Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Risque d'orages Vendredi


Invité
 Partager

Messages recommandés

Oui enfin l'aquitaine semblerait etre exposé a cette dégradation orageuse!Ces orages devraient donc commencer a éclater demain soir dans la nuit avant de se généraliser en matinée pour rapidement s'évacuer par le NE de la région en début d'aprés-midi, il est méme probable que quelques orages préfontaux se forment en soirée de facon isolé sur tout le SO a l'avant de la dégradation!Dans tout les cas ces orages devraient etre d'assez fortes intensités compte tenu de la chaleur de la journée et du LIFTE INDEX tout à fait sympa pour la nuit et la matinée avec du 0 a -1 en moyenne...A suivre en ésperons que les entrées maritimes ne viennent pas tout gacher!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 101
  • Créé
  • Dernière réponse

Les plus actifs

Invité Guest

Les hautes pressions seront encore bien installées? la tu fais erreur largement meme, par exemple sur la moitié nord on sera dans un systeme legerement depressionnaire ( 1010hpa), c'est bien pour ca que les orages seront nettement plus organisé que le weekend dernier mais pas aussi fort. Meme dans le sud on sera plus dans une situation antiyclonique comme aujourd'hui.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Paris 4ème arrondissement

La CAPE est suffisamment élevée le Lifted Index est suffisamment bas pour avoir des orages. Mais les derniers épisodes orageux n'ont pas donné d'orages. Je crains que ce soit un épisode orageux comme les précédents. Je suis donc pessimiste quant aux orages.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Damas-et-Bettegney (88)

de tres fortes pluies sont envisagées dans la nuit de vendredi a samedi sur le karnordest

J'vuex bien mais tu vois ca sur quel modèle Kirkhammet?
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Jullié (69) 350m

. dans la soirée les orages préfrontaux se formeront sur le nord du MC et IDF des orages isolés auront déja éclatés sur les alpes et pyrénées Mais ceux ci pourraient etre violents surtout sur la bourgogne et champagne ardenne lorraine. compte tenu de la chaleur de la journée . ceux ci se decaleront a l'est dans la nuit.

bon a verifier demain.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Damas-et-Bettegney (88)

Et de nouveau, Meteoconsult diffuse un "flash info" concernant la dégradation orageuse attendue vendredi sur notre pays...tout cela semble donc se confirmer mais restons prudent, vendredi c'est quand même loin météorologiquement parlant!

http://www.meteoconsult.fr/publicator/pu_r...ublication=1662

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Damas-et-Bettegney (88)

Je comprend ton désarrois djwilliamj35 mais je ne pense pas que Meteoconsult fasse dans le sensationnel comme tu dis...ce n'est pas une alerte ni une vigilance c'est un flash info qui présente un risque orageux pour vendredi. Je pense que le manque de précisions est dû à une certaine incertitude de leur part, il est trop tôt pour etre précis, il est simplement mentionné que le Nord-Est est le coin le plus éxposé. D'autre part je tiens à préciser que s'il ne se passe pas grand chose dans ta région niveau météo, c'est pas forcément mieux ici dans l'Est...depuis le début 2005, j'ai eu un seul orage digne de ce nom (bien que des orages soient souvent annoncés par ici en ce moment!). Par exemple dimanche dernier, une pérturbation "assez solide" a concerné l'ouest et des orages devaient éclater ici dans les Vosges, résultat, pas un seul coup de tonnerre, pas même une goutte de pluie...déséspérant (juste 2mm lundi matin).

Voilà, je tiens à préciser que j'expose juste les faits constatés, il n'y a aucune critique dans mon intention.

Cordialement....

ps: je ne dis pas que MC ne fais jamais dans le sensationnel. Dimanche dernier par exemple, ils avaient lancé un buletin spécial faisant état d'un risqua d'orages violents en Loraine, Alsace et Franche-comté (je crois que c'ets tout), or les orages les plus nombreux ont éclaté en Champagne-Ardenne...enfin bon comme dit je ne sais plus qui, Wait and see

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonsoir

Passage d'un front chaud aujourd'hui qui a donné des passages nuageux parfois nombreux sur le Nord. Jeudi, nous nous retrouverons dans le secteur chaud de la dépression, entre le front chaud d'aujourd'hui et le front froid, ce dernier devant passer vendredi. Remontée des températures dès demain jeudi, secteur chaud et flux de Sud obligent.

Notre anticyclone des Açores va donc connaître une faiblesse dans les 3 jours à venir permettant à un talweg (petit et timide) d'importuner la France vendredi et samedi matin.

Vendredi, les nuages commenceront à envahir l'Ouest de la France en donnant quelques précipitations sous forme d'ondées pouvant prendre un caractère orageux. Le soir, la perturbation pluvio orageuse atteindra les régions allant des Pyrénées aux Ardennes, avec une activité électrique probablement plus marquée sur le Nord Est encore une fois. Mais, l'intensité de ces orages restent difficile à prévoir pour le moment. A suivre…

Samedi, les précipitations s'évacueront par l'Est en concernant encore le matin les massifs alpin, jurassien et vosgien. La côte d'Azur resterait en marge, avec toutefois un faible espoir d'ondées dans le courant ou en fin d'après-midi. Eclaircies de plus en plus belles en allant vers l'Ouest, températures comprises entre 17° sur les côtes de la Manche et 27° localement dans le Sud Ouest, de 20 à 24° en général.

Bonne nuit.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

On dirait bien que vendredi le sud ouest a un plus de chance d'avoir des orages que le weed end dernier. Mais vont il venir jusqu'en haute garonne cette fois ci ??

Williams

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

j'sais pas s'il y aura des orages à Toulouse mais ça risque de cailler

default_laugh.pngdefault_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">Oh Toulouse ! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Difficile d'affirmer quoi que ce soit ce soir. Pour le moment, d'après les dernières sorties de modèles, les orages sont probables des Pyrénées au Nord Est. L'activité orageuse serait plus importante dans le Nord Est que dans le Sud Ouest.

Donc, pour l'instant, le Sud Ouest garde ses chances et la Haute Garonne serait concernée vendredi soir ou en début de nuit. A suivre tout de même les prochains runs pour affiner tout ça. La situation peut encore évoluer.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Guest

une fois de plus, les modèles de ce matin renforce l'activité orageuse dans la soirée de vendredi de la bourgogne à la Lorraine. Le flux d'ouest serait plus dynamique et le contraste de temperatures pourrait se faire plus fort. Prudence sur cette zone la demain. faudra surveiller ca de près...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Guyancourt/ Montigny le bretonneux (78)

Difficile d'affirmer quoi que ce soit ce soir. Pour le moment, d'après les dernières sorties de modèles, les orages sont probables des Pyrénées au Nord Est. L'activité orageuse serait plus importante dans le Nord Est que dans le Sud Ouest.

oui , et principalement sur ces régions ( particulièrement du centre est au nord est ,un peu comme le W-E dernier ) , toutefois comme je le disais mardi , la situation orageuse pourrait ( avec les réserves d'usages , bien entendu ) aussi concerner les régions du nord ainsi que l'idf dans une moindre mesure . La violence des orage à venir ne parait pas non plus particulièrement inquiétante ,excepté peut être très localement ...wait & see
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour à tous.

Vous parlez tous des orages mais visiblement vous oubliez un phénomêne qui pourrait s'averer plus dangereux encore:

une galerne.

Or actuellement tout les paramètres concordent (aussi bien le GFS qu'Arpège d'ailleurs) pour l'éventualité de formation d'une galerne sur la côte Cantabrique, la côte Basque et le sud des landes.

Il ne faut pas tomber dans l'alarmisme, mais si la hausse de pression et d'humidité cet aprés midi se confirme sur la côte cantabrique, que l'épaisseur de masse d'air soit suffisante, et si paralellement, la baisse de pression se confirme avec la hausse des températures sur le Pays basque, alors le proccessus de galerne pourrait s'enclencher, et là il faudra bien prendre une décision.

Les galernes ont déja provoqué de nombreux dégats et on aussi fait des pertes humaines. Imaginez vous sur un voilier navigant de nuit (la plupart naviguent de nuit car le vent est beaucoup plus régulier), avec un vent d'est 2 à 3 beaufort qui subitement tourne en l'espace de quelques minutes (moins de 5 minutes en général) à plus de 35 voir 50 noeuds de secteur ouest. Dans 9 cas sur 10, le bateau se couche avec toutes les concéquences...

Ce genre de phénomêne s'est déja produit dans la nuit de vendredi 27 à samedi 28 avec des vents de plus de 30 à 39 kt de secteur ouest sur biarritz avec une hausse de pression de 7.2 à 7.9 hpa en 3 heures et une chute brutale des températures. soit du 7/8 Beaufort.Ce front de rafale est allé jusqu'à tarbe (stratus et nombreuses brumes)

Je vous invite à lire et analyser les cartes du GFS de wetter 3 ( plus précises que WZ et intégrant beaucoup plus de paramètre).

Je vous invite également à lire sur le forum de météocentre l'excellente analyse de Christian Lefevre expert en maitrise et maniement de masse d'air (ex chef prévi) qui donne une explication sur lea formation des galernes

Vraissemblablement pour l'ouest de la région Aquitaine, c'est une rentrée de stratus qui précedera l'arrivée des averses qui au passage resteront assez faibles.

surveillons ce phénomêne qui en mai 2002 à donné des rafales de plus de 100 km/h sur la côte aquitaine (132km/h à Biscarrosse).

Bien cordialement

laurent Violet default_laugh.png

www.aquitainemeteo.com

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Cournon (2km La Gacilly) Est Morbihan Alt 10 m

Pour les habitants situés dans le triangle habituel Nantes - Tours - La Rochelle, vous pourrez laissez votre parapluie chez vous, la pluie n'est pas encore pour vendredi default_laugh.png Ne parlons pas des orages default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> (D'après GFS)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Guest

bonjour a tous

je voudrais pas vous sappez le moral default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

mais ayez toujours a l'esprit que la france est loin d'etre un pays "a orages"

pour les sites les plus exposes ca tourne a aller 40 a 50 jours par an et encore dans les meilleurs annees default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

contre 200 a 300 en malaisie(record pour djakarta avec 322 (record absolu sur une annee qui m'echappe)) default_laugh.png

tout ca pour vous dire qu'il faut etre patient , pour ceux qui revent d'orage chaque fin de semaine , a mon avis ,ils vont vite dechanter

a+

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

C'est tout bon pour le NE! ça fait plaisir default_laugh.png ! Par contre il semble qu'une forte cellule se forme en dessous de Troyes (100km en dessous de la ville) et elle semble remonter vers le NE en prenant plus en plus d'empleur (Carte pluie 21h avec convection). Pour Reims et ses alentours ce seront de petits orages en formation. Donc personnellement je vais aller vers l'Est pour prendre cette cellule.

Mais sa position demande encore des précisions.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Commentaire envoyé à la revue La Météorologie

COMMENTAIRE sur « La galerne du Golfe de Gascogne »

de E. Arasti, P. David, J.S.M. Gonzalez et C. Deyts

(La Météorologie, 8ème série n° 37, mai 2002, 35-45)

Marcel Leroux, Professeur, Directeur du LCRE :

Laboratoire de Climatologie, Risques, Environnement

UMR 5600 du CNRS, 18, rue Chevreul, 69362 Lyon cedex 07

e-mail : leroux@univ-lyon3.fr

L'article a le mérite d'attirer l'attention sur un phénomène météorologique particulièrement violent et dangereux dans le golfe de Gascogne et sur son pourtour. Sont ainsi précisés les caractères et la climatologie succincte des galernes, tandis qu'une situation (celle du 25 juillet 1995) est présentée en exemple. Mais cet article manque singulièrement de perspective, n'offrant qu'une vision très partielle du phénomène, le facteur local étant exagérément amplifié, comme en témoigne notamment la figure 6, tandis que la cause première (lointaine) du déclenchement de la perturbation n'est pas individualisée.

Le terme galerne, issu du vocabulaire marin (du breton : gwalarn qui signifie nord-ouest ou noroît) est utilisé en France et précise la direction du "coup de vent". Il est aussi transformé en galerna sur le littoral espagnol bien que d'autres termes locaux (p. 36) soient préférés, décrivant plutôt une des caractéristiques du temps associé à ce phénomène.

Sur la côte cantabrique existe une véritable "culture du vent" (J.C. Garcia Codron, comm. pers.). Le terme sur (sud) désigne le courant qui dévale du relief vers la côte (effet foehn), à l'avant des "perturbations atlantiques", attiré vers le nord par la dépression qui précède le front, son intervention provoquant un saut de température de 8 à 15 °C et une baisse d'humidité de 30 à 40 % en moyenne, en une ou deux heures. Le sur , appelé aussi haïze hegoa au Pays Basque, ou vent d'Espagne, le célèbre "vent qui vient à travers la montagne" (qui, dit-on, rend fou), ressemble ainsi au chergui du Maroc atlantique, au chhili (scirocco ) au pied méditerranéen de l'Atlas, ou au bergwind d'Afrique australe (les exemples de "foehns" littoraux sont très nombreux). Le terme gallego (galicien ou vent de Galice, d'ouest à nord-ouest) suit le passage des perturbations d'ouest accompagnées de tempêtes et de pluies et traduit l'invasion d'air polaire. La galerna associe le flux de sud et le flux de nord, de part et d'autre du front (d'où l'appellation de "galerne frontale"), mais la perturbation, qui n'est pas différente dans sa nature du passage d'un front, l'est dans son intensité, et elle est plus concentrée dans le temps et dans l'espace.

Les caractéristiques d'une galerne, telles qu'elles sont notamment rappelées dans l'article, sont :

- "phénomène de basses couches" (p. 40), affectant principalement les 1 500 premiers mètres,

- "rotation brutale du vent" et renforcement (p. 38), un coup de vent brutal et violent accompagne le renversement du vent en surface, du sud (chaud) à l'ouest ou au nord-ouest (froid), les flux étant séparés par une discontinuité,

- accroissement de la nébulosité et pluies (brutales) éventuelles, le flux de sud n'ayant d'abord qu'un potentiel précipitable limité,

- chute brutale de la température, et hausse de pression, après le passage de la perturbation,

- déplacement -rapide- d'ouest en est, avec ralentissement et atténuation des phénomènes associés vers le nord et vers l'est en pénétrant sur le bassin aquitain.

La situation -à l'échelle locale- est donc claire, à la lumière de nombreux cas analysés par ailleurs.

L'interprétation qui en est donnée dans l'article est par contre entachée d'incohérences (inattendues lorsqu'il s'agit de principes physiques élémentaires). Soulignons les principales :

- Courant de densité ? : La galerne serait : "un courant de densité ... engendré par l'interaction de conditions synoptiques particulières avec le relief et les contrastes thermiques du sol. Ce courant de densité est une masse d'air frais, donc relativement dense, qui déferle le long du relief ..." (p. 38). Les "conditions synoptiques particulières" ne sont pas précisées, notamment sur la figure 6 limitée à l'échelon local. La galerne est ici assimilée à un vent catabatique, donc à une sorte de bora, invasion puissante d'air froid qui nécessite un abondant réservoir d'air froid en amont (indigène ou le plus souvent advecté) que les Monts Cantabriques (et moins encore la Meseta isolée du rivage par les cordillères cantabrique et ibérique), peu élevés et peu étendus, sont incapables de fournir, sauf sous la forme limitée d'une brise de montagne momentanée (rappelons le caractère pelliculaire de la perturbation, inférieure à 1 500 m). Les figures 2 et 3 (p. 37) montrent par ailleurs que la galerne se produit vers 15 heures, en été ! D'où viendrait alors l'air froid ? (la question n'est pas posée). Dans l'exemple étudié et à l'heure considérée le présumé "courant" serait d'ailleurs à contre-courant de la brise de mer ... brise qui ne pourrait s'établir qu'en dehors de l'intervention d'un phénomène d'échelle supérieure : quel est alors ce phénomène ? Est-il encore nécessaire de rappeler qu'un flux descendant (surtout s'il "déferle") se réchauffe (il ne peut donc pas être "frais") et il est par conséquent léger (et ne peut donc pas être"dense") ?

- Déplacement d'ouest en est ? : "La baisse de pression sur l'est ... doit également contribuer à provoquer au niveau du sol un vent d'ouest .." (p. 39). Mais pour quelle raison physique y-a-t-il "baisse de pression" ? ... à l'est ? Et pourquoi est-elle mobile ? Cette baisse est-elle une cause ou une conséquence d'un facteur qui n'est pas individualisé ? La figure 6 suggère que l'air descendant atteint le pied du relief et s'intercale entre celui-ci et l'air atlantique frais ... Deux questions se posent alors : - 1. si l'air était "vraiment" froid et dense (cf. "masse d'air frais", p. 38 ligne 32, et "effet de foehn sous le vent", p. 39 ligne 5), il s'étalerait sur l'océan à partir des Monts Cantabriques (affaiblis à l'est par l'ensellement basque) et provoquerait un front le long duquel serait soulevé l'air marin, qui se propagerait vers le nord, vers l'est, mais aussi vers l'ouest ... - 2. si l'air est chaud, il ne peut alors atteindre le niveau surface et demeure au-dessus de l'air atlantique plus frais ... L'origine de la baisse de pression au sol n'est donc pas précisée (elle ne peut pas être d'origine thermique sur l'océan) et aucune réponse n'est donc donnée sur les raisons du déplacement d'ouest en est.

- Discontinuité de vent ? : Une différenciation est faite entre la "galerne frontale" et la "galerne typique", qui "ne peut pas être associée à un passage de front" (p. 38). Cette distinction est-elle fondée, et à quoi est donc associée la discontinuité (mobile) de vent ? Même si on l'appelle "microfront" (p. 40), n'est-ce pas toujours un "front" ?

- Une inversion ? : La figure 6 évoque l'existence d'une "inversion" : quelle est la nature de cette inversion ? Quelle en est l'origine réelle (une stratification ?) ? Existe-t-elle en mer, et peut-elle suivre la pente du relief ?

Ainsi, "l'explication scientifique avancée pour la genèse de la galerne" (p. 46) apparaît totalement illogique, non conforme aux principes physiques élémentaires, et "l'utilisation d'un modèle numérique" (p. 45) fondé sur une argumentation aussi incohérente a très peu de chance d'aboutir.

__________________________________________________

Cette partie ci-dessous (en retrait) accompagnait la 1ère version du commentaire : elle fait référence à l'AMP (qui explique aisément la galerne).

Je l'ai supprimée dans la deuxième version dans laquelle le terme AMP n'apparaît pas.

L'observation des phénomènes au moyen des cartes synoptiques et des clichés satellitaux met en évidence la spécificité du temps dans le Golfe de Gascogne caractérisée par :

- La géographie : L'alignement Cantabriques-Pyrénées, affaibli dans l'ensellement du Pays Basque, est grossièrement orienté ouest-est. Moins élevée à l'ouest qu'à l'est dans les Pyrénées, cette dorsale orographique prolongée par la chaîne Celtibérique isole du Golfe de Gascogne et de l'Aquitaine la Meseta (plateau) et la dépression ibérique (vallée de l'Ebre). En dépit de sa relative modestie l'altitude est dans la majorité des cas supérieure à l'épaisseur des AMP (de l'ordre de 1 000 à 1 500 mètres) et forme ainsi une barrière (quasi) continue que l'air froid ne peut franchir.

- La dynamique aérologique : Les AMP (Anticyclones Mobiles Polaires) parviennent dans le Golfe de Gascogne en suivant deux trajectoires principales, d'ouest ou de nord. Dans les deux cas l'air froid, dense, ne peut que contourner le relief vers le sud, par l'ouest ou par l'est.

Toutefois, lors du passage au niveau du Pays Basque, lorsque l'AMP est de forte épaisseur (généralement en hiver), la partie supérieure de l'AMP (supérieure à 1 000 mètres) se déverse dans la vallée de l'Ebre pour alimenter le puissant cierzo. Les modalités de l'interférence entre l'AMP et le relief déterminent la part plus ou moins importante de l'AMP qui est, soit contenue au nord de l'alignement sur le Golfe en direction de l'Aquitaine, puis vers la Méditerranée, soit déviée sur l'Atlantique, ou sur l'ouest de la péninsule (dont l'accès est malaisé en raison de l'altitude). Un tel exemple de coupure des AMP est offert par le plateau sud-africain ourlé par le Grand Escarpement qui répartit l'écoulement de l'air froid dans les basses couches entre les océans Atlantique et Indien.

* La trajectoire américano-atlantique des AMP, la plus fréquente, de direction générale zonale, est grossièrement de même orientation que la dorsale orographique : la face avant de l'AMP (front) glisse ainsi relativement aisément vers l'est, faisant alterner baisse de pression et attraction du flux de sud (sur) et hausse de pression accompagnant le flux d'ouest (galleco). Tel a été le cas le 25 juillet 1995 : la "galerne typique", réputée sans front (p. 40), est incontestablement associée à la face avant (front) de la partie nord d'un AMP, qu'on suit aisément à travers l'Atlantique les 23 et 24 (cf. BME) et qui est découpé par le relief galicien le 25 au matin ; le front de ce fragment d'AMP traverse tout le Golfe au cours de la journée du 25, il se trouve sur l'Aquitaine en fin de journée, tandis que l'air qui le propulse vers l'est atteint la Méditerranée dans la journée du 26. La rapidité du déplacement de la face avant de l'AMP (front), canalisée au pied du relief, est une caractéristique de cette perturbation. La galerne du 13 mai 2002 est exactement du même type, associée à un AMP de trajectoire identique, mais plus étendu, une part plus importante de l'AMP étant retenue au nord du relief, ce qui explique que "l'extension du phénomène" vers le nord sur la côte française ait été jugée "extrêmement rare" (cf. site Météo-France).

* La trajectoire scandinave (méridienne directe), moins fréquente mais plus puissante (AMP plus récent), heurte de plein fouet la dorsale qui divise en deux branches et dévie l'écoulement de l'air polaire vers l'Atlantique et vers l'Aquitaine. Une divergence marquée se situe alors au voisinage du cap Peñas, entre les deux branches d'air polaire. L'interférence avec le relief est ici plus brutale, les flux sont accélérés et les phénomènes associés sont plus intenses.

Ainsi, comme la grande majorité des phénomènes météorologiques de nos latitudes, la galerne n'est pas d'origine locale, mais elle résulte de l'interférence entre des facteurs géographiques régionaux voire locaux, et des facteurs aérologiques d'une toute autre échelle, d'origine lointaine, associés à la dynamique des Anticyclones Mobiles Polaires (AMP). Le passage de la face avant de l'AMP (ou d'un fragment) explique le caractère pelliculaire de l'air froid et du front, l'existence de l'inversion qui correspond au sommet de l'AMP, la grande mobilité, les variations rapides de température, d'humidité, de pression, de direction du vent, de mouvements verticaux, voire de nébulosité et de pluie. Phénomène dangereux aux conséquences souvent dramatiques, il est éminemment souhaitable de la prévoir. Mais ce n'est pas en prétendant "qu'une prévision immédiate des galernes est maintenant possible" (p. 35), alors que "la situation synoptique favorable" n'est même pas encore identifiée dans l'article, et surtout pas en espérant que la solution "sortira" d'un "modèle numérique" (p. 45) fondé sur des concepts erronés, que des catastrophes nouvelles pourront être évitées.

___________________________________________________________________________

Ci-dessous la conclusion de la 2ème version - écourtée - adressée à la SMF :

En résumé, comme la grande majorité des phénomènes météorologiques de nos latitudes, la galerne n'est pas d'origine locale, mais elle résulte de l'interférence entre des facteurs géographiques régionaux voire locaux, et des facteurs aérologiques d'une toute autre échelle, d'origine lointaine. Le passage d'une perturbation de l'échelle synoptique (ou d'un fragment) explique le caractère pelliculaire de l'air froid et du front, l'existence de l'inversion, la grande mobilité, les variations rapides de température, d'humidité, de pression, de direction du vent, de mouvements verticaux, voire de nébulosité et de pluie. Phénomène dangereux aux conséquences souvent dramatiques, il est éminemment souhaitable de la prévoir. Mais ce n'est pas en prétendant "qu'une prévision immédiate des galernes est maintenant possible" (p. 35), alors que "la situation synoptique favorable" n'est même pas encore identifiée dans l'article, et surtout pas en espérant que la solution "sortira" d'un "modèle numérique" (p. 45) fondé sur des concepts erronés, que des catastrophes nouvelles pourront être évitées.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Merci pour ces explications, mais bon de toute facon cette présumé "galerne" ne devrait pas trop avoir de conséquence sur la dégradation orageuse prévue pur demain pour le SO, ces nuages bas ne devraient pas allez plus loin que l'ouest de la région bordelaise, bref les orages devraient surtout éclaté sur la rive doite de la gironde jusqu'à bordeaux, le médoc ne pourrait subir que quelques ondées peut etre trés localement orageuse, tandis que la cote de devrait sans doute etre a l'abri de cette instabilité a cause de ces nuages bas qui devraient perdurer une bonne partie de la journée!Enfin bon l'activité orageuse ne devrait encore une fois ne pas etre vraiment forte, a quand une bonne dégradation orageuse sans entrées maritimes???!c'est fou on a vraiment la poisse cette année! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Malbosc, piémont cévenol du 07 en limite du 30 (alt. 226m), le long du ruisseau de Maubert, affluent de la Ganière

la poisse, ici aussi on l'a ! comme le week-end dernier, les orages ne feront probablement que nous froler, voire nous éviter totalement ! enfin on finit par se consoler en se disant que lorsque les orages finiront par arriver, ce sera fort !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je viens de publier un bulletin de Surveillance sur mon site.

Personellement je pense que les orages seront très violents sur le Nord du pays. C'est à suivre de près surtout avec cette chaleur qui remonte d'Espagne.

Pour voir le bulletin, cliquez ici.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Partager

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...