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Juin 2005 suivant la NOAA


Invité
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Messages recommandés

anomalies de températures

global

land 1.06°C(le plus chaud)

ocean 0.41°C (le 2ème plus chaud)

land+ocean 0.6°C

Hémisphère Nord

land 1.13°C (le plus chaud)

ocean 0.51°C (le plus chaud)

land+ocean 0.75°C (le plus chaud)

Hémisphère Sud

land 0.60°C (4ème plus chaud)

ocean 0.36°C (7ème plus chaud)

land+ocean 0.40°C (5ème plus chaud)

Il est donc à noter que juin 2005 est globalement le plus chaud après juin 98.

Ce dernier mois "bat" juin 2005 de 0.02°C seulement.

Il est à noter également que l'Hémisphère Nord a connu son mois de juin le plus chaud terres et océans confondus depuis que les relevés existent.

Il est à noter également que l'HS fait de la résistance.

map_mntp_06_2005_pg.gif

wksst.20050629_pg.gif

map_prcp_percent_06_2005_pg.gif

Pas très réjouissant tout çà.

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Effectivement ca n'est pas réjouissant. La seule note positive est que la noaa a jusqu'à présent au niveau des prévisions saisonnières (au niveau du globe), bien cerné cette première partie de l'année chaude. Pour les mois à venir, elle prévoit plutot une seconde partie d'année plus fraiche dès ce mois de Juillet. En espérant qu'elle continue sur sa lancée, et cela permettrait de compenser les fortes anomalies de ces derniers mois....à suivre.

Dans le cas contraire, la baisse des températures de ces 4 dernières années prendra fin et on pourrait alors titiller le record de 98.

glbT2mMon.gif

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Baisse très relative Stalbuck, c'est 98 (année El Niño) qui sort nettement du lot sur la courbe ascendante des T. Si on retire 98, 2002 à 2004 sont les années les plus chaudes depuis 1880, et tout particulièrement dans l'hémisphère nord.

lo_hem_jan-dec_pg.gif

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Oui baisse très relative, d'ailleurs le mot est mal employé il vaudrait mieux parler de stabilisation de 2001 à 2004. D'ailleur, ca fait pas quatre ans que ca baisse puisque c'est depuis 2002....raconte que des c*******s moi ce soir. Maintenant, il faut voire comment on va sortir de ce doji....peu de chance de sortir à la baisse, dommage que ca ne fasse pas comme en bourse, après une belle bulle ca claque et on revient à des valeurs raisonnables default_dry.png .

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Oui Stalbuck, je crois que pas mal d'analyses (je parle des officielles) vont dans le sens d'un deuxième semestre plus frais globalement.

Je lisais l'autre jour la prévision de temp moyenne pour l'année 2005 de MetOffice qui prévoyait une anomalie de Tm de 0.51°C.

Nous en sommes actuellement à 0.58°C.

On devrait donc avoir si cette prévision est juste une anomalie de Tm de 0.44°C.

Peut-être moins car le modèle du Met prévoyait une incertitude de +-0.12°C.

On pourrait donc être à seulement 0.32°C.

Tout ceci nous laisse augurer une bonne probabilité de relative fraîcheur effectivement.

Enfin espérons que nous ayons ce répit.

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a quoi ca sert de donner des chiffres qui sont sensés représentés la planete entiere alors que la plus grande partie des oceans,des coins reculés comme les déserts,la chine,les parties les plus paumées de la sibérie,des forets équatoriales,sans parlé des pays en guerres,des zones inconnues ou impénétrables ne sont absolument pas représentées?donc a peu pres 80 % de la planete.

seuls une bonne centaine de microclimats sont représentés et encore je suis tres gentil car ceux ci sont et seront modifiés a le premiere haie coupée,a la premiere foret coupée ou replantée ou au premier lotissement ou route construite a proximité.

+ mauvais échantillon tu meurs.

heureusement qu ils ne font pas pareil pour les sondages sinon y aurait des super beaux plantages comme pour le 21 avril 2002! default_dry.png

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Toujours les memes arguments bidons, t'es vraiment lourd.

Mais bien sur, les zones moins bien couvertes ont forcément une tendance inverse des zones mieux couvertes, c'est ridicule. Repeté 10000 fois, les mesures par satellite couvrant tout le globe, vont exactement dans le meme sens que les relevés des stations.

Ca te va bien de parler d'une mauvaise représentation de la couverture des stations, alors que tu es le premier à prendre des exemples locaux pour en faire des généralités.

Mais comme d'habitude, quand on te montre que tu dis n'importe quoi , tu te tais quelques jours et tu recommences avec les memes arguments 1 semaine après, au cas ou des nouveaux seraient arrivés sur le forum et qu'ils ne te connaitraient pas.

Tu ferais mieux d'aller troller un forum qui est au niveau de tes elucubrations....car ici au cas ou tu ne l'aurais pas remarqué, ta crédibilité frole le zero absolu.

ps: Quand au sondage, tu pouvais pas trouver plus mauvais exemple, étant donné qu'il suffit d'un pannel de 1000 personnes pour 60 millions d'habitants, pour donner le résultat des elections, de façon extrèmement précise, avant meme le dépouillement des urnes.....

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Oui, mais les mesures par satellites ne remontent pas à 1880... Avant les 70's, il faut reconnaître qu'il s'agit de reconstitutions plus fastidieuses avec des marges d'erreur non négligeables, surtout à l'échelle de toute la surface planétaire.

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Bien sur Lozere mais : et alors ?

Le point important est justement l'augmentation des T depuis les années 70, elle est d'environ 0.6°C globalement, plus dans l'hémisphère nord et particulièrement sur les terres émergées.

Que les chiffres soient moins précis avant n'y change rien, le différentiel est tel que même si certaines années avant 1970 étaient plus chaudes qu'indiqué (et d'autres peut-être plus fraîches !), nos années 98 et 2001 à 2004 sont largement plus chaudes que ce qu'on a connu depuis 1880 et la tendance est très clairement au réchauffement

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Comme toujours, Meteor nous a gratifiés de données très intéressantes.

Comme Tomar, je trouve assez significatif l'écart de tendance observé entre l'hémisphère nord (qui ne connait pas de tendance à la stabilisation ou à la baisse des températures) et l'hémisphère sud (pour lequel on note une légére tendance à la baisse depuis qques années). Celà est pour l'instant tout à fait conforme à ma propre analyse et je maintiens mes prévisions pour la suite de l'été : un recul relativement important de la banquise, une accélération du dégel des toundras et de leurs émissions de CO2 et de CH4, et, pour nous, un mois de juillet plus chaud que la moyenne (sauf si épisode pluvieux prolongé) et surtout un mois d'août connaissant une période véritablement caniculaire avec possible dépassement des records (sauf si peu probable épisode pluvieux prolongé).

Je sais bien que Météo-France et NOAA prévoient plutôt le contraire et que la variabilité météorologique pourrait nous permettre de souffler, mais intégrent-ils toutes les conséquences de l'évolution de la banquise dans l'évolution tendancielle des températures ?

Alain

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La tendance actuelle est indéniablement au réchauffement, personne ne le conteste sérieusement. C'est le caractère exceptionnel et inédit dans l'histoire de l'humanité que j'ai du mal à accepter, d'autant plus que ce type de rythme de variation de température n'est pas inédit en France par exemple et dans un passé très, très récent. Le réchauffement des 90's qui continue pour le moment est brusque, c'est clair, mais le refroidissement entre le début des années 50 et le début des années 70 était brusque également : ce ne sont que des exemples bien sûr, mais

- la station de Châteauroux a perdu 1,2°C de température moyenne décennale entre 1952 (moy 1943-1952) et 1971 (moy 1962-1971), Châteauroux a exactement repris 1,2°C sur les 20 dernières années (1984-2003), une hausse à un rythme donc comparable au rythme de la baisse 1952-1971.

- Lyon Bron a perdu 1,1°C de température moyenne décennale entre 1952 et 1971. Elle a repris 1,1°C en moyenne décennale sur la période 1983-2002 (je n'ai pas le chiffre 2003).

- la station du Bourget a perdu 1°C de température moyenne décennale entre 1952 et 1971. Elle a repris 1,1°C sur la période 1983-2002 (je 'ai pas 2003).

Certes, l'amplitude de la hausse depuis le creux de 1971 est plus importante que celle de la baisse précédente. Mais c'est dû à la durée du phénomène, non au rythme du réchauffement.

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Oui, tout à fait, en France, sur un plan local, la rapidité des évolutions de T moyenne n'a rien d'exceptionnel. Mais sur un plan global, le "trend" depuis le milieu des années 80 est quand même nettement plus marqué que les évolutions depuis 1880 (augmentation de 1910 à 1940, faible diminution de 1940 à 1970).

Mais mon propos n'est pas de dire que l'évolution récente est exceptionnellement rapide, due au GES anthropiques... c'est une autre discussion que je ne souhaitais pas lancer ici (on en a déjà largement assez débattu sur d'autre posts)...

Je tenais simplement à signaler que le niveau actuel des T du globe, (depuis le pic 1998 lié à El Niño, et actuellement on est quasiment revenu au même niveau qe 98 après une petite baisse en 99/2000), est inédit depuis au moins 1880, même en tenant compte de la moindre précision des évaluation pour les années les plus anciennes, et qu'il n'est pas question de diminution jusqu'à présent, en particulier dans l'hémisphère nord.

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Certes, l'amplitude de la hausse depuis le creux de 1971 est plus importante que celle de la baisse précédente. Mais c'est dû à la durée du phénomène, non au rythme du réchauffement.

Ce qui est invoqué pour expliquer le phénomène que tu décris est l'action des aérosols stratosphériques qui auraient créé ce qu'on appelle en anglais le global dimming.(GD)Ce phénomène se serait atténué puis inversé à la fin des années 80 pour donner le global brightening (GB)

Bon ce ne sont que des hypothèses relativement étayées tout de même.

Donc pour résumer le GD atténuerait le réchauffement, voire l'annulerait,

voire provoquerait un refoidissement pour la période que tu cites , puis, au contraire, après stabilisation de la ccion en aérosols, le GB augmenterait la pente du réchauffement vers la fin des années 80.

On aurait donc dans un premier temps GES-GD et dans un deuxième GES+GB.

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Attention, Tomar, le phénomène que j'ai décrit, sans être général, n’a rien de local dans l’hémisphère nord et même le Grand Nord (données issues du site UNAAMI):

- Reykjavik : la température moyenne décennale a perdu 1°C entre 1963 et 1982. Elle n’a repris que 0,7°C entre 1983 et 2002 ;

- Frobisher Bay : la température moyenne décennale a perdu 2,4°C entre 1942 et 1961. Elle se situe actuellement (dernier relevé 1993-2002) toujours à 1°C au-dessus de celle de 1942 ;

- La station d’Arhangelsk ne montre aucun signe de réchauffement au moins jusqu’en 2002 (dernier relevé) ;

- Svalbard : la température moyenne décennale a gagné 1°C entre 1990 et 2002. Elle avait perdu 1,8°C entre 1960 et 1972 ;

- Karesuando : la température moyenne décennale a gagné 0,8°C entre 1983 et 2002. Elle avait perdu 1,1°C entre 1938 et 1957. Notons incidemment que la moyenne décennale 2002 se situe 0,6°C au-dessous de celle de 1938 ;

- Fairbanks : la température moyenne décennale a gagné 1,9°C entre 1973 et 1987. Elle a perdu 0,7°C entre 1987 et 2001 ;

- Inuvik : la température moyenne décennale a gagné 2,3°C entre 1945 et 1964. Elle a perdu 2,3°C entre 1983 et 2002.

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Je ne dis pas le contraire Lozere, je ne comprends pas pourquoi tu attires mon attention sur cela, rien dans mes messages ne va à l'encontre de ce que tu dis.

Il est apparent sur les courbes de la NOAA, que j'ai postées plus haut, et ainsi que le dit Meteor peut-être en relation avec le global dimming, qu'un refroidissement global, assez modeste, s'est manifesté dans les années 60/70 et par endroit de façon plus marquée qu'à d'autre. Les courbes de la NOAA prennent en compte ces contrées où les T ont baissé, ainsi que toutes les autres, pour aboutir aux graphes cités plus haut.

Maintenant ça ne sert à rien d'aligner des chiffres pour telle ou telle station, même si c'est intéressant, les évolutions sont parfois différentes entre 2 stations très proches sans qu'on en ait vraiment l'explication. Tu remarqueras que les baisses de T que tu cites ne se sont pas toutes produites durant les mêmes périodes (63/82, puis 42/61, et même 83/2002 pour la dernière en pleine augmentation globale). Ce qui importe, c'est cette évolution globale qui prend en compte toutes ces évolutions contrastées.

Les données globales (cf plus haut) sont parfaitement claires : les T globales en 1998 et depuis 2002 à 2004, elles sont inégalées depuis 1880 au moins, et la tendance est manifestement haussière.

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Pour compléter ce que dit Tomar, un site intéressant , je pense, où l'on peut voir les évolutions des trends de température pour les terres pour différentes périodes.

On pourra voir que pour la période récente quelques zones présentent des anomalies négatives.

Mais elles ne sont très minoritaires.

Scientific basis

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Excuse-moi Tomar, je ne voulais pas forcément dire que tu allais à l'encontre de ce ue je décrivais. Je voulais juste rappeler que les situations étaient plus contrastées qu'on (pas toi) ne pourrait le penser à la lecture des schémas globaux, qui, incontestablement, traduisent une hausse globale des températures. Ce que je trouve justement intéressant, ce sont ces endroits du globe qui semblent se comporter assez différemment de cette moyenne globale de l'hémisphère nord (et pas forcément là où on les attendrait, puisque les stations arctiques que je citais sont censées plus se réchauffer que la moyenne d'après la théorie du réchauffement global). "Moyenne globale" que personnellement, j'ai toujours un peu de mal à appréhender (mais je ne suis pas un scientifique et encore moins un climatologue, donc très humble dans mes intuitions) surtout lorsque l'on remonte loin dans le temps.

En tous cas, comme tu le faisais remarquer, les variations "brutales" à la baisse comme à la hausse ne sont pas toutes cantonnées sur les mêmes périodes, ce qui doit encore compliquer leur interprétation.

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Pour compléter ce que dit Tomar, un site intéressant , je pense, où l'on peut voir les évolutions des trends de température pour les terres pour différentes périodes.

On pourra voir que pour la période récente quelques zones présentent des anomalies négatives.

Mais elles ne sont très minoritaires.

Scientific basis

rectification

Ce n'est pas que pour les terres mais aussi pour quelques zones maritimes dont le nombre s'accroît dans la période récente.

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Maintenant, il faut voire comment on va sortir de ce doji....peu de chance de sortir à la baisse, dommage que ca ne fasse pas comme en bourse, après une belle bulle ca claque et on revient à des valeurs raisonnables  .

Je pense qu'en fin d'annee et les annees prochaines les temperatures annuelles vont rester stable ou augmenter bp moins rapidement qu'elles ne l'on fait depuis 1980. Ceci par ce que les temperatures devrais baisser comme la NOA devient negatif, et l'activite du soleil baisse lentement du a la duree du positionnement du barycentre du systeme solaire comme je l'avais explique l'automne dernier. Mais comme elles augmentent a cause de l'effet de serre les 2 se compensent plus ou moins dans un des 2 sens suivant celui qui a le plus d'effets.

Williams

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Je vois que mon dernier message est parti à la trappe. Visiblement, il y a des gens qu'on peut critiquer et pas d'autres.

Certains profitent de la démocratie sans comprendre son fonctionnement.

Que le roi de la censure ai au moins la descence d'expliquer cet effacement par message privé default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Dans le cas contraire, vous pouvez aussi effacer la critique que j'ai faite à Jean Noel, effacer mon compte, et je vous renvoi aussi ma carte d'adhérent....

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Certes, l'amplitude de la hausse depuis le creux de 1971 est plus importante que celle de la baisse précédente. Mais c'est dû à la durée du phénomène, non au rythme du réchauffement.

Ce qui est invoqué pour expliquer le phénomène que tu décris est l'action des aérosols stratosphériques qui auraient créé ce qu'on appelle en anglais le global dimming.(GD)Ce phénomène se serait atténué puis inversé à la fin des années 80 pour donner le global brightening (GB)

Bon ce ne sont que des hypothèses relativement étayées tout de même.

Donc pour résumer le GD atténuerait le réchauffement, voire l'annulerait,

voire provoquerait un refoidissement pour la période que tu cites , puis, au contraire, après stabilisation de la ccion en aérosols, le GB augmenterait la pente du réchauffement vers la fin des années 80.

On aurait donc dans un premier temps GES-GD et dans un deuxième GES+GB.

Il est probable que tu aies raison au moins en grande partie en invoquant le role des aérosols. J'avais d'ailleurs émis une hypothése comparable sur le site "Notre planète info" voici environ deux mois:

** message envoyé via notre-planete.info **

Sujet : la surface de la Terre reçoit plus de rayonnement solaire

Contenu : (...) J'ai d'autant plus été intéressé par l'article de Christophe Magdelaine consacré au rayonnement solaire que j'avais moi-même eu l'attention attirée sur le fait que le rayonnement solaire reçu semblait être passé par un maximum vers 2002. L'article confirme donc ce point et souléve des questions très intéressantes. Personnellement, je tends à rattacher ce phénoméne à la réduction des aérosols souffrés (SO2), très nette depuis une trentaine d'années. Or l'effet sur le forcage radiatif de ces aérosols est nettement négatif: de l'ordre de - 0,4 W/m² selon certaines estimations. Leur diminution et celle d'autres aérosols, pourrait expliquer au moins une partie du phénoméne constaté.

Cordialement et bravo pour votre site !

Alain Coustou

Il faudrait aussi tenir compte de l'évolution de la "constante" solaire qui a probablement exercé un effet déterminant dans la plupart des variations pluriannuelles de température historiquement observées (la comète de la Toungounska et des épisodes volcaniques majeurs tels l'explosion du Krakatoa ont aussi provoqué des périodes de refroidissement de quelques années), du moins jusque vers le milieu de la décennie 70, avec les aérosols comme co-facteur à partir des années 40. Depuis, il me semble que les GES - et dans une certaine mesure l'évolution des aérosols - ont pris le relai comme élément déterminant. Encore une fois, il y a probablement multplicité d'éléments en cause, avec des effets de synérgie et de rétroaction (positive ou négative) avec le milieu naturel.

Toute analyse qui ne tiendrait compte que d'une catégorie de facteurs (ex: les GES d'origine anthropiques) serait donc forcemment incompléte et ses prédictions entachées d'erreurs importantes.

Quiqu'il en soit, il sera interessant de voir si l'évolution des températures en juillet 2005 par rapport aux années antérieures pourra s'expliquer totalement par la prise en compte de données purement météorologiques, ou si il faudra tenir compte aussi des facteurs évoqués plus haut, auxquels il faudrait ajouter l'évolution de la banquise arctique...

Alain

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Au fait, cela n'a pas grand chose à voir avec ce sujet mais je ne savais pas où le mettre: Grenoble Saint-Geoirs aurait battu cette année son record de froid absolu pour un mois de juin avec 2,1°C contre 2,4°C en juin 1949 (relevés depuis 1941).

Un record de froid dans un mois plutôt exceptionnellement chaud!

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