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RITA


florent76
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Rita n'a pas fait oublier Katrina

Le cyclone n'a pas déclenché l'apocalypse redoutée

(26/09/2005)

PORT ARTHUR Les autorités américaines qui avaient mis les bouchées doubles pour affronter le cyclone Rita ont poussé un soupir de soulagement après son passage qui a provoqué des dégâts sans comparaison avec la tragédie humaine de Katrina il y a quatre semaines.

Le bilan de Rita (un mort causé par une tornade dans le Mississippi et 25 morts durant l'évacuation) est en fort contraste avec les 1.075 morts et le million de sans-abri de Katrina. Mais les leçons de ces cyclones sont complémentaires, montrant la difficulté d'une évacuation de masse.

Le président George W. Bush en a tiré les premières conclusions dimanche à San Antonio (Texas) en estimant que, «dans le cas d'une catastrophe naturelle d'une certaine taille, le département de la Défense pourrait prendre la direction des opérations pour coordonner la réponse».Pour Rita, «les dégâts ne sont pas aussi graves que nous ne le redoutions», a déclaré le directeur de l'Agence fédérale de gestion des crises (Fema).

Le patron de la Fema s'est félicité des nombreuses évacuations, estimant qu'elles étaient responsables de la quasi-absence de victimes, même si leur déroulement jeudi et vendredi a été chaotique avec des embouteillages monstres sur les routes menant vers le nord du Texas.

Le Texas a mis en place un plan de retours échelonnés dans les zones proches du golfe du Mexique évacuées avant le passage de Rita, sur trois jours à compter de dimanche, pour éviter de revoir les embouteillages qui avaient précédé l'arrivée du cyclone. «L'électricité est notre problème principal actuellement», a déclaré le gouverneur du Texas. «Nous travaillons d'arrache-pied pour essayer de trouver et acheminer tous les générateurs que nous pouvons à travers tout le pays.»

Plus d'un million de personnes sont privées d'électricité au Texas, en Louisiane et au Mississippi sous l'effet combiné de Rita et de Katrina.

La plupart des raffineries exposées au cyclone Rita, sur le golfe du Mexique, devraient fonctionner normalement dans une semaine, à l'exception de celles de Port Arthur, placées directement sur la trajectoire de la tempête.

Le baril de pétrole brut était en forte baisse dimanche, lors d'une séance exceptionnelle sur le marché new-yorkais, les courtiers étant rassurés par les premières informations sur l'étendue des dégâts provoqués par le cyclone Rita.

Source : http://www.dhnet.be/index.phtml?content=ht...phtml?id=130494

Florent.

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Ouragans: le défi des retours

STÉPHANIE FONTENOY

Mis en ligne le 26/09/2005

- - - - - - - - - - -

Rita aura été bien moins dévastateur que Katrina.

Les autorités sont jugées sur leur gestion des évacuations. La planification des crises à venir est en question.

AP

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CORRESPONDANTE AUX ÉTATS-UNIS

Le sud des Etats-Unis se remet du passage de l'ouragan Rita, qui a provoqué beaucoup de dégâts mais une seule perte humaine à ce jour. Rita, qui avait rétrogradé en catégorie 3, sur l'échelle de Saffir-Tompson qui en compte 5, a abordé les côtes tôt samedi matin par une zone marécageuse et peu peuplée, à la frontière entre le Texas et la Louisiane. Le cyclone a finalement épargné Houston, quatrième ville du pays, qui avait vu l'exode de 2,5 millions d'habitants. La petite localité portuaire de Galveston, entièrement évacuée, ne déplore que des dégâts matériels et quelques incendies.

Plusieurs centaines de kilomètres de côtes sont néanmoins jonchées de débris et un million de foyers était sans électricité dimanche. Rita est passé à 320 km à l'ouest de La Nouvelle-Orléans, qui a évité le pire. Les marées hautes provoquées par l'ouragan ont cependant entraîné la rupture de nouvelles digues, fragilisées par Katrina. Plusieurs quartiers ont de nouveau été inondés.

Dans l'ensemble, l'ouragan Rita fut moins monstrueux que prévu. «On peut déjà dire que les dégâts provoqués par Rita sont beaucoup moins importants que ceux de Katrina», a assuré Robert Hartwig, chef économiste de l'Institut d'information sur les assurances. Selon lui, les pertes assurées «n'excéderont pas celles provoquées par chacun des quatre ouragans de l'an dernier », qui avaient entraîné des pertes comprises «entre 4 et 8 milliards de dollars» pour les assureurs.

Rentrer chez soi dans l'ordre

Le plus grand défi qui se pose aux autorités est le retour ordonné de la population vers ses foyers. Le gouverneur du Texas, Rick Perry, et le maire de Houston, Bill White, ont demandé aux trois millions de déplacés d'être patients.

«Même si la tempête a passé la côte, la situation est toujours dangereuse en raison du risque d'inondation. Les gens qui sont en lieu sûr doivent y rester »«, a déclaré samedi le président Bush depuis le centre des opérations d'urgence d'Austin, la capitale du Texas.

Les autorités mettent en garde contre les conditions météorologiques toujours difficiles, contre les embouteillages et contre les accidents à l'abord des quartiers dévastés. Ils ont vivement conseillé à la population d'attendre que l'approvisionnement en électricité, en essence et en biens de première nécessité soit rétabli. Ils privilégient en outre le passage des équipes de secours et médicales.

Ignorant les avertissements, de nombreuses personnes ont repris le chemin de leur foyer dès samedi. Aux premières heures du jour, dimanche, de longues files s'étaient formées sur l'autoroute 10 en direction de Houston et vers Galveston. A Houston, le Département de la Sécurité intérieure planifiait un retour quartier par quartier.

Dimanche, le président américain a fait le point sur l'ouragan Rita. Les responsables militaires ont insisté sur la nécessité d'établir un plan national pour coordonner, à l'avenir, les opérations de recherche et de sauvetage à la suite de catastrophes naturelles ou d'attaques terroristes.

Cauchemar

La presse américaine n'a pas épargné les autorités. «Ce qui apparaissait jeudi comme une évacuation bien préparée et anticipée était devenu, dès jeudi soir, un cauchemar pour beaucoup de gens qui avaient obéi aux ordres et évacué quand on leur avait demandé », estime le Washington Post. «Les autorités vont devoir devenir beaucoup plus sophistiquées pour mettre au point des plans d'évacuation qui ne mettent pas toutes les familles sur la route dans leurs propres voitures», écrit le «New York Times». Pour ce journal, les plans pour délocaliser, reloger et nourrir des centaines de milliers de déplacés à l'échelle du pays sont à ce jour embryonnaires ou inexistants.

© La Libre Belgique 2005

Source : http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&...3&art_id=241937

Florent.

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Rita moins violente que prévu aux Etats-Unis

Le cyclone a frappé une zone peu peuplée entre le Texas et la Louisiane.

Par Christian LOSSON

lundi 26 septembre 2005 (Liberation - 06:00)

Lake Charles envoyé spécial

«Katrina était le programme de lavage, Rita, le rinçage, j'espère que nous aurons le temps de sécher avant l'essorage», plaisantait hier le maire de La Nouvelle-Orléans, Ray Nagin, dont la ville a été de nouveau en partie inondée.

La grosse frayeur passée, il faut reprendre son souffle après deux ouragans en un mois. Esquisser un premier bilan du «monstre» redouté, Rita, qui a déjoué les pires scénarios. Et surtout mettre en branle les opérations de sauvetage pour le millier de personnes coincées par les flots. Le cyclone a frappé une zone peu peuplée, située entre le Texas et la Louisiane, en épargnant d'autres, évacuées dans une confusion parfois totale comme à Houston.

Même moins intense que Katrina, même moins coûteuse en vies humaines (27 pour l'instant, contre plus de 1 000), Rita laissera des plaies longues à panser : 2 millions de personnes n'ont plus d'électricité, l'eau courante va manquer durant des semaines. «Les vagues n'ont pas atteint les 10 mètres comme sur la côte du Mississippi, raconte le capitaine Charles Hudson. Parfois 5 mètres, mais c'est suffisant pour transformer le sud-ouest de la Louisiane, canne à sucre, rizières, en golfe du Mexique.» Le lieutenant-général Russell Honore, envoyé à La Nouvelle-Orléans après le chaos des évacuations, la joue martiale : «Eh, mec, on est là pour nettoyer la ville de l'eau. L'eau, voilà l'ennemi.»

Sauvetage

La tempête tropicale qui, samedi soir encore, essorait la ville a laissé place à un ciel moite. Les opérations de recherche et de sauvetage se multiplient, mais la coordination entre policiers, gardes-côtes et militaires ne figurera jamais dans le livre des records. «C'est où, Cameron ?» demande Honore à d'autres gradés, samedi soir. «Là, plein sud.» «On y envoie nos marines basés au Mississippi ?» «Ben, mon général, y en a déjà moins loin.» «Ah... que comptez-vous faire ?» «Sir, aller aussi loin que possible pour sauver les gens.» «Bien, bonne décision.»

Au QG d'urgence, les «ressources civiles» sont aussi de la partie. Un type s'incruste avec quatre jet-skis. Une «équipe d'urgence» de l'Eglise de scientologie jette son dévolu sur l'intendance. Un shérif s'énerve au téléphone avec son homologue texan : «m****, faut que vous interdisiez les retours, sinon on ne peut pas acheminer les secours !» John Butterick, l'un des coordinateurs, évacue tout le monde, y compris le flot de journalistes qui déboulent avec van, jerrican sur le toit et parabole. Il s'agace : «Ah, c'est sûr, ils ont préféré être à Houston, où y avait du monde, qu'ici à Lake Charles, sous l'oeil du cyclone.»

Diable.

Reste qu'un cyclone de niveau 3 tient de l'expérience limite. La moindre sortie à l'extérieur du centre de secours ? Une visite dans un tambour de machine à laver. Les débris volaient, comme pris dans un aspirateur invisible. Dedans, face aux regards interdits des sauveteurs-réfugiés, les murs tremblaient comme si des jets les survolaient. «C'est comme si on avait cohabité avec le diable pendant une demi-journée», résume Mary Rothermel, réfugiée dans une église.

Source : http://www.liberation.fr/page.php?Article=326451

Florent.

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Vous avez entendu comme moi ? PPDA a bien dit au journal, à l'instant : "le cyclone Rita, qui s'est transformé en tornade..."

Mais comment peut-on dire des choses pareilles ?

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En tout cas une chose est sure

Si j'avais été la bas, une fois ma famille mise à l'abri, je serai resté sur place dans un abri en dur style immeuble

..... pour profiter du spectacle default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">

Déjà en décembre 1999 j'avais pris quelques risques en m'aventurant dans le bois de Boulogne pendant la tempête

J'aime quand la nature se déchaine default_dry.png

Je suis sur que je ne suis pas le seul ici.

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Au NE de Pont de Beauvoisin Savoie, Alt. 280 m. Et fréquemment à Chambéry Centre-Ouest (270m), à 18 km Est à vol d'oiseau, trajets étagés entre 250 m et 630 m d'altitude, de part et d'autre de l'Epine (Jura Sud) / Chartreuse (Préalpes N-O).

Le bilan de Rita s'annonce plus lourd que ce qui est dit et écrit ici ou là, comme on pouvait le craindre en suivant sa progression.

Une bonne partie des dégâts et des victimes peut-être se sont produits du côté de la Louisiane. Or actu certains secteurs n'ont pas été déclarés en zone sinistrée par la Fema, et les secours tardent.

Le bilan de Rita s'alourdit en termes de vies humaines avec 36 victimes, incluant l'incendie du bus transportant des personnes évacuées. Et environ 10.000 maisons détruites ou endommagées, bilans non définitifs :

http://news.yahoo.com/s/ap/20050927/ap_on_...HBhBHNlYwM5NjQ-

De même, la poduction de prétrole est durement touchée, et le gallon devrait remonter à ses niveaux historiques de 3 $.

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Un fois de plus c'est la côté de la Louisiane qui en a pris le plus ! Eh bien ils ont fraiement pas de change vu les degats qu'il y avait deja eu avec Katrina alors apres Rita si c'est eu qui en on pris le plus default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Williams

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Un fois de plus c'est la côté de la Louisiane qui en a pris le plus ! Eh bien ils ont fraiement pas de change vu les degats qu'il y avait deja eu avec Katrina alors apres Rita si c'est eu qui en on pris le plus default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Williams

Cela n'a rien à voir! Je vois un peu partout qu'on évalue maintenant un cyclone selon les dégats, ce qui est ridicule. Mettez un cyclone de même valeur sur les cotes du Texas aux EU et sur les cotes du Bangladesh et vous verrez que les conséquences ne sont pas les mêmes. C'est pareil pour la nouvelle orléans qui est dans une cuvette et qui été fragilisée par Katrina. Alors non, ce n'est pas la nouvelle orléans qui en a pris le + niveau vent ou niveau pluie!
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Posté(e)
Au NE de Pont de Beauvoisin Savoie, Alt. 280 m. Et fréquemment à Chambéry Centre-Ouest (270m), à 18 km Est à vol d'oiseau, trajets étagés entre 250 m et 630 m d'altitude, de part et d'autre de l'Epine (Jura Sud) / Chartreuse (Préalpes N-O).

Oui et non Virgile : c'est à l'Est d'un cyclone dans cette région du globe que la marée, les vents et les pluies sont les plus violents en général. L'oeil est arrivé à la frontière entre le Texas à l'ouest et la Louisiane à l'Est.

Il est donc logique que la Louisiane en ait ramassé plus...

Pour être passé dans cette région en Juillet dernier, je peux te dire que c'est très plat avec de nombreuses lagunes et industries pétro-chimiques, et si le cyclone avait touché terre 300 ou 300 kms plus à l'Ouest, les dégâts auraient été extrêmes au Texas, notamment du côté de Houson et Galveston.

En tout cas Texas ou Louisiane, la confiance des américians plonge suite aux cyclones. Mais ceci est une autre histoire...

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