jeandb Posté(e) 9 février 2006 Partager Posté(e) 9 février 2006 On nous présente l'effet de serre comme responsable des modifications de climat. C'est surement un peu vrai mais est-ce si grave de voir fondre la glace des pôles ? Peut-être qu'involontairement on a oublié un autre facteur qui modifie le climat et qu'on ne veut surtout pas en parler pour des raisons financière. J'ai même lu souvent dans les exposés de spécialistes que les modifications de climats dûes à l'effet de serre modifient aussi le cycle de l'eau. Pourtant l'activité humaine a des actions directes sur le cycle de l'eau qui ne passe pas par le climat ou l'effet de serre. Le déboisement , l'imperméabilisation des sols , le drainage (subventionné ) ,la surexploitation des nappes souterraines, les pneus de tracteurs agricoles ou engins forestiers, l'endiguement des rivères et fleuves etc sont des facteurs d'asséchement du sous-sol. L'absence d'eau dans le sol contribue à l'échauffement des sols en profondeur , lesquels modifient les échanges hydriques air/sol donc le climat. Si on ne parle pas trop de ces problèmes on peut se poser la question : Est un oubli ou à qui profite le crime? Pour essayer de mettre le problème sur la table des débats l'association des biefs du Pilat expérimente une procédé de répartition de l'eau capable de gérer l'eau à grande échelle. Les biefs du Pilat Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 10 février 2006 Partager Posté(e) 10 février 2006 "un peu vrai", l'effet de serre responsable des modifications du climat ? En tout cas en ce qui concerne le cycle de l'eau, il n'est absolument pas oublié par les climatologues, tout le monde sachant par ailleurs que la vapeur d'eau constitue le premier facteur de l'effet de serre "normal". Si vous voulez en savoir plus, jetez un coup d'oeil sur mon récent bouquin ("Terre, fin de partie?", lien ci-dessous). J'y développe (entre autres) largement l'implication de l'eau dans tous les aspects de l'évolution climatique, en lui consacrant en particulier trois chapitres complets sur les 14 que compte l'ouvrage. Alain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lolox Posté(e) 10 février 2006 Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m) Partager Posté(e) 10 février 2006 Cette démarche de restauration des écoulements lents est très intéressante et le site de l'association est très bien conçu. Il me semble que votre démarche s'inscrit dans la préservation des zones humides qui contribuent également à un cycle de l'eau équilibré... La disparition de ces dernières à l'échelle du continent Européen, depuis l'apparition des idées hygiénistes au 18° siècle, est impressionnante puisqu'on estime qu'environ 70% à 80% d'entre elles ont disparu depuis (mais les chiffres divergent pas mal selon les sources car la définition d'une zone humide diffère d'un organisme d'étude à un autre!). On s'accorde cependant à reconnaitre que depuis 1960, plus de la moitié des zones humides de France ont disparu, et ce malgré l'application de la convention de RAMSAR signée en 1971. Aujourd'hui, ces zones ne représentent plus que 3% de notre territoire soient environ 1,5 millions d'hectares qui sans cesse subissent pollutions, déteriorations de leur fonctionnement, ... ! Voici un petit lien qui développe un peu les notions relatives aux zones humides: http://www.ifen.fr/dee2003/zoneshumides/zoneshumides0.htm Ces milieux fragiles ont pourtant une importance stratégique d'un point de vue écologique (habitats d'éspèces rares), dans les écoulements, et (chose nouvelle pour moi) d'un point de vue climatique! Et oui, j'ai travaillé sur ce sujet, mais je n'avais jamais vraiment pris l'aspect climatique en compte si ce n'est à une échelle très locale. Mais, dans quelle mesure ces zones peuvent-t-elles intervenir sur le climat à une échelle plus globale?! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 10 février 2006 Partager Posté(e) 10 février 2006 Compliqué ce problème. Il est clair que l'action de l'Homme sur le déboisement, l'assèchement des sols humides, etc., doit avoir une influence locale sur le climat. Des continents plus secs engendrant des zones atmosphériques un peu plus sèches ont probablement une influence assez marginale sur le climat global. L'action des hommes sur les sols, et donc également sur le cycle hydrologique, peut avoir plusieurs conséquences. provoquer un refroidissement -augmentation de l'albédo suite au déboisement -atmosphère continentale plus sèche provoquer un réchauffement en libérant des GES par: -le déboisement -la culture intensive des sols ces conséquences paraissant être, de prime abord, relativement marginales Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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