Cotissois 31 Posté(e) 1 septembre 2005 Brest Partager Posté(e) 1 septembre 2005 voilà, essayant de faire un petit topo sur les modèles pour mon site, je me pose cette question sur l'instabilité des prévisions : on sait que les petites pertubations sur les conditions initiales entraînent de grandes divergences à long terme sur les différents scénarios, on le voit sur les diagrammes ENS mais d'où vient le problème en fin de compte ? d'après l'effet "papillon" de E.Lorentz, sachant qu' on ne peut jamais connaître avec suffisament de précision l'état de l'atmosphère, les prévisions seront peu fiables à longue échance car l'atmosphère a un comportement chaotique. c'est donc l'hypersensibilité de l'atmosphère qui est en cause. mais on sait aussi que les prévisions sont basées sur la résolution numérique d'équations différentielles. je sais dans le cadre de mes cours que les méthodes numériques sont siège d'énormes instabilités, et que pour certaines méthodes les erreurs d'arrondi ne pardonnent pas, ne serait-ce que pour une simple équation matricielle, alors pour l'ensemble d'équations utilisées dans un modèle et sachant qu'on les utilise pour toutes les mailles, et pour toutes les échances...bref dans ce cas je pense qu'il y a un grand risque d'instabilité propre au calcul numérique la question finale...quel facteur est prépondérant par rapport à l'autre pour un modèle ? /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
@lizé Posté(e) 2 septembre 2005 Meylan Partager Posté(e) 2 septembre 2005 Perso, largué ! Enfin, pas complètement. Je vois ce que tu veux dire. De là à savoir ce qui l'emporte... Je me dis tt bêtement que sans approximations des calculs, l'atmosphère resterait régie par l'"effet papillon", donc d'une prévisibilité fine bornée aux 15 jours actuels (ce qui est déjà absolument EPOUSTOUFLANT - merci aux CHERCHEURS !). Je me dis aussi qu'un jour, la puissance des calculateurs croissant à un ryhme fou, des pans entiers de ce que l'on appelle "chaos", par impossibilité actuelle de faire mieux, passeront ds la sphère du prévisible. Ms je ne suis qu'un praticien, un artisan (ds artisan, il y a art, et ça me convient parfaitement tant la météo est une science de la Beauté aussi). Christian Pagé saurait sûrement répondre, s'il en a le temps. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gombervaux Posté(e) 2 septembre 2005 Partager Posté(e) 2 septembre 2005 Ta question a un certain rapport avec la troncature des séries de calcul. Je sais que les modèles ne poussent pas la précision aux mêmes endroits pour un compromis précision-temps machine. J'ai pas mes notes pour l'instant, mais j'avais des valeurs de troncature. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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