suis assez épaté que les instruments réputés pas très fiables, les marégraphes, ou pas encore très bien calibrés, les satellites, arrivent à percevoir des variations de l'ordre du dixième de millimètre sur la globalité des océans). Un commentaire (dans Nature) indique cependant que la hausse n'est pas régulière : accélération forte entre 1930 et 1960, suivie de haut et de bas depuis cette période (avec des valeurs plus élevées à partir des années 1990). ("The acceleration has not been steady, however. Sea-level rise was relatively high from 1930 to 1960, they say, and rates have wobbled up and down since then. The highest rate has been since the early 1990s, with sea levels shooting up by about 3 millimetres per year.") GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS, VOL. 33, L01602, doi:10.1029/2005GL024826, 2006 A 20th century acceleration in global sea-level rise John A. Church / Neil J. White Abstract : Multi-century sea-level records and climate models indicate an acceleration of sea-level rise, but no 20th century acceleration has previously been detected. A reconstruction of global sea level using tide-gauge data from 1950 to 2000 indicates a larger rate of rise after 1993 and other periods of rapid sea-level rise but no significant acceleration over this period. Here, we extend the reconstruction of global mean sea level back to 1870 and find a sea-level rise from January 1870 to December 2004 of 195 mm, a 20th century rate of sea-level rise of 1.7 ± 0.3 mm yr−1 and a significant acceleration of sea-level rise of 0.013 ± 0.006 mm yr−2. This acceleration is an important confirmation of climate change simulations which show an acceleration not previously observed. If this acceleration remained constant then the 1990 to 2100 rise would range from 280 to 340 mm, consistent with projections in the IPCC TAR. *** Un des problèmes concernant le niveau de la mer semble être que les marégraphes et les satellites de brossent pas le même tableau, avec par exemple une hausse moindre et pas d'accélération particulière pour les marégraphes. Un autre papier récent dont les auteurs principaux travaillent en France (cocorico) met en garde contre l'utilisation des données satellitaires récentes pour déduire des tendances significatives à long terme. Sur les 50 dernières années, les auteurs montrent que la part spécifique de l'expansion thermique n'est pas un phénomène continu, mais qu'elle se traduit plutôt par des épisodes dont la durée est de l'ordre de la décennie. Il leur apparaît que les enregistrements satellitaires ont commencé dans l'un de ces épisodes, ce qui expliquerait à la fois la forte hausse et la forte part thermostérique. Mais si leur conclusion est exacte, les années à venir n'annoncent pas forcément une continuation du phénomène. Global and Planetary Change 47 (2005) 1–16 Contribution of thermal expansion to present-day sea-level change revisited Alix Lombard, Anny Cazenave, Pierre-Yves Le Traon, Masayoshi Ishii Abstract : We investigate the thermosteric (i.e., due to temperature only) sea-level change over the last 50 years using two global ocean temperature data sets recently published (Levitus et al., 2000a [Levitus, S., Stephens, C.M., Antonov, J.I., Boyer, T.P., 2000a. Yearly and year-season upper ocean temperature anomaly fields, 1948–1998, pp. 23, U.S. Gov. Printing Office, Washington, DC] and Ishii et al., 2003 [ishii, M., Kimoto, M., Kachi, M., 2003. Historical ocean subsurface temperature analysis with error estimates, Monthly Weather Rev., 131, 51–73]). These data sets which provide gridded temperatures, down to 3000 m and 500 m respectively, are based on interpolation schemes of raw historical profiles over 1950–1998. We find that the two data sets compare well over 1950–1990, both in terms of thermosteric sea-level trends and global mean. Some difference is noticed however beyond 1990, due to differences in the raw temperature data processing. Analyses based on dEmpirical Orthogonal FunctionT show that the interannual variability of the thermosteric sea level is dominated by the signatures of El Nin˜o Southern Oscillation, Pacific Decadal Oscillation and influenced by North Atlantic Oscillation. As a result, regional thermosteric sea-level trends are not stationary on a century time scale and have a typical lifetime on the order of a decade. In terms of global mean, the rate of thermosteric sea-level change computed over 10-year windows displays high variability, with values reaching up to three times the 40-year (1950–1990) average at some periods. Even negative values are noticed at other periods. One important consequence is that the pattern of sea-level trends derived from Topex/Poseidon altimetry over 1993–2003, which is mainly caused by thermal expansion, is very likely a non-permanent feature. Thus past and future extrapolation based on this 10-year altimetry pattern should be considered with caution. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 7 mai 2006 Partager Posté(e) 7 mai 2006 Voici une nouvelle étude plus récente de Church et al. (2006), dont la conclusion est contraire à celle du même Church (2004) : il y aurait bien accélération entre 1870 et 2004. En moyenne, les mers ont grimpé de 1,7 ±0,3 mm/an sur cette période. Et l'accélération serait de 0,013 ±0,006 mm/an. (Je suis assez épaté que les instruments réputés pas très fiables, les marégraphes, ou pas encore très bien calibrés, les satellites, arrivent à percevoir des variations de l'ordre du dixième de millimètre sur la globalité des océans). je ne pense pas que ni les satellites (surtout avant Topex) ni les marégraphes sachent lire le 1/10 ème de mm. Le chiffre de 1.7+-0.3mm est le résultat d'un calcul à savoir 228 mm /134 ans = 1.7mm/an Pour l'accélération le calcul doit tenir compte des résultats intermédiaires, par décade ou vingtaine d'années, par exemple. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Andy Posté(e) 7 mai 2006 Partager Posté(e) 7 mai 2006 Bonjour, Et si c'est comme ça come vous dites vous, ça explique tout le reste? je veux dire, tous les rumeurs et inquiétudes qu'ils expliquaient selon ces experts??!.....ou ils exagèrent beaucoup.....ou je ne sais pas quoi.... Merci beaucoup, à la prochaine! AE Peut-être que le docu. faisait allusion à la réduction de certains aérosols industriels qui avaient un effet polluant (d'où leur diminution par diverses mesures), mais aussi un effet aldébo (c'est-à-dire refroidissant). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 7 mai 2006 Partager Posté(e) 7 mai 2006 Bonjour, Et si c'est comme ça come vous dites vous, ça explique tout le reste? je veux dire, tous les rumeurs et inquiétudes qu'ils expliquaient selon ces experts??!.....ou ils exagèrent beaucoup.....ou je ne sais pas quoi.... Merci beaucoup, à la prochaine! AE Non, c'est juste une tentative d'interprétation de ce que vous sembliez avoir compris du documentaire et que vous racontiez ici. Cela n'explique pas "tout" - et il n'y a pas vraiment de "rumeurs" chez les experts, juste des calculs qui sont vrais, faux ou approximatifs. Il me semble que c'est Hansen qui a attiré l'attention récemment (quelques années) sur le fait que la baisse des aérosols allait augmenter le potentiel de réchauffement global des GES. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Andy Posté(e) 7 mai 2006 Partager Posté(e) 7 mai 2006 Bonsoir, Oui, je voulais dire les inquiétudes et rumeurs des gens ou des Mass Média et pas des experts....Excusez moi si je n'écris pas bien le francais, hélas en Italie "je perds" cette langue..... Mais si les calculs sont justes, comme j'espère qu'ils soient. Eux ils ont controllé beaucoup de données de l'évaporation aussi en Australie. Puis le contact avec beaucoup de pays du monde ont confirmé les calculs. En plus que l'énergie solaire.... Après tout ça, on peut passer à expliquer les causes? il me semble qu'il y a encore "un trou" à combler, non? Et puis pourquoi il y a des gaz "utiles" et des gaz dangeureux? Merci encore, à la prochaine! André Eid Non, c'est juste une tentative d'interprétation de ce que vous sembliez avoir compris du documentaire et que vous racontiez ici. Cela n'explique pas "tout" - et il n'y a pas vraiment de "rumeurs" chez les experts, juste des calculs qui sont vrais, faux ou approximatifs. Il me semble que c'est Hansen qui a attiré l'attention récemment (quelques années) sur le fait que la baisse des aérosols allait augmenter le potentiel de réchauffement global des GES. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 8 mai 2006 Partager Posté(e) 8 mai 2006 Outre les données globales, on peut voir ce que disent les relevés côtiers. En 2001, la NOAA a publié un rapport technique sur les variations du niveau de la mer sur les côtes américaines entre 1854 et 1999, à partir de 117 marégraphes présentant des données homogénéisées. Les résultats sont très variables, avec un maximum de hausse de 9,85 mm/an à Grand Isle (Los Angeles) et -16,68 mm/an à Skagway (Alaska). Sur toutes les stations où une série assez longue et homogène (50 à 60 ans) permet une estimation avec un bon intervalle de confiance, la hausse 1950-99 a été comparée à l'ensemble des 150 ans de mesure. Dans aucune station la NOAA ne repère une tendance plus élevée dans la seconde moitié du siècle. NOAA / Technical Report NOS CO-OPS 36 SEA LEVEL VARIATIONS OF THE UNITED STATES 1854-1999 *** Une série encore plus longue a été étudiée à Liverpool, avec des enregistrements remontant à 1774. Ils ont ici étudié les niveaux extrêmes (qui sont suceptibles de varier aux aussi, puisque le réchauffement doit s'accompagner de tempêtes plus fréquentes en théorie). Entre 1774 et 1999, il n'existe aucune tendance claire, sauf une diminution de 0,11 mm par siècle des niveaux les plus hauts enregistrés. Woodworth P.L. (2002) Changes in extreme high waters at Liverpool since 1768, International Journal of Climatology 22, 697-714. *** Une autre étude menée en Pologne (Kolobrzeg) a en revanche conclu à une hausse pour la Baltique (de l'ordre de 12 cm / siècle). Mais l'analyse des tendances ne révèle pas, là non plus, de phénomène significatifs sur les maxima annuels au cours de la période étudiée (1901-1990). Wroblewski, A. (2001), A probabilistic approach to sea level rise up to the year 2100 at Kolobrzeg, Poland. Climate Research, 18, 25-30. *** L'Hémisphère Sud est-il plus concerné ? En Nouvelle Zélande, une analyse menée sur la période 1881-2000 a constaté une hausse moyenne de 1,6 mm / an. Mais comme le précise l'abstract : "There continues to be no evidence of any acceleration in relative sea levels over the record period." Et cela malgré l'adjonction de nouvelles mesures sur la période de réchauffement "sans précédent" 1989-2000. J. Hannah : An updated analysis of long-term sea level change in New Zealand GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS, VOL. 31, L03307, doi:10.1029/2003GL019166, 2004 Dans l'Océan indien, on a aussi analysé un siècle de niveau des mers, sur la base cette fois d'une radiographie de la densité des atolls coralliens. Résultat : une hausse de 2,3 à 3,3 cm sur le XXe siècle (0,23 à 0,33 mm / an), soit bien moins que les hausses observées ailleurs. Smithers, S.G. (2001), Coral microatolls and 20th century sea level in the eastern Indian Ocean, Earth and Planetary Science Letters, 191, 173-184. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 8 mai 2006 Partager Posté(e) 8 mai 2006 Venons-en au bilan provisoire. Sauf si gbl a l'amabilité de donner les références de l'étude commentée par Le Monde et que celle-ci apporte des données révolutionnaires, tout ce que j'ai lu (et rapporté ici) sur cette question du niveau des mers ne me semble pas très conforme aux scénarios en cours. En effet, la lecture de ces différents travaux n'indiquent pas une accélération spectaculaire du niveau des mers au cours des deux derniers siècles, qui ont pourtant connu un réchauffement important (et même, paraît-il, les températures les plus hautes du dernier millénaire). Au final, une seule étude trouve une accélération : celle-ci est tellement modeste (0,013 mm par an) qu'une confirmation serait la bienvenue (d'autant que le même auteur, Church, concluait en ses contraire deux ans plus tôt). Tous les autres travaux ne trouvent pas de tendances significatives, qu'il s'agisse de moyennes globales ou d'analyses locales. Et cela dans des points assez variés du globe. Que le niveau des mers monte n'a rien de très surprenant dans un interglaciaire. Le schéma ci-dessous (qui vient de WIkipédia, je n'ai pas eu le temps pour le moment de chercher des travaux sur le long terme) montre où se situe notre époque sur les 20.000 dernières années (échelle en mètre). Le point intéressant est bien de savoir si cette hausse s'accélère ou non. Comme j'ai promis d'être sage et de ne pas ironiser inutilement sur le différentiel entre les mesures modestes de la réalité et les prévisions catastrophiques de certains modèles, je demande plus simplement que l'on m'explique pourquoi l'amplification thermique et la fonte des glaces n'ont pas déjà conduit à une accélération significative de la hausse du niveau des mers, à l'heure où l'on est apparemment capable de discerner des variations de quelques millimètres. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 8 mai 2006 Partager Posté(e) 8 mai 2006 Peut etre faut il regarder du cote de l'evaporation et des precipitations. C'est en effet une hypothèse intéressante : la hausse serait compensée par l'évaporation. Mais dans ce cas, il faut que l'essentiel des précipitations aillent sur les terres (et ne se redéversent pas dans les océans). Or, on n'a pas trouvé des augmentations massives de précipitations continentales au cours du XXe siècle (et dans la période récente 1979-2004, on n'a même trouvé aucune tendance globale du tout, ni positive ni négative). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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