stalbuck Posté(e) 8 mai 2005 Partager Posté(e) 8 mai 2005 Anecdote, tu te plaignais que les gens t'insultes sur tes positions pro Leroux, tu fais exactement la meme chose la. Je crois que le respect des gens et des opinions doit passer avant tout. On a le droit de de ne pas etre d'accord sur un sujet, mais avec des arguments, surement pas comme ca. Monsieur Coustou, il serait dommage que vous quitiez le forum. Pour ma part je ne suis pas tendre avec vos positions non plus parfois, mais je crois argumenter, je me trompe peut etre, mais de manière générale, je trouve qu'on conclu trop vite sur l'accélération du réchauffement ces dernière années. Il a toujours été plus saint de prendre une référence sur un nombre d'années plus important. Il y a toujours eu des décénnies chaudes et des décennies fraiches. Les années 90 ne sont peut etre qu'une décénnie chaude , dans un contexte globale au réchauffement (qui est déja inquiétant à lui seul) , qui continue peut etre, mais pas forcément en s'accélérant aussi vite que ca. La plupart des pulications que je lie sont en général modérées et prudentes. C'est pourquoi je ne suis pas vraiment les tendances extrèmes. Je suis d'autant plus prudent face aux certitudes que les scientifiques n'ont pas en général. Le fait est que vous etes visiblement certains de ce que vous annoncez. Vous avez des connaissances extrèmement poussées sur le sujet, mais vous n'etes vous memes pas climatologue , alors comment pouvez vous etre sur, avec vos moyens personnels (qui sont surement loin des moyens mis en oeuvre par la communauté scientifique sur le réchauffement) de ne pas établir un modèle qui n'intègre pas suffisement de paramètres et de rétroactions et qui aboutit peut etre trop vite à un résultat extrème. Ce n'est pas seulement le scénario que vous soutenez qui prete à débat, mais la certitude que vous avez de ne pas vous trompez, alors qu'aucun climatologue n'envisage un tel scénario. En espérant continuez à vous lire et à apprendre de vos contributions, car je pense etre très loin d'avoir vos connaissances et celles qu'on d'autres ici sur le forum. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 8 mai 2005 Partager Posté(e) 8 mai 2005 Ce n'est pas seulement le scénario que vous soutenez qui prete à débat, mais la certitude que vous avez de ne pas vous trompez, alors qu'aucun climatologue n'envisage un tel scénario. Je considère toujours vos positions et vos arguments avec beaucoup d'attention, car vous les appuyez généralement sur des données ou des articles intéressants.Celà a souvent été très enrichissant pour moi. Je vais être franc: Je ne suis pas sûr à 100% d'avoir raison. J'ai d'ailleurs nuancé nettement ma position entre les deux publications que j'ai plusieurs fois évoquées. Néammoins, même si les faits évoluaient (heureusement ) moins vite (et donc moins dramatiquement, vu la relativement faible durée de vie du CH4 dans l'atmosphère) , je pense que le risque de voir les enchaînements que je redoute se vérifier est trop grand pour les ignorer. Au fond, je souhaite surtout une réaction des climatologues les amenant à reconsidérer certains éléments jusqu'àlors laissés de coté. Une prise en compte de ces éléments par eux serait surement plus écoutée que si elle provient uniquement d'un économiste-démographe-statisticien, même spécialisé dans les relations entre activités humaines et environnement, comme je le suis. Cordialement, Alain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
anecdote Posté(e) 8 mai 2005 Partager Posté(e) 8 mai 2005 gravité de la situation et de l'urgence des mesures à prendre Mais on dirait que vous avez vraiment peur ! Cette peur est perceptible chez beaucoup de gens. Pourquoi ? Parce qu'ils ne connaissent pas les rouages du temps et la dynamique du climat (la naissance d'une dépression, la formation d'une tempête, le gonflement d'un anticyclone, etc). Parce qu'ils ne savent pas qu'un vrai réchauffement est une bonne chose, tandis qu'un refroidissement est à ne pas souhaiter (cf. Petit Age glaciaire). Le climat change, il a toujours changé. Quand je parlais du ridicule de vos prédictions, il y a 2 choses qui me choquent : 1. Les certitudes que vous affichez, 2. La précision de la prévision : 2017 pour la disparition totale de la banquise estivale Vous croyez vraiment dur comme fer à vos résultats ? Personne n'est capable de prévoir le climat des prochaines décennies. Vous citez votre objectif : "La prévision du futur doit être simultanément alarmante et crédible afin de susciter une action permettant que la prévision ne se réalise pas". Déjà, on peut s'étonner de l'absence de prévision "rassurante" (faible médiatisation ?). Il est vrai que beaucoup de prévisions sont alarmantes. On peut discuter de la crédibilité : qu'est-ce qui la détermine ? L'utilisation des modèles ? Du vôtre en particulier ? Moi aussi j'ai travaillé sur des modèles, eh bien je peux vous dire qu'ils peuvent totalement se planter. Même si la physique de départ paraît juste. Il se trouve que malheureusement, on ne sait pas tout et on ne peut pas tout modéliser. Dans le domaine du climat, la complexité des phénomènes implique d'emblée une grande humilité, en particulier dans l'utilisation des modèles et surtout dans l'interprétation de leurs résultats. Bref, revenons à votre objectif : établir une prévision crédible... La crédibilité n'est pas la justesse. Malgré cela, elle doit susciter une action permettant qu'elle ne se réalise pas... comme personne ne sait si elle va se réaliser, et que sa qualité est arbitraire, l'action en question n'est peut-être pas la bonne ! Le futur est virtuel, mais il est alarmant, donc il faut agir ?! Eh bien moi je préfère qu'on travaille et qu'on dépense des sous sur le présent qui est bien réel et qui cause parfois de gros soucis : nombreuses habitations récentes dans les zones inondables (dont personne ne parle à cause de la sécheresse), perte de la mémoire climatique (voilà pourquoi je diffuse régulièrement des chroniques sur ce forum), surpollution dans certaines villes, pollution des eaux, etc Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 8 mai 2005 Partager Posté(e) 8 mai 2005 n oublions pas le plantage de nos amis demographes ds les années 80 qui nous annoncait la catastrophe demographique pour les années 2000.sauf que certains facteurs comme le sida sont apparus chamboulant les previsions,ainsi que les politiques demographique en chine et le declin de la natalité ds les pays devellopé,alors quand je vois des previsions alarmistes pour un sujet encore plus complexe je peux pas m empecher de me poser des questions! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
anecdote Posté(e) 8 mai 2005 Partager Posté(e) 8 mai 2005 Et combien de scientifiques, dans les années 70, annonçaient une nouvelle ère glaciaire à venir ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bicri Posté(e) 8 mai 2005 Partager Posté(e) 8 mai 2005 Pourquoi tout d'un coup , le débat prend cette tournure alors qu'il était d'une excellente tenue , alternant les opinions diverses et c'est celà un débat constructif , c'est de cette manière que l'on avance dans la vie , s'en prendre de la sorte à mr coustou n'est pas très diplomate et c'est vrai que nous faire profiter de ses explications lui prend du temps , bénévolement , qui même si celà est et deumeure avant tout une passion , l'évolution de notre climat concerne absolument la terre toute entière , alors rejeter en bloc ses théories (je n'avais pas connaissance de ses clathares) mais je suit depuis des années l'évolution des tempèratures artiques et déjà ses incidences sur l'écosystème et c'est justement parceque j'ai soif d'apprendre que je trouvais intéressantes ces discussions , et se railler du réchauffement en prétextant que c'est une bonne chose pour la planète c'est faire preuve d'égoisme et ne voir que son petit coin de trottoir et se promener avec des oeillères , de plus le livre en question chacun est et reste libre de se le procurer ou non , en tout cas moi je ne le connaissais pas et j'ai été très interessé par l'existance de celui ci , je suis sûr que mr coustou n'est pas homme à se repaître du catastrophisme , dénote avant tout un profond respect de ses interlocuteurs , qu'on soit d'accord avec lui ou non , stalbuck(que je félicite pour ses propos) fait évoluer le débat avec des théories appuyées et toujours dans un esprit scientifique , en tout cas si cet été est encore caniculaire et qu'on enregistre de nouveaux cas de décès , dira on encore que le réchauffement à du bon? cordialement. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bicri Posté(e) 8 mai 2005 Partager Posté(e) 8 mai 2005 Pourquoi tout d'un coup , le débat prend cette tournure alors qu'il était d'une excellente tenue , alternant les opinions diverses et c'est celà un débat constructif , c'est de cette manière que l'on avance dans la vie , s'en prendre de la sorte à mr coustou n'est pas très diplomate et c'est vrai que nous faire profiter de ses explications lui prend du temps , bénévolement , qui même si celà est et deumeure avant tout une passion , l'évolution de notre climat concerne absolument la terre toute entière , alors rejeter en bloc ses théories n'est pas très sérieux, (je n'avais pas connaissance de ces clathares) je suis depuis des années l'évolution des températures artiques et déjà ses incidences sur l'écosystème et c'est justement parceque j'ai soif d'apprendre que je trouvais intéressantes ces discussions , et se railler du réchauffement en prétextant que c'est une bonne chose pour la planète c'est faire preuve d'égoisme et ne voir que son petit coin de trottoir et se promener avec des oeillères , de plus le livre en question ,chacun est et reste libre de se le procurer ou non , en tout cas moi je ne le connaissais pas et j'ai été très interessé par l'existance de celui ci , je suis sûr que mr coustou qui n'est pas homme à se repaître du catastrophisme , possède avant tout un profond respect de ses interlocuteurs , qu'on soit d'accord avec lui ou non , stalbuck(que je félicite pour ses propos) fait évoluer le débat avec des théories appuyées et toujours dans un esprit scientifique , en tout cas si cet été est encore caniculaire et qu'on enregistre de nouveaux cas de décès , dira on encore que le réchauffement à du bon? cordialement. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
stalbuck Posté(e) 8 mai 2005 Partager Posté(e) 8 mai 2005 Au fond, je souhaite surtout une réaction des climatologues les amenant à reconsidérer certains éléments jusqu'àlors laissés de coté. Avez vous déja eu des echos de la communauté scientifique depuis la sortie de votre livre? Est ce que des climatologues comptent étudier le sujet de plus près avec des moyens surement plus importants que ceux que vous diposez, afin de confirmer ou d'infirmer les resultats de votre modèle? Et combien de scientifiques, dans les années 70, annonçaient une nouvelle ère glaciaire à venir ? n oublions pas le plantage de nos amis demographes ds les années 80 qui nous annoncait la catastrophe demographique pour les années 2000 Le fait qu'il y ait eu des erreurs par le passé, n'est pas un argument pour dire qu'on se trompe aujourd'hui, tout comme le contraire serait vrai aussi. Si on raisonne comme ca, on n'a pas besoin de scientifiques, on ferme la boutique, les scientiques ne servent à rien, puisqu'ils se trompent toujours. Si on pense qu'il y a des erreurs, argumentez directement par rapports aux points sur lesquels vous pensez qu'il y a erreur. Ca ne fait pas avancer le débat ce genre d'arguments. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 8 mai 2005 Partager Posté(e) 8 mai 2005 "en tout cas si cet été est encore caniculaire et qu'on enregistre de nouveaux cas de décès , dira on encore que le réchauffement à du bon? cordialement. " je cherche mais je vois pas le rapport entre la canicule de l été 2003 et le rechauffement,qqn peut m expliquer? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bicri Posté(e) 8 mai 2005 Partager Posté(e) 8 mai 2005 On le sait , la tendance vers le réchauffement conduira vers des périodes de canicule plus fréquentes et les prémices étaient peut ètre 2003 ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 8 mai 2005 Partager Posté(e) 8 mai 2005 a oui c est vrai,et les tempetes aussi devaient etre plus frequentes tout comme les inondations...on les attends toujours... io ne faut pas croire tout ce qu on dit,parce que sinon on en sort plus,je vous assure...la canicule 2003 fut par contre un excellent moteur pour lancer ses affirmations,la pas de probleme!passant a la trappe les eventuels cycles des été chauds et secs.c est bien de surfé sur la peur des gens Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bicri Posté(e) 8 mai 2005 Partager Posté(e) 8 mai 2005 c'est bien de rencontrer des points de vue divergents , et c'est comme je l'ai dit enrichissant et intéressant , mais je ne croit pas tout ce qu'on dit j'observe , je constate , je cherche , et je me forge mon opinion , bonne soirée Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bicri Posté(e) 8 mai 2005 Partager Posté(e) 8 mai 2005 http://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/people/wwang/cfs_fcst/ , vérification faite , à échéance rapprochée , en effet c'est pas mal dans les grandes lignes , mais à échelle réduite les différences peuvent importantes , en tout cas pour les préci le résultat est mauvais , mais tous les modèles le sont , sous les lattitudes tempérées c'est comme çà.a+ + Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 8 mai 2005 Partager Posté(e) 8 mai 2005 n'oublions pas le plantage de nos amis demographes ds les années 80 qui nous annoncait la catastrophe demographique pour les années 2000. Cher ami, puisque tu parles des démographes, dans les années 70 et jusqu'en 1987 j'étais au Cameroun où j'ai, entre autres, créé une grande école et dirigé le centre universitaire de Douala à la création duquel j'ai participé (j'y étais notamment lors de l'événement dramatique du lac Nyos en 1986).Pendant tout ce temps, j'ai continué à effectuer des recherches en démographie et à l'enseigner. Et j'ai toujours dit - J'ai été un des tout premiers démographes à le faire, ce qui m'a valu alors pas mal de critiques, surtout après mon retour en France - que la bombe démographique allait se désamorcer progressivement et qu'il y avait toutes les chances que la croissance de la population s'essouffle au cours du 21ème siècle. Puis qu'il n'y avait aucune raison que la population se stabilise alors et qu'on pourrait assister au début d'un déclin plus ou moins provisoire et important avant la fin de ce siècle. J'avais également prévu - toujours à partir d'un raisonnement scientifiquement logique - une reprise de la fécondité en France à la fin du 19ème siècle ou au tout début du 21ème. Maintenant, tous mes collègues me donnent raison, mais celà avait loin d'avoir toujours été le cas. Ceux qui ont un esprit indépendant et qui s'écartent des théories communemment admises sont souvent très mal acceptés, même chez les scientifiques. Les "Cassandre" sont toujours mal vus quand leurs prévisions dérangent. J'ai donc l'habitude de me faire "incendier". Pourtant, en économie comme en démographie, j'ai le plus souvent eu raison contre mes collègues et les prévisionnistes officiels. Ce qui ne prouve évidemment pas qu'il en sera de même cette fois en ce qui concerne l'évolution climatique. Pourtant, j'ai appliqué la méthode scientifique qui m'a toujours été utile, cherchant systématiquement les corrélations et les causalités, les rétroactions positives et négatives, les effets de synérgie, etc. Tout en vérifiant les bases (p.e. des effets peu connus dans le public comme la saturation progressive de l'effet de serre du à un gaz donné, etc. ). J'ai aussi voulu tenir compte de la totalité des éléments pouvant interagir, tout en tentant détablir la part de chacun... Sincèrement, je pense qu'il existe malheureusement un fort risque de voir mes craintes confirmées à l'avenir, à quelques années près. Ne pas le dire et renoncer à faire connaître le raisonnement qui m'améne à ces prévisions serait inexcusable de ma part. Voilà pourquoi je tente d'attirer l'attention sur mon analyse, que ce soit par la participation à des forums ou des conférences ou par l'écriture. Le second ouvrage - celui qui présente la question de la manière la plus complète et qui n'existe encore qu'en Ebook - ne sera disponible en édition imprimée que dans 2 mois environ (délais d'impression pour l'éditeur obligent). C'est cet ouvrage qui me permettra alors de toucher plus efficacement la communauté scientifique. Je m'attends très naturellement à des réactions... disons "diverses", mais l'important pour moi sera d'avoir attiré l'attention sur un certain nombre d'éléments, de calculs et d'hypothèses. Pour la suite, on verra bien... Alain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 9 mai 2005 Partager Posté(e) 9 mai 2005 Je viens de prendre connaissance d'un article (en anglais) publié dans le Sunday Times du 8 mai 2005, faisant état des derniers travaux de l'équipe du Pr Peter Wadhams, professeur de physique de l'océan à l'université de Cambridge. Ces travaux portent à la fois sur la mesure du ralentissement d'une des branches du Gul Stream (celle du nord-ouest) et sur une réévaluation du risque de voir complétement disparaître en été la banquise arctique bien plus tôt que prévu. Je reproduis le passage de l'article concernant ce dernier point : "Wadhams and his colleagues believe, however, that just such changes could be well under way. They predict that the slowing of the Gulf Stream is likely to be accompanied by other effects, such as the complete summer melting of the Arctic ice cap by as early as 2020" Je traduis: "Wadhams et ses collègues estiment toutefois quelles conséquences pourraient découler de tels changements. Ils prévoient que le ralentissement du Gulf Stream sera vraisemblablement accompagné d'autres effets, tels que la fonte compléte en été de la banquise arctique dès 2020" C'est à peu de chose près exactement ce que j'ai moi-même annoncé comme possible, à savoir la fonte estivale de l'essentiel de cette banquise en 2017, à 2 années près. Il va maintenant falloir que ceux qui m'ont violemment reproché cette prévision diversifient leurs cibles. J'ai été le premier, mais je ne suis plus le seul... Ce qui ne me réjouit absolument pas, bien au contraire. En tout cas, je vais essayer d'en apprendre plus en recherchant l'original des travaux publiés par Wadhams avec qui j'ai l'intention de prendre contact. Alain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
stalbuck Posté(e) 10 mai 2005 Partager Posté(e) 10 mai 2005 Il faut montrer tout l'article et pas seulement, certaines phrases. "Au plus tot en 2020, presque certainement en 2080" Je continue à voir que vous montrez les choses comme ca vous arrange /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ! Voila l'article entier. article du Sunday Times La comparaison avec la siberie et le gros refroidissement en Europe dans l'article ne colle absolument pas avec la plupart des articles scientifiques que j'ai lu sur le gulf stream. La comparaison avec le film le jour d'après, pas super non plus. Cela dit ces comparaisons viennent surement plus des journalistes qui ont écrit l'article que du scientifique en question, comme d'habitude. Cela dit, c'est inquiétant, et cela mérite surement d'etre étudié de plus près. Mais on ne mesure précisément le débit du gulf stream que depuis assez peu d'années, et cela est insuffisant, pour en connaitre ses variations et ces cycles naturelles. Dans la plupart des articles que j'ai lu, les scientifiques pensent que les conditions ne sont absolument pas suffisantes pour l'instant pour aboutir à un arret de la dérive nord , en tout cas pas du tout dans un avenir proche, il parlent en général au plus tot pour le milieu du siècle prochain, avec un réchauffement qui serait dans les fourchettes hautes du Giec. Il était mentionné qu'il faudrait au niveau de l'apport d'eau douce, en plus de la régression actuelle de la banquise, une fonte importante du glacier Groenlandais, ainsi qu'une augmentation très forte du débit des fleuves russes. Or ils estiment que ces conditions ne sont réunies pour l'instant, et ne le seraient probablement pas ce siècle (en ce qui concerne le Groenland en tout cas). Maintenant, il faut voir qui a raison, et étudier cela de près. Cela ne remet pas en cause le fait qu'il faille réduire l'émission des GES bien avant d'avoir des conclusions définitives sur le sujet, mais pour moi, les périodes de références sont pour l'instant bien trop courtes sur l'étude du gulf stream, et encore une fois la plupart des scientifiques ne s'accordent pas du tout, ni sur un arret prochain du gulf stream (ou plutot de la dérive nord, étant donné que le gulf stream ne s'est jamais arreté, mais décallé par rapport a son trajet actuel), ni sur un refroidissement de 5 à 8 degrés comme il est mentionné dans cet article. Je me méfie donc de ces conclusions. Il me semble que les scientifiques s'accordent sur une baisse de 2 à 3 degrés en Europe, en cas d'arret du gulf stream (à vérifier, je ne trouve plus mes références). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alex. Posté(e) 10 mai 2005 Aix-en-Provence (et fût un temps avec des relevés sur Ventabren) Partager Posté(e) 10 mai 2005 Le problème de divergence actuelle et les guerres du moment trouvent en partie leur cause dans la guerre des chercheurs modélistes face aux chercheurs se basant sur des faits. Les chiffres, les valeurs données te les projections futures sont le fruits de modèles futuristes ne prennant pas plus de 0,5% des données climatiques et climatologiques ayant existées. Donc le climat construit est factice comme si la Terre venait de naître à la référence la plus ancienne exploitée par les modèles. Les chercheurs en paléo-climato observent et intègrent les données climatiques passées et sont en mesure de montrer les réponses de la planète à des évènements précis, violents, bien plus grave que ceux annoncés actuellement. Il y a donc une divergence marquée dans le monde de la recherche que les politiques exploitent au mieux... Futuristes proches des consoles de jeu et climatologues empiristes s'opposent... Un exemple: on sait qu'une hausse de 5°C suffira à faire fondre tout le pôle Nord et à faire monter le niveau de 7m en Camargue. Le directeur de la région PACA veut encore construire des digues. Des climatologues lui expliquent que l'eau passera sur les côtés. Rien à faire les prochaines digues sont en projet...contribuables, à vos sous on va gâcher! A+! Alex. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 10 mai 2005 Partager Posté(e) 10 mai 2005 Le problème de divergence actuelle et les guerres du moment trouvent en partie leur cause dans la guerre des chercheurs modélistes face aux chercheurs se basant sur des faits. Cette distinction est beaucoup trop réductrice.Pour ma part, je me considére comme un pragmatique. Et c'est justement l'intégration de données négligées ou sous-estimées (à mon sens) par d'autres qui m'a ammené à mes conclusions actuelles. L'équipe de Cambridge à laquelle je viens de faire référence se base essentiellement sur des données d'observations récentes portant sur l'évolution de la dynamique du Gulf Stream. On ne peut donc pas les qualifier de modélistes futuristes. Il en est de même de moi. Intégrer par le calcul les données issues de l'observation ne signifie pas qu'on est détaché des réalités, au contraire. Je vais encore me faire accuser de faire de la pub forcenée pour mon récent bouquin, mais je crois sincérement qu'il faudrait le lire avant de délivrer des jugements péremptoires. (Et, entre parenthèses, j'y consacre plusieurs chapitres aux événements paléoclimatiques ) Bien cordialement, Alain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 10 mai 2005 Partager Posté(e) 10 mai 2005 Il faut montrer tout l'article et pas seulement, certaines phrases. "Au plus tot en 2020, presque certainement en 2080" Je continue à voir que vous montrez les choses comme ca vous arrange /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> ! J'ai bien dit que je vais chercher à prendre connaissance des travaux de l'équipe de Cambridge concernés par l'article. Ceci dit, que cette équipe considère maintenant la disparition TOTALE (et non plus de l'essentiel comme moi) de la banquise comme possible à partir de l'été 2020, montre qu'il est maintenant difficile de considérer mes prévisions comme farfelues. Alain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alex. Posté(e) 10 mai 2005 Aix-en-Provence (et fût un temps avec des relevés sur Ventabren) Partager Posté(e) 10 mai 2005 Ok Alain j'ai pas le temps de tout lire, trop de production! Mon propos était général pas contre votre livre! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Alex. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 10 mai 2005 Partager Posté(e) 10 mai 2005 J'ai bien dit que je vais chercher à prendre connaissance des travaux de l'équipe de Cambridge concernés par l'article. Ceci dit, que cette équipe considère maintenant la disparition TOTALE (et non plus de l'essentiel comme moi) de la banquise comme possible à partir de l'été 2020, montre qu'il est maintenant difficile de considérer mes prévisions comme farfelues. Alain La disparition des banquises de mer est programmée de toute façon si les hypothèses de réchauffement ss confirment.Sur un coin de table j'ai calculé que , à 0.85W/m2 de flux thermique inertiel (voir rapport NASA),il faut pour fondre 4m d'épaisseur de banquise , 1.265 10^9 j/0.85W = 1.49 10^9 secondes soit 47 ans.(au rythme actuel de réchauffement supposé) Ceci dit mis à part l'intérêt écologique évident les banquises n'ont à mon sens qu'une influence relativement faible sur l'évolution du climat à long terme.(pas sur le climat en général) Les sources froides ne sont pas pas les banquises mais bien les calottes continentales (500 fois les banquises de mer). Même côté albédo,l'influence des banquises de mer est relativement faible puisque leur disparition complète entraînerait un forçage radiatif positif de l'ordre de 1 W/m2 alors que l'effet du doublement du CO2 est de l'ordre de 4 W/m2 (CO2 seul sans rétroaction). Pour résumer ,et mon avis , les banquises de mer sont un bon indicateur du climat mais au stade où elles sont ,c'est à dire cantonnées à de très hautes latitudes où le rayonnement solaire est très faible,elles n'ont que peu d'influence climatique comparée en tous cas à celle ,supposée,des GES. Et surtout leur disparition complète ,pour autant qu'elle puisse se produire,n'est pas susceptible de provoquer une aggravation catastrophique de l'évolution climatique. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 10 mai 2005 Partager Posté(e) 10 mai 2005 La disparition des banquises de mer est programmée de toute façon si les hypothèses de réchauffement ss confirment. Sur un coin de table j'ai calculé que , à 0.85W/m2 de flux thermique inertiel (voir rapport NASA),il faut pour fondre 4m d'épaisseur de banquise , 1.265 10^9 j/0.85W = 1.49 10^9 secondes soit 47 ans.(au rythme actuel de réchauffement supposé) Attention il ne s'agit là que d'un calcul très très simplifié destiné à donner un ordre de grandeur.Il ne tient pas compte du fait que la banquise antarctique est pour le moment entrain de croître suite, vraisemblablement ,au refroidissement du continent lui-même. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 10 mai 2005 Partager Posté(e) 10 mai 2005 La disparition des banquises de mer est programmée de toute façon si les hypothèses de réchauffement ss confirment. Sur un coin de table j'ai calculé que , à 0.85W/m2 de flux thermique inertiel (voir rapport NASA),il faut pour fondre 4m d'épaisseur de banquise , 1.265 10^9 j/0.85W = 1.49 10^9 secondes soit 47 ans.(au rythme actuel de réchauffement supposé) Si l'on s'en tient à un simple calcul de bilan thermique, quand il faudrait 47 ans pour faire fondre 4 mètres d'épaisseur de banquise, il en faudrait à peine un peu plus de 20 pour en faire fondre 1,80 m (estimation de l'épaisseur moyenne) en été. Bien sur, celà n'est qu'une moyenne. Il ya des zones où cette épaisseur est supérieure à 3 m, mais l'essentiel de la banquise aurait disparu et dans un temps pas très éloigné de ce que je calcule.La différence provient de ce que je considére dans mes propres calculs des phénoménes de rétroaction positive mettant en jeu l'albedo, le ralentissement du GS et le dégel des toundras. Si les effets se cantonnaient là, seules les hautes latitudes et l'Atlantique nord seraient concernés. Le problème est qu'il existe dans les mers périphériques de l'Océan Arctique et à proximité des cotes (à quelques centaines de mètres de profondeur) de titanesques gisements d'hydrates de méthane dont certains sont à peine à 1 degré de leur point de fusion. Si, comme je le crains ces gisements (et ceux du nord-ouest de l'Atlantique) venaient à être déstabilisés, il se produirait un enchaînement extrémement dangereux, d'ailleurs envisagé par des auteurs comme les Américains Gregory Ryskin (in Geology magazine, septembre 2003), L.D Harvey et Z. Huang (in "Evaluation of the potential impact of methane clathrate destabilisation on future global warning", JGR, V100 n°D2, 1995, pages 2905-2926) et plus récemment Dan Dorritie (in "Killer in our Midst, Methane Catastrophes in Earth's Paste and Near Future, 2004. http://www.killerinourmidst.com ) Par rapport à mes recherches, les principales différences proviennent de ce que ces chercheurs ne prévoient pas de fonte rapide de la banquise (plus exactement ils n'essaient pas de calculer un calendrier prévisionnel) et ne se penchent pas sur les moyens pratiques d'éviter la catastrophe ou du moins de la limiter. Alain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 10 mai 2005 Partager Posté(e) 10 mai 2005 Attention il ne s'agit là que d'un calcul très très simplifié destiné à donner un ordre de grandeur. Il ne tient pas compte du fait que la banquise antarctique est pour le moment entrain de croître suite, vraisemblablement ,au refroidissement du continent lui-même. Curieux, j'avais plutôt des informations selon lesquelles les shelfs (banquises "ancrées" au sol marin dans les baies antarctiques, comme le shelf de Ross) perdaient nettement de la superficie, se disloquant par plaques géantes. Par contre, il est certain que l'intérieur du continent antarctique continue à accumuler de la glace et de la neige... En tout cas, je pense que la présence de cette énorme nappe glaciaire devrait atténuer le réchauffement des zones périphériques (péninsule antarctique, iles australes, Terre de feu...) qui pourraient constituer des zones refuges pour la vie en cas d'aggravation future de la situation. Tout celà au conditionnel, bien sûr... Alain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 10 mai 2005 Partager Posté(e) 10 mai 2005 Curieux, j'avais plutôt des informations selon lesquelles les shelfs (banquises "ancrées" au sol marin dans les baies antarctiques, comme le shelf de Ross) perdaient nettement de la superficie, se disloquant par plaques géantes. Par contre, il est certain que l'intérieur du continent antarctique continue à accumuler de la glace et de la neige... En tout cas, je pense que la présence de cette énorme nappe glaciaire devrait atténuer le réchauffement des zones périphériques (péninsule antarctique, iles australes, Terre de feu...) qui pourraient constituer des zones refuges pour la vie en cas d'aggravation future de la situation. Tout celà au conditionnel, bien sûr... Alain Oui actuellement si la péninsule Antarctique se réchauffe et donc perd progressivement sa banquise ,ce n'est pas le cas pour l'ensemble du continent qui ,au contraire, se refroidit et gagne de la banquise.Certains avancent comme hypothèse pour ce refoidissement la déplétion de l'ozone stratosphérique particulièrement intense au-dessus de l'Antarctique. L'ozone en absorbant les UV crée un rayonnement thermique IR qui réchauffe légèrement la haute troposphère assez basse suite au vortex dans cette région. Moins d'ozone entraînerait donc un léger refroidissement. Il y a d'autres explications liées à la circulation atmosphérique. Pour l'augmentation de la banquise en Antarctique voir ici. C'est pour le mois de janvier mais pour tous les autres mois c'est à peu près la même chose. Je profite de cette réponse pour ajouter qu'à mon avis ,si la zone froide australe est à peu près protégée du réchauffement global supposé suite à l'énormité du continent Antarctique qui est de très loin la plus grosse réserve de froid de la planète,il n'en n'est pas de même de la zone polaire boréale qui ne possède comme réserve froide que le Groënland à peu près 10 fois moins "costaud" que l'Antarctique.Cette dernière zone est donc bp plus sensible au réchauffement. à plus Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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