mammouth_volant Posté(e) 17 mars 2006 Partager Posté(e) 17 mars 2006 L'accumulation du CO2 atmospherique n'a pas pour seul effet d'augmenter l'effet de serre. L'ocean l'absorbe continuellement, ce qui acififie progressivement les regions froides des oceans. Sur les scenarios d'emission de CO2 du GIEC, des modeles biogeochmiques prevoient que cette acidification empechera la formation du squelette de certains organismes marins, base d'un partie de la chaine alimentaire marine, dans les oceans austral et boreal avant la fin du siecle. Voici l'article sur le site du CNRS. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lolox Posté(e) 19 mars 2006 Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m) Partager Posté(e) 19 mars 2006 Finies les huitres et autres crustacés ??? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 20 mars 2006 Partager Posté(e) 20 mars 2006 ces discussions relatives à l'effet de serre me font de plus en plus rigoler . Rigoler jaune s'il en est. Dernier avatar, la semaine dernière à Lyon au cours d'un colloque - plus de 200 personnes- de la Société Hydrotechnique de France sur les événements pluvieux extrêmes. Inévitablement dans les discussions qui suivent les communications on a eu droit à l'inévitable ( je cite textuellement...) : "il est indiscutable que la température du globe se réchauffe et que c'est dû au CO2...." la suite est facile à imaginer dans un milieu scientifique non pas incrédule mais qui demande des preuves autres que celles venant d'organismes ou de labos qui apparaissent aussi vite qu'ils disparaissent. Personnellement j'apprécie le terme "indiscutable". En réalité tous les essais de coordination des modèles de circulations atmosphérique et de circulation océanique se plantent lamentablement et les résultats dépendent essentiellement des points de départ que l'on prend. On a à faire avec des ensembles d'équations qui constituent des attracteurs étranges, et on sait que la stabilité des résultats apportés par cette classe mathématique d'équations ne fait absolument pas dans la stabilité, ou la reproductabilité ! Pour donner le sentiment général sur un mode de calcul d'un événement pluvieux extrême ( millénal, décamillénal, autre, .....ce qui est btrès utile pour le dimensionnement des ouvrages d'évacuation de crues) , c'est qu'il vaut mieux faire confiance à la recherche historique, malgré un manque de recul évident de plus de 200 ans, sauf dans certaines parties de certains pays de longue tradition d'histoire écrite (Europe de l'Ouest pour 1000 ans, Chine et Japon pour 2000 ans) -- lc30 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
mammouth_volant Posté(e) 20 mars 2006 Auteur Partager Posté(e) 20 mars 2006 ... En réalité tous les essais de coordination des modèles de circulations atmosphérique et de circulation océanique se plantent lamentablement et les résultats dépendent essentiellement des points de départ que l'on prend. On a à faire avec des ensembles d'équations qui constituent des attracteurs étranges, et on sait que la stabilité des résultats apportés par cette classe mathématique d'équations ne fait absolument pas dans la stabilité, ou la reproductabilité ! Pour donner le sentiment général sur un mode de calcul d'un événement pluvieux extrême ( millénal, décamillénal, autre, .....ce qui est btrès utile pour le dimensionnement des ouvrages d'évacuation de crues) , c'est qu'il vaut mieux faire confiance à la recherche historique, malgré un manque de recul évident de plus de 200 ans, sauf dans certaines parties de certains pays de longue tradition d'histoire écrite (Europe de l'Ouest pour 1000 ans, Chine et Japon pour 2000 ans) -- lc30 L'etude des evenements extremes en est encore a ses debuts, et plus encore le lien entre ces derniers et la possible derive climatique. A l'heure actuelle, il est vrai que les modeles ne sont probablement pas des outils optimaux d'evaluation du changements de la repartition des evenements extremes dans l'avenir. Cependant, le comportement basse frequence (derive) des modeles d'evolution future du climat n'est pas chaotique, contrairement a ce que donne un modele de prevision du temps. Il est possible (ou sera possible) d'en tirer des proprietes recurrentes dans les previsions climatiques d'ensembles. Ces proprietes peuvent servir de point de depart pour discuter de la modification des statistiques des evenements extremes. En d'autres termes, l'evolution lente du climat peut deplacer et modifier les proprietes des attracteurs etranges par exemple (et ce n'est pas la constance des equations qui va l'en empecher). Seulement, cet aspect est encore quasi inconnu et les conditions futures sont mal definies. -- mammouth_volant Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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