Boudu34 Posté(e) 12 février 2006 Partager Posté(e) 12 février 2006 Bonjour. Jusque dans les années 80 (1900, pas 1800 !), les mesures d'ensoleillement étaient faites par MF, par comptage (manuel) de bandes de papier à quadrillage horaire, plus ou moins carbonisées sur une ligne tracée par les rayons du soleil qui traversaient une boule de cristal (Héliographe de Campbell). (Bien entendu, cette boule ne servait absolument pas pour établir les prévis ) Un autre appareil qui s'appelait l'Héliographe Jourdan (ou Jordan, je ne me souviens plus très exactement) fournissait le même type de mesure mais à partir d'un papier photosensible illuminé à travers une fente. Avantage de ces deux appareils : Il n'y avait aucun réglage site ou azimut à faire, seulement le support du papier à plus ou moins incliner suivant la saison, la durée d'illumination totale possible étant prévue pour nos latitudes. Un autre appareil, le Solarigraphe, permettait de mesurer (grâce à un capteur qu'on appelait à l'époque une "pile thermo-électrique", placé sous une double coupole de verre aérée destinée à empêcher l'apport de calories par convection), les radiations solaires qui étaient converties en courant électrique par la pile. Lequel courant actionnait un milli-voltmètre ainsi que le support de plume d'un enregistreur à tambour. Qui aurait pratiqué (ou connu) ces appareils, surtout le dernier, car dans certains cas les mêmes problèmes se posaient que pour les modernes pyranomètres ? (Ah ! La querelle des modernes et des anciens … /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) Merci de vos réponses Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ChristianP Posté(e) 12 février 2006 Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer) Partager Posté(e) 12 février 2006 Bonjour. Jusque dans les années 80 (1900, pas 1800 !), les mesures d'ensoleillement étaient faites par MF, par comptage (manuel) de bandes de papier à quadrillage horaire, plus ou moins carbonisées sur une ligne tracée par les rayons du soleil qui traversaient une boule de cristal (Héliographe de Campbell). (Bien entendu, cette boule ne servait absolument pas pour établir les prévis ) Un autre appareil qui s'appelait l'Héliographe Jourdan (ou Jordan, je ne me souviens plus très exactement) fournissait le même type de mesure mais à partir d'un papier photosensible illuminé à travers une fente. Avantage de ces deux appareils : Il n'y avait aucun réglage site ou azimut à faire, seulement le support du papier à plus ou moins incliner suivant la saison, la durée d'illumination totale possible étant prévue pour nos latitudes. Un autre appareil, le Solarigraphe, permettait de mesurer (grâce à un capteur qu'on appelait à l'époque une "pile thermo-électrique", placé sous une double coupole de verre aérée destinée à empêcher l'apport de calories par convection), les radiations solaires qui étaient converties en courant électrique par la pile. Lequel courant actionnait un milli-voltmètre ainsi que le support de plume d'un enregistreur à tambour. Qui aurait pratiqué (ou connu) ces appareils, surtout le dernier, car dans certains cas les mêmes problèmes se posaient que pour les modernes pyranomètres ? (Ah ! La querelle des modernes et des anciens … ) Merci de vos réponses Bonsoir Jean-Pierre, Qu'est ce que tu appelles un pyrano moderne ? Les capteurs d'insolation Cimel à fibres optiques n'ont pas de problèmes pour mesurer précisément la durée d'insolation. C'est un instrument de référence, on est certain qu'il mesure correctement même dans de mauvaises conditions météo. Le Campbell surestimait parfois de plusieurs heures l'insolation dans une journée. Maintenant même les voyantes du sud ne jouent plus à la pétanque avec /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Depuis la tendance à la mode sur nos plages détourne l'utilisation de la boule comme implant mamaire /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Enfin j'aimerais quand même bien en utiliser un ( un = le capteur, pas l'implant ) en permanence. En cherchant dans le forum climato de janvier (et dans le forum météo générale, il me semble) on a parlé des différences de mesures entre le Campbell et le nouveau capteur. Pour le Jordan d'avant 1967, j'en ai vu que sur des photos. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boudu34 Posté(e) 14 février 2006 Auteur Partager Posté(e) 14 février 2006 Bonjour tout le monde et merci Christian pour ta réponse J'ai effectivement fouillé et trouvé vos anciennes discussions sur le sujet. Mais quand j'ai eu lu le post de Bicri, j'en suis resté comme deux ronds de frites ! > Bicri Les valeurs d'insolation de Vannes séné, pendant plusieurs années ont toutes été sous estimées , en effet située près d'une station d'épuration , elle même entourée de sapins (à 10 m de l'héliographe ) , derrière ceux ci une cuve de plusieurs mètres de haut , j'en passe et des meilleures les conditions de mesure étaient loin d'être optimales, tant et si bien que lors de journées sans nuages, en décembre l'insolation continue atteignait difficilement les 6,7 heures, alors que Lorient montait à 8,3 heures, cette situation à duré plusieurs années , et les fractions d'insolation diminuaient au fil du temps , on disait (alors que Vannes était la ville la plus chaude de l'ouest en été , avec le moins d'insolation ) , c'est grâce à l'ombre chaude. Je suis assez sidéré que quelqu'un ait pu installer un appareil de mesure dans ces conditions et qu'aucun observateur n'ait sursauté devant une telle ineptie ! Ces mesures ne valent rien, ne servent à rien ! C'était pour occuper du monde ? Et quand tu dis : > Pour Toulon, vu l'emplacement du capteur sur le toit du CDM par rapport à des obstacles plus hauts, il y a probablement des ombres portées selon la période. Pour comparer objectivement l'insolation des stations, il faudrait tenir compte des durées d'insolation en fonction des masques (topo/obstacles) non négligeables sur certains sites (c'est d'ailleurs préconisé dans une publication de l'AIC dans une étude sur ce sujet). … ça me parait impensable qu'un Chef de Station accepte cette installation. De deux choses l'une, ou le capteur permet une mesure totale sur le lieu où il est implanté, ou on le laisse dans son carton ! Que veut dire 3 ou 5 heures d'ensoleillement dans ces conditions ? C'est aberrant ! Ou alors j'ai mal compris. Avec les technologies de transmission radio, on ne me fera jamais croire qu'on ne peut pas installer un capteur en haut d'une quelconque tour d'une quelconque ville ou d'un quelconque aéroport, capteur qui ne reçoive aucune ombre durant toute son exposition à une illumination potentielle ! Merci pour les explications quant à la difficulté d'estimer de courtes durées soleil/nuages sur un Campbell. C'est vrai que ça ne devait pas être facile dans certains cas. Je l'avais vu pratiquer (je dois encore avoir une bande, mais sur laquelle il y avait peu de ruptures, donc facilement estimable) et je n'avais pas pensé au cas évoqué plus haut. Est-ce donc à cause de cela que Corsu dit : > Et puis attention aux données 61-90, qui sont surestimées de 10% d'après MF, 1750 heures de soleil à Brest ou même 1800 à Paris, c'est vraiment faux et bien trop optimiste. Question : Sur quoi se base MF pour quantifier la surestimation ? Moi qui ai toujours pensé que ces mesures étaient au moins à 2 ou 3%. 3%, ça fait 21 minutes pour une insolation de 12 h, et 10% = 1 h ¼ . C'est énorme ! Si quelqu'un peut m'en dire un peu plus … Tu dis aussi : > Une étude sur ces capteurs signale aussi une bonne surestimation de l'ancien capteur dans les cas de faible visibilité, brouillards, les fortes nébu, tout ce qui trouble l'atmosphère... (cas bien plus fréquents qu'en médit). Dans les essais sur le site de Macon, avec l'ancien capteur on a relevé des jours avec 5h de surestimation/24h (+30 mn en moy/jour, écart type +1 heure !). L'estimation, c'est l'homme qui la fait, non ? Il est vrai que la mesure est (très) analogique et qu'il faut savoir si l'on prend en considération une zone "roussie" comme zone "brûlée". Mais à ce stade là, une "normalisation" pouvait être appliquée. Comme pour les abris, les mesures à 1 m ou à 2 m. L'intérêt d'une telle normalisation est bien que tout le monde applique les mêmes règles ? Il y aura alors peut-être 10% de moins ou de plus d'ensoleillement dans l'absolu, mais ce sera pour tout le monde. Je suis dubitatif ! Excuse-moi d'avoir remonté ce topic, mais ces réponses me posent plus de questions qu'elles n'en résolvent … Les capteurs "modernes", c'est quoi ? Fibre optique + photoélément "seuillable" et trigger de Schmitt derrière pour obtenir un 1 ou un 0 ? Amicalement à tous Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
mm91 Posté(e) 14 février 2006 Gif sur Yvette (plateau, alt. 163 m). NO Essonne. 30 Km SO de Paris. Partager Posté(e) 14 février 2006 bonjour, Bon, on va pas s’éterniser sur MF qui fait des mesure d’ensoleillement…à l’ombre ! Même un « petit » météo amateur n’aurait pas osé ! (ceci dit, il est facile informatiquement de s’affranchir des obstacles fixes, technique très utilisée en radar par exemple) Il serait en effet intéressant que Christian nous décrive plus précisément le principe utilisé par MF actuellement ? Fibre optique + photo élément ?? Y a-t-il une poursuite automatique du soleil ? Sinon comment est faite l’optique pour que la fibre voit le soleil quelque soit sa position ? Est-ce une mesure différentielle ? sinon comment fait-on la différence entre un soleil bien voilé en été et un beau mais pâle soleil d’hiver ? (le premier pouvant renvoyer plus de lumière que le second, cela n’est pas faisable par un seuil, sauf s'il est variable en fonction de la saison) Ou est-ce une simple mesure de quantité de lumière avec un seuil ? Y a-t-il des sites décrivant le principe ? J’avais proposé un système réalisable par un bricoleur dans /index.php?s=&showtopic=10611&view=findpost&p=197556'>ce post J’aurai bien fait l’expérience mais je n’ai pas d’entrée disponible pour l’enregistrement sur ma station. Qu’en pensez-vous ? cordialement, Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Previ83D Posté(e) 14 février 2006 Partager Posté(e) 14 février 2006 Bon, on va pas s’éterniser sur MF qui fait des mesure d’ensoleillement…à l’ombre ! C'est vrai qu'il ne faut pas s'éterniser sur pareilles inepties. Pour ce que je sais de notre hélio, c'est qu'à certaines périodes de l'année, il est à l'ombre des pins de la villa de fonction du commandant de l'arsenal, pendant quelques minutes, au couché du soleil, au solstice d'été. Mais puisque ça a été évoqué, je défie le premier amateur toulonnais de faire mieux, ou au moins de convaincre cet amiral de couper ses pins (des humbles ou des puissants, on pourra juger) Quand au principe de la mesure : une fibre optique tournante va se trouver dans l'axe du soleil toutes les 36s. Chaque fois que le rayon qu'elle amène sur la cellule photoélectrique fait au moins 120wpar mcarré, la cellule donne un top. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gombervaux Posté(e) 14 février 2006 Partager Posté(e) 14 février 2006 (ceci dit, il est facile informatiquement de s’affranchir des obstacles fixes, technique très utilisée en radar par exemple) Effectivement les radars peuvent envoyer des rayons à différents sites et ainsi faire croire qu'ils "voient" derrière un obstacle, alors que le rayon est passé au dessus.Pour le soleil, c'est pas pareil puisque l'émetteur et le réflecteur (récepteur héliographe dans ce cas) sont fixes. Le masquage éventuel est définitif Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ChristianP Posté(e) 14 février 2006 Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer) Partager Posté(e) 14 février 2006 Bonsoir Jean-Pierre /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je suis assez sidéré que quelqu'un ait pu installer un appareil de mesure dans ces conditions et qu'aucun observateur n'ait sursauté devant une telle ineptie ! Ces mesures ne valent rien, ne servent à rien ! C'était pour occuper du monde ? T'en fais pas, les pro de MF sursautent et font remonter l'info, mais comme partout il y a quelques décideurs qui ne sont pas à la hauteur. A l'origine la plupart des sites sont bons mais ils changent dans le temps car MF n'est pas propriétaire des terrains aux alentours des sites de mesures. Tu te doutes bien que les objectifs économiques des élus ou des propriétaires privés sont à des années lumières des besoins pour le respect des normes d'une station MF, même si c'est une station principale. Et quand tu dis : > Pour Toulon, vu l'emplacement du capteur sur le toit du CDM par rapport à des obstacles plus hauts, il y a probablement des ombres portées selon la période. Pour comparer objectivement l'insolation des stations, il faudrait tenir compte des durées d'insolation en fonction des masques (topo/obstacles) non négligeables sur certains sites (c'est d'ailleurs préconisé dans une publication de l'AIC dans une étude sur ce sujet). … ça me parait impensable qu'un Chef de Station accepte cette installation. De deux choses l'une, ou le capteur permet une mesure totale sur le lieu où il est implanté, ou on le laisse dans son carton ! Que veut dire 3 ou 5 heures d'ensoleillement dans ces conditions ? C'est aberrant ! Ou alors j'ai mal compris. Avec les technologies de transmission radio, on ne me fera jamais croire qu'on ne peut pas installer un capteur en haut d'une quelconque tour d'une quelconque ville ou d'un quelconque aéroport, capteur qui ne reçoive aucune ombre durant toute son exposition à une illumination potentielle ! Ce site était aussi parfait à l'origine, pas un arbre, pas une construction, le site laissait réveur. Pour les reliefs représentatifs de la région autour de certains sites, on ne peut rien y faire à part donner la durée d'insolation brute et celle en fonction des masques... Les ombres portées ne sont pas énormes en durée chaque jour sur Toulon, mais suffisantes pour biaiser la comparaison avec Marignane. Perso j'aurais déporté le capteur sur le mât d'anémo à 20 m de haut. (Tu peux voir la photo du mât en regardant dans les relevés horaires de Toulon la Mitre) mais bon il aurait été impacté plus souvent /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> (comme l'anémo/girou en janvier 2006). Merci pour les explications quant à la difficulté d'estimer de courtes durées soleil/nuages sur un Campbell. C'est vrai que ça ne devait pas être facile dans certains cas. Je l'avais vu pratiquer (je dois encore avoir une bande, mais sur laquelle il y avait peu de ruptures, donc facilement estimable) et je n'avais pas pensé au cas évoqué plus haut. Est-ce donc à cause de cela que Corsu dit : > Et puis attention aux données 61-90, qui sont surestimées de 10% d'après MF, 1750 heures de soleil à Brest ou même 1800 à Paris, c'est vraiment faux et bien trop optimiste. Question : Sur quoi se base MF pour quantifier la surestimation ? Moi qui ai toujours pensé que ces mesures étaient au moins à 2 ou 3%. 3%, ça fait 21 minutes pour une insolation de 12 h, et 10% = 1 h ¼ . C'est énorme ! Si quelqu'un peut m'en dire un peu plus … 10% c'est une moyenne nationale, sur certaines stations c'est plus, sur d'autres c'est moins. Ca dépend aussi de la fréquence des types de temps. Même sans intervention humaine par brouillard, ciel couvert, il surestimait. MF se base sur des mesures avec d'autres appareils de labo, des pyrano à rayonnement solaire direct qui suivent la course du soleil, des comparaisons en double avec l'ancien capteur sur différents sites synoptiques... Tu dis aussi : > Une étude sur ces capteurs signale aussi une bonne surestimation de l'ancien capteur dans les cas de faible visibilité, brouillards, les fortes nébu, tout ce qui trouble l'atmosphère... (cas bien plus fréquents qu'en médit). Dans les essais sur le site de Macon, avec l'ancien capteur on a relevé des jours avec 5h de surestimation/24h (+30 mn en moy/jour, écart type +1 heure !). L'estimation, c'est l'homme qui la fait, non ? Il est vrai que la mesure est (très) analogique et qu'il faut savoir si l'on prend en considération une zone "roussie" comme zone "brûlée". Mais à ce stade là, une "normalisation" pouvait être appliquée. Comme pour les abris, les mesures à 1 m ou à 2 m. L'intérêt d'une telle normalisation est bien que tout le monde applique les mêmes règles ? Il y aura alors peut-être 10% de moins ou de plus d'ensoleillement dans l'absolu, mais ce sera pour tout le monde. Je suis dubitatif ! C'est surtout l'imprécision de cet appareil qui est le problème. les relevés sont normalisés, les observateurs ont reçu la formation pour lire le carton de la même façon ( à part la différence d'appréciation occulaire propre à chaque observateur comme pour la lecture d'un thermo à mini et maxi). Les capteurs "modernes", c'est quoi ? Fibre optique + photoélément "seuillable" et trigger de Schmitt derrière pour obtenir un 1 ou un 0 ? A lire : http://www.cimel.fr/meteo/sens/heliographe.htm Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
mm91 Posté(e) 14 février 2006 Gif sur Yvette (plateau, alt. 163 m). NO Essonne. 30 Km SO de Paris. Partager Posté(e) 14 février 2006 Bonsoir, Le principe dont je parlai est le suivant : On fait un enregistrement sur un an, s’il y a l’ombre d’un obstacle fixe on observera une brusque variation de lumière qui se décale régulièrement dans le temps tout au long de l’année. Cette fonction (reproductible chaque année) est enregistrée dans le logiciel, et à chaque fois que cette ombre arrivera on remplace la luminosité mesurée par celle qui existe avant et après son passage. Evidemment s’il passe un nuage juste au moment du passage de l’ombre de l’obstacle on dira qu’il y avait du soleil et on fera une erreur. Mais si l’ombre est assez petite, statistiquement cette probabilité reste faible et de toute façon on y gagne beaucoup en précision par rapport à une mesure non corrigée. Pour la fibre, j'imagine qu'elle balaye tout le ciel (avec un pas égal à son champs) en 36 secondes. On a ainsi à la fois la mesure du fond de ciel (lumière diffuse) et la lumière directe du soleil. Mais dans ce cas il me paraitrait plus logique de définir un contraste plutôt qu'une valeur absolue pour le seuil ? Très intéressant ! cordialement, Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ChristianP Posté(e) 14 février 2006 Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer) Partager Posté(e) 14 février 2006 bonjour, sinon comment fait-on la différence entre un soleil bien voilé en été et un beau mais pâle soleil d'hiver ? (le premier pouvant renvoyer plus de lumière que le second, cela n'est pas faisable par un seuil, sauf s'il est variable en fonction de la saison) J'avais proposé un système réalisable par un bricoleur dans /index.php?s=&showtopic=10611&view=findpost&p=197556'>ce post J'aurai bien fait l'expérience mais je n'ai pas d'entrée disponible pour l'enregistrement sur ma station. Qu'en pensez-vous ? cordialement, Bonsoir Michel, Le Cimel ne mesure que le rayonnement solaire direct (il ne voit pas le diffus en plus direct comme les pyrano à rayonnement global), il n'est donc pas perturbé par les voiles de nuages et les saisons. Pour ton bricolage c'est réalisable vu que MF utilise un pyrano à bande (la bande porte une ombre permanente sur le pyrano) pour mesurer le rayonnement solaire diffus, le même pyrano que sans bande qui mesure le rayonnement solaire global. Si le site est correct sans trop d'obstacles avec des rayonnements réfléchis, tu auras donc le rayonnement direct sur plan horizontal. Avec qq formules il sera facile de déterminer la puissance directe en fonction de l'angle du soleil et donc de trouver la durée d'insolation. Je remets le lien du Cimel : http://www.cimel.fr/meteo/sens/heliographe.htm A voir sur le même site de Cimel, le spectro pluvio Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
mm91 Posté(e) 14 février 2006 Gif sur Yvette (plateau, alt. 163 m). NO Essonne. 30 Km SO de Paris. Partager Posté(e) 14 février 2006 Merci Christian, grace à ton lien, maintenant j'ai compris: Comme la fibre a un champs très petit (diaphragme), elle ne mesure que la lumière du soleil sans le rayonnement diffus. Ainsi il devient inutile de faire une mesure différentielle. cordialement Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boudu34 Posté(e) 15 février 2006 Auteur Partager Posté(e) 15 février 2006 Bonjour tout le monde. Génial, Christian, le Dual Beam optical Disdrometer de Cimel ! J'aimerais voir comment il réagit dans un brouillard très dense ou une bruine ! Heureusement que je n'ai pas regardé les tarifs ... Pour l'héliographe, bien pratique pour l'interfacer avec sa sortie collecteur ouvert, mais il y a quelque chose qui me chagrine : Côté azimut, apparemment c'est un plateau tournant mais, côté site ils disent : Fixation sur support inclinable, calage par secteur gradué. À voir la photo, on dirait qu'il est verrouillé en site (avec des papillons !). Comment font-ils pour suivre la courbe du soleil ? Ça ne me parait pas clair ... Comme d'habitude, y a qque chose qui m'échappe ! Ok Michel pour ton système. Je t'en propose un autre : Il y a une douzaine d'années, quand la "reconnaissance de formes" dans le traitement d'image n'était pas aussi évolué qu'aujourd'hui, j'avais mis au point un petit ensemble hard/soft pour connaître la position de souris dans une piscine. (manip de conditionnement en neurophysiologie - Labo de Recherche Pharmaceutique) et je vais peut-être ressortir un des protos. Des photoéléments à niveau de sortie logique TTL tapissaient l'écran d'un petit moniteur NB, le pelage blanc d'une souris sur le fond gris foncé de la piscine, éclairait un élément. Celui-ci fournissant son adresse dans un matriçage qui, entré sur un Apple (!) permettait de savoir que le bateau en B4 n'avait pas coulé faute de promontoire non mémorisé ! (Pauvres souris !) Les photoéléments en question étaient des ZNP104 de Feranti. Excellent produit que j'ai eu du mal à trouver à l'époque, que j'ai mis ensuite à beaucoup de sauces, et avec lequel j'ai bien joué. (Il doit y avoir aujourd'hui l'équivalent, sans doute Cms ! Le niveau de déclanchement du passage du 0 au 1 était réglable par un ajustable externe. On pourrait donc utiliser le même produit, sans fibre optique devant, mais avec un diaphragme (excellente idée). La sensibilité pourrait être la somme des valeurs d'une R1 ajustable par saison et d'une R2 fournie par un pot solidaire de l'élévation. Deux moteurs d'essuie-glace commandés par une poursuite à 4 photodiodes en croix derrière un 'trou de serrure" (système assez simple et classique) permettrait la traque avec une pseudo-monture équatoriale (à moins d'en piquer une à un astronome !). On peut faire encore plus simple avec deux minuteries programmables, mais ça demande d'y mettre la main au moins une fois par semaine pour corrections (à vérifier). Si quelqu'un est intéressé, il doit m'en rester 2 ou 3 dans mon tiroir à photoéléments. Gombervaux : > Effectivement les radars peuvent envoyer des rayons à différents sites et ainsi faire croire qu'ils "voient" derrière un obstacle, alors que le rayon est passé au dessus. Désolé, je ne comprends pas le moyen utilisé :"envoyer des rayons à différents sites " ? J'en ai pourtant un à l'atelier (on le voit sur l'avatar) mais il a plus de 25 ans et ce procédé n'existait pas. Bien sûr c'était de l'analogique avec un joli tube de scope ! mm91 : > On fait un enregistrement sur un an, s’il y a l’ombre d’un obstacle fixe on observera une brusque variation de lumière qui se décale régulièrement dans le temps tout au long de l’année. Cette fonction (reproductible chaque année) est enregistrée dans le logiciel, et à chaque fois que cette ombre arrivera on remplace la luminosité mesurée par celle qui existe avant et après son passage. C'est vrai que la correction logicielle peut arranger l'affaire, à condition qu'il ne manque pas 2 heures par jour ! mm91 : > Comme la fibre a un champs très petit (diaphragme), elle ne mesure que la lumière du soleil sans le rayonnement diffus. Ok pour cette dernière intervention. Donc on mettra un morceau de fibre devant le ZNP104 ! Et pour finir : Christian : > Le Campbell surestimait parfois de plusieurs heures l'insolation dans une journée. Maintenant même les voyantes du sud ne jouent plus à la pétanque avec. Depuis la tendance à la mode sur nos plages détourne l'utilisation de la boule comme implant mammaire. Enfin j'aimerais quand même bien en utiliser un (un = le capteur, pas l'implant) en permanence. Fais-moi signe, moi aussi (mais moi, les deux …) Amitiés à tous. Jean-Pierre PS Michel : où en es-tu de tes perturbations radio/non radio ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gombervaux Posté(e) 15 février 2006 Partager Posté(e) 15 février 2006 Gombervaux : > Effectivement les radars peuvent envoyer des rayons à différents sites et ainsi faire croire qu'ils "voient" derrière un obstacle, alors que le rayon est passé au dessus. Les images d'un radar météo actuel sont réalisées par compilation de 3 images sur 3 tours donc, chacune prise avec une inclinaison différente du rayon (3 angles).ça laisse l'illusion qu'on "voit" au travers des obstacles, mais en fait les cibles ne sont pas les mêmes. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
mm91 Posté(e) 15 février 2006 Gif sur Yvette (plateau, alt. 163 m). NO Essonne. 30 Km SO de Paris. Partager Posté(e) 15 février 2006 Côté azimut, apparemment c'est un plateau tournant mais, côté site ils disent : Fixation sur support inclinable, calage par secteur gradué. À voir la photo, on dirait qu'il est verrouillé en site (avec des papillons !). Comment font-ils pour suivre la courbe du soleil ? Ça ne me parait pas clair ... Comme d'habitude, y a qque chose qui m'échappe ! Puisqu’on joue aux « petits inventeurs » et en attendant d’avoir la réponse « officielle », je suggère : 1/ il y a un balayage automatique interne en site, mais limité à la variation maxi de hauteur du soleil (45°), d’où la nécessité d’un calage manuel en fonction de la latitude. 2/ le champs de la fibre fait 45° en site. Dans ce cas on prend un peu plus de diffus, mais si la poursuite en azimut est précise on peu réduire la champs dans ce plan (on balaye avec une fente fine) Je penche plutôt pour la deuxième solution, et toi ? Au fait savez-vous pourquoi dans Wswin32 (et ailleurs) la position 0° en site du soleil ne correspond as à l’heure du coucher ou du lever ? Bon, on peut y passer la nuit !… Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ChristianP Posté(e) 15 février 2006 Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer) Partager Posté(e) 15 février 2006 Bonsoir, http://www.usobhi.com/tec/rayon.htm Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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