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Réchauffement: les niveaux de CO2 n'ont jamais été aussi hauts


tony86
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Réchauffement: les niveaux de CO2 n'ont jamais été aussi hauts en 650.000 ans

Jeudi 24 novembre 2005, 20h03

Les niveaux de gaz carbonique, le principal coupable du réchauffement de l'atmosphère, sont actuellement 27% plus élevés qu'à n'importe quel moment au cours des 650.000 dernières années, a déterminé une équipe de chercheurs internationaux dans une étude publiée jeudi.

Cette étude, qui repose sur l'analyse de carottes de glace extraites des zones les plus hostiles de l'Antarctique, semble démontrer le rôle majeur de l'homme dans les récentes modifications du climat de la planète, objet de la conférence internationale qui s'ouvre lundi à Montréal (Canada).

Un groupe de scientifiques européens, dont des équipes du CEA et du CNRS français, a effectué sur le site de Dome Concordia (Dome C), dans l'est du continent blanc, le forage sur glace le plus profond jamais réalisé jusqu'ici.

Mené dans des conditions extrêmes, au milieu des blizzards et par des températures moyennes de l'ordre de -54°C, ce forage a permis de ramener à la surface des carottes de glace produite par l'accumulation de neige tombée il y a quelque 650.000 ans, bien avant l'apparition de l'homme moderne.

L'analyse du gaz carbonique piégé dans ces carottes de 10 centimètres d'épaisseur n'a pas permis de retrouver des concentrations de C02 dans l'atmosphère comparables à celles d'aujourd'hui (380 ppm).

Les niveaux de gaz carbonique dans l'atmosphère ont commencé à s'accroître avec la révolution industrielle, avec l'utilisation à grande échelle du charbon comme source d'énergie. Au cours des dernières décennies, le rythme s'est accéléré avec l'industrialisation de nombreux pays et la multiplication des automobiles.

Avant les débuts de l'industrie, la concentration de CO2 ne dépassait pas 278 ppm. Ses niveaux d'aujourd'hui sont supérieurs de 27% à leur niveau le plus haut des 650.000 dernières années, selon l'étude publiée dans le magazine scientifique américain Science.

Les forages effectués au Dome C par les scientifiques des 10 pays européens participant au projet EPICA ("European Project for Ice Coring in Antarctica"), a permis de battre de 210.000 ans le précédent record, qui était jusqu'alors détenu par un autre forage antarctique, à Vostok.

"Nous avons ajouté un autre élément d'information montrant que les périodes pendant lesquelles les hommes ont changé la composition de l'atmosphère sont extrêmement courtes au regard des cycles naturels du système climatique", a commenté l'auteur principal de l'étude, Thomas Stocker, de l'Institut de Physique de l'Université de Berne (Suisse).

Les adversaires de la théorie du réchauffement soulignent qu'au cours de son histoire, la Terre a connu une alternance de phases chaudes et froides, avec notamment plusieurs âges glaciaires dont le dernier s'est terminé il y a quelque 11.000 ans. Mais ces dernières années, les scientifiques ont accumulé une série d'indices attestant de la réalité du phénomène et 2005 semble parti pour devenir l'année la plus chaude de l'histoire.

La réunion de Montréal, qui rassemble les pays signataires de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques (UNFCCC), étudiera les suites à donner après l'expiration, en 2012, du protocole de Kyoto, qui cherche à réduire la pollution au gaz carbonique.

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Les plus actifs

Ces résultats viennent confirmer les résultats des forages précédents.

Ils devraient aller jusquà -800 ky.

Il semble qu'ils soient plus précis et qu'ils nous permettent d'analyser de façon plus approfondie les alternances de périodes glaciaires et interglaciaires, de mieux comprendre leurs différences, et même de prévoir la durée de la période chaude actuelle, hors réchauffement anthropique bien entendu.

voir ce site

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Oui, il est dit en d'autres termes dans "le Monde" que : "Les scientifiques du projet Epica ont décrypté, sur 650 000 ans, les archives du climat terrestre que sont les carottes glaciaires prélevées dans l'Antarctique. En analysant les bulles d'air prisonnières de la glace, ils ont confirmé que, sur une très courte période géologique, l'homme a modifié radicalement la composition de l'atmosphère. Au cours des centaines de millénaires précédents, les taux de gaz à effet de serre que sont le dioxyde de carbone et le méthane étaient bien plus bas et bien plus stables. Ces observations ont été publiées dans la revue Science du vendredi 25 novembre".

Cela prouve bien s'il en était besoin que l'avènement de l'ère industrielle marque un changement radical dans l'évolution du climat et rend caduque toute analyse basée sur l'unique observation des variations climatiques naturelles.

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Ces résultats viennent confirmer les résultats des forages précédents. Ils devraient aller jusquà -800 ky.

Il semble qu'ils soient plus précis et qu'ils nous permettent d'analyser de façon plus approfondie les alternances de périodes glaciaires et interglaciaires, de mieux comprendre leurs différences, et même de prévoir la durée de la période chaude actuelle, hors réchauffement anthropique bien entendu.

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Cela indique surtout qu'il faut à présent se bouger sérieusement les fesses et se concentrer sur les vrais débats, pas les fuir. Assez de science, agissons ! (Le scientifique David Suzuki, Québec, Octobre 2005)

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Cela indique surtout qu'il faut à présent se bouger sérieusement les fesses et se concentrer sur les vrais débats, pas les fuir. Assez de science, agissons ! (Le scientifique David Suzuki, Québec, Octobre 2005)

Oui, et je suppose que les récents forages (dont on peut imaginer le coût et la pénibilité d'exécution) n'ont pas été uniquement réalisés pour l'amour de l'art...
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Oui, et je suppose que les récents forages (dont on peut imaginer le coût et la pénibilité d'exécution) n'ont pas été uniquement réalisés pour l'amour de l'art...

Oui...et il est difficile de se contenter du constat : "oui, on bat tous les records au niveau CO2 atmosphérique depuis AU MOINS 650 000 ans, ça va nous permettre de mieux comprendre les cycles glaciaires / interglaciaires". Ce constat de Météor est complètement en déphasage avec la gravité de la situation à laquelle nous sommes confrontés.

CE GENRE D'INFO GRAVISSIME DOIT FAIRE BONDIR TOUT CITOYEN RESPONSABLE ET CONDUIRE A L'ACTION - STOP AU DISCOURS DE CEUX QUI SE CONTENTENT DE CARESSER LE PROBLEME EN SURFACE PAR SIMPLE PLAISIR INTELLECTUEL ET QUI REFUSENT D'ADMETTRE QUE HEURE N'EST PLUS AU DEBAT MAIS A l'ACTION - AGISSONS : VITE !

Le réchauffement, "arme de destruction massive" selon un scientifique britannique

2005-11-28 LONDRES (AFP)

Le président de l'Académie britannique des Sciences (Royal Society), Lord May, estime que les conséquences du réchauffement planétaire peuvent être comparées à celles d'"armes de destruction massive".

Dans un discours publié lundi, Lord May souligne que "les impacts du réchauffement planétaire sont nombreux et graves", citant la hausse du niveau de la mer, la modification du régime des eaux et "la fréquence accrue des événements extrêmes, inondations, sécheresses et ouragans".

"Ces derniers ont des conséquences de plus en plus graves au point de pouvoir être comparées à celles des armes de destruction massive", ajoute-t-il.

Les dégâts occasionnés par Katrina représentent "1,7% du produit intérieur brut" de 2005 des Etats-Unis et "il est concevable que la partie américaine du du Golfe du Mexique devienne effectivement inhabitable

d'ici à la fin du siècle", martèle-t-il.

"Des études récentes, menées avant Katrina, suggèrent que l'augmentation de la température à la surface des océans (...) n'affectera pas sensiblement la fréquence des ouragans mais aura des effets très importants sur leur intensité", observe-t-il encore.

Selon un communiqué de la Royal Society, le discours de Lord May a été publié deux jours avant d'être prononcé, pour coïncider avec l'ouverture, lundi à Montréal, d'une conférence de l'ONU sur le changement

climatique où le renforcement de la lutte contre l'effet de serre est au centre des débats.

"La réunion de Montréal pourrait être constructive, juge-t-il, si elle débouchait au moins sur le lancement d'une étude" sur les réductions de gaz à effet de serre nécessaires pour stabiliser les concentrations de ces substances dans l'atmosphère à un niveau "inférieur ou supérieur" à 550 parties par million.

Une telle étude pourrait "sensibiliser les responsables politiques", "aujourd'hui davantage préoccupés" par l'impopularité de mesures contre le changement climatique "que par les conséquences pour la planète d'une

action trop tardive".

____________________________________________

Ouverture de la conférence de Montréal sur le changement climatique

2005-11-28 PARIS (AFP)

180 pays se réunissent lundi à Montréal pour une nouvelle conférence ministérielle de l'Onu sur le changement climatique, où le renforcement, après 2012, des efforts de la communauté internationale pour combattre le phénomène devrait susciter un affrontement euro-américain.

"L'après-2012" sera discuté pour la première fois officiellement dans le cadre des Nations unies et sera le point le plus chaud des deux semaines de travaux.

L'expression désigne les suites éventuelles à donner au protocole de Kyoto, qui impose à échéance 2012 des réductions de CO2 et d'autres gaz à effet de serre aux pays industriels.

Selon des diplomates ayant assisté à des réunions préparatoires, les Etats-Unis, qui ont rejeté Kyoto en 2001, ont jugé "prématurée" toute discussion sur l'"après-2012" à Montréal.

L'Union européenne, championne de Kyoto, juge indispensable un nouvel accord international à l'horizon 2020 qui engagerait aussi les Etats-Unis et, sous une forme moins contraignante à définir, les gros émetteurs du Sud comme la Chine, l'Inde et le Brésil.

Elle cite les dernières études scientifiques sur l'accélération du réchauffement planétaire. Elle pointe aussi les multiples catastrophes naturelles de 2005 comme les cyclones Katrina et Rita, même si leur lien

avec l'effet de serre n'est pas avéré.

Un mandat pour lancer la négociation d'un nouvel accord étant assuré d'un veto américain, l'UE vise seulement le lancement d'un "processus de réflexions" sur le sujet. Elle est appuyée par le Canada, qui présidera la conférence et, dans une moindre mesure, le Japon et la Russie.

La conférence de l'Onu sera la première depuis l'entrée en vigueur, le 16 février, du protocole de Kyoto. Elle sera la première réunion de suivi du protocole et la 11è conférence de suivi de la Convention climat,

l'accord-cadre de l'Onu sur l'effet de serre (1994) dont Kyoto (1997) a durci les dispositions.

Les Etats-Unis seront observateurs aux sessions consacrées au protocole. Ils participeront de plein droit aux travaux de la Convention, qu'ils ont ratifiée.

"L'après-2012" sera abordé dans les deux formations. Un article du protocole oblige en effet les parties à l'accord à étudier dès 2005 son éventuelle prolongation.

La discussion la plus importante aura lieu dans le cadre de la Convention, la présidence canadienne souhaitant impliquer pleinement les Américains. Elle devrait être arbitrée par les poids lourds du Sud, Chine et Inde notamment. Les pays émergents considèrent traditionnellement tout engagement de

maîtrise de leurs rejets polluants comme une entrave à leur développement.

Alors que l'Inde continue de défendre cette thèse bec et ongle, la Chine est jugée plus ouverte aux positions européennes. La conférence de Montréal devrait attirer 8.000 à 10.000 participants, dont une centaine de ministres de l'Environnement pour ses trois derniers jours, selon l'Onu qui l'a qualifiée d'"historique".

Elle pourrait déboucher sur une déclaration ministérielle contenant un libellé plus ou moins byzantin sur l'"Après-2012". Son résultat le plus lisible pourrait être une promesse des pays industriels de renforcer les moyens de l'Onu pour gérer le Mécanisme de développement propre (MDP, CDM en anglais).

Cette disposition du protocole permet aux pays du Nord de faire des investissements "propres" au Sud et d'avoir ainsi moins de réductions d'émissions à faire sur leur territoire national. Un traitement accéléré des projets d'investissements MDP est souhaité

par tous, Etats-Unis compris.

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"Ne pas vouloir voir" : on pourrait appeler ça "syndrome du Titanic", par exemple ?

En attendant, là-bas en Chine, on le voit le coût à payer pour le "développement".

C'est les Russes qui vont être contents : le fleuve Amour est pollué.. default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">

Symbolique, non ?

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Oui...et il est difficile de se contenter du constat : "oui, on bat tous les records au niveau CO2 atmosphérique depuis AU MOINS 650 000 ans, ça va nous permettre de mieux comprendre les cycles glaciaires / interglaciaires". Ce constat de Météor est complètement en déphasage avec la gravité de la situation à laquelle nous sommes confrontés.

Et oui , que veux tu, malgré tes efforts, il y en a encore des gens qui s'interessent aux siences du climat, et aux études qui sont faites à ce propos. C'est tout de meme étonnant , que quelqu'un s'intéresse à autre chose que du matraquage politique (pour ne pas dire propagande) sur un forum climatologie, je ne comprends vraiment pas, Inouï.

Qu'est ce que cette aimable précision de Météor à propos d'une étude sur le climat vient faire sur un forum de climatologie, c'est tout de meme hallucinant que quelqu'un ose encore parler ici d'autre chose que de politique. INCROYABLE, INTOLERABLE.

En tout cas bravo planète bleue, tu as réussi en peu de temps à vider entièrement le forum climato de tous ses intervenants. Tu es très doué, il faut l'avouer!

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Posté(e)
Aix-en-Provence (et fût un temps avec des relevés sur Ventabren)

Planète bleue, j'espère que tu as écrit à ton maire pour lui dire à quel point il est inutile de décorer son bled avec 125 000 ampoules colorées de Novembre à mars car bonjour la conso d'électricité, la conso d'énergie, de CO2 etc...

Noel, autre arme de destruction massive?!

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A+!

Alex.

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Et oui , que veux tu, malgré tes efforts, il y en a encore des gens qui s'interessent aux siences du climat, et aux études qui sont faites à ce propos. C'est tout de meme étonnant , que quelqu'un s'intéresse à autre chose que du matraquage politique (pour ne pas dire propagande) sur un forum climatologie, je ne comprends vraiment pas, Inouï.

Qu'est ce que cette aimable précision de Météor à propos d'une étude sur le climat vient faire sur un forum de climatologie, c'est tout de meme hallucinant que quelqu'un ose encore parler ici d'autre chose que de politique. INCROYABLE, INTOLERABLE.

Comme d'habitude, tu as tout faux Stalbuck. Mais ce n'est pas de ta faute; essaye simplement d'ouvrir les yeux, si tu en es encore capable.

En tout cas bravo planète bleue, tu as réussi en peu de temps à vider entièrement le forum climato de tous ses intervenants. Tu es très doué, il faut l'avouer!

"On ne jette de pierres qu'à l'arbre chargé de fruits"

En premier lieu, quand le scientifique David Suzuki déclare "assez de science, agissons", ou quand le Président de l'Académie britannique des Sciences (Royal Society), Lord May parle d'armes de destruction massive, cela ne veut pas dire qu'ils ne s'intéressent pas aux sciences du climat, cela veut dire qu'ils ont dépassé le stade scientifico-scientifique, qu'il ont su évoluer et adapter leur position à la gravité de la situation. Cela s'appelle la sagesse. C'est une position responsable.

En second lieu j'observe au contraire que mon absence sur ce forum pendant deux semaines correspond à une baisse d'activité de cette section du forum, ceci après une longue période de débats très enrichissants (sujet sur le Gulf stream, l'albedo, les carbonates, sur le lien entre énergie-climat et politique etc.). C'est la réalité, que cela te plaises ou non, j'aime animer les débats et m'enrichir des propos des autres. J'en profite d'ailleurs pour remercier toutes les personnes (très nombreuses) qui ont participé de manière constructive à ces débats.

Humour : Au fait, tu penses sérieusement que j'ai le pouvoir divin de vider un forum alors que les débats où je participe sont objectivement particulièrement remplis ? default_blink.png Et toi tu aurais le pouvoir de les remplir (à défaut de savoir les vider et même si tu fais tout ce que tu peux pour y parvenir) ? default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je reste réservé et je n'exprimerai pas ce que je pense des individus dans ton genre, qui fort heureusement sont exceptionnels sur les forums. Il est rare que j'en vienne à remettre ainsi les gens à leur place, mais cela s'impose compte tenu de tes agressions répètitives envers Laure et moi même (effet d'accumulation, comme le CO2 d'origine anthropique dans l'atmosphère).

Cordialement,

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Planète bleue, j'espère que tu as écrit à ton maire pour lui dire à quel point il est inutile de décorer son bled avec 125 000 ampoules colorées de Novembre à mars car bonjour la conso d'électricité, la conso d'énergie, de CO2 etc...

Noel, autre arme de destruction massive?!

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A+!

Alex.

concretement, qu'elles vont être les concéquences, et dans combien de temps? puis-ce que il me semble que de toute façon il est impossible de revenir en arrière, par exemple chez nous en europe, j'entends ici ou là, que le sud de la france serait très sec et chaud, que le nord de l'europe, l'hiver serait polaire, ou est la réalité dans tout ce qu'on lis partout, et le GS ou en est-il? voilà des questions concrète, qui peuvent peut-être faire avancer le débat, plutôt que de vous chamailler!
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Comme d'habitude, tu as tout faux Stalbuck. Mais ce n'est pas de ta faute; essaye simplement d'ouvrir les yeux, si tu en es encore capable.

je suis désole mais ce genre de commentaires personnels n'a rien a faire ici...
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concretement, qu'elles vont être les concéquences, et dans combien de temps? puis-ce que il me semble que de toute façon il est impossible de revenir en arrière, par exemple chez nous en europe, j'entends ici ou là, que le sud de la france serait très sec et chaud, que le nord de l'europe, l'hiver serait polaire, ou est la réalité dans tout ce qu'on lis partout, et le GS ou en est-il? voilà des questions concrète, qui peuvent peut-être faire avancer le débat, plutôt que de vous chamailler!

Il est impossible de revenir en arrière mais il est possible de réduire l'ampleur du réchauffement. Il faut donc passer à l'action dès aujourd'hui, non pour revenir en arrière mais pour limiter la casse. Nous sommes non seulement victimes des conséquences du dérèglement climatique mais aussi coupables collectivement. C'est une culpabilité partagée et cette dilution est bien pratique pour ceux qui refusent de voir la réalité en face.

Pourvu pour que la Chine et l'Inde aient une attitude responsable à Montréal pendant ces deux semaines de conférence.

Pour le GS, réponse ici : /index.php?s=&showtopic=11734&view=findpost&p=156408'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&s...ndpost&p=156408

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Montréal: conférence sur le changement climatique, le pire risque écologique

2005-11-29 MONTREAL (AFP)

Plus de 180 pays sont réunis depuis lundi à Montréal pour tenter de faire face au changement climatique, le "pire risque écologique" auquel l'humanité soit confrontée et de se mettre d'accord sur la voie à suivre

après l'expiration du protocole de Kyoto en 2012.

L'événement

"Les populations qui nous ont délégués attendent de nous une avancée réelle. Ici à Montréal, nous avons une obligation de résultat", a lancé le ministre canadien de l'environnement, Stéphane Dion, après avoir été

élu à la tête de la conférence de l'Onu, qui se poursuivra jusqu'au 9 décembre.

"Les changements climatiques constituent le pire risque écologique" auquel l'humanité fait face

, a ajouté le ministre, dont la tâche déjà difficile, devait être encore compliquée par la chute du gouvernement canadien, prévue sauf coup de théâtre lundi soir.

Quelque 10.000 délégués venus de 189 pays participent à la réunion en même temps que de nombreuses organisations non-gouvernementales venues aiguillonner les délégations. L'organisation internationale Greenpeace a marqué à sa façon l'ouverture de la réunion en dévoilant un sablier géant pour rappeler aux délégués qu'il ne reste pas beaucoup de temps pour s'occuper du climat.

La conférence de Montréal est la première organisée depuis l'entrée en vigueur du protocole de Kyoto en février et sa première tâche sera d'adopter formellement les règles d'application de ce traité, qui ont été

élaborées dans les dernières années.

Le sujet le plus explosif porte sur l'avenir de la lutte contre le réchauffement planétaire, lorsque les premiers engagements de réduction des gaz à effet de serre fixés par Kyoto seront venus à échéance en 2012. Les Etats-Unis, qui ont rejeté Kyoto en 2001, estiment cette discussion totalement "prématurée". Canadiens et Européens, au contraire, jugent nécessaire de l'entamer dès maintenant, au vu de l'accélération de l'effet de serre, et compte tenu de la complexité des négociations pour conclure un nouvel accord international.

Les délégués auront aussi à se pencher sur le dossier délicat de l'implication des pays émergents comme l'Inde et la Chine, dans la lutte future contre les changements climatiques. Ces pays, dont les émissions polluantes explosent, n'ont pour le moment aucune obligation de réduction, en vertu de Kyoto, et ils ne souhaitent pas s'en voir imposer pour protéger leur développement.

Richard Kinley, le plus haut responsable du dossier climat à l'Onu a pour sa part appelé les pays industrialisés à accroître leurs efforts de réduction des gaz à effet de serre dans son discours d'ouverture.

"Après une certaine réduction des émissions (polluantes)" au début de la décennie 1990, "celles-ci s'accroissent à nouveau dans de nombreux pays" industriels et "des actions supplémentaires" pour combattre cette tendance "s'imposent manifestement", a-t-il déclaré.

Des données publiées récemment par l'Onu montrent que certains pays auront du mal à tenir leurs engagements. C'est en particulier le cas du Canada ou du Japon, qui ont chacun un objectif de réduction de 6% sous Kyoto et dont les rejets se sont déjà envolés de 24,2% et de 12,8% respectivement (1990-2003).

Greenpeace n'a pas manqué d'épingler sur ce point le Canada, pays hôte de la conférence. "C'est une honte", a déclaré le directeur de la campagne Climat et énergie de Greenpeace Canada, Steven Guilbeault.

Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a appelé de son côté les gouvernements à entamer "dès maintenant" à Montréal les négociations en vue de fixer des objectifs supplémentaires de réduction des gaz à effet de serre pour l'après 2012

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Je ne nie rien du tout sur la responsabilité des hommes à emettre du CO2, CH4,NOx, SOx etc....sans prendre de précautions quant à la réponse de notre terre à cette agression

Si quelqu'un m'apporte aujourd'hui un résultat découplant variabilité naturelle sans équivoque alors je porterai (comme je le peux) la bonne parole partout ou l'on m'invite pour dire de ne plus bruler de combustibles fossiles...

Tiens je vais chez T...l et bientôt en tunisie et peut être dans ta ville cher public!

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Au fait avant que tu ne me reprennes encore une fois, je ne vais pas parler de réchauffement climatique mais de combustion fossile...

Ensuite, on a fait une présentation dans un des cours où j'ai le privilège de contribuer, de rejets toxiques, effluents gazeux et liquides provenant de l'industrie papetière et bonne nouvelle, un procédé francais (et oui monsieur!)va être exporté en australie, brésil et certainement USA pour produire du papier sans polluer! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Super bonne nouvelle pour nous tous et surtout une avancée sérieuse dans la lutte contre l'effet de serre!

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peut on faire la différence entre émission anthropiques et variabilité naturelle?

Sais tu TOI le faire?

Mais bien sûr ! On a la preuve absolue avec les méthodes isotopiques :

Comment savons-nous que l’augmentation récente du CO2 est due aux activités humaines ?

par Eric Steig (traduit par Gilles Delaygue)

Pendant les 150 dernières années, la concentration en dioxyde de carbone (CO2) a augmenté de 280 à 380 parties par million (ppm). Le fait que cette augmentation soit due pratiquement entièrement aux activités humaines est si bien établi qu'on le voit rarement remis en question. Pourtant, il est tout à fait raisonnable de se demander comment nous le savons.

L'une des façons de savoir que les activités humaines sont responsables de l'augmentation en CO2 est tout simplement de regarder les enregistrements historiques de ces activités. Depuis la Révolution Industrielle, nous avons brulé des combustibles fossiles, coupé et brulé des forêts à un rythme jamais atteint auparavant, et ces processus convertissent du carbone organique en CO2. Une comptabilisation minutieuse de la quantité extraite et brulée de combustible fossile, et de la surface déforestée, montre que nous avons émis beaucoup plus de CO2 qu'il n'en reste actuellement dans l'atmosphère. Les 500 milliards de tonnes de carbone, approximativement, que nous avons produit, sont suffisants pour augmenter la concentration atmosphérique du CO2 jusqu'à presque 500 ppm. La concentration n'a pourtant pas atteint ce niveau, parce que les océans et la biosphère ont la capacité d'absorber une partie de ce que nous produisons.* Néanmoins, c'est le fait que nous produisons du CO2 plus vite que les océans et la biosphère ne peuvent l'absorber qui explique l'augmentation observée.

Une autre méthode, complètement indépendante de la précédente, de savoir que ce sont bien les combustibles fossiles et la déforestation qui sont responsables de l'augmentation du CO2 pendant les derniers 150 ans est obtenue par la mesure des isotopes du carbone. Des isotopes sont simplement des atomes différents ayant le même comportement chimique (isotope signifie "même type"), mais de masses différentes. Le carbone est formé de trois isotopes différents, 14C, 13C and 12C. 12C est le plus commun. 13C représente environ 1% du total. 14C n'est présent qu'une fois sur mille milliards d'atomes de carbone.

Le CO2 produit par la combustion de bois ou de combustibles fossiles (hydrocarbures, charbon) a une composition isotopique très différente du CO2 atmosphérique. C'est à cause de la préférence des plantes pour les isotopes légers (12C par rapport à 13C), ainsi elles ont des rapports 13C/12C plus faibles. Comme les combustibles fossiles sont issus de plantes disparues, les plantes et les combustibles fossiles ont tous à peu près le même rapport 13C/12C –environ 2% plus bas que celui de l'atmosphère. Comme le CO2 de ces matières est émis et se mélange dans l'atmosphère, le rapport moyen 13C/12C de l'atmosphère décroît.

Les géochimistes des isotopes ont développé des séries temporelles de variations des concentrations atmosphériques en 14C et 13C. L'une des méthodes utilisées est de mesurer le rapport 13C/12C des cernes d'arbres, et d'utiliser ceci pour estimer ce même rapport pour le CO2 atmosphérique. Ca marche parce que durant la photosynthèse, les arbres absorbent leur carbone à partir de l'atmosphère et fixent ce carbone en matière organique sous forme de cernes, fournissant un instantané de la composition atmosphérique de cette époque. Si le rapport 13C/12C du CO2 atmosphérique monte ou descend, il en est de même pour le rapport 13C/12C des cernes d'arbres. Ce qui ne veut pas dire que les cernes d'arbre ont la même composition isotopique que l'atmosphère –comme mentionné précédemment les plantes ont une préférence pour les isotopes légers, mais tant que cette préférence ne change pas beaucoup, les variations des cernes d'arbre vont suivre celles de l'atmosphère.

Des séquences de cernes annuels d'arbres longues de plusieurs milliers d'années ont maintenant été analysées pour leur rapport 13C/12C. Puisque l'âge de chaque cerne est connu précisément** nous pouvons faire un graphe du rapport 13C/12C dans l'atmosphère au cours du temps. On trouve que jamais sur les derniers 10000 ans le rapport 13C/12C dans l'atmosphère n'a été plus bas qu'aujourd'hui. De plus, le rapport 13C/12C commence à diminuer de façon importante juste quand le CO2 commence à augmenter –vers 1850. C'est exactement ce à quoi on s'attend si l'augmentation du CO2 est bien due à l'utilisation de combustibles fossiles. De plus, nous pouvons suivre l'absorption du CO2 par les océans en mesurant le rapport 13C/12C des eaux de surface. Même si les données ne sont pas aussi complètes que pour les cernes d'arbres (nous avons seulement commencé ces mesures depuis quelques décennies), nous observons ce qui est attendu : le rapport 13C/12C des eaux de surface diminue. Des mesures de 13C/12C sur des coraux et des éponges –dont les squelettes carbonatés reflètent la composition chimique de l'océan comme les cernes d'arbres enregistrent celle de l'atmosphère– indiquent que cette diminution a commencé à peu près au même moment que dans l'atmosphère, c'est-à-dire lorsque la production anthropique de CO2 commença réellement à s'accélérer.***

En plus des données provenant des cernes d'arbres, il y a aussi des mesures du rapport 13C/12C sur le CO2 emprisonné dans les carottes de glace. Les données issues à la fois des cernes d'arbre et des carottes de glace montrent que la variation totale du rapport 13C/12C de l'atmosphère depuis 1850 est d'environ 0,15%. Ce qui parait très faible mais est en fait très important par rapport à la variabilité naturelle. Les résultats montrent que le changement total glaciaire-interglaciaire du rapport 13C/12C dans l'atmosphère –changement qui a pris plusieurs milliers d'années– était à peu près 0,03%, soit environ 5 fois moins que celui observé sur les derniers 150 ans.

Pour ceux qui désireraient plus de détails, voici quelques publications pertinentes :

Stuiver, M., Burk, R. L. and Quay, P. D. 1984. 13C/12C ratios and the transfer of biospheric carbon to the atmosphere. J. Geophys. Res. 89, 1731-1748.

Francey, R.J., Allison, C.E., Etheridge, D.M., Trudinger, C.M., Enting, I.G., Leuenberger, M., Langenfelds, R.L., Michel, E., Steele, L.P., 1999. A 1000-year high precision record of d13Cin atmospheric CO2. Tellus 51B, 170-193.

Quay, P.D., B. Tilbrook, C.S. Wong. Oceanic uptake of fossil fuel CO2: carbon-13 evidence. Science 256 (1992), 74-79

---------------------------

Notes

* Combien ils pourraient absorber sur le long terme est une question scientifique intéressante et importante, discutée en détails dans le Chapitre 3 du rapport du GIEC. Clairement, la cause fondamentale de l'augmentation observée depuis la période pré-industrielle provient de notre capacité à produire du CO2 plus rapidement que les océans et la biosphère ne peuvent l'absorber.

** Le développement de séries continues de cernes d'arbres remontant sur plusieurs milliers d'années, en utilisant des arbres qui se recouvrent dans le temps, est connu comme la dendrochronologie (voir les pages internet du laboratoire de l'Arizona sur les cernes d'abres pour plus d'informations).

***Un graphe illustrant les données des éponges se trouve ici. Merci à F. Boehm d'avoir indiqué ce lien.

Source :

http://www.realclimate.org/index.php?p=87

L’accroissement du CO2 atmosphérique: sommes nous entièrement responsable?

Corinne Le Quéré, Université d'East Anglia.

C'est une question qui revient sans cesse, bien que nous connaissions déjà la réponse : nous sommes responsable de la totalité de l'accroissement récent du CO2 atmosphérique, et ceci, malgré le fait que les océans et la biosphère terrestre répondent tous deux aux changements de réchauffement global. Les évidences les plus convaincantes pour les scientifiques (basées sur le décroissement de l'oxygène et des isotopes du carbone) ont déja été expliquées dans une page précédente disponible ici et dans une lettre à la revue spécialisée Physics Today. Cependant, ces évidences peuvent être difficiles à saisir pour les non-spécialistes car elles requièrent des connaissances scientifiques importantes. Je présente ici des évidences plus simples qui mènent aux mêmes conclusions et qui expliquent comment on sait que nous sommes responsables non seulement d'une partie de l'accroissement récent du CO2 atmosphérique, mais de la totalité.(suite...)

Il n'y a que deux réservoirs qui peuvent échanger de larges quantités de CO2 avec l'atmosphère sur une période aussi courte que ~100 ans: l'océan et la biosphère terrestre (les forêts et les sols). La quantité totale de carbone (le "C" du CO2) doit être conservée. Si le CO2 atmosphérique était causé, même en partie, par l'émission de carbone provenant de l'océan ou de la biosphère terrestre, nous devrions mesurer une diminution du carbone dans ces deux réservoirs.

Nombre d'observations montrant une diminution du carbone dans l'océan global: zéro.

Nombre d'observations montrant une augmentation du carbone dans l'océan global: plus de 20 études utilisant six méthodes indépendantes. Les méthodes utilisées sont les suivantes:

(1) mesures directes de la pression partielle du CO2 à la surface de l'océan (Takahashi et al. 2002),

(2) observations de la distribution spatiale du CO2 atmosphérique qui indiquent où et combien de carbon entre et sort des différentes régions de l'océan (Bousquet et al. 2000),

(3) observations du carbone, de l'oxygène, des nutriments et des CFCs combinés pour soustraire la signature des processus biologiques (Sabine et al. 2004),

(4) observations du carbone et de l'alkalinité séparées dans le temps combinées à une estimation de l'âge de la masse d'eau basée sur les mesures de CFC (McNeil et al. 2002),

et les observations simultanées de l'augmentation du CO2 atmosphérique et de la décroissance (5) de l'oxygène (Keeling et al. 1996), et (6) de l'isotope 13 du carbone (Ciais et al. 1995).

Les deux dernières méthodes sont basées sur le fait que la combustion de carbone fossilisé et la respiration biosphérique consomment l'oxygène et réduisent le carbone 13 tout en produisant du CO2, mais par contre les échanges océan-atmosphère n'ont que peu d'influence sur l'oxygène et le carbone 13. Donc la mesure de ces trois éléments permet d'estimer la distribution dans les différents réservoirs.

Toutes les estimations montrent que l'océan absorbe 2±1 PgC par année (à comparer à la combustion de carbone fossilisé, qui approche les 7 PgC par année). Une méthode permet d'estimer que l'océan a absorbé un total de 118±19 PgC durant les 200 dernières années. La quantité exacte de carbone absorbée par l'océan est sujette à incertitude, mais la direction des changements observés ne fait aucun doute. L'océan ne peut pas avoir contribué à l'augmentation du CO2 atmosphérique puisqu'il est lui-même un puit de CO2 (et non pas une source).

Qu'en est-il de la biosphère terrestre? Nous savons que la déforestation a contribué à l'accroissement du CO2 atmosphérique. Puisque la quantité totale du carbone doit être conservée, les observations de l'accroissement du carbone dans l'atmosphère et dans l'océan, ainsi que les estimations de la combustion de carbone nous indiquent que la déforestation a été en grande partie compensée par un accroissement de la biosphère terrestre même. Par exemple entre 1980 et 1999, la combustion de carbone a été de 117±5 PgC, et le carbone dans l'atmosphère et dans l'océans augmenté de 65±1 et 37±8 PgC, respectivement. Il reste 15±9 PgC qui doivent être expliqués par des processus terrestre, ce qui inclu la déforestation (et autres changements d'exploitation des sols) qui a réduit la biosphère de 24±12 PgC, et un puit additionel de 39±18 PgC qui est la réponse de la biosphère terrestre au CO2 atmosphérique et aux changements de climat (Sabine et al. 2004). Ici encore , la quantité exacte de carbone absorbée est sujette à incertitude, mais il ne fait nul doute que la biosphère terrestre a absorbée une quantite de carbone qui équivaut en gros la quantité de carbone émises par la déforestation.

Comment cela est-il possible, quand nous savons que le réchauffement de l'océan réduit la solubilité du CO2, et que le réchauffement des sols accélère la dégradation bactérienne? C'est parceque ces processus ne sont pas les seuls à influencer l'océan et la biosphère terrestre. Dans l'océan, c'est la réponse à l'augmentation du CO2 dans l'atmosphère même qui domine. Si l'océan ne s'était pas réchauffé, peut-être aurait-t'il absorbé plus de carbone, mais nous ne pouvons pas l'affirmer car d'autres processus réagissent aussi au réchauffement, entre autre les processus biologiques. Dans la biosphère terrestre, la dégradation des sols a pu augmenter suite au réchauffement, mais pour l'instant cet effet est inférieur à la réponse de la biosphère terrestre aux autres processus (par exemple l'effet de fertilisation du CO2 et de l'azote, les changements de précipitations, etc).

Cela est-il cohérent avec ce que nous connaissons des glaciations? Oui. Lors des glaciations, l'équilibre entre les processus était très différent. Le refroidissement ainsi que d'autres changements de climats sont d'abord survenus. La réponse de l'océan et de la biosphère terrestre a crée une décroissance du CO2 atmosphérique, ce qui a en retour provoqué un refroissement plus important (voir texte sur les feedbacks entre la température et le CO2 ici)). Lors des glaciations, il n'y a eu aucun apport externe de CO2 dans l'atmosphère, et l'océan et la biosphère terrestre ont répondu principalement aux changements de climat. Lors des deux derniers siècles, les activités humaines ont émises de grandes quantités de CO2 dans l'atmosphère, et l'océan et la biosphère terrestre ont répondu principalement à cet accroissement du CO2.

En résumé, nous savons que l'accroissement récent du CO2 dans l'atmosphère est entièrement causé par la combustion de carbone fossilisé et par la déforestation parceque nombre d'observations indépendantes montrent que le carbone a aussi augmenté dans l'océan et dans la biosphère terrestre (apres avoir tenu compte de la déforestation). Si l'océan ou la biosphère terrestre avaient contribué à l'accroissement du CO2 dans l'atmosphère, ils contiendraient moins de carbone. Leur réponse au réchauffement global peut être réel, mais il est plus petit que leur réponse à l'accroissement du CO2 atmosphérique et aux autres changements climatiques, pour le moment.

Voir le dernier rapport du GIEC pour de plus amples informations sur le budget de carbone, qui présente aussi la faible contribution des émissions volcaniques et autres réservoirs géologiques.

Références:

Bousquet et al. (2000), Regional changes of CO2 fluxes over land and oceans since 1980, Science, Vol 290, 1342-1346.

Ciais et al. (1995), A Large Northern Hemisphere Terrestrial CO2 Sink Indicated by the 13C/12C Ratio of atmospheric CO2, Science, Vol 269, pp. 1098-1102.

Keeling, Piper and Heimann (1996), Global and hemispheric CO2 sinks deduced from changes in atmospheric O2 concentration, Nature, Vol 381, 218-221.

McNeil et al. (2003), Anthropogenic CO2 uptake by the ocean based on the global chlorofluorocarbon data set, Science, Vol 299, 235-239.

Takahashi et al. (2002), Global sea-air CO2 flux based on climatological surface ocean pCO2, and seasonal biological and temperature effects, Deep Sea Research, Vol 49, 1601-1622. http://www.realclimate.org/index.php?p=160" target="_blank">

Source : http://www.realclimate.org

Voir aussi : http://www.physicstoday.org/vol-58/iss-5/p16a.html

GD :

Si quelqu'un m'apporte aujourd'hui un résultat découplant variabilité naturelle sans équivoque alors je porterai (comme je le peux) la bonne parole partout ou l'on m'invite pour dire de ne plus bruler de combustibles fossiles...

Il va falloir respecter ce contrat GD : tu as ci-dessus une réponse sans équivoque à ta question - Je compte sur toi default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
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En tout cas bravo planète bleue, tu as réussi en peu de temps à vider entièrement le forum climato de tous ses intervenants.

Euh, si je n'interviens plus guère depuis quelque temps, c'est que j'ai énormément de travail à la fac, des travaux urgents et quelques difficultés avec mon ordi (je viens d'en changer plusieurs éléments) et ma connection cable.

En tout cas, Planète Bleue n'y est pour rien en ce qui me concerne... Et je ne change pas un iota à mes prévisions tendancielles pour l'hiver à venir.

Petite information : Le dernier numéro (décembre 2005, pages 34-35) de Science & Vie annonce, dans un très court article passablement brouillon et très lacunaire se référant à une étude du climatologue US Drew Shindell, qu'on a sous-estimé fortement l'influence du CH4 dans la tendance au réchauffement climatique global.

Alain

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Il va falloir respecter ce contrat GD : tu as ci-dessus une réponse sans équivoque à ta question - Je compte sur toi

Et les articles contradictoires?Des chercheurs obtenant un consensus ca me semble bizarre.

Un des points en recherche est de se fixer un objectif, faire un état de l'art contradictoire (pas uniquement le sens où l'on veut aller) et ensuite d'y apporter une touche personnelle. Le "sans équivoque" représente une part de production non négligeable mais est-elle la seule voix?

Ensuite, une chose est sure, on va bruler toute sorte de cochonneries pour produire de l'électricité, du pétrole en terme plus simple de l'énergie.

Donc, mon rôle est d'alerter les entreprises et organismes que ceci ne se fait pas sans mal et que l'on peut le faire mieux ou ne pas le faire du tout!?

Et bien cela, je le fais relativement bien je pense et en tous les cas je n'ai pas attendu pour émettre des réserves sur le procédé.

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Euh, si je n'interviens plus guère depuis quelque temps, c'est que j'ai énormément de travail à la fac, des travaux urgents et quelques difficultés avec mon ordi (je viens d'en changer plusieurs éléments) et ma connection cable.

En tout cas, Planète Bleue n'y est pour rien en ce qui me concerne... Et je ne change pas un iota à mes prévisions tendancielles pour l'hiver à venir.

Petite information : Le dernier numéro (décembre 2005, pages 34-35) de Science & Vie annonce, dans un très court article passablement brouillon et très lacunaire se référant à une étude du climatologue US Drew Shindell, qu'on a sous-estimé fortement l'influence du CH4 dans la tendance au réchauffement climatique global.

Alain

une bonne époque que le début d'année pour avoir 50% de son enseignement en moins de 2 mois...De plus, comité d'évaluation, rédaction de rapport scientifique, ca rigole pas! default_mad.gif
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Et les articles contradictoires?

Des chercheurs obtenant un consensus ca me semble bizarre.

Un des points en recherche est de se fixer un objectif, faire un état de l'art contradictoire (pas uniquement le sens où l'on veut aller) et ensuite d'y apporter une touche personnelle. Le "sans équivoque" représente une part de production non négligeable mais est-elle la seule voix?

Ensuite, une chose est sure, on va bruler toute sorte de cochonneries pour produire de l'électricité, du pétrole en terme plus simple de l'énergie.

Donc, mon rôle est d'alerter les entreprises et organismes que ceci ne se fait pas sans mal et que l'on peut le faire mieux ou ne pas le faire du tout!?

Et bien cela, je le fais relativement bien je pense et en tous les cas je n'ai pas attendu pour émettre des réserves sur le procédé.

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Je confirme : c'est sans équivoque et aucun scientifique ne le conteste aujourd'hui. En science, il y a des faits et des théories. C'est un fait que l'intégralité de l'augmentation récente du CO2 atmosphérique est due aux activités humaines (transports, habitat, production d'énergie, industries etc...).

Là où il n'y a pas consensus, c'est sur la part du forçage du au CO2 par rapport à celui liée à l'activité solaire. En gros les estimations varient entre 70 et 90% du réchauffement du au Gaz à effet de serre anthropique.

Il n'y a pas consensus non plus au niveau de l'ampleur du réchauffeemnt et de sa vitesse : certains ("optimistes" !) prévoient un réchauffement de 2°C, d'autres de 6°C et d'autres encore de 11°C d'ici la fin du siècle.

Autre sujet où il n'y a pas consensus : l'impact de ce réchauffement sur le climat (intensité des cyclones, sécheresse, inondations etc...) et corrélativement sur la santé etc...

Gardons les yeux ouverts (Neil Young) et faisons l'effort (difficile) d'imaginer que le pire peut (va?) arriver (formule du philosophe JP Dupuy).

En France, 30% du Potentiel de réchauffement global = les transports routiers (dont 60% de ces transports routiers = voitures individuelles)

Transport (voitures etc...) + habitat (chauffage etc...) = plus de moitié des émissions de gaz à effet de serre en France

Le poste transports routiers (dont bien sûr les voitures individuelles) est un très forte augmentation partout dans le monde.

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Je confirme : c'est sans équivoque et aucun scientifique ne le conteste aujourd'hui. En science, il y a des faits et des théories. C'est un fait que l'intégralité de l'augmentation récente du CO2 atmosphérique est due aux activités humaines (transports, habitat, production d'énergie, industries etc...).

Là où il n'y a pas consensus, c'est sur la part du réchauffement du au CO2 par rapport à celle liée à l'activité solaire (en gros les estimations varient entre 70 et 90% du réchauffement du au CO2 anthropiques).

Il n'y a pas consensus non plus au niveau de l'ampleur du réchauffeemnt et de sa vitesse : certains ("optimistes" !) prévoient un réchauffement de 2°C, d'autres de 6°C et d'autres encore de 11°C d'ici la fin du siècle.

Autre sujet où il n'y a pas consensus : l'impact de ce réchauffement sur le climat et la santé (intensité des cyclones, sécheresse, inondations, maladies tropicales etc...).

Gardons les yeux ouverts.

http://genesis.sannet.gov/infospc/template...ges/traffic.jpg

et ben c'est là où le bas blesse un peu sur cette part naturelle de CO2 et de bien l'estimer pour connaitre précisement notre contribution (ca m'embete de dire contribution...) au réchauffement!
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Tu le fais exprès, c'est de la provoc ? Tu as tous les éléments scientifiques (tu es sûr d'avoir lu les articles que je t'ai indiqué et d'avoir consulté leurs références ?) pour comprendre que l'intégralité de l'augmentation récente du CO2 atmosphèrique est due à l'homme et tu déclares :

GD : "et ben c'est là où le bas blesse un peu sur cette part naturelle de CO2 et de bien l'estimer pour connaitre précisement notre contribution (ca m'embete de dire contribution...) au réchauffement!"

Mais c'est une plaisanterie ? Punaise, mais il faut faire quoi pour t'ouvrir les yeux ?

GD : Des chercheurs obtenant un consensus ca me semble bizarre.

Et quand les scientifiques sont unanimes pour dire que la terre tourne autour du soleil tu trouves cela bizzare ? C'est un fait que l'intégralité de l'augmentation récente du CO2 atmosphérique est due aux activités humaines (transports, habitat, production d'énergie, industries etc...). AUCUN scientifique sur terre ne le conteste. C'est un fait.- Message Modéré -

Bye

Epilogue :

Evangile : "Ils ont des yeux pour voir et ils ne voient pas. Ils ont des oreilles et ils

n'entendent pas"

Ce n'est pas l'incertitude, scientifique ou non, qui est l'obstacle, c'est l'impossibilité de croire que le pire va arriver - Jean Pierre DUPUY

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j'enlève ce message car moi c'est pareil au bout d'un moment, les pseudo chercheurs qui orientent les résultats sans écouter ce qui se passe autour d'eux et pensent avoir la vérité absolue du grand tout sur tout me vassent.......... default_flowers.gif

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j'enlève ce message car moi c'est pareil au bout d'un moment, les pseudo chercheurs qui orientent les résultats sans écouter ce qui se passe autour d'eux et pensent avoir la vérité absolue du grand tout sur tout me vassent.......... default_flowers.gif

Pas besoin d'être chercheur pour savoir lire des articles scientifiques : un bon esprit critique suffit. Penser n'est pas réservé à des spécialistes.

C'est un fait, que tu le veuilles ou non : l'homme est objectivement entièrement coupable de l'augmentation récente du CO2 atmosphérique.

Il n'y a de connaissance pertinente que si on est capable de contextualiser son information, de la globaliser et de la situer dans un ensemble. Or, notre système de pensée, qui imprègne l'enseignement de l'école primaire à l'université, est un système qui morcelle la réalité et rend les esprits incapables de relier les savoirs compartimentés en disciplines. Cette hyperspécialisation des connaissances, qui mène à découper dans la réalité un seul aspect, peut avoir des conséquences humaines et pratiques considérables. Elle contribue également à déposséder les citoyens des décisions politiques au profit des experts.(...) - Edgar Morin sur http://www.diplomatie.gouv.fr/label_france...ORIN/morin.html

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