La canicule de 2003 a réduit...

[ouebman88]

La canicule de 2003 a réduit la croissance des plantes en Europe

Reuters 21.09.05 | 21h27

LONDRES (Reuters) - La canicule dévastatrice et la sécheresse de l'été 2003 en Europe ont réduit de 30% la croissance des plantes sur le Vieux continent et pourraient avoir contribué en outre à accélérer le réchauffement de la planète, déclarent des scientifiques français.

D'ordinaire, on s'accorde à dire que des températures plus élevées dopent la végétation en prolongeant la période de croissance des plantes.

On pense également qu'elles freinent le rythme des changements climatiques en augmentant la quantité de dioxyde de carbone (CO2) que la végétation et les arbres, appelés "puits de carbone", absorbent dans l'atmopshère.

La sécheresse qui a sévi notamment en Europe de l'Est en 2003 et les températures extrêmement élevées dans l'ouest du continent ont eu pour effet de réduire la croissance des plantes à un point jamais vu ces 100 dernières années. Cela a eu aussi pour conséquence de réduire la quantité de C02 absorbée par les écosystèmes.

"Cela a freiné l'absorption de CO2 par les plantes et en l'espace de quelques semaines les plantes se sont mises, au milieu de l'été, à rejeter du CO2 dans l'atmosphère au lieu, comme elles le font d'habitude, d'en prendre", a expliqué dans une interview Philippe Ciais, expert du cycle du carbone au Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE) de Gif-sur-Yvette, dans la Région parisienne.

Ses collègues et lui, dont les conclusions sont publiées par la revue scientifique Nature, ont utilisé des modélisations par ordinateur, étudié les statistiques céréalières ainsi que des photos satellites de la couverture végétale, de même que des mesures du CO2 absorbé par les écosystèmes.

Ces scientifiques en concluent que les sécheresses et canicules à venir pourraient transformer les écosystèmes des climats tempérés en sources de carbone, en dégradant la faculté des plantes à absorber le CO2 dans l'atmosphère.

Ouebman88

[thib91]

Merci pour cette article, les infos télévisées en ont aussi parlé ce soir.

Une question Existe-t-il un site pour suivre jour par jour l'acivitée chlorophylienne de la végétation en Europe dans le monde, des cartes faites par satellite cela existe j'en suis sur mais sont elles dispo sur le net?

Merci d'avance pour vos réponses

[Invité]

La canicule de 2003 a réduit la croissance des plantes en Europe

Reuters 21.09.05 | 21h27

LONDRES (Reuters) - La canicule dévastatrice et la sécheresse de l'été 2003 en Europe ont réduit de 30% la croissance des plantes sur le Vieux continent et pourraient avoir contribué en outre à accélérer le réchauffement de la planète, déclarent des scientifiques français.

D'ordinaire, on s'accorde à dire que des températures plus élevées dopent la végétation en prolongeant la période de croissance des plantes.

On pense également qu'elles freinent le rythme des changements climatiques en augmentant la quantité de dioxyde de carbone (CO2) que la végétation et les arbres, appelés "puits de carbone", absorbent dans l'atmopshère.

La sécheresse qui a sévi notamment en Europe de l'Est en 2003 et les températures extrêmement élevées dans l'ouest du continent ont eu pour effet de réduire la croissance des plantes à un point jamais vu ces 100 dernières années. Cela a eu aussi pour conséquence de réduire la quantité de C02 absorbée par les écosystèmes.

"Cela a freiné l'absorption de CO2 par les plantes et en l'espace de quelques semaines les plantes se sont mises, au milieu de l'été, à rejeter du CO2 dans l'atmosphère au lieu, comme elles le font d'habitude, d'en prendre", a expliqué dans une interview Philippe Ciais, expert du cycle du carbone au Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE) de Gif-sur-Yvette, dans la Région parisienne.

Ses collègues et lui, dont les conclusions sont publiées par la revue scientifique Nature, ont utilisé des modélisations par ordinateur, étudié les statistiques céréalières ainsi que des photos satellites de la couverture végétale, de même que des mesures du CO2 absorbé par les écosystèmes.

Ces scientifiques en concluent que les sécheresses et canicules à venir pourraient transformer les écosystèmes des climats tempérés en sources de carbone, en dégradant la faculté des plantes à absorber le CO2 dans l'atmosphère.

Ouebman88

Intéressant mais un peu évident, non?Il est un peu normal qu'une trop forte température ajoutée à la sécheresse ralentisse la croissance des plantes.

A l'extrème les plantes crèvent.

Mais ce qui peut être intéressant tout de même c'est qu'on a pu le mesurer à grande échelle.

[florent76]

Intéressant mais un peu évident, non?

Il est un peu normal qu'une trop forte température ajoutée à la sécheresse ralentisse la croissance des plantes.

A l'extrème les plantes crèvent.

Mais ce qui peut être intéressant tout de même c'est qu'on a pu le mesurer à grande échelle.

Tout à fait : c'est même en sachant cela qu'en dendroclimatologie on reconnait les années végétatives chaudes et sèches en étudiant l'épaisseur des cernes annuels des arbres. Elle sont alors étroites et très denses en pareilles années, alors que les années végétatives humides, chaudes, mais également très fraiches favorisent des cernes larges et peu denses car gorgés d'eau.Florent.

[lyon69]

les plantes ont toutes une plages de temperature a l'interieur desquelles celles ci se devellopent ainsi au dessus d'une certaine temperature le mais (par exemple ne pousse plus) genre a 30 deg il n'y a pas bcp de plantes qui poussent donc c'est tout naturel que les journées caniculaires ne sont pas favorables aux plantes meme si elles supportent ces meme temperature les meilleures plages de sroissances sont generalement située entre 15 et 26 deg.

si il fait trop chaud les stomates ont tendances a se refermés donc plus de photosynthese donc pas de pousse.

[Alain Coustou]

Tout cela s'ajoute aux autres considérations qui tendent à prouver que le puits de carbone, loin de pouvoir compenser l'accroissement des émissions de CO2 et autres GES, risque de voir au contraire son efficacité globale réduite dans l'hypothèse d'une aggravation du réchauffement climatique.