Atmosphère Posté(e) 8 février 2006 Partager Posté(e) 8 février 2006 Extrait de météorlogie générale et maritime; cours et manuel de meteo France n°14 page 68 chapite 7; utilisation du diagramme français pour l'étude des processus de condensation et la formation des brouillards et nuages page 68: 7.3.5.2 Prévision de l'apparition des cumulus. Considérons un sondage nocturne présentant ou non une inversion. L'augmentation de la température au sol induira des mouvements turbulents et par conséquent une homogénéisation des températures potentielles et des rapports de mélange dans la couche concernée par ces mouvements. Soit "r1" le rapport de mélange moyen des 1000 premiers mètres et C1, le point d'état du sondage de mélange saturant "r1". En première approximation, on estime que l'adiabatique sèche issue de C1, définit la nouvelle courbe d'état correspondant à une évolution diurne. La température tc du point C, "projection adiabatique de C1 sur Pa" , correspond sensiblement à celle nécéssaire à l'obtention de cumulus d'évolution diurne (cf. figure 7.37). Voiçi ma question: Comment fait-on pour trouver sur l'émagramme le rapport de mélange moyen "r1" qui coupe normalement la courbe d'état de l'émagramme et qui nous permet par projection adiabatique de trouver la température tc nous permettant d'estimer l'heure d'apparition des premiers cumulus dans le ciel??? C'est simplement ça que j'ai pas compris, sinon, dans l'ensemble, je comprend bien ces mécanismes. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
marco_p Posté(e) 8 février 2006 Partager Posté(e) 8 février 2006 Il faut juste avoir sur l'émagramme la courbe des Td (point de rosée) qui se calcule avec T et U. Tu regarde comment elle se place par rapport aux iso-r et tu en tires (à l'oeil, cela n'a pas besoin d'être très précis) l'iso r moyen de tes basses couches. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Atmosphère Posté(e) 8 février 2006 Auteur Partager Posté(e) 8 février 2006 Il faut juste avoir sur l'émagramme la courbe des Td (point de rosée) qui se calcule avec T et U. Tu regarde comment elle se place par rapport aux iso-r et tu en tires (à l'oeil, cela n'a pas besoin d'être très précis) l'iso r moyen de tes basses couches. C'est pas évident à voir sur l'émagramme, tu dis qu'il faut que je regarde comment se plaçe la courbe des points de rosée par rapport aux iso-r. Je vois pas trop ce que tu veux essayer de me dire, car j'ai pas compris. Moi j'ai traçé la courbe d'état, et j'ai mis les points de rosée et traçer ensuite les températures pseudo adiabatiques du thermomètres mouillé (T'w), mais j'ai du mal à voir comment on fait pour traçer le rapport de mélange moyen car j'ai pas l'habitude et j'apprend encore à me servir de l'émagramme. Si t'aurais un exemple d'émagramme à me fournir pour déterminer le rapport de mélange moyen, ça me serait d'un grand seoour, car plus souvent je comprend mieux avec un exemple. Enfin je te remercie pour t'a réponse, je suis sur qu'il me manque un détail que je n'ai pas encore saisi sur l'emagramme car c'est pas simple de lire un tel outil car il y'a parfois beaucoup de courbes..... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
marco_p Posté(e) 8 février 2006 Partager Posté(e) 8 février 2006 Moi j'ai traçé la courbe d'état, et j'ai mis les points de rosée et traçer ensuite les températures pseudo adiabatiques du thermomètres mouillé (T'w), mais j'ai du mal à voir comment on fait pour traçer le rapport de mélange moyen car j'ai pas l'habitude et j'apprend encore à me servir de l'émagramme. Jusque là c'est très bien. Le rapport de mélange c'est la ligne pointillé dans les bistres, de la même couleur que les températures à peu près. Les graduations sont au niveau de la 500, sous forme de valeurs (de 0,1 à 5), puis sur la mille hpa (20, 30, ...). Par exemple, à 1000 hPa, avec 20 °C de Td, tu as à peu près 15 g/kg en r Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Atmosphère Posté(e) 8 février 2006 Auteur Partager Posté(e) 8 février 2006 Voiçi le lien de mon sondage que j'ai réalisé lors d'un exercice: http://img340.imageshack.us/img340/8033/ex...esondage5jv.jpg Voiçi les données au cas, ou ils ne seraient pas lisible sur le graphique: PRESSION en hPa: 1000 900 750 600 560 300 TEMPERATURE en °C: 12 11 2 - 9 - 8 - 42 RAPPORT DE MELANGE (g/kg): 8 7.5 4 2.6 3 0.1 Ce sondage a été réalisé à 6 UTC en considérant ce sondage effectué à 6 heures la prévision des températures et du rapport de mélange pour toute la journée, sont prévues ainsi: HEURE (UTC): 8 h 10 h 12 h 14 h TEMPERATURE (°C): 15 18 20 21 RAPPORT DE MELANGE (g/kg): 8 9 9 9 Pour calculer le rapport de mélange moyen, est-ce que j'ai le droit de faire la moyenne des rapports de mélange prévus au cours de la journée, c'est à dire r moy = 8 (à 6h) + 8 (à 8h) + 9 (à 10h) + 9 (à 12h) + 9 (à 14h) le tout divisé par 5??? Merçi pour les informations que tu m'apportes.... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jeff29200br Posté(e) 8 février 2006 Partager Posté(e) 8 février 2006 Si ma mémoire est bonne, on prend le r de la base du RS puis celui du sommet de la première couche d'inversion et on en fait la moyenne. Cela te donne ton r moyen. Je te confirme demain en jetant un oeil sur mes cours cordialement Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Atmosphère Posté(e) 8 février 2006 Auteur Partager Posté(e) 8 février 2006 Merçi beaucoup pour votre aide, car il faut avoir l'habitude d'utiliser cet outil très pratique pour la prévision aérologique surtout en été quand on veut connaître si il y'aura des risques d'orages ou pas. C'est justement celà qui mepose un problème la determination de r moyen, pour pouvoir faire ensuite une projection adiabatique pour déterminer ensuite l'heure d'apparition des premiers cumulus dans le ciel. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jeff29200br Posté(e) 8 février 2006 Partager Posté(e) 8 février 2006 Merçi beaucoup pour votre aide, car il faut avoir l'habitude d'utiliser cet outil très pratique pour la prévision aérologique surtout en été quand on veut connaître si il y'aura des risques d'orages ou pas. C'est justement celà qui mepose un problème la determination de r moyen, pour pouvoir faire ensuite une projection adiabatique pour déterminer ensuite l'heure d'apparition des premiers cumulus dans le ciel. je vous donne la méthode complète et les astuces demain cordialement Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
marco_p Posté(e) 8 février 2006 Partager Posté(e) 8 février 2006 c'est bien la moyenne sur la première couche verticale, dans ton cas entre 1000 et 900 hPa qu'il faut prendre. D'après tes chiffres (je n'arrive absolument pas à lire l'échelle des r sur l'image de l'émagramme...), cela te fait un rmoyen sur la couche d'à peu pres (8.0+7.5)/2 soit 7.7 g/kg. C'est donc dès que l'adiabatique seche issue du sol rejoindre la droite r = 7.7 qu'il y aura condensation puis formation d'un nuage cumuliforme Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Météofun Posté(e) 9 février 2006 Partager Posté(e) 9 février 2006 Salut Atmosphère. A voir le sujet du problème que tu proposes, je voie que tu t’es lancé dans les cours du CNED (comme moi !) ... Bon courage pour la suite. Concernant ce problème, ce qu’ils nous demandent, c’est plus simple que ça. En effet, ils nous demandent d’abord de trouver le point de condensation pour les quatre heures qu’ils nous proposent. Ensuite pour la détermination de l’heure d’apparition des nuages convectifs, on suppose, bien que ce soit pas clairement indiqué, que le rapport de mélange qu’ils nous donnent est celui qu’il faut prendre pour ce calcul, ou plutôt cette lecture graphique (si on site exactement l’énoncé « les valeurs de la température au sol et du rapport de mélange pour toute la journée sont prévues ainsi :»). On n’a donc pas besoin de faire une quelconque moyenne, mais c’est une de simplification (du moins, c’est ce qu’ils attendaient de nous …). Pour calculer le rapport de mélange moyen, est-ce que j'ai le droit de faire la moyenne des rapports de mélange prévus au cours de la journée, c'est à dire r moy = 8 (à 6h) + 8 (à 8h) + 9 (à 10h) + 9 (à 12h) + 9 (à 14h) le tout divisé par 5??? D’ailleurs pour moi, dans le cas général, s’il y a une moyenne à faire, c’est au sein des basses couches (comme l’a expliqué Marco p), et non dans le temps. En gros, c’est une moyenne spatiale et non temporelle qu’il faut faire. Mais ils faut faire attention : si on moyenne le rapport de mélange, je pense qu’il faut aussi moyenner la température. Je m’explique. Si on prend le rapport de mélange du sol, on peut suivre l’adiabatique à partir du sol (en admettant une approximation); mais si on prend un rapport de mélange moyenné, on ne peut plus suivre l’adiabatisme à partir du sol (dans ce cas on prend mieux en compte le brassage de l’air). Juste ce que l’on peut dire avec cette légère augmentation du rapport de mélange entre 8H et 10H (si on néglige le changement de masse d’air et l’évaporation de l’eau du sol et de la rosée), c’est que le brassage a amené de l’air un peu plus humide. /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jeff29200br Posté(e) 9 février 2006 Partager Posté(e) 9 février 2006 Extrait de météorlogie générale et maritime; cours et manuel de meteo France n°14 page 68 chapite 7; utilisation du diagramme français pour l'étude des processus de condensation et la formation des brouillards et nuages page 68: 7.3.5.2 Prévision de l'apparition des cumulus. Considérons un sondage nocturne présentant ou non une inversion. L'augmentation de la température au sol induira des mouvements turbulents et par conséquent une homogénéisation des températures potentielles et des rapports de mélange dans la couche concernée par ces mouvements. Soit "r1" le rapport de mélange moyen des 1000 premiers mètres et C1, le point d'état du sondage de mélange saturant "r1". En première approximation, on estime que l'adiabatique sèche issue de C1, définit la nouvelle courbe d'état correspondant à une évolution diurne. La température tc du point C, "projection adiabatique de C1 sur Pa" , correspond sensiblement à celle nécéssaire à l'obtention de cumulus d'évolution diurne (cf. figure 7.37). Voiçi ma question: Comment fait-on pour trouver sur l'émagramme le rapport de mélange moyen "r1" qui coupe normalement la courbe d'état de l'émagramme et qui nous permet par projection adiabatique de trouver la température tc nous permettant d'estimer l'heure d'apparition des premiers cumulus dans le ciel??? C'est simplement ça que j'ai pas compris, sinon, dans l'ensemble, je comprend bien ces mécanismes. Rectification! /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> après avoir relu mes cours, voici la bonne méthode (elle impose de considérer unoiuement la tranche 0 - 1000m): on détermine le rapport de mélange moyen dans cette tranche en additionnant tous les rapports de mélange pour chaque points caractéristiques entre 0 et 1000m r moyen 0-1000m = (r1+r2+rn+r1000m)/ nombre de points total on trace la droite correspondante à ce rmoyen On détermine la température du sol à l'heure donnée. Le point d'intersection entre r moyen et l'adiabatique sèche issue de la prévision de température au sol donne le niveau de la base des cumulus à l'heure donnée. attention, si le point d'intersection se trouve à gauche de la courbe d'état, tu peux prévoir qu'il n'y aura pas formation de cumulus à cette heure précise Voilà, j'espère que c'est clair et suffisant. Désolé pour la fausse information d'hier soir /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> Cordialement Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Météofun Posté(e) 9 février 2006 Partager Posté(e) 9 février 2006 Merci beaucoup pour ces informations Jeff29200br. J’ai juste une petite question supplémentaire. C’est évident que comme cela on tient mieux compte des caractéristiques des basses couches. Mais lorsque les bases sont plus hautes, ce n’est pas gênant de ce limiter à 1000m ? Ou, au contraire, c’est une valeur qui à moduler en fonction de la hauteur prévisible des bases? A moins que l’on considère le thermique comme une bulle qui s’élève (avant l'établissement d'un flux moins discontinu allant du sol au cumulus), auquel cas les couches supérieurs entre moins en compte ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Atmosphère Posté(e) 9 février 2006 Auteur Partager Posté(e) 9 février 2006 Merçi beaucoup pour toutes ces informations toujours très instructives et qui recadrent les choses dans la façon d'utiliser cet outil graphique vraiment très intéressant pour appréhender l'étude de la stabilité ou de l'instabilité de l'atmosphère. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Atmosphère Posté(e) 9 février 2006 Auteur Partager Posté(e) 9 février 2006 Rectification! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> après avoir relu mes cours, voici la bonne méthode (elle impose de considérer unoiuement la tranche 0 - 1000m): on détermine le rapport de mélange moyen dans cette tranche en additionnant tous les rapports de mélange pour chaque points caractéristiques entre 0 et 1000m r moyen 0-1000m = (r1+r2+rn+r1000m)/ nombre de points total on trace la droite correspondante à ce rmoyen On détermine la température du sol à l'heure donnée. Le point d'intersection entre r moyen et l'adiabatique sèche issue de la prévision de température au sol donne le niveau de la base des cumulus à l'heure donnée. attention, si le point d'intersection se trouve à gauche de la courbe d'état, tu peux prévoir qu'il n'y aura pas formation de cumulus à cette heure précise Voilà, j'espère que c'est clair et suffisant. Désolé pour la fausse information d'hier soir /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Cordialement Excellent cours Jeff, merçi enormément ! Vous M'enlevâtes une épine du pied lol.... Je te fais confiance pour la méthode vu que tu as fait des cours de meteo par le CNED comme moi ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jeff29200br Posté(e) 9 février 2006 Partager Posté(e) 9 février 2006 Excellent cours Jeff, merçi enormément ! Vous M'enlevâtes une épine du pied lol.... Je te fais confiance pour la méthode vu que tu as fait des cours de meteo par le CNED comme moi ! Non, non! en fait, j'ai fait deux ans de cours de météorologie à l'ENM à Toulouse, plus exactement à l'Ecole des Marins Météorologiste-Océanographe. a+ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jeff29200br Posté(e) 9 février 2006 Partager Posté(e) 9 février 2006 Merci beaucoup pour ces informations Jeff29200br. J’ai juste une petite question supplémentaire. C’est évident que comme cela on tient mieux compte des caractéristiques des basses couches. Mais lorsque les bases sont plus hautes, ce n’est pas gênant de ce limiter à 1000m ? Ou, au contraire, c’est une valeur qui à moduler en fonction de la hauteur prévisible des bases? A moins que l’on considère le thermique comme une bulle qui s’élève (avant l'établissement d'un flux moins discontinu allant du sol au cumulus), auquel cas les couches supérieurs entre moins en compte ? Pour les autres nuages, il existe deux autres méthodes que je pourrais éventuellement détaillé. En fait, on se limite à une couche de 0 à 1000m car c'est dans cette tranche que se trouve la base des Cumulus. a+ /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Atmosphère Posté(e) 9 février 2006 Auteur Partager Posté(e) 9 février 2006 Non, non! en fait, j'ai fait deux ans de cours de météorologie à l'ENM à Toulouse, plus exactement à l'Ecole des Marins Météorologiste-Océanographe. a+ Ah ok, j'avais pas compris lol... Un tout autre niveau alors ! Tu veux devenir météorologiste ou marin océanographe??? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jeff29200br Posté(e) 9 février 2006 Partager Posté(e) 9 février 2006 Ah ok, j'avais pas compris lol... Un tout autre niveau alors ! Tu veux devenir météorologiste ou marin océanographe??? Cela fait dix ans que je suis marin (Marine Nationale) avec la spécialité de météorologiste océanographe Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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