Invité Guest Posté(e) 30 novembre 2005 Partager Posté(e) 30 novembre 2005 Tu fais dans la langue de bois. On croirait entendre un homme politique. Mes arguments ne sont pas plus pitoyables que les tiens qui reposent pour moitié par ce genre de réponse "vraiment n'importe quoi, pitoyable..." ; c'est pas très constructif. Ensuite, je parlais uniquement de la France et toi tu pars constamment hors de nos frontières et ce n'était pas mon propos de départ. Ces propos hors contexte français ( pourrra réaliser de nouvelles routes maritimes au niveau de l'Artique, exploiter le pétrole arctique, pouvoir cultiver en zone artique et on va se battre pour les terres non, plus de reconstructions après les passages des cyclones, Et les pays qui ont un système de santé défectueux ) démontrent bien qu'il n'existe pas tant que ça des inconvénients pour nous français. Et rien sur la réduction des énergies de tout genre grâce au réchauffement climatique? Bon ok, ton approche peut être intéressante : il est bon de chercher à être objectif, de prendre du recul et de siglaler les aspects positifs du réchauffement en France...Au fait, quels sont-ils ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 30 novembre 2005 Partager Posté(e) 30 novembre 2005 attends moi je te parle de la part de CO2 qui entraine une augmentation de la température sur terre! et sur ce point tu m'as dit que les avins n'etaient pas tous en phase: Je me cite: GD post hier, 20:27 Message #28 Cyclone Cat. 1 ********** Groupe : Membres forum Messages : 1 886 Inscrit : 29/01/2004 Lieu : Toulouse Ouest Membre n° 516 ensuite, je voudrai juste avoir des pistes sérieuses qui me confortent dans l'idée du réchauffement. Au fait tu aimes cataloguer les gens toi non? Où as tu vu que je niais le réchauffement climatique? et que je prenais les gens de la très sérieuse académie des sciences britaniques (pourquoi aller chercher si loin, la notre est déjà bien!?) pour des rigolos? Je demande des faits pas des considérations purement écologiques quantitativement basées sur une variation anthropique (dont je comprends bien qu'elle ne soit pas négligeable...) et non sur une variabilité naturelle point sur lequel Meteor appuie bien! sleep.gif Hier donc j'étais clair:tu m'as répondu: Là où il n'y a pas consensus, c'est sur la part du forçage du au CO2 par rapport à celui liée à l'activité solaire. En gros les estimations varient entre 70 et 90% du réchauffement du au Gaz à effet de serre anthropique. Il n'y a pas consensus non plus au niveau de l'ampleur du réchauffeemnt et de sa vitesse : certains ("optimistes" !) prévoient un réchauffement de 2°C, d'autres de 6°C et d'autres encore de 11°C d'ici la fin du siècle. Autre sujet où il n'y a pas consensus : l'impact de ce réchauffement sur le climat (intensité des cyclones, sécheresse, inondations etc...) et corrélativement sur la santé etc... Je suis désolé mais dans tout ca toues les autres causes possibles pouvant expliquer le réchauffement sont oubliées. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ggwpt Posté(e) 30 novembre 2005 Partager Posté(e) 30 novembre 2005 Sur mon dernier post, je ne vise personne en particulier, je te souhaite juste de ne pas trop prendre la mouche, Planete Bleue. /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> De quels liens tu parles ? En page 1, photo à la pompe de carburant: http://carfree.free.fr Il suffit de visiter. Merci d'être précis et d'éviter les paroles en l'air qui n'apportent rien au débat scientifique. Alors pour bosser, depuis 19 ans dans "un milieu scientifique," étant moi même un soit disant "scientifique" je peux te dire que ce débat en est loin Alors... on RESPIRE même si c'est trop pollué /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> GG Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 30 novembre 2005 Partager Posté(e) 30 novembre 2005 attends moi je te parle de la part de CO2 qui entraine une augmentation de la température sur terre! et sur ce point tu m'as dit que les avins n'etaient pas tous en phase: Je me cite: Hier donc j'étais clair: tu m'as répondu: Je suis désolé mais dans tout ca toues les autres causes possibles pouvant expliquer le réchauffement sont oubliées. Oui, je suis d'accord avec toi au niveau de l'augmentation de la température : il n'y a pas consensus sur son ampleur d'ici 2100. Et je confirme : la totalité de l'augmentation récente du CO2 atmosphérique est d'origine anthropique. Corrélativement la totalité du forçage récent du réchauffement lié au CO2 est du à l'homme. Cela coule de source. Cela ne remet pas en cause le fait qu'il puisse y avoir d'autres mécanismes de forçage, comme bien sûr l'activité solaire. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
marco_p Posté(e) 30 novembre 2005 Partager Posté(e) 30 novembre 2005 Oui, je suis d'accord avec toi au niveau de l'augmentation de la température : il n'y a pas consensus sur son ampleur d'ici 2100 Soulignons quand même qu'il ne s'agit pas réellement d'absence de consensus: l'écart entre la fourchette basse (2 °C) et haute (11 °C) est du à deux causes: - l'incertitude des modèles de prévision climatique - l'incertitude sur les modèles économiques qui vont être mis en oeuvre dans le vaste monde d'ici 50 ans. Qu'avec ces incertitudes, AUCUN modèle ne prévoit une baisse ou une stabilité de la température est déjà extraordinaire. Alors qu'est ce qu'on fait? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 30 novembre 2005 Partager Posté(e) 30 novembre 2005 Soulignons quand même qu'il ne s'agit pas réellement d'absence de consensus: l'écart entre la fourchette basse (2 °C) et haute (11 °C) est du à deux causes: - l'incertitude des modèles de prévision climatique - l'incertitude sur les modèles économiques qui vont être mis en oeuvre dans le vaste monde d'ici 50 ans. Qu'avec ces incertitudes, AUCUN modèle ne prévoit une baisse ou une stabilité de la température est déjà extraordinaire. Alors qu'est ce qu'on fait? Oui, merci d'avoir précisé, c'est exactement cela. Et cette marge d'incertitude (2 à 6°C) est utilisée par certains comme un alibi pour ne rien faire. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 30 novembre 2005 Partager Posté(e) 30 novembre 2005 Soulignons quand même qu'il ne s'agit pas réellement d'absence de consensus: l'écart entre la fourchette basse (2 °C) et haute (11 °C) est du à deux causes: - l'incertitude des modèles de prévision climatique - l'incertitude sur les modèles économiques qui vont être mis en oeuvre dans le vaste monde d'ici 50 ans. Qu'avec ces incertitudes, AUCUN modèle ne prévoit une baisse ou une stabilité de la température est déjà extraordinaire. Alors qu'est ce qu'on fait? et bien on en discute tous autour d'une table et on pollue les boites de l'assemblée nationale de nos élus afn de relayer le discours de la base pensante.Je ne sais pas c'est une idée... /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Laure12 Posté(e) 30 novembre 2005 Partager Posté(e) 30 novembre 2005 Il pourraient être 200 que cela ne changerait rien pour moi (cela m'arrive bien sûr in vivo de faire face à des dizaines d'autruches piquées au vif lors de débats ou conférences et je tiens le cap, crois moi) Je te fais confiance là-dessus P.A. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Et d'ailleurs je trouve que les trois quart du temps, tu as une patience d'ange. Alors un p'tit coup de g****e de temps en temps, c'est logique. C'est le contraire qui serait suspect. Alors pour bosser, depuis 19 ans dans "un milieu scientifique," étant moi même un soit disant "scientifique" je peux te dire que ce débat en est loin Les "scientifiques" qui y participent apprécieront. Mais ce sont peut-être des pseudos au fond. Ou des "sous-disant". Enfin de quoi y perdre son latin, quoi... Bon, j'arrête @+ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Laure12 Posté(e) 30 novembre 2005 Partager Posté(e) 30 novembre 2005 Ou des "sous-disant". Je voulais écrire "soi-disant" bien entendu. Mais mon lapsus est peut-être révélateur... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 30 novembre 2005 Partager Posté(e) 30 novembre 2005 Je voulais écrire "soi-disant" bien entendu. Mais mon lapsus est peut-être révélateur... Je connais deux choses infinies : l'Univers et la stupidité humaine. Encore que, pour le premier j'ai un doute Albert Einstein J'ai comme l'impression que ceux qui ont balancé le boomerang il y a quelques semaines se le ramassent en pleine figure. Bon, ils me font pitié, j'arrête. Bye Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ggwpt Posté(e) 30 novembre 2005 Partager Posté(e) 30 novembre 2005 /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Et bien je te confirme que les données issues du GIEC sont scientifiques. Je n'ai jamais remis en cause les données du Giec /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Bonne journée GG Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 30 novembre 2005 Partager Posté(e) 30 novembre 2005 Départ en vacances - par Hubert REEVES [astrophysicien] Émission du 10 juillet 2004 Scène de la vie de famille : Cela se passe pendant un été caniculaire comme celui de 2003. Accablée de chaleur, une famille décide d'aller au bord de la mer. Tout le monde prend place dans la grande voiture, une 4 × 4, choisie pour le confort offert aux passagers … Les voilà sur l'autoroute. Pour contrer la chaleur de plus en plus accablante, le chauffeur attentionné a actionné le climatiseur à fond. Et pour accéder le plus vite possible aux belles plages rafraîchies par les vents marins, l'auto file à très grande allure. L'ambiance est joyeuse, et toute la famille savoure à l'avance le plaisir des vacances. Tout va bien … Voyons maintenant la scène sous un autre angle. Ce père (ou cette mère …) de famille, ces parents apparemment si soucieux du bien-être de leurs enfants, se montrent en fait à leur égard d'une grande imprévoyance. Ces gestes pour leur confort d'aujourd'hui sont promesses de beaucoup d'inconfort à venir : ils les paieront très cher, mais plus tard. Pour plusieurs raisons : La première, c'est que les voitures puissantes sont hautement énergivores, et que toute augmentation de la vitesse fait croître rapidement leur appétit. L'an dernier, dans les pays riches, la consommation moyenne des voitures est passée de 11 à 12 litres aux cent kilomètres. Tout cela, alors que l'on sait que les ressources en essence s'épuisent rapidement, et devraient pratiquement se tarir d'ici quelques décennies. La seconde, c'est que la combustion de l'essence rejette du gaz carbonique qui réchauffe la planète. La climatisation est doublement en cause. D'une part elle peut augmenter de plus de trente pour cent la consommation d'essence. Et d'autre part, pour chaque quantité de chaleur rejetée hors de la voiture, une quantité beaucoup plus grande est produite et projetée dans l'atmosphère, contribuant encore à la réchauffer. Troisième raison : les voitures en marche rejettent aussi des oxydes d'azote qui, sous l'effet de la lumière solaire, produisent de l'ozone atmosphérique, ce « mauvais ozone » dont les « pics » ont sévi sur une bonne partie de l'Europe pendant plusieurs semaines en 2003. Sur les humains, cet ozone produit une irritation des yeux, de la muqueuse nasale, et de l'ensemble du système nerveux. Il affecte la vitalité des arbres et des végétaux en général. Cette scénette veut illustrer l'importance de concevoir une prévoyance à long terme. Les gestes les plus simples et les plus quotidiens peuvent avoir plus tard des effets hautement négatifs. Dans quelques décennies, les enfants subiront les conséquences nocives d'une imprévoyance qui n'était innocente qu'en apparence. Un reportage télévisé nous montrait récemment une scène prise sur l'Autoroute du Midi. Les panneaux surplombant la voie, affichaient « Ralentir », « Pics d'ozone sur toute la région ». Ces recommandations semblaient n'avoir aucun effet sur les automobilistes, et les voitures filaient comme à l'ordinaire. Au péage, des journalistes interrogeaient quelques conducteurs : « Vous êtes d'accord avec les messages de ces panneaux ? — Oui, bien sûr, c'est très important. Il faut cesser ces pollutions qui nous empoisonnent. — Vous avez ralenti ? — Impossible aujourd'hui, je suis très pressé. » Il importe pourtant que ce que nous savons détermine ce que nous faisons. Du mental aux muscles qui agissent. Tout est là. Et la climatisation ? Oui, mais au minimum … Source : http://www.hubertreeves.info/chroniques/20040710.html Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ggwpt Posté(e) 30 novembre 2005 Partager Posté(e) 30 novembre 2005 Monsieur Planete Bleue J'ai compris. Je n'ai point du tout été agréssif dans mes posts et n'ai pris aucun parti, soit dit en passant. Je ne suis pas un lache. Il me reste encore le droit de me qualifier, en auto dérision, de soit disant "scientifique". Ce qualificatif n'était que pour ma propre personne, n'est-ce pas Laure12, je suppose que vous l'aviez bien entendu ainsi. Vu l'agressivité qui en résulte, je n'ai pas de temps à perdre en discussions stériles. Tout un chacun peut en juger, notamment avec votre dernier post: "Départ en vacances". Achetez vous un ane, Monsieur Planete Bleue, faites le paître dans vos près. Cultivez avec son fumier vos tomates et autres carrotes. Merci GG Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Virgile Posté(e) 30 novembre 2005 Cormeilles (27) Partager Posté(e) 30 novembre 2005 J'étais un peu comme toi Planete bleu quand j'étais plus jeune mais je me suis aperçu bien vite que cela ne servait à rien d'être un écolo aussi extrémiste. Il fait être réaliste et arrêtez cette utopie car moi je suis devenu fataliste : la plupart (pas tous) pense qu'à leur confort personnel et se fichent royalement pour être poli de ce qu'ils provoquent comme cette famille dans un 4*4. Ils se fichent de ce qu'ils vont léguer sur cette terre car ils seront sous terre depuis bien longtemps. Le monde est égoiste et ça ne changera jamais : l'intéret financier, économique bref, l'intéret individuel dominera tout le temps. Le combat est PERDU! (toutes ces réunions internationales sur le réchauffement climatique polluent plus qu'autre chose!) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 30 novembre 2005 Partager Posté(e) 30 novembre 2005 J'étais un peu comme toi Planete bleu quand j'étais plus jeune mais je me suis aperçu bien vite que cela ne servait à rien d'être un écolo aussi extrémiste. Il fait être réaliste et arrêtez cette utopie car moi je suis devenu fataliste : la plupart (pas tous) pense qu'à leur confort personnel et se fichent royalement pour être poli de ce qu'ils provoquent comme cette famille dans un 4*4. Ils se fichent de ce qu'ils vont léguer sur cette terre car ils seront sous terre depuis bien longtemps. Le monde est égoiste et ça ne changera jamais : l'intéret financier, économique bref, l'intéret individuel dominera tout le temps. Le combat est PERDU! (toutes ces réunions internationales sur le réchauffement climatique polluent plus qu'autre chose!) une très bonne analyse sur le bilan énergie gagné et production de polluants pour faire venir tous ces pontes en avion depuis le monde entier..A l'heure d'internet est-il envisageable de bouffer notre fric à autre chose que de déplacer des gens pour ne rien faire de plus que si la réunion était organisé electroniquement? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ggwpt Posté(e) 30 novembre 2005 Partager Posté(e) 30 novembre 2005 Ben oui, c'est comme ça, même si c'est révoltant. Virgile à grandement raison à mon humble avis... pour notre malheur. GG Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Laure12 Posté(e) 30 novembre 2005 Partager Posté(e) 30 novembre 2005 Ce qualificatif n'était que pour ma propre personne, n'est-ce pas Laure12, je suppose que vous l'aviez bien entendu ainsi. Oui, vous avez raison, je l'avais bien entendu ainsi et d'ailleurs j'avais même apprécié ce brin d'auto-dérision, pour vous dire la vérité. Ce que je voulais juste relever c'est que sous couvert d'arguments scientifiques, on peut aussi déformer la réalité et qu'il peut être difficile alors de déterminer ce qui est réellement scientifique que ce qui ne l'est qu'à moitié (quand par exemple on cache une part de la vérité). Je n'ai plus tous les arguments en tête, mais par exemple des scientifiques norvégiens ont récemment déclaré que le GS était en "pleine forme" (après étude auprès de leurs seules côtes), alors qu'apparemment, si l'on prend les choses d'un point de vue bcp plus global, il y a de sérieux soucis à se faire. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 30 novembre 2005 Partager Posté(e) 30 novembre 2005 name=]']] Non, tu traites juste les gens d'intégristes sans les connaître, rien que cela. Je ne suis pas un lache. Cela reste à prouver : tu n'a apporté aucun argument solide à tes jugements qui sont pour moi complètement creux. Tu ne répond même pas aux questions que l'on te pose. Il me reste encore le droit de me qualifier, en auto dérision, de soit disant "scientifique". Ce qualificatif n'était que pour ma propre personne, n'est-ce pas Laure12, je suppose que vous l'aviez bien entendu ainsi. On va pas en faire une omelette. Que tu sois scientifique ou pas, chercheur ou caissier à Intermarché honnêtement je m'en balance. Vu l'agressivité qui en résulte, je n'ai pas de temps à perdre en discussions stériles. C'est bien plus facile comme cela : on juge les autres sans fondements et après on se casse. Tout un chacun peut en juger, notamment avec votre dernier post: "Départ en vacances". Oui, les propos lucides du scientifique Hubert Reeves dérangent pas mal car ils sont trop vrais. Achetez vous un ane, Monsieur Planete Bleue, faites le paître dans vos près. Cultivez avec son fumier vos tomates et autres carrotes.Merci GG Appelle-moi Planète bleue, c'est suffisant, le Monsieur est en trop sur un forum /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Tu ne serais pas en train de sombrer dans la caricature avec tes carottes ? Aller, laisse de coté les stéréotypes écolos / anti-écolos à la française et retrouve ta lucidité. Je ne suis pas écolo, au moins dans le sens qu'a pris ce mot en France Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 30 novembre 2005 Partager Posté(e) 30 novembre 2005 J'étais un peu comme toi Planete bleu quand j'étais plus jeune mais je me suis aperçu bien vite que cela ne servait à rien d'être un écolo aussi extrémiste. Il fait être réaliste et arrêtez cette utopie car moi je suis devenu fataliste : la plupart (pas tous) pense qu'à leur confort personnel et se fichent royalement pour être poli de ce qu'ils provoquent comme cette famille dans un 4*4. Ils se fichent de ce qu'ils vont léguer sur cette terre car ils seront sous terre depuis bien longtemps. Le monde est égoiste et ça ne changera jamais : l'intéret financier, économique bref, l'intéret individuel dominera tout le temps. Le combat est PERDU! (toutes ces réunions internationales sur le réchauffement climatique polluent plus qu'autre chose!) Une bonne fois pour toute : je ne suis PAS ECOLO. ça fait au moins 20 fois que je le répète sur ce forum. Désolé Virgile mais ça lasse. NON, le combat ne fait que commencer. Nous en sommes à la préhistoire de la conscience écologique. Il y a du travail. Je crois en la capacité qu'à l'homme de changer. Et ceux qui veulent continuer à détruire la terre pour conserver leur petit confort médiocre, je ferai tout pour que notre société en vienne à les empêcher de nuire. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 30 novembre 2005 Partager Posté(e) 30 novembre 2005 Le désespoir de l'énergie par Jean Marc Jancovici, Polytechnicien Le texte ci-dessous est celui d'une petite nouvelle parue dans le numéro d'octobre 2005 du magazine l'Expansion, qui portait sur l'énergie. "On" m'avait demandé d'imaginer comment on pourrait vivre dans quelques décennies. Voici - hélas - une réponse parmi d'autres (et qui n'est bien sûr même pas la pire possible) si nous continuons à nous intéresser de façon secondaire aux problèmes d'énergie et de climat, mais entendons nous bien : je suis le premier à souhaiter que cela n'arrive pas ! *** Anne referma d'un geste lent l'album jauni par les années, en se maudissant une fois de plus de ne pas l'avoir jeté à l'instant même où elle l'avait retrouvé par hasard dans son grenier. Maintenant, c'était trop tard : telle une droguée, elle y revenait encore et encore, malgré le sentiment d'anéantissement qui la gagnait inéluctablement ensuite. Les photos ne mentaient pas, bien sûr : il y avait réellement eu une forêt autour de la maison, et une petite fille joyeuse qui y poursuivait le garçon voisin, un peu grassouillet mais si drôle... Progressivement vaincus par la sécheresse, les incendies, ou les maladies accompagnant des hivers trop doux, chênes et pins avaient cédé la place à une improbable garrigue, qui seule parvenait à subsister. Anne n'avait pas faim : les 32 °C dans la cuisine lui ôtaient l'appétit. La température extérieure ne descendrait pas plus bas en ce mois d'août, même la nuit, alors inévitablement la chaleur finissait par entrer partout. Un puissant mistral soulevait des nuages de poussière ocre, arrachée aux champs situés en contrebas. Il faudrait bien, malgré ces conditions, qu'elle aille à vélo au bourg voisin dans la soirée, si elle voulait avoir une chance quelconque de se procurer des légumes pour améliorer la ration distribuée par la Milice. En échange de courges ou de tomates qui poussaient encore ici et là, elle proposerait des travaux de couture, étant l'une des dernières de la région à toujours disposer d'une machine à coudre mécanique. A petite échelle, ce troc de voisinage était toléré par la Milice, à cause de la pénurie de vêtements neufs. Malgré la difficulté qu'il y avait à savoir ce qui se passait ailleurs, Anne savait qu'elle n'était pas la plus malheureuse. Elle avait conservé, immense privilège, le droit d'habiter dans sa maison, hors de l'enfer des villes. Tous ceux qui n'avait pas été affectés aux champs, aux industries qui fonctionnaient encore, ou recrutés par les divers services du Ministère du Développement Perpétuel erraient dans des ghettos urbains devenus d'immenses prisons à ciel ouvert, désoeuvrés et souvent malades. Sans calendrier précis, la Milice y effectuait de temps à autres une distribution gratuite d'alcool ou de haschisch - c'était un des rares choix qui restait - qui provoquait la formation d'interminables files d'attente, et fournissaient autant d'occasions de rixe entre les prétendants aux paradis artificiels. Anne s'en souvenait comme si c'était hier. Le 26 février 2015, des islamistes fondamentalistes avaient pris le pouvoir au Pakistan. Prises par surprise, les nations occidentales démocratiques n'avaient rien fait, à part gesticuler un peu devant les caméras : l'opinion ne voulait pas risquer une bombe sur New-York ou Tokyo en jouant les gros bras ! Un an plus tard, pourtant, deux bombes atomiques, probablement acheminées dans de simples cargos-suicide, anéantissent simultanément Manhattan et le principal terminal pétrolier du Golfe Persique. Trouver les concours nécessaires chez les scientifiques pakistanais n'avait pas du être difficile pour les organisateurs de ces attentats du siècle : la haine contre les nations industrielles avait cru au même rythme que la présence de leurs armées dans les pays pétroliers. Même les Français avaient largement encouragé cette invasion larvée lorsque la voiture pour tous leur avait semblé menacée. L'Occident assista alors, impuissant, à l'écroulement progressif du magnifique château de cartes qui avait fait son quotidien pendant quelques décennies, et que tout le monde avait un peu hâtivement cru acquis pour l'éternité. Tant que les nouvelles de l'étranger lui parvenaient encore, Anne avait vu tous ces peuples autrefois qualifiés de civilisés se précipiter les uns derrière les autres, à la faveur de la récession massive et de l'explosion du chômage qui avaient suivi les événements de 2016, dans les bras de prophètes illuminés encore inconnus de tous quelques années auparavant. Et puis plus rien, à part la propagande officielle. Si elle avait eu le coeur à rire, Anne aurait ressorti quelques vieux exemplaires de magazines qui avaient échappé Dieu sait comment aux fouilles périodiques de la maison. Il y était question de croissance durable et de développement industriel planétaire, d'ère des loisirs et du tourisme de masse appelée à durer, de civilisation hydrogène et de biocarburants qui remplaceraient le pétrole, et encore de quelques promesses diverses d'un avenir nécessairement meilleur. Comment les journalistes et ceux qui les lisaient avaient-ils pu à ce point croire que les histoires les plus belles sont les plus probables ? Certes, la voiture à hydrogène était bien là, mais seuls les Miliciens en possédaient : elles étaient hors de prix. Il est vrai qu'avec des routes tordues par la chaleur l'été, et un bitume qui faisait de plus en plus défaut pour les réparer, ce n'était pas nécessairement très utile d'en posséder une. Adieu les vacances, à peu près toutes les paires de bras valides étant nécessaires pour pallier la baisse de l'énergie disponible, adieu le divorce, devenu illégal - et de toute façon comment se séparer, quand l'état seul décidait qui logeait où ? -, adieu le travail choisi, les emplois étant affectés par la planification centrale, adieu l'éducation longue, les enfants étant uniquement formés pour le métier qui leur serait assigné, et depuis 10 ans on ne mangeait quasiment plus de boeuf, les rendements agricoles étant en chute libre. Il y a 2 ans, l'alerte avait été chaude, et Anne en frissonnait encore : le Logiciel d'écoutes automatiques l'avait dénoncée pour emploi du mot « opposition », qu'elle avait malencontreusement utilisé pour parler du comportement de Sophie à sa mère, affectée en Bretagne. Le plus enviable des sorts en cas de dénonciation, qu'elle soit le fait d'un homme ou du Logiciel, était d'être affecté aux travaux pénibles en camp d'internement, qui signifiaient généralement une mort par épuisement ou maladie au bout de quelques mois. Tout ce qui avait été accueilli comme un progrès du temps du monde libre semblait désormais se retourner contre nous. La carte bancaire, obligatoire (les billets avaient été supprimés), permettait de savoir à tout moment combien chacun dépensait : difficile dans de telles circonstances d'organiser la moindre action illégale ! Les puces implantables à GPS permettaient de localiser chacun en temps réel, ce qui simplifiait bien sûr les contrôles. Tout logement disposait automatiquement d'un ordinateur pour son courrier, rendant illusoires les espoirs d'échapper à la surveillance systématique des échanges - un logiciel ne s'endort pas au bout de quelques heures de travail répétitif, lui. Gare à quiconque était trouvé porteur d'une lettre manuscrite : il avait nécessairement quelque chose à cacher. Plus que le rationnement et la cohabitation forcée, plus que les maladies et le climat qui semblait devenir fou, c'était vraiment cette liberté perdue qui lui pesait le plus, elle qui avait connu le monde « d'avant ». Sophie prenait souvent les histoires de sa grand-mère pour des contes pour enfants, tellement ce qui s'offrait à ses yeux était devenu différent de ce qu'Anne lui racontait. Mais la prochaine fois que sa petite fille refuserait de la croire, elle lui sourirait d'un air tendre, au lieu de se comporter comme une idiote en lui mettant ces photos d'une époque révolue sous le nez. Une chose émerveillait encore Anne : que les armes atomiques accumulées du temps de la prospérité n'aient pas encore été utilisées en Europe, malgré que cela fasse 23 ans - déjà ! - que la France avait basculé dans la dictature, tout comme l'essentiel de ses voisins (sauf peut-être la Grande-Bretagne, personne ne savait au juste). Ou peut-être ces armes avaient-elles été utilisées sans que l'on s'en rende compte ; comment savoir ? N'était-il pas possible que les effets de conflits lointains soient indécelables avec des gens qui mourraient bien plus jeunes « qu'avant » de toute façon, à cause de l'alcool gratuit et du rationnement des soins médicaux ? La rapidité avec laquelle tout avait basculé la sidérait encore. On est jeune, dit le dicton, tant que l'on se croit éternel et invincible. Elle avait ô combien satisfait à cette définition ! Comme tous ses amis lorsqu'elle avait l'âge de Sophie, elle avait trouvé normal d'avoir une voiture, son appartement, de la viande chaque jour, le dernier modèle de téléphone, dix robes différentes, et de prendre l'avion pour partir en vacances. Tout le monde faisait pareil, où était le problème ? Les conséquences « plus tard » ne la préoccupaient pas plus que le temps d'un article occasionnel dans le journal. Si c'était si grave, "on" en parlerait plus que ca dans les media, c'était évident ! Et si problème il y avait, les ingénieurs allaient trouver des solutions, comme ils l'avaient toujours fait ! Quelle naïveté... Ce n'était pas seulement elle qui avait été jeune, mais l'ensemble de la population, du plus riche bourgeois au dernier des smicards. Comment ses propres grands-parents, qui vivaient alors comme un cadre de la Milice d'aujourd'hui, avaient-ils pu se considérer comme « modestes » ? Qu'elle aurait souhaité les ressusciter, tous autant qu'ils étaient, juste pour leur jeter à la figure ce que le monde était devenu par leur faute ! Comment tous ces gens avaient-ils pu à ce point se détourner du futur de leurs propres enfants ? La Milice avait rejeté la demande d'enfant unique de Sophie, sans motifs comme d'habitude. C'est probablement mieux ainsi, pensa Anne en regardant par la fenêtre. Dans deux heures, les alentours se videraient et resteraient déserts jusqu'à la nuit. Certes, les travaux nocturnes en extérieur signifiaient un risque accru de maladies à cause des moustiques, mais la chaleur dans la journée était vraiment trop insupportable. La radio s'alluma toute seule. Un climatologue autorisé prit la parole, pour expliquer que le réchauffement du climat était en train de s'accélérer, que notre planète allait prendre au moins 15 °C d'ici 2200, et que la terre ne pourrait alors nourrir que 100 millions d'hommes. Suivait une allocution du ministre de la propagande qui expliqua que les négociations avec la Norvège pour reloger d'urgence les Provençaux et les Aquitains ayant échoué, et l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie et la Pologne lorgnant les mêmes terres, c'était la guerre, avec mobilisation des femmes. Anne regarda Sophie qui venait de rentrer dans la cuisine, et fondit en larmes. Bienvenue en 2048. http://www.manicore.com/ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ggwpt Posté(e) 30 novembre 2005 Partager Posté(e) 30 novembre 2005 /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Non, tu traites juste les gens d'intégristes sans les connaître, rien que cela. Cela reste à prouver : tu n'a apporté aucun argument solide à tes jugements qui sont pour moi complètement creux. Tu ne répond même pas aux questions que l'on te pose. On va pas en faire une omelette. Que tu sois scientifique ou pas, chercheur ou caissier à Intermarché honnêtement je m'en balance. C'est bien plus facile comme cela : on juge les autres sans fondements et après on se casse. Oui, les propos lucides du scientifique Hubert Reeves dérangent pas mal car ils sont trop vrais. Appelle-moi Planète bleue, c'est suffisant, le Monsieur est en trop sur un forum /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Tu ne serais pas en train de sombrer dans la caricature avec tes carottes ? Aller, laisse de coté les stéréotypes écolos / anti-écolos à la française et retrouve ta lucidité. Je ne suis pas écolo, au moins dans le sens qu'a pris ce mot en France Là, c'est grave /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> GG Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 30 novembre 2005 Partager Posté(e) 30 novembre 2005 Et bien que voilà un sujet qui a démarré lentement et très modestement puis s'est emballé de façon quelque peu surprenante. Le sujet pourtant n'en valait que très peu la peine car il s'agissait de la confirmation de ce que l'on sait depuis plusieurs années maintenant. L'originalité semblait être une meilleure précision des données et c'est donc sur celà qu'aurait du, à mon sens, s'engager la discussion. On en a décidé autrement, tant pis. On reparlera paléoclimatologie une autre fois. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 30 novembre 2005 Partager Posté(e) 30 novembre 2005 Et surtout on évitera de parler de ce qui gène : l'urgence de changer notre mode de vie suicidaire. Dans la série comment aseptiser le débat et le décontextualiser en le réduisant à une problématique de paléoclimatologie... Je ne pourrai pas prolonger la discussion ce soir. Mais, à mon sens, le débat n'aurait pas du se situer où tu l'entends. Toutes les discussions sur l'évolution du climat ne peuvent se résumer ou aboutir à "l'urgence de changer notre mode de vie suicidaire". C'est un autre sujet. Des médecins chercheurs peuvent très bien étudier le cancer du poumon, sans, à tous bouts de champ, parler de l'urgence d'arrêter de fumer, si je peux me permettre cette comparaison. S'ils le font ils risquent de ne pas trop avancer dans leur recherche fondamentale à ce sujet. à plus Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 30 novembre 2005 Partager Posté(e) 30 novembre 2005 Je ne pourrai pas prolonger la discussion ce soir. Mais, à mon sens, le débat n'aurait pas du se situer où tu l'entends. Toutes les discussions sur l'évolution du climat ne peuvent se résumer ou aboutir à "l'urgence de changer notre mode de vie suicidaire". C'est un autre sujet. Des médecins chercheurs peuvent très bien étudier le cancer du poumon, sans, à tous bouts de champ, parler de l'urgence d'arrêter de fumer, si je peux me permettre cette comparaison. S'ils le font ils risquent de ne pas trop avancer dans leur recherche fondamentale à ce sujet. à plus Mais bien sûr que si que les médecins ont un devoir de sensibilisation au sujet du risque du tabac ou du canabis. Ils le font d'ailleurs très bien. Et cela ne les empêche pas de continuer leur travail de recherche. Et la gravité de la problématique climatique est d'un autre ordre de grandeur que celle des fumeurs : quelque part, les fumeurs choisissent de se détruire la santé, et cela ne concerne en première aproximation qu'eux même (si on ne prend par en compte le tabagisme passif). En revanche nous sommes tous concernés par le dérèglement climatique. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 30 novembre 2005 Partager Posté(e) 30 novembre 2005 Et surtout on évitera de parler de ce qui gène : l'urgence de changer notre mode de vie suicidaire. Dans la série comment aseptiser le débat et le décontextualiser en le réduisant à une problématique de paléoclimatologie... Amateurs d'approches mutilantes, à une autre fois. Bah si tu veux arriver à faire changer les choses, tu n'as pas 36 solutions, mais 4 à mon avis reposant toutes sur une dictature : - régime intégriste religieux - communisme - faschisme - dictature purement militaire. Car la prise de conscience universelle et en douceur est une utopie (je ne crois plus au père Noël depuis longtemps). Fin pour ce triste constat. Olivier. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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